בס״ד
Coutumes
et lois des Juifs du Yémen, des Talmidhé HaRambam et des Dôr Da´im
Pour
(re)lire la :
2.
Les prières des jours profanes
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ב.
התפילות
בימי החול
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- Minhoh
Ils
commencent par « WaHou Rahoum »,
« `Ashré » (et s'il y a du temps, ils disent
avant cela « Lamnasséah
´Al-haggittith », « Parashath Hattomidh »,
et « Pittoum Haqqatôrath »), le Qaddish et
prient la ´Amidhoh à voix basse et la répète, ou ne font
qu'une seule prière à voix haute. Ils tombent sur leurs faces
comme durant Shaharith, mais ils ne disent pas le Widdouy.
[Il y a ensuite] le Qaddish Tithqabbél, « Mizmôr
LaDhowidh `Adhônoy Qaro`thikho », « Maskil
LaDhowidh Bihyôthô Vamma´oroh », « Ribbi
Hananyoh » et Qaddish DaRabbonon.
Ils ne disent pas le « `Olénou » à la
conclusion de la prière de Minhoh.
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מתחילים
"והוא
רחום",
אשרי
(ואם
יש זמן אומרים לפני כן למנצח על הגתית,
פרשת
התמיד,
פיטום
הקטורת),
קדיש
ומתפללים עמידה בלחש וחזרה או תפילה
אחת בקול רם.
נופלים
על פניהם כמו בשחרית,
אבל
אין אומרים וידוי.
קדיש
תתקבל.
מזמור
לדוד ה'
קראתיך,
משכיל
לדוד בהיות במערה,
ר'
חנניה
וקדיש דרבנן.
אין
אומרים "עלינו"
בסיום
תפילת מנחה
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Ils
commencent par « WaHou Rahoum »,
« `Ashré » : Telle est également la
pratique des Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im.
(et
s'il y a du temps, ils disent avant cela :
C'est-à-dire, avant le « WaHou Rahoum » et le
« `Ashré ».
« Lamnasséah
´Al-haggittith » : À savoir, le Tahillim
84. Mais telle n'est pas la pratique des Talmidhé HaRambam et
Dôr Da´im.
« Parashath
Hattomidh » : La lecture de la section de la
Tôroh ayant trait au sacrifice quotidien que l'on apportait le matin
et l'après-midi du temps où le Béth Hammiqdhosh existait. Ce n'est
pas la pratique des Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im de lire/réciter
cette section.
et
« Pittoum Haqqatôrath ») : C'est-à-dire,
le passage de Karithôth 6a-b (qui se retrouve également dans
le Yarousholmi, Yômo` 4:5) qui explique comment se déroulait
l'offrande d'encens dans le Béth Hammiqdhosh et de quoi cet encens
était composé. Là encore, ce n'est pas la pratique des Talmidhé
HaRambam et Dôr Da´im de réciter ce passage.
Les
yéménites qui récitent tous ces passages avant « WaHou
Rahoum » sont ceux qui ont changé le Nousah
yéménite d'origine pour l'adapter à celui des Safaradhim. Mais
puisque ces passages ne faisaient pas partie du Nousah
yéménite d'origine, ils ne les récitent que s'il y a suffisamment
de temps que pour les réciter sans que l'heure de la prière ne
passe, indiquant bien par-là que la récitation de ces passages ne
constitue en rien une obligation. Mais comme cela a été dit plus
haut, aucun de ces passages n'est de toute façon récité par les
Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im. (Voir d'ailleurs la fin de
l'article intitulé « Y
a-t-il une obligation de réciter trois fois par jour le Tahillim
145 ? », où nous avions expliqué que nos Sages
n'ont jamais demandé de réciter les passages relatifs aux
sacrifices, mais ont plutôt exigé qu'on les étudie et comprenne
les messages explicites et implicites qu'ils nous transmettent. C'est
seulement ainsi que nous serons considérés par HaShem comme ayant
réellement apporté un sacrifice.)
le
Qaddish et prient la ´Amidhoh à voix basse et la répète, ou ne
font qu'une seule prière à voix haute : Voir dans
la première
partie, où nous avions expliqué qu'il n'y a pas de
répétition de la ´Amidhoh chez les Talmidhé HaRambam, Dôr Da´im
et les Israélites de rite égyptien, conformément aux instructions
données par le Rambam זצ״ל.
