בס״ד
Élever
l'âme des défunts ?
Deuxième
Partie
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article peut être téléchargé ici.
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Je
prends à témoin aujourd'hui contre vous les cieux et la terre :
j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la
malédiction ; choisis la vie afin que tu vives, toi et ta
postérité.
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העדתי
בכם היום,
את-השמים
ואת-הארץ--החיים
והמות נתתי לפניך,
הברכה
והקללה;
ובחרת,
בחיים--למען
תחיה,
אתה
וזרעך
|
À
la fin de sa vie, Môshah Rabbénou demanda aux Israélites de faire
un choix définitif. Si la possibilité existait qu'une âme puisse
être positivement affectée post mortem, Môshah Rabbénou n'aurait
pas enseigné que l'homme pouvait choisir la vie ou la mort.
« Choisir la mort » signifie faire le choix d'une issue
négative définitive. Comment peut-il y avoir une issue négative si
quelqu'un d'encore vivant peut changer le destin de l'âme de
quelqu'un d'autre après sa mort ?
De
l'autre côté, Môshah Rabbénou dit aux Israélites que les
décisions terrestres ont de réelles conséquences. C'était
l'enseignement transmis par les deux boucs de Yôm Hakkippourim,
ainsi que les deux sommets des monts Garizim et ´Évol. Dans tous
les trois cas, Môshah Rabbénou enseignait qu'il n'y a que deux
voies possibles :
- celle qui mène à la dévastation, qui est personnifiée par le bouc-émissaire démambré, ainsi que la nature stérile du Mont ´Évol, et
- celle qui mène à la vraie vie, qui est personnifiée par le deuxième bouc de Yôm Hakkippourim appartenant à HaShem, ainsi que la topographie luxuriante du Mont Garizim.
Les
décisions prises par l'homme sur terre ont des conséquences
permanentes, c'est-à-dire, pour le Monde-à-Venir. Môshah Rabbénou
le déclare ouvertement. N'adhérons pas aux notions populaires que
nous entendons souvent, comme le fait de pouvoir « élever
l'âme de quelqu'un ». Cette pratique est si étrange qu'elle a
lieu lorsque des gens boivent du whisky et mangent un morceau de
cake, pensant qu'un « Qiddoush » cérémoniel expie le
mal commis par le défunt quand il était en vie. Certains vont
jusqu'à dédicacer des cours de Tôroh ou des livres « pour
l'élévation de l'âme d'Untel ou d'Untel ». Bien que ces
choses soient populaires, et même approuvées par des rabbins
contemporains, notre baromètre pour déterminer la vérité est la
Tôroh de Môshah Rabbénou, pas le Judaïsme tel qu'il est
actuellement pratiqué ou prêché. Une fois qu'une adhérence
stricte à la Tôroh est perdue, le Judaïsme perd son authenticité
et toute valeur, et n'est du Judaïsme uniquement que de nom !
Enseigner
et croire que les vivants peuvent provoquer le moindre bienfait à
l'âme du défunt enseigne la notion hérétique que l'homme n'est
pas responsable pour les décisions qu'il a prises. En effet, cela
enseigne que l'homme pourrait avoir commis les pires des péchés et
mourir, et que son fils intègre encore en vie pourra amender et
effacer les méfaits qu'il a commis. Les descendants d'Hitler qui se
sont convertis au Judaïsme peuvent-ils faire d'Hitler un Saddiq ?
Et si on dit que le statut du défunt peut être modifié par les
vivants, un homme qui est mort intègre pourrait-il devenir un
pécheur à cause de l'impiété de son fils encore en vie ?
Nous voyons l'absurdité d'une telle doctrine !
