ב״ה
Prier
sur les tombes des Saddiqim
Quatrième
Partie
- Les morts peuvent-ils entendre ce que les gens demandent sur leurs tombes ?
Nous
commencerons cette quatrième partie en citant le verset suivant1 :
Car
les vivants savent qu'ils mourront, tandis que les morts ne savent
quoi que ce soit, et qu'il n'y a plus pour eux de récompense, car
leur souvenir s'efface.
|
כִּי
הַחַיִּים יוֹדְעִים,
שֶׁיָּמֻתוּ;
וְהַמֵּתִים
אֵינָם יוֹדְעִים מְאוּמָה,
וְאֵין-עוֹד
לָהֶם שָׂכָר--כִּי
נִשְׁכַּח,
זִכְרָם
|
HaZa''l
débattent de ce verset dans Barokhôth 18a-b (sur deux
pages). Mais il y a une divergence d'opinion parmi les commentateurs
classiques du Talmoudh quant à savoir quelle est la conclusion de ce
débat talmudique. Les Tôsofôth2
ז״ל
comprennent
la conclusion du débat de la façon suivante : les morts ne
savent pas. Les vivants ne peuvent pas transmettre de messages aux
morts. Cependant, si quelqu'un meure aujourd'hui, il peut informer
ceux qui sont déjà morts de ce qu'il se passe ici, dans notre monde
des vivants. En réalité, ces deux pages du Talmoudh sont très
simples à comprendre (le texte est malheureusement trop long que
pour le reproduire ici). Si nous devions faire un résumé de ces
deux pages, nous dirions ceci : dans la plupart des cas, après
le passage d'un an ou deux après un décès, la chair du défunt se
désintègre et n'existe plus. Si les « oreilles »
physiques ne sont plus là, comment peuvent-ils entendre ce que les
vivants disent ? En outre, le mort est profondément enterré
dans le sol. Comment peut-il donc physiquement entendre ce qui se dit
par les gens au dessus du sol ? Quant à l'argument selon lequel
nous conversons avec l'âme, comment pouvons-nous savoir que nous
nous sommes « connectés » ? L'âme est un concept
spirituel qui transcende l'espace. Par conséquent, qui dit qu'elle
se trouve simplement là, dans le cimetière ? L'âme est
partout, en ville, ainsi que dans le désert, n'étant plus confinée
dans un seul espace en particulier, sans compter que le cimetière
est un lieu impur. Par conséquent, la conclusion est : pourquoi
se rendre au cimetière pour établir un « contact » ?
Une fois qu'une âme a quitté un corps, le contact peut s'établir
n'importe où. Aller au cimetière pour cela n'est pas nécessaire !
On
pourrait alors rétorquer que tout comme, dans la deuxième partie,
nous avions rejeté le sens simple et littéral des `aggodhôth
précédentes, de même, ici aussi cette Soughyoh de Barokhôth
18a-b ne devrait pas être prise en compte dans notre discussion
pour conclure qu'il ne sert à rien d'aller au cimetière pour
s'adresser aux morts afin qu'ils intercèdent pour nous auprès
d'HaShem. Sauf qu'ici, ce passage aggadique est clairement
halakhique, car il traite de la Halokhoh suivante : est-il
nécessaire de se rendre au cimetière plusieurs jours après
l'enterrement de quelqu'un ? Nous savons que le הֶסְפֵּד
« Haspédh »
(éloge funèbre) principal se tient le jour-même des funérailles.
Cela est également attesté par le Ramba''n ז״ל
dans
son Tôrath Ho odhom. Les éloges funèbres tenues le trentième jour
et le douzième mois des périodes de deuil ne sont que des honneurs
supplémentaires que le défunt lui-même n'entend pas du tout, mais
on les organise afin que les proches et les disciples du défunt
l'honorent de la façon appropriée.
