ב״ה
Pour
les « Grands d'Israël », voler de l'argent est
préférable à aller à l'université
Illustration :
Photo prise lors de la conférence
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Comme
je l'ai déjà dit, les Harédhim font, à mes yeux, partie
d'une foi différente, ou d'une autre « religion » si
vous préférez. Leur idéologie n'a rien avoir avec le Judaïsme, la
Tôroh d'HaShem ית׳
et
la Halokhoh de HaZa''l. En d'autres mots, ils font partie de
ce qu'on peut réellement appeler une עֲבוֹדָה
זָרָה « ´avôdhoh
Zoroh » ; dans son sens littéral « ´avôdhoh
Zoroh » signifie en effet « culte étranger ». Tout
ce qu'ils disent et font est souillé et imprégné d'une idéologie
étrangère que n'ont jamais connu nos ancêtres. Leurs derniers
propos l'illustrent davantage.
Une
conférence se tenait le Mardi 1er Décembre 2015 à Bané Baraq
pour les directeurs des écoles Harédhim pour filles, en présence
des pseudos « Grands d'Israël » de la `aggoudhath
Yisro`él et de Daghal Hattôroh. (Pour information, la `aggoudhath
Hattôroh est un parti politique défendant les intérêts de
communautés Harédhim hassidiques, tandis que le Daghal Hattôroh
est un parti politique défendant les intérêts de communautés
Harédhim non-hassidiques, donc Litvish ou Litvaq. Lors de chaque
élection en Entité Sioniste, les deux partis s'allient dans une
coalition appelée יַהֲדוּת
הַתּוֹרָה הַמְאוּחֶדֶת
« Yahadhouth
Hattôroh Hama`ouharath – Judaïsme Unifié de la Torah ».
Pauvre Go`ôn de Wilno` ז״ל.
Il s'en retournerait dans sa tombe, s'il savait cela ; lui qui a
combattu toute sa vie l'hérésie hassidique, voici qu'à
présent ceux qui sont censés poursuivre son héritage, à savoir,
les Litvaqim, s'allient sans scrupule aux Hasidhim.) La
conférence était intitulée « Les Dangers des Institutions
Académiques pour Femmes ». Il y a été réaffirmé que « Les
Filles d'Israël ne devaient pas obtenir de diplômes de fin
d'études, ni se lancer dans des études les préparant à
l'enseignement supérieur1,
sans exception, et on ne doit pas même passer les tests de façon
autonome2.
Toutes les écoles et séminaires pour la poursuite de l'éducation
que fréquentent les filles et enseignantes de Béth Ya´aqôv
doivent se trouver exclusivement dans la structure de Béth Ya´aqôv,
et aucune autre institution, et il va de soi qu'une femme ne doit pas
chercher à avoir un diplôme académique ».
Tout
cela peut se discuter et se défendre. Je ne suis moi-même pas un
supporter des études supérieures, même si, dans le même temps, je
n'y suis pas catégoriquement opposé dans certains cas et contexte.
Les gens doivent comprendre que l'époque où on métier se
transmettait de père en fils, et où on pouvait aisément trouver un
emploi sans avoir fait d'études, ce temps-là est révolu. S'il est
déjà difficile de trouver un emploi avec un diplôme, combien plus
encore lorsqu'on n'en a pas ! En outre, au vue de la misère
existant dans les milieux Harédhim où déjà l'homme ne travaille
pas beaucoup et où les fins de mois sont difficiles, et dans
lesquels on apprend aux gens à être des mendiants (et des parasites
inutiles) toute leur vie, il est temps de comprendre que les choses
ne peuvent plus continuer de la sorte et que l'idéologie selon
laquelle il faudrait étudier toute la journée est de la pure folie
(d'ailleurs, nos Sages ont condamné une telle approche à
d'innombrables reprises dans le Talmoudh, indiquant notamment qu'une
étude de la Tôroh qui n'était pas accompagnée d'une profession
était une étude stérile). Concernant les femmes, nous avons besoin
de femmes infirmières, de femmes médecins, etc. Pour certains
métiers, il est tout à fait compréhensible qu'une femme fasse des
études.
