jeudi 7 avril 2016

Le Mont Sinaï en Égypte ou en Arabie ?

ב״ה

Exposer les fausses notions

Le Mont Sinaï en Égypte ou en Arabie ?


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Pasah célèbre notre libération d’Égypte, jour qui a permis aux Israélites de former un peuple distinct grâce au Don de la Tôroh qui en résulta. La Tôroh décrit avec de très nombreux détails la route empruntée par les Israélites lorsqu'ils quittèrent l’Égypte. Et pourtant, une chose m'a toujours frappée : les cartes de l'exode que l'on nous présente généralement contredisent toutes le texte de la Tôroh !

D'après la route « traditionnelle » de l'exode, les Israélites auraient traversé la Mer Rouge en Égypte, qui est une eau peu profonde, pour se retrouver dans une zone située au nord du Golfe de Suez lorsque la marée était basse. Mais cette zone ne peut pas être le site de la traversée, car cela ne colle pas avec le récit biblique. En outre, une zone d'eau peu profonde ne pouvait pas noyer l'intégralité de l'armée égyptienne. Ajoutons à cela qu'après la traversée de la Mer Rouge, les Israélites n'étaient plus en territoire égyptien. Pourtant, si on situe le Mont Sinaï en Égypte, les Israélites étaient bel et bien encore en territoire égyptien. Cela contredit le texte, puisqu'après la traversée la Tôroh déclare qu'ils se retrouvèrent à la montagne de Dieu, qui est le Mont Sinaï, qui se trouve à Madian. Or, Madian n'est absolument pas située dans ce que nous appelons aujourd'hui la Péninsule du Sinaï. Madian est plutôt située en Arabie Saoudite.

La Tôroh nous dit que les Israélites vécurent dans la zone du delta du Nil, également appelée « terre de Ramsès » (que les Israélites renommèrent « terre de Goshen »), et campèrent d'abord à l’extrémité nord du Golfe de Suez (que les Israélites renommèrent « Soukkôth ») au début de l'exode. Ce fut là leur point de départ. Puis, ils traversèrent le désert de la Mer Rouge ou ce que nous appelons aujourd'hui la Péninsule du Sinaï, et après trois jours d'avancée rapide ils se retrouvèrent au Golfe d'Aqaba à Nuweiba en Égypte. C'est d'ailleurs cette zone que le passage de 1 Malokhim 9:26 appelle « Yam Souf » (Mer Rouge). Alors qu'ils traversaient le désert de la Mer Rouge pour échapper à l'armée de Pharaon, Dieu ordonna à Môshah Rabbénou ע״ה de se diriger vers le sud. Ils passèrent ainsi par un wadi ou une zone de canyon qui est appelée Wadi Watir, qui mène à la mer. Cela nous donne donc ceci :

La route empruntée pour quitter l’Égypte et se rendre au Mont Sinaï en Arabie Saoudite

Dans Shamôth 13:20, il est dit que les Israélites quittèrent Soukkôth pour s'installer à Étham, à l'extrémité du désert. S'ils ont dû ensuite descendre au sud pour traverser la mer, cela concorde en tous point avec le fait qu'ils l'ont traversée à Nuweiba et sont passés en Arabie Saoudite, de l'autre côté, quittant ainsi totalement le territoire sous domination égyptienne

Les Israélites étaient près de la plage sur le site de la traversée

La plage de 8 kilomètres de long où les Israélites furent coincés lorsqu'ils étaient poursuivis par les Égyptiens. De l'autre côté, on aperçoit l'Arabie Saoudite

La Tôroh nous rapporte que lorsqu'ils arrivèrent à la plage, les Israélites se sentirent pris au piège car ils ne pouvaient faire demi-tour ni se diriger au nord. La raison à cela est très simple : s'ils avaient fait demi-tour ils se seraient retrouvés nez à nez avec l'armée égyptienne, tandis qu'à l'extrémité nord de la plage se trouvait une forteresse militaire égyptienne, Migdol, qui existe encore jusqu'à nos jours et est en cours de restauration. (La Tôroh déclare que le lieu de campement était situé entre Migdol et la Mer Rouge, ce qui confirme davantage qu'ils se trouvaient bien face à l'Arabie Saoudite, plus exactement à Nuweiba.)