L'
« honneur » dont nous devons faire preuve envers les
morts n'a rien à voir avec toutes les superstitions « mystiques »
qui circulent de nos jours sur les morts. Nous savons, par exemple,
que Rovo` ז״ל
partait
à reculons quand il quittait la présence de son illustre maître,
Rov Yôséf ז״ל.
Un jour, en marchant à reculons pieds nus (marcher pieds nus était
la coutume chez les Babyloniens de cette époque), les pieds de Rovo`
se heurtèrent violemment au seuil en pierre de la porte qui servait
de paillasson. Le choc avait été si violent que le seuil fut
couvert de sang. Rov Yôséf, étant aveugle, ne savait pas tout ce
que Rovo` faisait pour l'honorer. Quand ses autres disciples lui en
parlèrent, il se mit à bénir abondamment Rovo` et lui souhaita de
devenir le futur Rô`sh Yashivoh de la ville.3
En
quoi l'honneur de Rov Yôséf, qui était aveugle et ne savait donc
pas comment le traitait son disciple,, fut-il accru par le
comportement de Rovo` à son égard ? À l'évidence, l'
« honneur » est déterminé sur la base des sentiments de
celui qui honore, c'est-à-dire, comment ce comportement l'éduque
vers l'humilité et lui apporte du mérite, et non sur ce que cela
aura pour effet chez la personne honorée. De même, quand un fils
mentionne le nom de son père décédé et ajoute זִכְרוֹנוֹ
לִבְרָכָה
« Zikhrônô
Livrokhoh – que son souvenir soit invoqué pour la bénédiction »,
il est évident que son père, qui n'est plus là (et dont les restes
sont certainement enterrés à des kilomètres de là où le fils se
trouve), est incapable d'entendre ces paroles de bénédiction.
Néanmoins, il est du devoir du fils d'honorer son père de cette
façon-là, étant donné que l'honneur dû aux parents ne s'arrête
pas avec leurs décès. En ajoutant cette formule chaque fois qu'il
mentionne le nom de son défunt père, il s'ajoute donc des mérites
personnels, puisqu'il continue à accomplir la Miswoh
d'honneur dû aux parents. Tout cela n'a donc rien à voir avec le
défunt en lui-même. De même, il y a une obligation d'honorer les
défunts en faisant un Haspédh bien après les funérailles, même
si les morts ne peuvent pas l'entendre, car cela ne se fait pas pour
ajouter des mérites aux défunts, contrairement à ce qu'on dit dans
les milieux Orthodoxes d'aujourd'hui, mais pour ajouter des mérites
aux personnes présentes. Quand ils entendront de bonnes choses sur
le défunt et les enseignements moraux qu'il a transmis de son
vivant, ceux qui sont présents auront le cœur à faire Tashouvoh et
à faire vivre ces leçons en les appliquant dans leurs propres vies,
et en les transmettant à d'autres. C'est ainsi que nous continuons à
faire vivre la mémoire du défunt : en vivant sur ce qu'il nous
a laissé. Et
c'est ce que veut nous dire le Talmoudh par l'enseignement selon
lequel, même dans leur mort, les Saddiqim
sont vivants, puisque leurs paroles continuent à être enseignées
et vécues, et les promesses qu'HaShem leur a faites ne prennent pas
fin avec leur mort, mais se réaliseront à un moment ou à un autre,
comme nous le voyons dans le très célèbre passage talmudique
suivant4 :
Rov
Yôhonon a dit : « Ya´aqôv `ovinou n'est
pas mort ! ». Il5
lui demanda : « Est-ce donc en vain qu'ils lui
firent des éloges funèbres, qu'ils embaumèrent son corps et
l'enterrèrent ? » Il lui dit : « C'est
d'un verset que je le déduis, car il est dit6 :
''Quant à toi, n'aies pas peur, Mon serviteur Ya´aqôv, parole
d'HaShem ; et ne pleure pas, Yisro`él, car voici, Je te
