ב״ה
Les
lois relatives à la prière
Dixième
Partie
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Poursuivons
notre exposition des lois relatives à la prière.
Lois
relatives à la prière et à la bénédiction des Kôhanim –
Chapitre 4
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הִלְכּוֹת
תְּפִלָּה וּבִרְכַת כּוֹהֲנִים פֵּרֶק
ד׳
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- Comment s'applique la condition de la concentration du cœur ?
15.
La concentration du cœur,
comment [s'applique-t-elle] ? Toute prière qui est faite
sans concentration n'est pas une prière. Et si on a prié sans
concentration, on doit prier à nouveau avec concentration. Celui
dont l'esprit est préoccupé ou le cœur troublé, il lui est
interdit de prier jusqu'à ce que son esprit se soit apaisé.
C'est pourquoi, s'il revient d'un voyage et qu'il est fatigué ou
irrité, il lui est interdit de prier jusqu'à ce que son esprit
se soit apaisé. Les Sages ont dit1 :
« [On doit attendre même] trois jours, jusqu'à
ce qu'on se soit reposé et qu'on ait apaisé son esprit, et
seulement alors on prie ».
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טו כַּוָּנַת
הַלֵּב כֵּיצַד:
כָּל
תְּפִלָּה שְׁאֵינָהּ בְּכַוָּנָה,
אֵינָהּ
תְּפִלָּה;
וְאִם
הִתְפַּלַּל בְּלֹא כַּוָּנָה,
חוֹזֵר
וּמִתְפַּלֵּל בְּכַוָּנָה.
מָצָא
דַּעְתּוֹ מְשֻׁבֶּשֶׁת וְלִבּוֹ
טָרוּד--אָסוּר
לוֹ לְהִתְפַּלַּל,
עַד
שֶׁתִּתְיַשַּׁב דַּעְתּוֹ.
לְפִיכָּךְ
הַבָּא מִן הַדֶּרֶךְ,
וְהוּא
עָיֵף אוֹ מֵצֵר--אָסוּר
לוֹ לְהִתְפַּלַּל,
עַד
שֶׁתִּתְיַשַּׁב דַּעְתּוֹ:
אָמְרוּ
חֲכָמִים,
שְׁלוֹשָׁה
יָמִים,
עַד
שֶׁיָּנוּחַ וְתִתְקָרַר דַּעְתּוֹ,
וְאַחַר
כָּךְ יִתְפַּלַּל
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La
concentration du cœur :
Qui est la cinquième et dernière condition à remplir pour
pouvoir prier.
Toute
prière qui est faite sans concentration n'est pas une prière :
La source du Ramba''m ז״ל
est
la Mishnoh de Barokhôth 4:4. Ailleurs, nos Sages ont dit que la
prière ne devait pas être considérée comme un acte mécanique
fixe, mais comme une demande de miséricorde et de grâce devant
l'Omniprésent.2
Et
si on a prié sans concentration, on doit prier à nouveau avec
concentration. Celui dont l'esprit est préoccupée ou le cœur
troublé, il lui est interdit de prier jusqu'à ce que son esprit
se soit apaisé : Il
n'est donc pas une obligation de prier à toux prix, contrairement
à ce qui est enseigné de nos jours, où nous pouvons observer de
nombreuses personnes qui font de la prière une activité
mécanique et prient sans concentration, convaincues d'avoir
accomplit leur devoir, ce qui n'est pas le cas.
Chaque
fois que nous sommes dans une situation où prier avec
concentration n'est pas possible, parce qu'on a la tête ailleurs,
que l'on est perturbé par quelque chose, ou encore parce qu'on
est tellement triste, en colère, etc., non seulement on ne doit
pas prier, mais il est en plus interdit de le faire.
Les
Sages ont dit : « [On doit attendre même] trois jours,
jusqu'à ce qu'on se soit reposé et qu'on ait apaisé son esprit,
et seulement alors on prie » :
En d'autres mots, peu importe le temps que cela prendra pour
retrouver nos esprits, nous apaiser, etc., on ne devra pas prier
et sera dispensé de la prière, jusqu'à ce qu'on soit dans des
conditions plus favorables et calmes pour le faire.
