בס״ד
Votre
foi est-elle centrée sur HaShem ou un homme ?
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HaShem
ית׳
a
doté l'homme de cinq sens afin que nous acceptions ce que nous
percevons comme étant la vérité. Il nous a également doté d'une
intelligence afin de faire l'effort de développer des conclusions
appropriées sur la base de ces mêmes sens. Les deux (les sens et la
raison) vont de pair. Cela explique l'expression « avoir du
sens », qui se réfère à ce qui est raisonnable et conforme à
ce que nous « sentons » physiquement.
Une
faculté ne peut être utilisée sans l'aide de l'autre si nous
aspirons atteindre la vérité. Par exemple, des gens qui voient des
images bouger au sol et n'utilisent que leur raison mais pas leurs
sens, pourraient tirer de fausses conclusions et s'enfuir, croyant
que des êtres sont en train de bouger au sol. Mais s'ils s'étaient
retournés et avaient vu les lampadaires et d'autres personnes
derrière lui, ils se seraient rendus compte que ce qu'ils ont vu
bouger n'étaient rien d'autres que des ombres !
Le
Ramba''m זצ״ל
nous
enseigne, dans son introduction à son « Commentaire sur la
Mishnoh », qu'accepter les Midhroshim littéralement amène
celui qui les lit à atteindre les sommets de l'absurdité ! Un
Midhrosh n'est pas une histoire censée être vraie, mais qui a pour
unique but de nous apprendre et transmettre une leçon morale,
philosophique, éthique ou doctrinale importante. Ce n'est pas
l'histoire en elle-même qui compte, mais l'enseignement caché
derrière. Et malheureusement, de nombreux rabbins et enseignants
continuent à enseigner les Midhroshim de cette façon nuisible. Mais
il existe une autre folie, un enseignement récurrent qui est répandu
par les rabbins et les éducateurs qui ignorent les avertissements du
Ramba''m.
La
Tôroh nous raconte que Doniyé`l ע״ה
était
un prophète, d'un niveau supérieur à tout Israélite de ces
derniers siècles. Plus grand que les Rebbe`im, les pseudos
« Saddiqim » et les pseudos « Gadhôlim »
(grands de la Tôroh). Et pourtant, Doniyé`l, Misho`él ע״ה,
´Azaryoh ע״ה
et
Hananyoh ע״ה
n'eurent
aucun pouvoir de se sauver eux-mêmes de la fournaise dans laquelle
le roi Navoukhadhnassar les avait jetés.1
Ce fut HaShem qui les sauva. Comme c'est le cas pour toutes les
créatures, ces hommes n'avaient aucun contrôle sur les lois de la
nature. Ils ne comptaient pas et ne s'appuyaient sur des miracles, et
eux-mêmes l'ont dit, comme on peut le lire dans le récit biblique.
Ils ont simplement dit au roi que seul HaShem pouvait les sauver ;
s'Il le voulait, ils seraient sauvés de la fournaise et de la main
du roi, et s'Il ne le voulait pas, ils accepteraient de mourir dans
la fournaise plutôt que de se prosterner devant la statut du roi. À
la lumière de ce fait, et sachant que la prophétie a cessé
d'exister depuis le temps du dernier des prophètes, à savoir
Mal`okhi ע״ה,
il est surprenant d'entendre à notre époque des rabbins de renom
raconter des histoires comme celle-ci : « Une fois, un
Vendredi après-midi en plein hiver, l'éminent Rabbin XYZ n'avait
pas de bougies pour Shabboth. Il a par conséquent ordonné à ses
élèves de grimper sur le toit, d'y détacher quelques morceaux de
glace et de les lui apporter afin qu'il s'en serve à la place des
bougies. L'éminent rabbin XYZ mit le feu aux glaçons et évidemment
ils s'allumèrent ! ». Ne riez pas, c'est vraiment une
histoire qui est racontée par certains rabbins !