secourrai de loin, ainsi que ta postérité du pays de leur
captivité''. Le verset le relie à sa postérité ; tout
comme sa postérité est vivante, lui aussi est vivant ! »
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א"ר
יוחנן יעקב אבינו לא מת א"ל
וכי בכדי ספדו ספדנייא וחנטו חנטייא
וקברו קברייא א"ל
מקרא אני דורש שנאמר ואתה אל תירא עבדי
יעקב נאם ה'
ואל
תחת ישראל כי הנני מושיעך מרחוק ואת
זרעך מארץ שבים מקיש הוא לזרעו מה זרעו
בחיים אף הוא בחיים
|
Tant
que le peuple d'Israël continuera à exister, Ya´aqôv `ovinou ע״ה
continuera
lui aussi d'exister, car toutes les promesses qui lui ont été
faites par HaShem pour sa postérité ne se sont pas encore
réalisées. Si, que Dieu préserve, ces promesses ne se réalisaient
pas, ou que, à Dieu ne plaise, le peuple d'Israël cessait
d'exister, alors Ya´aqôv `ovinou cesserait lui aussi d'exister. Par
conséquent, étant donné que nous croyons fermement que tout ce qui
est dit dans le TaNa''Kh est vérité, et que toutes les promesses
non encore matérialisées faites aux patriarches se réaliseront,
nous pouvons dire que les patriarches sont bel et bien en vie, car
bien qu'ils soient physiquement morts, HaShem tiendra parole et
accomplira ce qu'Il leur a promis ! C'est ce que veut dire le
Talmoudh par cet enseignement. Et remarquez que la question de Rov
Nahmon
ז״ל
ne
laisse planer aucun doute sur le fait que cet enseignement selon quoi
Ya´aqôv `ovinou n'est pas mort ne doit pas être interprété
littéralement !
Y
a-t-il une période de temps après la mort où le défunt est
capable d'entendre les paroles des vivants qui font ses éloges ?
Le Ta''z7
ז״ל
enseigne
que les morts entendent ce qui est dit sur leurs tombes jusqu'au
moment où la tombe est scellée. Il se base en cela sur le Talmoudh
Yarousholmi.8
Le
Talmoudh Bavli rapporte dans Shabboth 152b ceci :
Rébbi
`avohou a dit : « Tout ce qui est prononcé près du
mort, il peut l'entendre jusqu'à ce que la tombe soit scellée ».
Mais Rov Hiyo` et
Rébbi Shim´ôn, le fils de Rébbi, [ont une divergence] ;
l'un dit que le cadavre peut entendre jusqu'à ce que la tombe
soit scellée et l'autre dit qu'il peut entendre jusqu'à ce que
sa chair soit décomposée.
|
א"ר
אבהו כל שאומרים בפני המת יודע עד שיסתם
הגולל פליגי בה רבי חייא ור"ש
ברבי חד אמר עד שיסתם הגולל וחד אמר עד
שיתעכל הבשר
|
Nous
avions déjà mentionné le fait que lorsqu'il y a une divergence
d'opinion dans le Bavli, tandis que dans le Yarousholmi il y a une
opinion unanime, nous suivons le Yarousholmi. Et cette règle est la
raison du Pasaq du Ta''z.
Mais
en fait, le Bavli en arrive aussi à la même conclusion que le
Yarousholmi. Rov ז״ל
a
enseigné que si quelqu'un désire savoir si le défunt mérite la
vie du Monde-à-Venir, il doit écouter les conversations que
tiennent les gens aux funérailles du défunt.9
Le Talmoudh se base en cela sur le verset suivant10 :
Et
tes oreilles entendront ce qui est dit derrière toi, à savoir :
« C'est cette voie [que suivait le défunt] que vous
devez suivre ; ne vous en écartez ni à droite, ni à
gauche ! »
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וְאָזְנֶיךָ
תִּשְׁמַעְנָה דָבָר,
מֵאַחֲרֶיךָ
לֵאמֹר:
זֶה
הַדֶּרֶךְ לְכוּ בוֹ,
כִּי
תַאֲמִינוּ וְכִי תַשְׂמְאִילוּ
|
Dans
son commentaire sur le Talmoudh, Rash''i ז״ל
commente :
Lorsque tu seras
couché sur ta civière mortuaire et que tu entendras les endeuillés
dire lors des funérailles : « C'est la voie qu'a suivi
ce défunt, faites-en de même ! », tu pourras être
certain d'être un fils du Monde-à-Venir.
