בס״ד
La
longueur requise des Ṣiṣiyôth
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Le Ṭalmoudh parle
longuement dans le traité Manoḥôth des Halokhôth se rapportant
aux Ṣiṣiyôth et définit la mesure minimale pour la longueur des Ṣiṣiyôth comme devant
faire quatre Goudholim, c’est-à-dire quatre largeurs de pouce. Bien que cela
puisse sembler une mesure simple, il existe une controverse majeure sur la
manière de la comprendre. Le Ṭalmoudh établit également que le rapport entre le
« Gadhil » (la partie nouée de la frange) et le « Pathil »
(la partie pendante des franges) doit être de un pour deux. Autrement dit, un
tiers de la longueur totale des Ṣiṣiyôth devrait être Gadhil et les
deux tiers restants devraient être Pathil.
Rash’’i ז״ל comprend la mesure ṭalmudique de quatre largeurs de pouce
comme faisant référence au Pathil. Puisque le Pathil représente
les deux tiers des franges entières, la longueur totale requise serait de six
largeurs de pouce (deux pour le Gadhil et quatre pour le Pathil).
Le Rambo’’m ז״ל comprend plutôt que la mesure de quatre largeurs de pouce se
réfère à la longueur totale des Ṣiṣiyôth, qui serait divisée par un tiers de Gadhil
et deux tiers de Pathil. De ce fait, une largeur de pouce pour le Gadhil
et trois pour le Pathil. Enfin, Ribbénou Ṭam ז״ל comprend la
mesure comme faisant référence au Gadhil, qui représente un tiers des
franges entières. Par conséquent, la longueur minimale de l'ensemble des franges
serait de douze largeurs de pouce (quatre pour le Gadhil et huit
pour le Pathil).
La longueur n'est
pas mesurée à partir du trou, mais à partir du bord inférieur du Talith.
Dans les unités contemporaines, étant donné qu’une largeur de pouce équivaut à
2 cm, voici la longueur minimale des Ṣiṣiyôth d’après les trois approches
susmentionnées :
1.
Rash’’i : longueur totale : 12 cm (4 cm pour le Gadhil
et 8 cm pour le Pathil).
2.
Rambo’’m : longueur totale : 8 cm (2 cm pour le Gadhil
et 6 cm pour le Pathil).
3.
Ribbénou Ṭam : longueur totale : 24 cm (8 cm pour le Gadhil
et 16 cm pour le Pathil).
Il ne s’agit ici que
des mesures minimales, car il n’existe pas de longueur maximale requise par la
Halokhoh ; les Ṣiṣiyôth peuvent être aussi longues qu’on le
désire.