ב״ה
L’idolâtrie
des Hasidhé HaBa''D-Loubavitch
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Ce
Shabboth Parashath Qôrah sera le 3 Tammouz, qui coïncide
avec la date de décès (3 Tammouz 1994) du dernier Loubavitcher
Rebbe, Rabbi Menahem Mendel Schneerson. À cette occasion, et
comme ils le font chaque année, les Hasidhé
HaBa''D-Loubavitch multiplient les articles sur leur Rebbe et
pressent le grand public d'envoyer des lettres au défunt Rebbe, qui
intercédera pour eux.
Voici
un extrait tiré de certains des articles qu'ils publient à cette
occasion :
Le
"Ohel" est l'endroit où le Rabbi de Loubavitch,
Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson de mémoire bénie, repose
depuis qu'il fut soustrait à notre regard
le 3 Tamouz 5754 (le 12 Juin 1994).
Il repose à côté de son beau-père, le sixième Rabbi de
Loubavitch, Rabbi Yossef Its'hak Schneersohn.
Le
terme "Ohel" (littéralement, une "tente")
désigne la structure construite au-dessus du tombeau d'un Tsaddik,
c'est-à-dire un juste.
De
son vivant, le Rabbi était à l'écoute de chacun, quels qu'aient
été son origine sociale, son degré d'éducation ou de pratique
religieuse. Tous ceux qui ont approché le Rabbi ont été frappés
par l'intérêt qu'il portait à leur situation et ont trouvé un
réconfort dans ses conseils et ses bénédictions.
Aujourd'hui,
tout ceci continue, puisque des milliers de personnes venues du monde
entier se rendent au Ohel pour demander au Rabbi d'intercéder en
leur faveur auprès du Tout-Puissant; elles ressentent là-bas une
inspiration et une vitalité renouvelées.
Quand
on ne peut se rendre personnellement au Ohel, on peut y envoyer des
lettres, des fax ou des e-mails qui y seront déposés.
Les
Hasidhé HaBa''D-Loubavitch croient donc qu'ils peuvent
encore s'adresser au Rebbe et que le Rebbe les écoute. Ils peuvent
ainsi lui soumettre leurs requêtes et lui demander d'intercéder
pour eux auprès d'HaShem ית׳.
Notez également la formule « depuis qu'il fut soustrait à
notre regard ». Ce n'est un secret pour personne que la
plupart des Hasidhé HaBa''D-Loubavitch ne croient pas
du tout que le Rebbe est mort dans le sens où nous l'entendons
communément, mais juste qu'il est en « occultation. »
C'est-à-dire qu'il n'est simplement plus visible à l’œil nu,
qu'il s'est juste « caché » et se dévoilera à nouveau
lorsque le moment de la rédemption messianique sera arrivée. Cela
ressemble notamment en tous points à ce que les musulmans chiites
disent de leur douzième imam, Muhammad Abu Qasim, qui serait en
occultation
depuis l'an 939.
Dans
cet article-ci,
ils énumèrent certaines des coutumes liées au 3 Tammouz, dont
celle consistant à écrire un « Pan », qu'ils
définissent eux-mêmes comme étant une lettre de demande de
bénédictions et de conseils qui sera lue sur la tombe du Rebbe. Et
ceux qui ne pourraient pas se déplacer peuvent même envoyer leurs
demandes de bénédictions et de conseils via le lien
suivant ou encore sur celui-ci,
par exemple, et quelqu'un sur place sera chargé de les déposer pour
eux sur la tombe du Rebbe.