Mais
ce n'est là qu'un exemple parmi les milliers d'histoires
fantaisistes qui circulent dans le monde juif actuel sur X, Y ou Z
rabbin ! Les rabbins récitent ces « récits » dans
les Synagogues, les Bathé Midhroshim et les Yashivôth à de larges
audiences, qui répondent par des « Wow ! »,
« Oooooh ! » « Ahhhh ! »
lorsqu'elles entendent ces fables ! Ils croient tous que ces
histoires sont des faits. Mais le devraient-ils ? Si nous
appliquons la combinaison de la raison et des sens, ils ne devaient
pas prendre ces histoires pour des faits, et ce pour plusieurs
raisons :
- « Il est interdit de s'appuyer sur des miracles ! » est un principe toranique énoncé dans le Talmoudh que le rabbin de notre histoire a transgressé. En supposant que des glaçons peuvent produire du feu ou porter des flammes, l'être humain renie ses sens, il renie la raison, et s'appuie sur un miracle.
- La Révélation au Sinaï est la seule preuve que le Judaïsme est la vérité, et que toutes les autres religions sont des impostures. HaShem a créé une révélation de masse, un événement dont des millions de gens ont été témoins en même temps, car Il désirait que le Judaïsme possède une preuve, et non une croyance (la foi des Chrétiens repose sur le fait que les disciples de Jésus ont dit et écrit de lui qu'il était le Messie et aurait accompli ceci et cela, qu'il serait ressuscité, etc. Cela peut être vrai comme cela peut être faux ! Excepté ses propres disciples, personne ne l'a vu après sa résurrection et les contradictions entre les Évangiles sur les événements entourant sa mort et sa résurrection jettent davantage le doute. La foi des Musulmans est basée sur la croyance selon laquelle Mouhammad a reçu des révélations de l'ange Gavri`él, qui lui aurait dicté le Qouran. Cela peut être vrai comme cela peut être faux ! Qui peut attester avec certitude qu'il a bien reçu des révélations et n'a rien inventé ?). Nous acceptons la Révélation au Sinaï (et la Tôroh) pour l'unique raison qu'elle contient une preuve irréfutable en ce que ce fut un événement dont ont été témoins des masses (à tel point que ni les Chrétiens ni les Musulmans ne contestent la Révélation au Sinaï). Cet événement n'aurait jamais pu être perpétué comme étant vrai, acceptée et transmise s'il ne s'était pas produit. Une assistance de masse est au cœur de toutes les vérités historiques. Mais lorsque des masses sont absentes, certains peuvent croire, d'autres pas..., mais il n'y a aucune preuve dans un tel cas. Nous acceptons le fait que César fut empereur de Rome uniquement à cause des masses qui ont été témoins de son couronnement. La volonté d'HaShem est que nous devons suivre la raison et rejeter toute histoire qui manque de témoins de masse. C'est la raison pour laquelle Il a orchestré la Révélation au Sinaï. HaShem désire que l'être humain utilise ses sens et son intelligence, et non sa foi aveugle. Par conséquent, HaShem désire que nous rejetions les fables isolées dont des masses n'ont pas été témoins, comme ces histoires de Rebbe`im Hassidiques faiseurs de miracles. Car si on accepte de telles histoires, nous n'avons alors aucune raison de rejeter le Christianisme, l'Islam, et toutes les autres religions qui rapportent des faits extraordinaires sur leurs fondateurs qui auraient reçu des révélations personnes que leurs fidèles croient uniquement sur parole.
- La Tôroh enseigne que Doniyé`l et ses amis n'avaient aucun contrôle sur les flammes de la fournaise ardente, et eux-mêmes admirent qu'ils n'avaient aucun pouvoir sur leur sort. Et pourtant, des Juifs et rabbins affirment que des Rebbe`im Hassidiques sont à des niveaux supérieurs. En cela, ils rejettent le statut unique réservé aux prophètes, sachant qu'il n'y en a plus depuis le prophète Mal`okhi. Cela va tellement loin que bon nombre de Hasidhim racontent sur leurs Rebbe`im qu'ils sont capables de lire dans les pensées des gens, de prédire l'avenir, etc.