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- Comment concrètement mettre en pratique cette condition de la concentration ?
16.
Comment [comprendre] cette
concentration [qui est requise] ? C'est-à-dire que l'on doit
débarrasser son cœur de toutes pensées et se voir comme
quelqu'un qui se tient devant la Présence Divine. C'est pourquoi,
on doit s'asseoir un peu avant la prière, afin de concentrer son
cœur, seulement après on prie avec plaisir et supplications. On
ne doit pas faire sa prière comme quelqu'un qui porte un poids
dont il se débarrasse et s'en va. C'est pourquoi, on doit
s'asseoir un peu après la prière, et seulement après se
retirer. Les pieux d'autrefois avaient l'usage d'attendre une
heure avant la prière, une heure après la prière, et
s’étendaient dans la prière pendant une heure.
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טז כֵּיצַד
הִיא הַכַּוָּנָה--שֶׁיְּפַנֶּה
לִבּוֹ מִכָּל הַמַּחְשָׁבוֹת,
וְיִרְאֶה
עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא עוֹמֵד לִפְנֵי
הַשְּׁכִינָה;
לְפִיכָּךְ
צָרִיךְ לֵישֵׁב מְעַט קֹדֶם הַתְּפִלָּה,
כְּדֵי
לְכַוַּן אֶת לִבּוֹ,
וְאַחַר
כָּךְ יִתְפַּלַּל,
בְּנַחַת
וּבְתַחֲנוּנִים.
וְלֹא
יַעֲשֶׂה תְּפִלָּתוֹ כְּמִי שֶׁהָיָה
נוֹשֵׂא מַשּׂאוּי,
מַשְׁלִיכוֹ
וְהוֹלֵךְ לוֹ;
לְפִיכָּךְ
צָרִיךְ לֵישֵׁב מְעַט אַחַר הַתְּפִלָּה,
וְאַחַר
כָּךְ יִפָּטֵר.
חֲסִידִים
הָרִאשׁוֹנִים הָיוּ שׁוֹהִין שָׁעָה
קֹדֶם הַתְּפִלָּה,
וְשָׁעָה
אַחַר הַתְּפִלָּה,
וּמַאֲרִיכִין
בַּתְּפִלָּה שָׁעָה
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C'est
pourquoi, on doit s'asseoir un peu avant la prière :
Ce qui permet de faire le vide et se préparer à être dans
l'état d'esprit approprié pour prier. On ne doit pas commencer à
prier directement après avoir fait quelque chose avant.
Notons
que chaque fois que, dans le contexte de la prière, on parlera de
s'asseoir, on veut dire « s'asseoir par terre », comme
sur l'illustration suivante :
On
ne doit pas faire sa prière comme quelqu'un qui porte un poids
dont il se débarrasse et s'en va :
En d'autres mots, on ne doit pas prier parce qu'il faut prier, ni
prier à la va vite.
On
ne prie pas par devoir, mais avec cœur, car autrement la prière
devient un fardeau dont on désire se débarrasser le plus vite
possible. Voilà pourquoi la prière est faite d'une façon bâclée
par bon nombre de personnes.
C'est
pourquoi, on doit s'asseoir un peu après la prière :
Indiquant par-là que nous ne sommes pas pressés de quitter la
présence d'HaShem ית׳.
Les
pieux d'autrefois avaient l'usage d'attendre une heure avant la
prière, une heure après la prière, et s’étendaient dans la
prière pendant une heure :
Comme cela est rapporté dans la Gamoro`.3
Il
convient de préciser une chose très importante : chaque
fois que nos Sages parlent d' « une heure », ils ne
veulent pas dire littéralement une heure. Dans le langage
talmudique et midrashique, « une heure » signifie
« une certaine période de temps ». Cela peut donc
très bien être 20 minutes, comme 30 ou 45, etc.