Beaucoup
de personnes interloquées par ce qui se passent à
HaBa''D-Loubavitch se demandent si c'est une pratique valable
et permise d'après la Tôroh. Pour répondre à cette question (et
toute question), on doit s'attacher à la raison et user de son
intelligence. En dépit du nombre impressionnant de personnes
séduites par cette pratique, parmi lesquelles des rabbins, ce qui
est « vrai » et cautionné par la Tôroh se détermine
respectivement par la réalité et des sources authentiques. Nous
n'avons que peu à faire de ce que bon nombre de gens font ; si
une pratique transgresse la raison et la Tôroh elle doit être
rejetée. De même, les réputations de qui que ce soit ne sont
d'aucune pertinence. Une pratique pourrait être autorisée par un
Rebbe divinisé par des centaines de milliers de Hasidhim, si
ce qu'il cautionne est de la ´avôdhoh Zoroh son nom n'a aucune
importance dans la détermination de la validité ou pas de cette
pratique. Par conséquent, nous ne disons pas « Puisqu'un
Rebbe ou un rabbin a fait ceci ou cela, ou cautionné ceci ou cela,
c'est qu'il n'y a pas de problème dans cette pratique ! ».
Shalômôh
Hammalakh ע״ה
a
écrit ceci1 :
כִּי
הַחַיִּים יוֹדְעִים,
שֶׁיָּמֻתוּ;
וְהַמֵּתִים
אֵינָם יוֹדְעִים מְאוּמָה
« Car
les vivants savent qu'ils mourront. Mais les morts ne savent rien du
tout ».
Lorsqu'on l'applique ici, le principe de Ravo` ז״ל,
selon quoi אין
מקרא יוצא מידי פשוטו
« `én
Miqro` Yôsé`
Midhé Pashoutô – aucun passage de l’Écriture ne peut être
séparé de son sens simple »,
enseigne clairement que les morts ne sont conscients de rien de ce
qui se passe dans le monde des vivants. וְהַמֵּתִים אֵינָם יוֹדְעִים מְאוּמָה « Mais
les morts ne savent rien du tout ».
Le Safôrnô ז״ל
(Rabbénou
´ôvadhyoh ban Ya´aqôv Safôrnô,
1475-1550) a commenté ces mots comme indiquant que les morts ne
possèdent aucune faculté naturelle, y compris le fait d'entendre.
De ce fait, prier un mort ou lui soumettre des requêtes
d'intercession n'est d'aucune efficacité !
Mais
même avant que Shalômôh Hammalakh n'eut écrit cela, HaShem
Lui-même avait déjà interdit de consulter les morts2 :
Qu'il
ne se trouve personne, chez toi, qui fasse passer par le feu son
fils ou sa fille; qui pratique des enchantements, qui s'adonne aux
augures, à la divination, à la magie; qui
emploie des charmes, qui ait recours aux évocations ou aux
sortilèges ou qui consulte les morts. Car
quiconque fait pareilles choses et en abomination pour `adhônoy;
et c'est à cause de telles abominations que `adhônoy, ton Dieu,
dépossède ces peuples à ton profit.
|
לֹא-יִמָּצֵא
בְךָ,
מַעֲבִיר
בְּנוֹ-וּבִתּוֹ
בָּאֵשׁ,
קֹסֵם
קְסָמִים,
מְעוֹנֵן
וּמְנַחֵשׁ וּמְכַשֵּׁף.
וְחֹבֵר,
חָבֶר;
וְשֹׁאֵל
אוֹב וְיִדְּעֹנִי,
וְדֹרֵשׁ
אֶל-הַמֵּתִים.
כִּי-תוֹעֲבַת
יְהוָה,
כָּל-עֹשֵׂה
אֵלֶּה;
וּבִגְלַל,
הַתּוֹעֵבֹת
הָאֵלֶּה,
יְהוָה
אֱלֹהֶיךָ,
מוֹרִישׁ
אוֹתָם מִפָּנֶיךָ
|
Ces
pratiques sont des abominations, car elles supposent qu'il existe
dans les défunts des pouvoirs ou des capacités qui ne sont pas même
prouvées. Alors qu'HaShem désire qu'on ne se confie qu'en Lui,
qu'on Lui fasse confiance, qu'on ne prie que Lui, Lui qui est la
source de toute bénédiction, Lui qui désire qu'on ait une relation
personnelle avec Lui, avoir recourt à la présumé puissance d'un
défunt, d'un magicien, d'un enchanteur, etc., c'est de la pure
abomination pour HaShem. Cela équivaut à Le rejeter et amène à
glorifier des hommes plutôt qu'HaShem. Combien de fois des Hasidhé
HaBa''D-Loubavitch
ne disent-ils pas d'ailleurs que telle ou telle bénédiction ils la
doivent au Rebbe, que tout vient du Rebbe, qu'ils ne sont rien sans
le Rebbe, que le Rebbe a accompli tel ou tel miracle ? À-t-on
même déjà dit que Môshah Rabbénou ע״ה
avait
accompli des miracles ? Non, car
nous savons que les miracles furent accomplis par HaShem par son
intermédiaire.