Mais
tout cela n'était rien comparé à la suite. L'un
des orateurs à cette conférence a cité le Rov Steinman
comme ayant dit qu' « il est préférable de voler de l'argent
plutôt que [de voir] une femme aller à l'université ». À la
lumière d'une telle affirmation, il devient alors plus clair
pourquoi les
vingt directeurs d'écoles Harédhim et hommes d'affaires arrêtés
la semaine dernière pour avoir mis en place un système de
fraude et blanchiment d'argent sont des héros aux yeux des
Harédhim : au moins, eux, gagnaient leur argent
malhonnêtement, ce qui est préférable pour les Harédhim au
fait de gagner son argent honnêtement après avoir fait des études
ou eu une formation professionnelle ! Non seulement ces égarés
renversent toutes les valeurs, mais en plus, sans même s'en rendre
compte, ils démontrent à quel point HaZa''l avaient raison
lorsqu'ils ont enseigné dans le Talmoudh que celui qui n'apprend pas
un métier à son fils (c'est-à-dire qu'il ne lui donne pas les
moyens de pouvoir être indépendant financièrement de manière
honnête) lui enseigne en fait à voler ! Et de tout le monde
juif religieux, les Harédhim sont ceux qui sont passés
maîtres dans l'art du vol et des fraudes en tout genre, ce qui est
normal puisque c'est la seule communauté où le travail n'est pas
valorisé, mais est, au contraire, méprisé ! Je ne sais quelle
foi ils pratiquent. Mais ce que je sais, c'est que ce n'est pas du
Judaïsme ; plutôt de la ´avôdhoh Zoroh !
Toujours
lors de cette conférence, les pseudos « Gadhôlim »
(Grands) ont averti des dangers des salaires relativement élevés
que peuvent offrir les qualifications académiques. Un membre du
Conseil des Sages de la Torah (quelle blague !), le
Rov Dowidh Kôhén, a fait remarquer que des problèmes de Shôlom
Bayith (paix domestique) pouvaient survenir si le mari n'est
qu'un simple étudiant de Kôllél, ne rapportant pratiquement pas
d'argent à la maison, tandis que l'épouse a une profession et
ramène à la maison un bon salaire. Sa solution au problème est que
l'épouse également ne devrait avoir aucune profession et ne
ramener, elle aussi, pratiquement pas d'argent. En d'autres mots, les
deux doivent être misérables et compter sur HaShem ! Une vraie
idéologie de parasites ! Des femmes qui travaillaient, il y en
avait aussi bien dans le TaNa''Kh que dans le Talmoudh ; ce
n'est pas un crime, dès lors que cela n'amène pas à négliger ses
devoirs vis-à-vis de sa maison, et ça l'est encore moins si cela
peut permettre à la famille d'avoir des fins de mois plus faciles.
C'est à l'homme de travailler pour les besoins de sa famille, mais
rien n'interdit à la femme d'avoir aussi une occupation si cela peut
aider la famille. D'ailleurs, le Ramba''m ז״ל
lui-même
écrit dans son Mishnéh Tôroh, dans les Hilkôth `ishouth (lois
relatives à la féminité), que lorsqu'une femme n'a pas une
activité, même petite, qui l'occupe, cela développe l'oisiveté.
Si une femme en a les capacités, et que cela ne nuit pas à son
foyer, il n'y a pas de problème à ce qu'elle ait une activité à
quart-temps ou à mi-temps. (On ne lui demande pas de nourrir la
famille ; ça, c'est de la responsabilité de son mari. C'est
pour cela que je parle d'un quart-temps ou d'un mi-temps, ou même
une activité en tant qu'indépendante lui permettant de choisir
elle-même ses horaires.) Je précise que je parle ici de celles qui
voudraient faire quelque chose. Une femme n'a pas l'obligation de
travailler (et le Ramba''m le précise également), ce qui est du
devoir de l'homme. De ce fait, c'est une excellente chose si elle
décide d'être femme au foyer, ce qui est l'idéal. (Mais même dans
le cas d'une femme foyer, elle devra veiller à avoir une activité
régulière même non rémunérée, car autrement elle risque de
développer l'oisiveté, comme le prévient le Ramba''m. Une femme ne
doit pas rester à la maison en ne faisant rien de ses journées.)
Ce
n'est là qu'un aperçu des idéologies étranges et étrangères au
Judaïsme que prêchent bon nombre de rabbins Harédhim adulés
comme des « Grands d'Israël », alors que ce sont des
égarés qui égarent leurs troupeaux, qui les suivent aveuglément
comme des moutons !
1Université,
haute école, faculté, etc.
2C'est-à-dire,
même si elles ont étudié à la maison ou via des cours par
correspondance, sans même aller à l'université, à la faculté,
etc.