Pourquoi
Rash''i rajoute-t-il les mots « lorsque tu seras couché sur ta
civière mortuaire » ? Le Haspédh et les louanges faites
au défunt ne se tiennent-ils pas même plus tard, le septième jour
du deuil ? Et à nouveau le trentième jour ? Et une
dernière fois après le douzième mois du décès ? Clairement,
Rash''i veut nous faire comprendre que les défunts ne peuvent plus
rien entendre après l'enterrement, même si le Haspédh se tient à
côté de sa tombe !
Un
autre commentaire important de Rash''i sur Shabboth 153a doit
être mentionné. Rov demanda à son disciple, Rov Shamou`él bar
Shillat ז״ל,
de faire preuve de beaucoup d'entrain lorsqu'il l'élogiera à ses
funérailles afin d'éveiller l'émotion des endeuillés, « parce
que je serai présent à ce moment-là ». Rash''i
commente :
Quand je mourrai,
applique-toi avec vigueur de sorte que les gens [aux funérailles]
soient émus. Ils doivent ressentir de la compassion et pleurer au
moment de ma mort.
Pourquoi
Rash''i ajoute-t-il les mots « au moment de ma mort » ?
Là encore, Rash''i veut insister sur le fait que les morts ne sont
capables d'entendre qu'avant l'enterrement, mais plus après,
se basant sur la Soughyoh de Barokhôth 18a-b, qui à présent
a bel et bien une application pratique et halakhique.
Tout
cela a des ramifications par rapport à la coutume qui s'est
développée de nos jours, où des gens (et plus particulièrement
des femmes) qui ont désespérément besoin de l'intervention d'un
illustre ancêtre, d'un proche, ou d'un grand rabbin décédé, se
rendent au cimetière et répandent « leurs cœurs » et
informent les morts de leurs besoins. Je citerai ici les propos de
Rov Danzinger ז״ל,
l'auteur des ouvrages « Hayé
`odhom » et du Hokhmath `odhom :
Hokhmath
`odhom 89:7
|
La
Tôroh11
interdit de prier les morts. Techniquement, cela fait référence
à quelqu'un qui jeûne et passe la nuit dans le cimetière, ce
qui a pour effet que les mauvais esprit reposent sur lui. Les
femmes et certains ´ammé Ho`orsôth12
qui visitent des tombes pour parler aux morts de leurs problèmes
commettent probablement le péché de s'adresser aux morts.
Certains des anciens Ga`ônim désiraient interdire la coutume de
se prosterner sur les tombes des morts.
|
איסור
דורש אל המתים זה שמרעיב עצמו ולן בבית
הקברות כדי שתשרה עליו רוח הטומאה ואותן
נשים וכן עמי הארצות שהולכין על קברי
מתים וכאילו מדברים עם המתים ואומרים
להם צרותיהם,
קרוב
הדבר שהם בכלל זה.
ונמצא
שיש מן הגאונים היו רוצים לאסור להשתטח
על קברי מתים
|
Et
tout cela se produit dans les milieux Hassidiques de tout
bord, sans exception ! Il y a des gens qui ont franchi la
barrière entre demander l'intercession du Saddiq et celle de
prier le Saddiq, et adressent directement leurs besoins à
celui-ci. Mais il y a quatre choses qu'ils oublient :
- C'est de la ´avôdhoh Zoroh pure et simple, et contrevient à l'un des 13 principes de la foi israélite.
- Le cimetière est un lieu d'impureté.
