mardi 5 juillet 2016

L’idolâtrie des Hasidhé HaBa''D-Loubavitch

ב״ה

L’idolâtrie des Hasidhé HaBa''D-Loubavitch


Cet article peut être téléchargé ici.

Ce Shabboth Parashath Qôrah sera le 3 Tammouz, qui coïncide avec la date de décès (3 Tammouz 1994) du dernier Loubavitcher Rebbe, Rabbi Menahem Mendel Schneerson. À cette occasion, et comme ils le font chaque année, les Hasidhé HaBa''D-Loubavitch multiplient les articles sur leur Rebbe et pressent le grand public d'envoyer des lettres au défunt Rebbe, qui intercédera pour eux.

Voici un extrait tiré de certains des articles qu'ils publient à cette occasion :

Le "Ohel" est l'endroit où le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson de mémoire bénie, repose depuis qu'il fut soustrait à notre regard le 3 Tamouz 5754 (le 12 Juin 1994). Il repose à côté de son beau-père, le sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its'hak Schneersohn.

Le terme "Ohel" (littéralement, une "tente") désigne la structure construite au-dessus du tombeau d'un Tsaddik, c'est-à-dire un juste.

De son vivant, le Rabbi était à l'écoute de chacun, quels qu'aient été son origine sociale, son degré d'éducation ou de pratique religieuse. Tous ceux qui ont approché le Rabbi ont été frappés par l'intérêt qu'il portait à leur situation et ont trouvé un réconfort dans ses conseils et ses bénédictions.

Aujourd'hui, tout ceci continue, puisque des milliers de personnes venues du monde entier se rendent au Ohel pour demander au Rabbi d'intercéder en leur faveur auprès du Tout-Puissant; elles ressentent là-bas une inspiration et une vitalité renouvelées.

Quand on ne peut se rendre personnellement au Ohel, on peut y envoyer des lettres, des fax ou des e-mails qui y seront déposés.


Les Hasidhé HaBa''D-Loubavitch croient donc qu'ils peuvent encore s'adresser au Rebbe et que le Rebbe les écoute. Ils peuvent ainsi lui soumettre leurs requêtes et lui demander d'intercéder pour eux auprès d'HaShem ית׳. Notez également la formule « depuis qu'il fut soustrait à notre regard ». Ce n'est un secret pour personne que la plupart des Hasidhé HaBa''D-Loubavitch ne croient pas du tout que le Rebbe est mort dans le sens où nous l'entendons communément, mais juste qu'il est en « occultation. » C'est-à-dire qu'il n'est simplement plus visible à l’œil nu, qu'il s'est juste « caché » et se dévoilera à nouveau lorsque le moment de la rédemption messianique sera arrivée. Cela ressemble notamment en tous points à ce que les musulmans chiites disent de leur douzième imam, Muhammad Abu Qasim, qui serait en occultation depuis l'an 939.

Dans cet article-ci, ils énumèrent certaines des coutumes liées au 3 Tammouz, dont celle consistant à écrire un « Pan », qu'ils définissent eux-mêmes comme étant une lettre de demande de bénédictions et de conseils qui sera lue sur la tombe du Rebbe. Et ceux qui ne pourraient pas se déplacer peuvent même envoyer leurs demandes de bénédictions et de conseils via le lien suivant ou encore sur celui-ci, par exemple, et quelqu'un sur place sera chargé de les déposer pour eux sur la tombe du Rebbe.

Beaucoup de personnes interloquées par ce qui se passent à HaBa''D-Loubavitch se demandent si c'est une pratique valable et permise d'après la Tôroh. Pour répondre à cette question (et toute question), on doit s'attacher à la raison et user de son intelligence. En dépit du nombre impressionnant de personnes séduites par cette pratique, parmi lesquelles des rabbins, ce qui est « vrai » et cautionné par la Tôroh se détermine respectivement par la réalité et des sources authentiques. Nous n'avons que peu à faire de ce que bon nombre de gens font ; si une pratique transgresse la raison et la Tôroh elle doit être rejetée. De même, les réputations de qui que ce soit ne sont d'aucune pertinence. Une pratique pourrait être autorisée par un Rebbe divinisé par des centaines de milliers de Hasidhim, si ce qu'il cautionne est de la ´avôdhoh Zoroh son nom n'a aucune importance dans la détermination de la validité ou pas de cette pratique. Par conséquent, nous ne disons pas « Puisqu'un Rebbe ou un rabbin a fait ceci ou cela, ou cautionné ceci ou cela, c'est qu'il n'y a pas de problème dans cette pratique ! ».

Shalômôh Hammalakh ע״ה a écrit ceci1 : כִּי הַחַיִּים יוֹדְעִים, שֶׁיָּמֻתוּ; וְהַמֵּתִים אֵינָם יוֹדְעִים מְאוּמָה « Car les vivants savent qu'ils mourront. Mais les morts ne savent rien du tout ». Lorsqu'on l'applique ici, le principe de Ravo` ז״ל, selon quoi אין מקרא יוצא מידי פשוטו « `én Miqro` Yôsé` Midhé Pashoutô – aucun passage de l’Écriture ne peut être séparé de son sens simple », enseigne clairement que les morts ne sont conscients de rien de ce qui se passe dans le monde des vivants. וְהַמֵּתִים אֵינָם יוֹדְעִים מְאוּמָה « Mais les morts ne savent rien du tout ». Le Safôrnô ז״ל (Rabbénou ´ôvadhyoh ban Ya´aqôv Safôrnô, 1475-1550) a commenté ces mots comme indiquant que les morts ne possèdent aucune faculté naturelle, y compris le fait d'entendre. De ce fait, prier un mort ou lui soumettre des requêtes d'intercession n'est d'aucune efficacité !