En
d'autres mots, les pieux d'antan prenaient le temps de se
concentrer correctement avant la prière, priaient à leur aise,
sans se presser, et ne s'en allaient pas directement vaquer à
leurs occupations après avoir fini de prier, mais prenaient un
peu de temps pour méditer après la prière.
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- Peut-on prier en étant ivre ?
17.
Celui qui est ivre ne doit
pas prier, parce qu'il n'a pas de concentration. Et s'il a [quand
même] prié, sa prière est une abomination. C'est pourquoi, il
devra prier à nouveau lorsqu'il sera revenu de son ivresse. Celui
qui est éméché ne doit pas prier. Mais s'il a [quand même]
prié, sa prière [compte comme] une prière. Qu'entend-t-on par
« ivre » et qu'entend-t-on par « éméché » ?
Est ivre celui qui ne peut pas s'exprimer devant un roi. Est
éméché celui qui peut s'exprimer devant un roi sans être
confus. Néanmoins, étant donné qu'il a bu une Ravi´ith de vin,
il ne doit ps prier jusqu'à ce que [l'effet] de son vin se soit
estompé.
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יז שִׁכּוֹר--אַל
יִתְפַּלַּל,
מִפְּנֵי
שְׁאֵין לוֹ כַּוָּנָה;
וְאִם
הִתְפַּלַּל,
תְּפִלָּתוֹ
תּוֹעֵבָה--לְפִיכָּךְ
חוֹזֵר וּמִתְפַּלֵּל,
כְּשֶׁיִּתְרוֹנֵן
מִשִּׁכְרוּתוֹ.
שָׁתוּי,
אַל
יִתְפַּלַּל;
וְאִם
הִתְפַּלַּל,
תְּפִלָּתוֹ
תְּפִלָּה.
אֵיזֶה
הוּא שִׁכּוֹר,
וְאֵיזֶה
הוּא שָׁתוּי--שִׁכּוֹר,
זֶה
שְׁאֵינוּ יָכוֹל לְדַבַּר בִּפְנֵי
הַמֶּלֶךְ;
וְשָׁתוּי,
שֶׁיָּכוֹל
לְדַבַּר בִּפְנֵי הַמֶּלֶךְ וְאֵינוּ
מִשְׁתַּבֵּשׁ.
אַף
עַל פִּי כֵן,
הוֹאִיל
וְשָׁתָה רְבִיעִית יַיִן--לֹא
יִתְפַּלַּל,
עַד
שֶׁיָּסוּר יֵינוֹ מֵעָלָיו
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Celui
qui est ivre ne doit pas prier, parce qu'il n'a pas de
concentration : Même
s'il a prié comme il fallait, il n'est pas entièrement maître
de sa personne, et de ce fait ce n'est pas considéré qu'il a
prié avec concentration.
Et
s'il a [quand même] prié, sa prière est une abomination :
Comme cela est explicitement dit dans la Gamoro`.4
Celui
qui est éméché ne doit pas prier. Mais s'il a [quand même]
prié, sa prière [compte comme] une prière :
Et il ne devra donc pas la recommencer plus tard.
Est
ivre celui qui ne peut pas s'exprimer :
D'une manière cohérente et avec tenue.
devant
un roi : Signalons que
l'on ne parle pas littéralement d'un roi, mais plutôt devant
n'importe quelle personnalité importante.
Néanmoins,
étant donné qu'il a bu une Ravi´ith de vin :
Qui correspond à 143,5 millilitres.
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- Quels sont d'autres cas susceptibles de nuire à la concentration de son cœur avant la prière ?
18.
De même, on ne se lève pas
pour prier ni au milieu du rire, ni au milieu de la légèreté,
ni au milieu d'une conversation, ni au milieu d'une dispute, ni au
milieu de la colère, mais plutôt au milieu de sujets de Tôroh.