Ce
problème (qui est le même que rencontre le Christianisme) provient
des communautés juives qui considèrent les récents Rebbe`im comme
des faiseurs de miracles infaillibles et « saints ». Ils
les ont de façon erronés élevés à un rang supérieur à celui
des prophètes, qui ne pouvaient accomplir des miracles par
eux-mêmes, mais c'est HaShem qui agissait à travers eux. Nous
n'avons jamais attribué à Môshah Rabbénou ע״ה
les
miracles de la division de la Mer, la tombée de la manne, l'eau qui
jaillissait du rocher, etc. Au contraire, nous avons toujours su, et
cela est également dit dans la Tôroh, que toutes ces œuvres
étaient accomplies par HaShem, et c'est pourquoi nous n'avons jamais
adoré Môshah Rabbénou. Or, les Hasidhim se sont emparés du
pouvoir exclusif d'HaShem en tant que seul être capable d'effectuer
des miracles et l'ont accordé à des hommes, leurs Rebbe`im. Dans
toutes les histoires Hassidiques, il est toujours clairement
établi que c'est le Rebbe qui accomplit les miracles et c'est le
Rebbe qui est encensé du début jusqu'à la fin. HaShem, c'est à
peine s'ils ne Lui réservent pas un quatrième rôle dans
l'histoire. Leur hérésie va tellement loin que des Hasidhim
n'ont pas honte de dire que « Le Saddiq
décrète et HaShem exécute ! » Le Rebbe est tout
puissant et obtient tout ce qu'il veut ! C'est lui qui donne les
ordres à HaShem, qui Lui dicte sa volonté et HaShem s'y plie !
Il
existe de nombreux cas de Juifs désespérés et dans le besoin d'une
guérison et de conseils qui reçurent une promesse de guérison et e
réussite par de tels Rebbe`im, pour ensuite découvrir qu'ils se
sont faits berner ! Dans un cas, la sœur d'une femme atteinte
d'un cancer s'est vue promettre la guérison de sa sœur, mais cette
dernière est décédée. Dans un autre cas, la fille d'un certain
homme qui était stérile s'est vue promettre par le Rebbe qu'elle
tomberait enceinte, mais elle aussi est morte sans enfant ! Il y
a un très célèbre rabbin Breslev en `Aras Yisro`él de
renommée mondiale et qui vend des tonnes de livres qui exige
plusieurs centaines de dollars de toute personne qui sollicitent ses
bénédictions. Il aurait le pouvoir de tout accomplir par ses
prières...mais il faut d'abord passer à la caisse. Celui qui ne
paie pas ne peut jouir des pouvoirs de ses prières !
Aujourd'hui,
les Juifs vivent une religion d'homme, pas une religion d'HaShem !
Leurs cerveaux cessent de fonctionner à cause d'un désir d'accepter
des histoires fantaisistes et enfantines à dormir debout au lieu
d'utiliser les sens et la raison dont HaShem les a dotés. Leur
besoin infantile d'un parent s'exprime dans la déification des
Rebbe`im. Et les rabbins aiment les réactions émouvantes que
suscitent ces histoires extraordinaires chez leurs auditeurs. Ils ne
peuvent pas prouver leurs histoires mais ont néanmoins l'intention
de charmer leurs moutons en leur récitant des histoires
trépidantes, aimant la sensation que leur procure le fait de
captiver leur audience, comme une mère qui éveille l'imagination de
son enfant en lui lisant des contes illustrés. Il n'y a jamais eu de
témoins dans ces histoires de Rebbe`im, et ces rabbins qui les
racontent vivent un mensonge et trompent leurs moutons. Ils ignorent
à la fois la raison et leurs sens. En outre, il suffit de voir
comment les histoires varient d'années en années et selon la
personne qui les racontent (de nouveaux détails viennent chaque fois
s'ajouter, rendant l'histoire chaque fois un peu plus extraordinaire,
augmentant ainsi la grandeur du Rebbe qui en est le héros), sans
oublier certaines histoires sont tout bonnement recyclées mais
appliquées à des Rebbe`im différents.
Dans
le Judaïsme d'aujourd'hui, le Rebbe est le centre ! HaShem
n'est plus du tout le seul centre d'intérêt.
Mais
le Judaïsme tourne autour d'HaShem ! Et comme l'a dit le
Ramba''m, notre amour pour HaShem s'augmente lorsque nous étudions
Ses créations et Sa Tôroh, et non lorsque nous déifions des hommes
et lisons les récits qui les concernent !