Mais même avant que Shalômôh Hammalakh n'eut écrit cela, HaShem Lui-même avait déjà interdit de consulter les morts2 :

Qu'il ne se trouve personne, chez toi, qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille; qui pratique des enchantements, qui s'adonne aux augures, à la divination, à la magie; qui emploie des charmes, qui ait recours aux évocations ou aux sortilèges ou qui consulte les morts. Car quiconque fait pareilles choses et en abomination pour `adhônoy; et c'est à cause de telles abominations que `adhônoy, ton Dieu, dépossède ces peuples à ton profit.
לֹא-יִמָּצֵא בְךָ, מַעֲבִיר בְּנוֹ-וּבִתּוֹ בָּאֵשׁ, קֹסֵם קְסָמִים, מְעוֹנֵן וּמְנַחֵשׁ וּמְכַשֵּׁף. וְחֹבֵר, חָבֶר; וְשֹׁאֵל אוֹב וְיִדְּעֹנִי, וְדֹרֵשׁ אֶל-הַמֵּתִים. כִּי-תוֹעֲבַת יְהוָה, כָּל-עֹשֵׂה אֵלֶּה; וּבִגְלַל, הַתּוֹעֵבֹת הָאֵלֶּה, יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, מוֹרִישׁ אוֹתָם מִפָּנֶיךָ

Ces pratiques sont des abominations, car elles supposent qu'il existe dans les défunts des pouvoirs ou des capacités qui ne sont pas même prouvées. Alors qu'HaShem désire qu'on ne se confie qu'en Lui, qu'on Lui fasse confiance, qu'on ne prie que Lui, Lui qui est la source de toute bénédiction, Lui qui désire qu'on ait une relation personnelle avec Lui, avoir recourt à la présumé puissance d'un défunt, d'un magicien, d'un enchanteur, etc., c'est de la pure abomination pour HaShem. Cela équivaut à Le rejeter et amène à glorifier des hommes plutôt qu'HaShem. Combien de fois des Hasidhé HaBa''D-Loubavitch ne disent-ils pas d'ailleurs que telle ou telle bénédiction ils la doivent au Rebbe, que tout vient du Rebbe, qu'ils ne sont rien sans le Rebbe, que le Rebbe a accompli tel ou tel miracle ? À-t-on même déjà dit que Môshah Rabbénou ע״ה avait accompli des miracles ? Non, car nous savons que les miracles furent accomplis par HaShem par son intermédiaire. C'est pourquoi, le bénéficiaire de nos remerciements a toujours été HaShem. Mais les Hasidhé HaBa''D-Loubavitch attribuent à leur Rebbe des pouvoirs même après sa mort, beaucoup allant jusqu'à l'appeler « Notre père » et font beaucoup d'autres choses à sa gloire. Tout cela n'est que de la pure Kafiroh (hérésie) et ´avôdhoh Zoroh (idolâtrie). HaShem Lui-même n'a-t-Il pas dit ceci par l'intermédiaire du Prophète3 : אֲנִי יְהוָה, הוּא שְׁמִי; וּכְבוֹדִי לְאַחֵר לֹא-אֶתֵּן, וּתְהִלָּתִי לַפְּסִילִים « Je suis `adhônoy, c'est Mon nom ! Ma gloire, Je ne l'accorde à personne d'autre, ni Ma louange à des idoles » ?

Il serait bien que les dirigeants HaBa''D-Loubavitch qui considèrent les prières et les notes envoyées à un mort comme une transgression de la Tôroh finissent par dénoncer cette ´avôdhoh Zoroh. En effet, de tels dirigeants existent au sein de cette communauté, mais leur silence est trompeur car il donne l'impression que tous les Hasidhé HaBa''D-Loubavitch souscrivent à cette hérésie.

Aujourd'hui, le Judaïsme ignore la Parole de Dieu et préfère plutôt des notions incompréhensibles et hérétiques trouvées dans des œuvres humaines comme la Qabboloh, le Tanya`, Breslev, HaBa''D-Loubavitch, et d'autres œuvres encore qui prêchent en tout point des choses similaires aux doctrines chrétiennes et d'autres idolâtries et hérésies en tout genre. Lorsque la priorité est refusée à la Parole de Dieu, ce n'est plus du Judaïsme mais une religion païenne !

Si vous désirez sincèrement faire la promotion du Judaïsme qu'HaShem nous a donné à travers Sa Parole, le TaNa''Kh, il vous incombe de protester et rejeter les notions hérétiques, indépendamment du nombre de gens qui souscrivent à ces hérésies.

Lorsque deux sources se contredisent et que l'une d'elles s'avère être la Parole de Dieu, nous devons rejeter l'autre source. Faîtes-le pour le Judaïsme, pour ceux qui aiment la Tôroh, pour le bien de la communauté, et également pour vous. Mais surtout par amour pour HaShem et Sa Tôroh !

Concluons par une citation du ´Iyyoun Tafilloh (Rabbi Ya´aqôv Savi Mecklenburg, 1785-1865) : « Car nous avons un grand principe fondamental ; il ne convient pas de prier quelque créature dans le monde ou demander une quelconque assistance, si ce n'est à Dieu seul ! ».

Voici un documentaire relatant l'émotion des Loubavitch le jour du décès de leur idole, qu'ils prenaient pour le Messie qui apporterait la rédemption au peuple d'Israël.


Puissions-nous prochainement mériter l'avènement du vrai Messie, et que toutes les impostures et faussetés disparaissent de la surface de la terre.

1Qôhalath 9:5
2Davorim 18:10-12

3Yasha´yohou 42:8