C'est pourquoi, le bénéficiaire de nos remerciements a toujours été
HaShem. Mais les Hasidhé
HaBa''D-Loubavitch
attribuent à leur Rebbe des pouvoirs même après sa mort, beaucoup
allant jusqu'à l'appeler « Notre père » et font
beaucoup d'autres choses à sa gloire. Tout cela n'est que de la pure
Kafiroh (hérésie) et ´avôdhoh Zoroh (idolâtrie). HaShem Lui-même
n'a-t-Il pas dit ceci par l'intermédiaire du Prophète3 :
אֲנִי
יְהוָה,
הוּא
שְׁמִי;
וּכְבוֹדִי
לְאַחֵר לֹא-אֶתֵּן,
וּתְהִלָּתִי
לַפְּסִילִים
« Je
suis `adhônoy, c'est Mon nom ! Ma gloire, Je ne l'accorde à
personne d'autre, ni Ma louange à des idoles » ?
Il
serait bien que les dirigeants HaBa''D-Loubavitch
qui considèrent les prières et les notes envoyées à un mort comme
une transgression de la Tôroh finissent par dénoncer cette ´avôdhoh
Zoroh. En effet, de tels dirigeants existent au sein de cette
communauté, mais leur silence est trompeur car il donne l'impression
que tous les Hasidhé
HaBa''D-Loubavitch
souscrivent à cette hérésie.
Aujourd'hui,
le Judaïsme ignore la Parole de Dieu et préfère plutôt des
notions incompréhensibles et hérétiques trouvées dans des œuvres
humaines comme la Qabboloh, le Tanya`, Breslev, HaBa''D-Loubavitch,
et d'autres œuvres encore qui prêchent en tout point des choses
similaires aux doctrines chrétiennes et d'autres idolâtries et
hérésies en tout genre. Lorsque la priorité est refusée à la
Parole de Dieu, ce n'est plus du Judaïsme mais une religion
païenne !
Si
vous désirez sincèrement faire la promotion du Judaïsme qu'HaShem
nous a donné à travers Sa Parole, le TaNa''Kh, il vous incombe de
protester et rejeter les notions hérétiques, indépendamment du
nombre de gens qui souscrivent à ces hérésies.
Lorsque
deux sources se contredisent et que l'une d'elles s'avère être la
Parole de Dieu, nous devons rejeter l'autre source. Faîtes-le pour
le Judaïsme, pour ceux qui aiment la Tôroh, pour le bien de la
communauté, et également pour vous. Mais surtout par amour pour
HaShem et Sa Tôroh !
Concluons
par une citation du ´Iyyoun Tafilloh (Rabbi Ya´aqôv Savi
Mecklenburg, 1785-1865) : « Car
nous avons un grand principe fondamental ; il ne convient pas de
prier quelque créature dans le monde ou demander une quelconque
assistance, si ce n'est à Dieu seul ! ».
Voici
un documentaire relatant l'émotion des Loubavitch le jour du décès
de leur idole, qu'ils prenaient pour le Messie qui apporterait la
rédemption au peuple d'Israël.
Puissions-nous
prochainement mériter l'avènement du vrai Messie, et que toutes les impostures et faussetés disparaissent de la surface de la terre.
1Qôhalath
9:5
2Davorim
18:10-12
3Yasha´yohou
42:8