Le
Judaïsme ne tourne pas autour d'un homme, et c'est pourquoi HaShem a
caché et gardé secrète la tombe de Môshah Rabbénou (lorsqu'on
voit comment les tombes de certains rabbins sont vénérés, on se
rend compte de la sagesse d'HaShem d'avoir caché celles du plus
grand prophète que la terre ait connu et ne connaîtra jamais plus),
et c'est aussi pour cela que la Tôroh elle-même nous raconte les
péchés commis par les prophètes (à l'inverse des Hasidhim
pour qui le Rebbe est un être parfait, infaillible, omniscient,
omnipotent, saint, sans désir charnel, sans défaut, etc.). À une
occasion, HaShem voulu même tuer Mîshah Rabbénou pour ne pas avoir
circoncis son fils. Il a fallu que sa femme comprenne et circoncise
leur fils en urgence pour que Môshah Rabbénou eut la vie sauve !
Il
n'y a pas de déification d'hommes dans le Judaïsme d'HaShem !
Contrairement au Judaïsme des hommes pour qui le Saddiq est
infaillible, la Tôroh d'HaShem nous dit que כי
שבע,
יפול
צדיק וקם;
ורשעים,
יכשלו
ברעה « car
le Saddiq
tombe et se relève sept fois, mais les impies se complaisent dans le
mal ».2
C'est la différence entre un Saddiq
(juste) et un Rosho´ (impie) : alors que l'impie se complet
dans le mal qu'il commet, le Saddiq
ne prend pas plaisir dans le mal qu'il commet. Chaque fois qu'il
tombe, c'est-à-dire, chaque fois qu'il faute, commet une erreur,
etc., il repart de l'avant, car rien ne peut briser l'amour qu'il a
pour HaShem et sa volonté de Le servir. Mais les Hasidhim
ont nié au Saddiq son humanité et l'ont transformé en un être
semi-Divin incapable de se tromper, et encore moins de fauter.
Dans
le Judaïsme d'HaShem, les Juifs n'ont pas accouru pour recevoir des
bénédictions de la part de Môshah Rabbénou, ni d'aucun autre
prophète. Chaque fois qu'une femme n'avait pas d'enfants, elle
priait directement HaShem ; elle ne consultait pas Môshah
Rabbénou ! Quand un Juif avait des problèmes de santé ou
d'argent, il priait directement HaShem ; il ne consultait pas
Môshah Rabbénou ! Pourquoi ? Parce qu'HaShem a dit dans
la Tôroh3 :
ואני,
אברכם
« Et
Moi, Je vous bénirai ! »
Aucun
homme ne contrôle la nature dans le Judaïsme d'HaShem. Môshah
Rabbénou et Doniyé`l Hannovi` n'avaient aucun pouvoir, aucune
capacité à opérer un miracle pour se sauver eux-mêmes. Et
pourtant, les dirigeants Juifs d'aujourd'hui fabriquent et répètent
des histoires miraculeuses sur des Rebbe`im qui pouvaient faire ce
que même les prophètes furent incapables de faire !
Où
est passée la dévotion pour HaShem dans le Judaïsme
d'aujourd'hui ?
Où
sont les vrais dirigeants religieux d'aujourd'hui, qui étudieront et
enseigneront uniquement la Parole d'HaShem, et non des fantaisies
humaines sur le Ba´al Shém Tôv, Rebbe Nahmon
de Breslev, le `Ari, le Loubavitcher Rebbe, etc. ?
Où
sont les dirigeants d'aujourd'hui qui défendront la Tôroh ?
Qu'ont-ils
fait des versets suivants ?
Davorim
10:12-13
|
Et à présent,
ô Yisro`él, qu'est-ce que `Adhônoy, ton Dieu, attend de toi, si
ce n'est de craindre `Adhônoy, ton Dieu, de marcher dans toutes
Ses voies, de L'aimer, de servir `Adhônoy, ton Dieu, de tout ton
cœur et de toute ton âme, de garder les commandements de
`Adhônoy et Ses décrets que je t'ordonne aujourd'hui pour ton
bien ?
|
Davorim
10:20
|
C'est
`Adhônoy, ton Dieu, que tu craindras, c'est Lui que tu serviras,
c'est à Lui que tu t'attacheras, et c'est par Son nom que tu
jureras !
|
את-יהוה
אלהיך תירא,
אתו
תעבד;
ובו
תדבק,
ובשמו
תשבע
|
Quel
Judaïsme suivez-vous ; celui centré sur les hommes, ou celui
centré sur HaShem ?
1Lire
Doniyé`l Chapitre 3
2Mishlé
24:16
3Bamidhbor
6:27