Mais on ne doit pas [se lever pour prier] au milieu du jugement
d'une Halokhoh, bien qu'il s'agisse de sujets de Tôroh, afin que
son cœur ne soit pas troublé par la Halokhoh. On doit plutôt
[se lever pour prier] au milieu de sujets de Tôroh qui ne
contiennent pas de difficulté, comme par exemple des Halokhôth
déjà tranchées.
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יח וְכֵן
אֵין עוֹמְדִין לְהִתְפַּלַּל לֹא
מִתּוֹךְ שְׂחוֹק,
וְלֹא
מִתּוֹךְ קַלּוּת רֹאשׁ,
וְלֹא
מִתּוֹךְ שִׂיחָה,
וְלֹא
מִתּוֹךְ מְרִיבָה,
וְלֹא
מִתּוֹךְ כַּעַס--אֵלָא
מִתּוֹךְ דִּבְרֵי תּוֹרָה.
וְלֹא
מִתּוֹךְ דִּין הֲלָכָה,
אַף
עַל פִּי שְׁהֶן דִּבְרֵי תּוֹרָה,
כְּדֵי
שֶׁלֹּא יְהֶא לִבּוֹ טָרוּד
בַּהֲלָכָה--אֵלָא
מִתּוֹךְ דִּבְרֵי תּוֹרָה שְׁאֵין
בָּהֶן עִיּוּן,
כְּגוֹן
הֲלָכוֹת פְּסוּקוֹת
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De
même, on ne se lève pas pour prier ni au milieu du rire, ni au
milieu de la légèreté, ni au milieu d'une conversation, ni au
milieu d'une dispute, ni au milieu de la colère, mais plutôt au
milieu de sujets de Tôroh :
L'expression « au milieu de » signifie après s'être
adonné à ces choses ou alors qu'on a encore à l'esprit ces
choses.
Ainsi,
on ne doit pas commencer à prier directement après avoir ri avec
des gens, car on pourrait encore se mettre à penser à cette
plaisanterie pendant la prière. De même, après s'être comporté
avec légèreté ou vu des gens se comporter ainsi, on ne doit pas
commencer directement à prier, tout comme après une dispute, ou
s'être mis en colère. Par contre, on pourra commencer à prier
directement après une étude de la Tôroh ou un cours de Tôroh.
Mais
on ne doit pas [se lever pour prier] au milieu du jugement d'une
Halokhoh : On parle ici
d'une question de Halokhoh difficile que l'on s'est attelé de
trancher ou d'élucider avant de prier, mais on n'est pas parvenu
à le faire.
afin
que son cœur ne soit pas troublé par la Halokhoh :
Puisque nous ne sommes pas parvenus à résoudre cette question
difficile de Halokhoh, nous risquons d'y penser pendant la prière.
Par conséquent, on ne doit pas commencer à prier après avoir
étudié un sujet de Halokhoh compliqué.
On
doit plutôt [se lever pour prier] au milieu de sujets de Tôroh
qui ne contiennent pas de difficulté :
C'est-à-dire, qui ne nécessitent pas une grande réflexion, ou
une profonde concentration pour être compris.
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- Comment se prépare-t-on aux prières des jours exceptionnels ?
19.
Les prières qui sont
occasionnelles, comme par exemple la prière du Mousof de Rô`sh
Hôdhash
ou la prière des fêtes, on se doit de [d'abord] organiser sa
prière, et seulement après on se lève et prie, afin de ne pas y
commettre d'erreurs.
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יט תְּפִלּוֹת
שֶׁלִּפְרָקִים כְּגוֹן תְּפִלַּת
מוּסַף רֹאשׁ חֹדֶשׁ,
וּתְפִלַּת
הַמּוֹעֲדוֹת--צָרִיךְ
לְהַסְדִּיר תְּפִלָּתוֹ וְאַחַר כָּךְ
עוֹמֵד וּמִתְפַּלֵּל,
כְּדֵי
שֶׁלֹּא יִכָּשֵׁל בָּהּ
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Les
prières qui sont occasionnelles :
Et que l'on ne fait donc pas tous les jours, ou de façon
régulière.
comme
par exemple la prière du Mousof de Rô`sh Hôdhash :
Qui n'est faite qu'une seule fois par mois.
ou
la prière des fêtes :
Qui n'est faite qu'une fois par an (puisque les fêtes ne sont
célébrées qu'une fois chaque année).
on
se doit de [d'abord] organiser sa prière :
C'est-à-dire, la passer en revue dans son esprit pour s'assurer
qu'on la connait et sait de combien de bénédictions elle est
composée et leurs formulations.