C'est aussi la pratique de certaines communautés Safaradhim de ne
faire la ´Amidhoh qu'une seule fois, à voix haute.
Ils
tombent sur leurs faces : Après la ´Amidhoh, pour
faire les supplications.
comme
durant Shaharith :
Voir dans la deuxième partie, où nous avions expliqué comment se
déroulent les supplications à Shaharith.
Telle
est également la pratique des Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im, de
tomber littéralement sur leurs faces après la ´Amidhoh afin de
faire les supplications.
mais
ils ne disent pas le Widdouy : La prière de la
confession des péchés. Chez les Dôr Da´im et Talmidhé HaRambam,
il est permis de faire le Widdouy lorsqu'on prie en privé et que
l'on ressent le besoin de le faire, conformément aux instructions
données par le Rambam, qui écrit qu'après la ´Amidhoh celui qui
prie seul est libre de s'étendre autant qu'il veut dans les
supplications et peut ajouter et réciter tout ce qu'il veut,
notamment le Widdouy de Yôm Hakkippourim. Mais il précise que cela
ne se fait pas en communauté, afin de ne pas rallonger excessivement
la prière et en faire un fardeau pour certains.
[Il
y a ensuite] le Qaddish Tithqabbél : Après les
supplications. C'est à la récitation de ce Qaddish Tithqabbél que
se termine la prière de Minhoh pour les Talmidhé HaRambam et
Dôr Da´im.
« Mizmôr
LaDhowidh `Adhônoy Qaro`thikho » : Le Tahillim
141.
« Maskil
LaDhowidh Bihyôthô Vamma´oroh » : Le
Tahillim 142.
« Ribbi
Hananyoh »
et Qaddish DaRabbonon : Comme cela a été dit plus,
les Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im achèvent la prière de Minhoh
au Qaddish Tithqabbél. Par conséquent, ils ne récitent pas durant
la prière communautaire les passages de Tahillim 141 et
142, la Mishnoh qui commence par « Ribbi Hananyoh »
et le Qaddish DaRabbonon. Par contre, étant donné que lorsqu'on
prie en privé rien n'interdit d'ajouter ce que l'on désire, on peut
tout à fait réciter ces passages bibliques et mishnaïques sans
aucun problème, si on le désire.
Ils
ne disent pas le « `Olénou » à la conclusion de la
prière de Minhoh :
Bien qu'ils le disent à la conclusion de la prière de Shaharith.
Nous avions expliqué dans la deuxième
partie que les Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im ne récitent
jamais la prière du ´Olénou, car elle n'est jamais mentionnée
dans le Talmoudh, ni dans les écrits du Rambam.
- ´Arvith
Le
Shaliah Sibbour introduit [l'office] par « WaHou
Rahoum », « Borkhou »,
la récitation du Shama´ et ses bénédictions, comme d'habitude.
La bénédiction de « Hashkivénou » est
particulièrement longue et on y ajoute de nombreux versets de
requête. Ils la concluent par « Boroukh `Attoh `Adhônoy
Hammôlékh Bikhvôdhô Hay Waqayyom Tomidh
Yimlôkh La´ôlom Wo´adh. ´Omén ». [Ils font
ensuite] le Qaddish et la prière à voix basse.
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הש"ץ
פותח "והוא
רחום",
ברכו,
ק"ש
וברכותיה כנהוג.
ברכת
השכיבנו היא ארוכה במיוחד ומוסיף בה
פסוקי בקשה רבים וחותמים אותה ב"ברוך
אתה ה',
המולך
בכבודו חי וקיים תמיד,
ימלוך
לעולם ועד,
אמן".