La forteresse militaire égyptienne, à Migdol, bloquait toute possibilité de s'échapper vers le nord le long de la plage

L'historien Juif du premier siècle de l’Ère Courante, Flavie Joseph, explique pourquoi ils ne pouvaient s'échapper1 :

Car il y avait [de chaque côté] une [chaîne de] montagnes qui se terminait à la mer ; elles étaient infranchissables en raison de leur rugosité, et elles obstruaient leur fuite.

Cette description ne concorde absolument pas à la géographie de la Péninsule du Sinaï. Par contre, elle concorde parfaitement avec le fait qu'ils se trouvaient à Nuweiba, avec l'Arabie Saoudite en face d'eux. Nous pouvons clairement voir sur l'illustration ci-dessous de la plage de Nuweiba les montagnes qui bloquaient leur fuite. Au sud, les montagnes descendaient vers la mer, comme rapporté par Flavie Joseph. Les Israélites étaient sur le point de se retourner contre Môshah Rabbénou pour les avoir amené dans une zone où ils étaient coincés et allaient certainement mourir. D'autres étaient prêts à se jeter dans l'eau, préférant se noyer plutôt que d'être capturés par les Égyptiens, qui en referaient des esclaves.

Si quelqu'un jette un coup d’œil sur une carte à la recherche d'une plage suffisamment grande que pour accueillir deux millions de personnes sur le golfe, il verra qu'il n'y a qu'un seul candidat possible : Nuweiba ! La plage de Nuweiba est extrêmement large et pouvait convenir au grand nombre d'Israélites du temps de Môshah Rabbénou. La Tôroh rapporte que les Israélites se trouvaient en face de Pi Hahirôth, entre Migdol et la mer, en attendant de traverser.2 פִּי הַחִירֹת « Pi Hahirôth » signifie « bouche du trou », une appellation que l'on peut appliquer à la bouche du canyon de Nuweiba. Migdol est une forteresse, qui correspond à l'ancien fort qui est située au point le plus extrême de la plage, où le golfe et les montagnes sont très proches l'un de l'autre. De nos jours, vous pourrez trouver de nombreux hôtels sur cette longue plage de 8 kilomètres. Voici cette fameuse plage en image, et voyez comment elle remplit toutes les descriptions de la Tôroh et Flavie Joseph :


Sur cette même plage se retrouve un pilier avec des inscriptions paléo-hébraïques encore intactes. On y retrouve gravé les mots hébraïques « Misrayim » (Égypte), « Mowath » (mort), « Par´ôh » (Pharaon), « `adhôm » (Edom), « YHWH » (le Tétragramme) et « Shalômôh » (Salomon). Un pilier identique se retrouve de l'autre côté du golfe en Arabie Saoudite, avec les mêmes inscriptions. Nous pouvons conclure que Shalômôh Hammalakh ע״ה fit ériger ces piliers 400 ans après le miracle de la traversée de la Mer Rouge. Le port maritime du royaume de Shalômôh Hammalakh était située à l’extrémité nord du Golfe d'Aqaba, à `élôth3, et il connaissait donc très bien le site de la traversée de la Mer Rouge, puisqu'il se trouvait dans le voisinage. En fait, le TaNa''Kh lui-même mentionne ce pilier : בַּיּוֹם הַהוּא, יִהְיֶה מִזְבֵּחַ לַיהוָה, בְּתוֹךְ, אֶרֶץ מִצְרָיִם; וּמַצֵּבָה אֵצֶל-גְּבוּלָהּ, לַיהוָה וְהָיָה לְאוֹת וּלְעֵד לַיהוָה צְבָאוֹת, בְּאֶרֶץ מִצְרָיִם: כִּי-יִצְעֲקוּ אֶל-יְהוָה מִפְּנֵי לֹחֲצִים, וְיִשְׁלַח לָהֶם מוֹשִׁיעַ וָרָב וְהִצִּילָם « En ce jour, un autel sera consacré à `adhônoy en plein pays d’Égypte, et près de sa frontière, se dressera une stèle en l'honneur de `adhônoy. Ce sera, dans le pays d’Égypte, un signe et un témoignage pour `adhônoy Savo`ôth : lorsqu'ils élèveront leurs cris vers `adhônoy, à cause des oppresseurs, Il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera ».4 Dieu a permis que ce pilier reste debout jusqu'à aujourd'hui afin qu'il nous serve de signe que le miracle de la sortie d’Égypte a bel et bien eu lieu, qu'on ne l'oublie jamais, et qu'on puisse en tirer courage chaque fois que nous serons opprimés : ce pilier nous rappelle donc que tout comme Dieu nous a délivrés d’Égypte il y a plus de 3300 ans, Il viendra à notre secours chaque fois que nous aurons besoin de Lui ! C'est extraordinaire !

