vendredi 4 décembre 2015

Pour les « Grands d'Israël », voler de l'argent est préférable à aller à l'université

ב״ה

Pour les « Grands d'Israël », voler de l'argent est préférable à aller à l'université

Illustration : Photo prise lors de la conférence

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Comme je l'ai déjà dit, les Harédhim font, à mes yeux, partie d'une foi différente, ou d'une autre « religion » si vous préférez. Leur idéologie n'a rien avoir avec le Judaïsme, la Tôroh d'HaShem ית׳ et la Halokhoh de HaZa''l. En d'autres mots, ils font partie de ce qu'on peut réellement appeler une עֲבוֹדָה זָרָה « ´avôdhoh Zoroh » ; dans son sens littéral « ´avôdhoh Zoroh » signifie en effet « culte étranger ». Tout ce qu'ils disent et font est souillé et imprégné d'une idéologie étrangère que n'ont jamais connu nos ancêtres. Leurs derniers propos l'illustrent davantage.

Une conférence se tenait le Mardi 1er Décembre 2015 à Bané Baraq pour les directeurs des écoles Harédhim pour filles, en présence des pseudos « Grands d'Israël » de la `aggoudhath Yisro`él et de Daghal Hattôroh. (Pour information, la `aggoudhath Hattôroh est un parti politique défendant les intérêts de communautés Harédhim hassidiques, tandis que le Daghal Hattôroh est un parti politique défendant les intérêts de communautés Harédhim non-hassidiques, donc Litvish ou Litvaq. Lors de chaque élection en Entité Sioniste, les deux partis s'allient dans une coalition appelée יַהֲדוּת הַתּוֹרָה הַמְאוּחֶדֶת « Yahadhouth Hattôroh Hama`ouharath – Judaïsme Unifié de la Torah ». Pauvre Go`ôn de Wilno` ז״ל. Il s'en retournerait dans sa tombe, s'il savait cela ; lui qui a combattu toute sa vie l'hérésie hassidique, voici qu'à présent ceux qui sont censés poursuivre son héritage, à savoir, les Litvaqim, s'allient sans scrupule aux Hasidhim.) La conférence était intitulée « Les Dangers des Institutions Académiques pour Femmes ». Il y a été réaffirmé que « Les Filles d'Israël ne devaient pas obtenir de diplômes de fin d'études, ni se lancer dans des études les préparant à l'enseignement supérieur1, sans exception, et on ne doit pas même passer les tests de façon autonome2. Toutes les écoles et séminaires pour la poursuite de l'éducation que fréquentent les filles et enseignantes de Béth Ya´aqôv doivent se trouver exclusivement dans la structure de Béth Ya´aqôv, et aucune autre institution, et il va de soi qu'une femme ne doit pas chercher à avoir un diplôme académique ».

Tout cela peut se discuter et se défendre. Je ne suis moi-même pas un supporter des études supérieures, même si, dans le même temps, je n'y suis pas catégoriquement opposé dans certains cas et contexte. Les gens doivent comprendre que l'époque où on métier se transmettait de père en fils, et où on pouvait aisément trouver un emploi sans avoir fait d'études, ce temps-là est révolu. S'il est déjà difficile de trouver un emploi avec un diplôme, combien plus encore lorsqu'on n'en a pas ! En outre, au vue de la misère existant dans les milieux Harédhim où déjà l'homme ne travaille pas beaucoup et où les fins de mois sont difficiles, et dans lesquels on apprend aux gens à être des mendiants (et des parasites inutiles) toute leur vie, il est temps de comprendre que les choses ne peuvent plus continuer de la sorte et que l'idéologie selon laquelle il faudrait étudier toute la journée est de la pure folie (d'ailleurs, nos Sages ont condamné une telle approche à d'innombrables reprises dans le Talmoudh, indiquant notamment qu'une étude de la Tôroh qui n'était pas accompagnée d'une profession était une étude stérile). Concernant les femmes, nous avons besoin de femmes infirmières, de femmes médecins, etc. Pour certains métiers, il est tout à fait compréhensible qu'une femme fasse des études.