- Le mort n'entend plus ce qui est dit près de sa tombe depuis le moment où il a été enterré.
- Le Saddiq est désormais esprit. Il n'y a donc pas besoin de se rendre au cimetière, puisqu'il peut être retrouvé partout.
Quant
au passage du Talmoudh13
qui tranche que si quelqu'un a calomnié une personne qui est à
présent décédée, et n'a donc pas eu la possibilité de lui
demander pardon quand elle était encore en vie, il doit se rendre au
cimetière et lui demander pardon, passage qui est souvent employé
par ceux qui disent que les morts continuent donc à entendre ce
qu'on dit sur leurs tombes, l'intention de ce passage est de nous
dire qu'il faut demander pardon à HaShem et non au défunt. C'est
une manipulation du texte du Talmoudh par ces gens. Voici le passage
en question :
Et
s'il est déjà mort, on doit rassembler dix fils de l'Homme, les
faire tenir sur sa tombe et dire : « J'ai péché
contre HaShem, le Dieu d'Israël, et envers celui-ci, que j'ai
fait souffrir ! »
|
ואם
מת,
מביא
עשרה בני אדם ומעמידן על קברו ואומר
חטאתי לה'
אלהי
ישראל ולפלוני שחבלתי בו
|
Clairement,
ce passage ne parle pas du tout du fait de s'adresser au mort,
contrairement à ce que font certains Hasidhim,
mais au Saint, béni soit-Il, car le mort ne peut plus entendre. Mais
alors, pourquoi nous rendre au cimetière, alors que cela aurait pu
se faire ailleurs, comme par exemple à la synagogue ? On
pourrait également se demander : pourquoi faire venir dix
hommes ? N'aurait-il pas été suffisant de demander pardon en
présence de trois hommes, comme cela se fait normalement lorsqu'on
demande pardon à quelqu'un de son vivant ?
L'intention
de HaZa''l par
cette Halokhoh est d'amener le pécheur à s'humilier, de
l'encourager à se désister de cette mauvaise Middoh et prendre
l'engagement de ne plus la répéter. Rassembler dix hommes et se
donner la peine de tous les amener au cimetière est nécessaire, car
ce péché implique désormais le Maître du Monde, étant donné que
le péché doit à présent se régler avec HaShem, et non plus avec
le défunt, qui est déjà dans un autre monde. Or, comme c'est une
activité qui concerne uniquement HaShem, il est donc nécessaire de
rassembler un Minyon (quorum de dix), tout comme pour tous les autres
rituels religieux que nous accomplissons pour HaShem (lecture
publique de la Tôroh, Qadhoushoh dans la ´amidhoh, récitation du
Qaddish après une étude de la Tôroh en groupe, etc.). Comme
HaZa''l nous l'ont
enseigné, les morts, une fois qu'ils sont dans l'autre monde, ne se
soucient plus d'avoir été calomniés.14
Ils sont à présent dans un monde spirituel supérieur où ces
choses n'ont plus aucune importance pour eux.
Dans
la cinquième et dernière partie, nous verrons si la coutume de
notre époque consistant à visiter le cimetière le trentième jour
ou lors du Yohrzeit, ou juste pour honorer le défunt, est
appropriée, comme le font ceux qui visitent la tombe du Mahara''l de
Prague, du Go`ôn de Wilno` ז״ל,
du Ba´al Shém Tôv, de Rabbi Nahmon de Breslev, du
Loubavitcher Rebbe, etc.
1Qôhalath
9:5
2Sur
Sôtoh 34b
3Talmoudh,
Yômo` 53a
4Ta´anith
5b
5Rov
Nahmon, avec qui il discutait
6Yirmayohou
30:10
7Yôréh
Dé´oh 344:1
8´avôdhoh
Zoroh 3:1
9Shabboth
153a
10Yasha´yohou
30:21
11Davorim
18:11
12Ignorants
13Yômo`
87a
14Barokhôth
19a