Ce
qui cause la popularité de cette croyance est l'amour véritable que
quelqu'un a pour un proche décédé. Bien que ces sentiments soient
nobles et tendres, nous ne devons pas compromettre la vérité pour
satisfaire ou calmer nos sentiments de peine et de douleur. Une autre
explication pour la popularité de cette croyance est la crainte
personnel que les vivants ont de devoir assumer la responsabilité de
leurs actes quand ils mourront à leur tour. Si quelqu'un sent qu'il
peut modifier le sort de son père quand ce dernier mourra, ipso
facto cela signifie que son propre sort pourra également être
amélioré après sa propre mort. C'est une assurance que l'on se
souhaite à soi-même. Par conséquent, on l'applique aux autres !
Mais
tout cela ne tient pas la route !
Plus
important encore : d'après quel système et quelle justice un
vivant peut-il amender le mal généré par un défunt ? HaShem
Lui-même déclare ceci dans Sa Tôroh2 :
Des
pères ne mourront pas à cause des enfants et des enfants ne
mourront pas à cause des pères ; l'homme mourra dans son
péché.
|
לא-יומתו
אבות על-בנים,
ובנים
לא-יומתו
על-אבות:
איש
בחטאו,
יומתו
|
Tout
cela est très clair : le système de justice d'HaShem est
parfait ! Celui qui est corrompu paiera le prix de ses crimes.
Sa corruption ne peut pas être effacée à moins qu'il ne se repente
de son vivant. S'il ne s'est pas repenti, il est mort dans son état
de corruption, et il ne peut plus défaire son mal. Ce concept selon
quoi on pourrait profiter aux morts est :
- dénué de toute raison, et
- une déviation grave des propres paroles d'HaShem.
Le
principe même de repentance devient inutile lorsqu'on croit que les
vivants peuvent faire expiation pour les morts. S'il en était ainsi,
le concept de Tashouvoh (repentance) n'aurait plus sa place dans le
Judaïsme. Les gens pourraient se dire « Je pourrais tout à
fait pécher toute ma vie durant, parce que, de toute façon, mon
fils m'amendera après ma mort ! ». Stupidité ! Dans
son Mishnéh Tôroh, le Ramba''m זצ״ל
rapporte
que celui qui dit « Je vais pécher toute ma vie et me
repentirai avant de mourir », celui-là ne sera pas
pardonné.3
Combien plus encore pour celui qui pèche et ne se repent pas avant
sa mort !
Rien
qu'en posant quelques petites questions, vous remarquerez que ceux
qui souscrivent à cette fausse doctrine de la possibilité d'élever
l'âme d'un défunt ou lui faire gagner le Gan ´Édhan par les actes
des vivants, sont confus et n'ont aucune réponse qui tienne debout.
Demandez-leur comment fonctionne le fait d'affecter le sort d'un
mort. Ils n'ont pas de réponse ! Pourquoi ? Parce que ce
n'est pas un principe vrai, et comme c'est le cas avec tout ce qui
est faux, ce principe ne peut être soutenu par la raison. La
rationalité est le test infaillible pour déterminer ce qui est un
principe précis de la Tôroh..
Puisque
Môshah Rabbénou a mis devant nous deux options, posons-nous la
question suivante de la façon la plus honnête possible :
suivons-nous le Judaïsme populaire ou des concepts vraiment basés
sur la Tôroh d'HaShem ?
Toujours
dans son Mishnéh Tôroh, le Ramba''m rapporte ceci4 :
שאם
לא יקנה הנה חכמה ומעשים טובים--אין
לו במה יזכה,
שנאמר:
כי
אין מעשה וחשבון,
ודעת
וחכמה,
בשאול
« car
s’il
[l’homme] n’acquiert pas ici la sagesse et n’a pas de bonnes
actions, il n'a rien par lequel être méritant, car Il est dit5 :
''car il n’y aura ni œuvre, ni calcul, ni connaissance, ni sagesse
dans le Shé`ôl'' »
Tout
cela est plus que clair !
1Davorim
30:19
2Davorim
24:16
3Hilkhôth
Tashouvoh 4:1
4Ibid.,
9:6
5Qôhalath
9:10