Mais tout cela n'était rien comparé à la suite. L'un des orateurs à cette conférence a cité le Rov Steinman comme ayant dit qu' « il est préférable de voler de l'argent plutôt que [de voir] une femme aller à l'université ». À la lumière d'une telle affirmation, il devient alors plus clair pourquoi les vingt directeurs d'écoles Harédhim et hommes d'affaires arrêtés la semaine dernière pour avoir mis en place un système de fraude et blanchiment d'argent sont des héros aux yeux des Harédhim : au moins, eux, gagnaient leur argent malhonnêtement, ce qui est préférable pour les Harédhim au fait de gagner son argent honnêtement après avoir fait des études ou eu une formation professionnelle ! Non seulement ces égarés renversent toutes les valeurs, mais en plus, sans même s'en rendre compte, ils démontrent à quel point HaZa''l avaient raison lorsqu'ils ont enseigné dans le Talmoudh que celui qui n'apprend pas un métier à son fils (c'est-à-dire qu'il ne lui donne pas les moyens de pouvoir être indépendant financièrement de manière honnête) lui enseigne en fait à voler ! Et de tout le monde juif religieux, les Harédhim sont ceux qui sont passés maîtres dans l'art du vol et des fraudes en tout genre, ce qui est normal puisque c'est la seule communauté où le travail n'est pas valorisé, mais est, au contraire, méprisé ! Je ne sais quelle foi ils pratiquent. Mais ce que je sais, c'est que ce n'est pas du Judaïsme ; plutôt de la ´avôdhoh Zoroh !

Toujours lors de cette conférence, les pseudos « Gadhôlim » (Grands) ont averti des dangers des salaires relativement élevés que peuvent offrir les qualifications académiques. Un membre du Conseil des Sages de la Torah (quelle blague !), le Rov Dowidh Kôhén, a fait remarquer que des problèmes de Shôlom Bayith (paix domestique) pouvaient survenir si le mari n'est qu'un simple étudiant de Kôllél, ne rapportant pratiquement pas d'argent à la maison, tandis que l'épouse a une profession et ramène à la maison un bon salaire. Sa solution au problème est que l'épouse également ne devrait avoir aucune profession et ne ramener, elle aussi, pratiquement pas d'argent. En d'autres mots, les deux doivent être misérables et compter sur HaShem ! Une vraie idéologie de parasites ! Des femmes qui travaillaient, il y en avait aussi bien dans le TaNa''Kh que dans le Talmoudh ; ce n'est pas un crime, dès lors que cela n'amène pas à négliger ses devoirs vis-à-vis de sa maison, et ça l'est encore moins si cela peut permettre à la famille d'avoir des fins de mois plus faciles. C'est à l'homme de travailler pour les besoins de sa famille, mais rien n'interdit à la femme d'avoir aussi une occupation si cela peut aider la famille. D'ailleurs, le Ramba''m ז״ל lui-même écrit dans son Mishnéh Tôroh, dans les Hilkôth `ishouth (lois relatives à la féminité), que lorsqu'une femme n'a pas une activité, même petite, qui l'occupe, cela développe l'oisiveté. Si une femme en a les capacités, et que cela ne nuit pas à son foyer, il n'y a pas de problème à ce qu'elle ait une activité à quart-temps ou à mi-temps. (On ne lui demande pas de nourrir la famille ; ça, c'est de la responsabilité de son mari. C'est pour cela que je parle d'un quart-temps ou d'un mi-temps, ou même une activité en tant qu'indépendante lui permettant de choisir elle-même ses horaires.) Je précise que je parle ici de celles qui voudraient faire quelque chose. Une femme n'a pas l'obligation de travailler (et le Ramba''m le précise également), ce qui est du devoir de l'homme. De ce fait, c'est une excellente chose si elle décide d'être femme au foyer, ce qui est l'idéal. (Mais même dans le cas d'une femme foyer, elle devra veiller à avoir une activité régulière même non rémunérée, car autrement elle risque de développer l'oisiveté, comme le prévient le Ramba''m. Une femme ne doit pas rester à la maison en ne faisant rien de ses journées.)

Ce n'est là qu'un aperçu des idéologies étranges et étrangères au Judaïsme que prêchent bon nombre de rabbins Harédhim adulés comme des « Grands d'Israël », alors que ce sont des égarés qui égarent leurs troupeaux, qui les suivent aveuglément comme des moutons !

1Université, haute école, faculté, etc.

2C'est-à-dire, même si elles ont étudié à la maison ou via des cours par correspondance, sans même aller à l'université, à la faculté, etc.