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- Que fait-on lorsqu'on se trouvait dans un lieu dangereux et qu'est arrivé le moment de prier ?
20.
Celui qui marchait dans un
lieu dangereux, dans un lieu fréquenté par des bêtes sauvages
ou des bandits, et qu'est arrivé le moment de la prière :
il ne doit faire qu'une seule bénédiction, et la voici :
« Les besoins de Ton peuple Yisro`él sont
nombreux et leur connaissance est limitée. Qu'il soit agréable
de devant Toi, HaShem notre Dieu, que Tu accordes à chacun et
chacune ce qui lui est nécessaire pour sa subsistance, et à
chacun et chacune le minimum qui lui manque. Et fais ce qui
semblera bien à Tes yeux. Béni Tu es HaShem, Qui écoute la
prière ».
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כ הָיָה
מְהַלֵּךְ בִּמְקוֹם סַכָּנָה בִּמְקוֹם
גְּדוּדֵי חַיָּה וְלִסְטִים,
וְהִגִּיעַ
זְמָן הַתְּפִלָּה--מִתְפַּלֵּל
בְּרָכָה אַחַת,
וְזוֹ
הִיא:
צָרְכֵּי
עַמְךָ יִשְׂרָאֵל מְרֻבִּין,
וְדַעְתָּן
קְצָרָה;
יְהִי
רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה'
אֱלֹהֵינוּ,
שֶׁתִּתֵּן
לְכָל אֶחָד וְאֶחָד כְּדֵי פַרְנָסָתוֹ,
וּלְכָל
גְּוִיָּה וּגְוִיָּה דֵּי מַחְסוֹרָהּ,
וְהַטּוֹב
בְּעֵינֶיךָ עֲשֵׂה;
בָּרוּךְ
אַתָּה ה',
שׁוֹמֵעַ
תְּפִלָּה
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Notre
formulation de cette bénédiction est légèrement différente.
En outre, il est préférable d'également faire les trois
premières et trois dernières bénédictions des Shamônah
´asréh, et d'insérer cette courte bénédiction au milieu.
Voir
à cet égard l'article intitulé « Les
alternatives aux Shamônah ´asréh ».
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21.
Et il la fera tout en
marchant. Mais s'il peut se tenir immobile, qu'il se tienne
immobile. Et lorsqu'il arrivera à un endroit sûr et que son
esprit se sera apaisé, il priera à nouveau en faisant la prière
telle qu'elle fut instituée, [c'est-à-dire avec] les dix-neuf
bénédictions.
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כא וּמִתְפַּלֵּל
אוֹתָהּ,
כִּשְׁהוּא
מְהַלֵּךְ;
וְאִם
יָכוֹל לַעֲמֹד,
עוֹמֵד.
וְכִשְׁהוּא
מַגִּיעַ לַיִּשּׁוּב,
וְתִתְקָרַר
דַּעְתּוֹ--חוֹזֵר
וּמִתְפַּלֵּל תְּפִלָּה כְּתִקְנָהּ,
תְּשַׁע
עֶשְׂרֵה בְּרָכוֹת
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S'il
avait fait les trois premières et trois dernières bénédictions,
et inséré cette courte prière au milieu, il ne sera pas
nécessaire de refaire intégralement la prière plus tard.
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Fin
du Chapitre 4 !
1´érouvin
65a
2Mishnoh,
`ovôth 2:16
3Barokhôth
32b
4Ibid.,
31b