קדיש
ותפילת לחש
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Le
Shaliah
Sibbour
introduit [l'office] par « WaHou Rahoum »,
« Borkhou », la récitation du Shama´ et ses
bénédictions, comme d'habitude : Telle est
également la pratique des Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im. Et il
faut attendre la tombée de la nuit pour réciter le Shama´ et ses
bénédictions, car celui qui les récite avant la tombée de la nuit
n'est pas quitte de son devoir. (Pour de plus amples détails, voir
l'article intitulé « Prier
Ma´ariv avant la tombée de la nuit ».) Notez
également que d'après le Talmoudh, le troisième paragraphe du
Shama` n'est pas récitée le soir, mais seulement le matin.
La
bénédiction de « Hashkivénou » : Qui
est récitée après le Shama´ du soir.
est
particulièrement longue et on y ajoute de nombreux versets de
requête : C'est-à-dire, des versets bibliques qui
ont pour thème une demande de protection et de bénédiction, afin
qu'HaShem nous protège et nous bénisse durant la nuit, qui est une
période de grands dangers.
Ils
la concluent par « Boroukh `Attoh `Adhônoy Hammôlékh
Bikhvôdhô Hay
Waqayyom Tomidh Yimlôkh La´ôlom Wo´adh. ´Omén » :
C'est-à-dire, « Béni Tu es HaShem, Qui règne dans Sa gloire.
Celui qui est Vivant et subsiste éternellement règnera pour
l'éternité et à jamais. Amen ! ». Les Talmidhé
HaRambam et Dôr Da´im emploient la même formulation, à la
différence près que le Rambam n'inclut par le mot « `Omén »
à la fin de cette bénédiction.
[Ils
font ensuite] le Qaddish et la prière à voix basse :
La raison pour laquelle la ´Amidhoh est faite à voix basse lors de
la prière de ´Arvith, alors qu'elle est faite à voix haute lors
des prières de Shaharith et Minhoh, est que faire la
´Amidhoh le soir n'est pas du tout une obligation religieuse. La
faire à voix haute pour Shaharith et Minhoh permet
d'acquitter ceux qui ne sauraient pas prier, car lorsqu'ils répondent
au Shaliah Sibbour ils sont considérés comme ayant
eux-mêmes priés et s'acquittent donc de leur devoir à travers la
récitation à voix haute du Shaliah Sibbour. Mais
puisqu'il n'y a pas un devoir de faire la ´Amidhoh à ´Arvith et
qu'il n'y a donc permet à acquitter de son devoir, la ´Amidhoh est
faite à voix basse, de sorte que ceux qui savent la faire la font,
tandis que ceux qui ne savent pas (ou ne veulent pas) la faire ne la
font pas.
À
la conclusion de la prière de la ´Amidhoh, le Shaliah
Sibbour dit le Qaddish Tithqabbél, le Psaume « Lamnasséah
´Al Haggittith Mizmôr LaDhowidh », « Shir
Lamma´alôth `Assoh` ´Énay `Al Hahorim », le Qaddish
DaRabbonon, « Borkhou » et « ´Olénou »
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בסיום
תפילת העמידה אומר הש"ץ
קדיש תתקבל.
מזמור
"למנצח
על הגתית מזמור לדוד"
"שיר
למעלות אשא עיני אל ההרים",
קדיש
דרבנן,
ברכו
ועלינו
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À
la conclusion de la prière de la ´Amidhoh, le Shaliah
Sibbour
dit le Qaddish Tithqabbél : Telle est également la
pratique des Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im, qui concluent
d'ailleurs l'office de ´Arvith à ce moment-là.
le
Psaume « Lamnasséah
´Al Haggittith Mizmôr LaDhowidh » :
C'est-à-dire, le Tahillim 8.
« Shir
Lamma´alôth `Assoh` ´Énay `Al Hahorim » :
C'est-à-dire, le Tahillim 121.
le
Qaddish DaRabbonon, « Borkhou » et « ´Olénou » :
Mais ce n'est pas la pratique des Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im
de réciter les Tahillim 8 et 121, le Qaddish
DaRabbonon, Borkhou et ´Olénou, car, comme cela a été dit plus
haut, ils concluent l'office avec le Qaddish Tithqabbél récité
après la ´Amidhoh silencieuse. En outre, le ´Olénou n'est même
jamais récité par les Talmidhé HaRambam et Dôr Da´im, car cette
prière n'est pas mentionnée dans le Talmoudh ni dans les écrits du
Rambam.
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