Voici le pilier de Nuweiba, qui est visible jusqu'à nos jours par quiconque se rend sur la plage de Nuweiba :


Signalons que le nom Nuweiba n'est que l'abrégé d'un nom plus long, que l'on peut voir sur la carte ci-dessous :


Le nom entier en Arabe est « Nuwayba` al Muzayyinah », qui signifie « l'ouverture des eaux de Moïse ». Là encore, c'est extraordinaire ! Nous avons l'endroit exact de la traversée de la Mer Rouge qui nous est confirmé par les cartes.

Mais il y a mieux encore :

Des roues de chars fixées à es axels ont été retrouvées dans le Mer Rouge, à Nuweiba

à droite, la représentation des roues des chars de Pharaon telle qu'on les a retrouvées sur des peintures datant de l'époque de la sortie d’Égypte dans une tombe égyptienne ; à gauche les roues de chars que l'on a retrouvées dans la Mer Rouge, à Nuweiba

La Tôroh déclare que tous les chars d’Égypte et 600 chars de grande qualité (des modèles en or) poursuivirent les Israélites. On estime que près de 20 000 chars furent noyés dans la Mer Rouge le jour du miracle de la traversée. On a retrouvé dans le fond de la Mer Rouge de très nombreuses roues à quatre, six et huit rayons. Or, ce genre de chars n'étaient employés que durant la 18ème dynastie égyptienne, à savoir, en 1446 avant l'E.C., ce qui correspond parfaitement à l'époque où l’exode a eu lieu !

En plus de nombreuses roues de chars, des os humains et de chevaux ont été retrouvés à l'endroit de la traversée.

À droite, un fémur humain couvert de corail, et qui a été testé à l'Université de Stockolm. Il date bien de l'époque de la sortie d’Égypte. C'est le fémur de la jambe droite d'un homme faisant entre 1,65m et 1,70m. Cela faisait plus de 3000 ans qu'il baignait dans la Mer Rouge, ce qui fait qu'il a été minéralisé

Un sabot de cheval qui s'est réduit en raison de son assèchement

Rien de tout cela n'a été retrouvé dans la Péninsule du Sinaï !

Il existe dans la région de nombreuses montagnes appelées « Mont Sinaï ». Celle qui se trouve en Égypte n'est pas la seule, et ne concorde en rien avec le récit biblique et les trouvailles archéologiques. Au contraire, nous pouvons affirmer que le Mont Sinaï dont parle la Tôroh se trouvait en Arabie Saoudite ! C'est là que nous avons reçu le don le plus précieux qui soit, à savoir, la Tôroh !

Vous devez vous rendre compte à quel point la Tôroh est précise ! Ce n'est pas un livre de contes de fées ; c'est la parole Divine ! De nombreux historiens se sont moqués de la Tôroh durant des siècles parce qu'ils croyaient (et croient encore) que le Mont Sinaï dont on parle est celui qui se trouve en Égypte, dans la Péninsule du Sinaï. Ils rient de nous en nous faisant remarquer que rien n'y a été retrouvé, que le trajet décrit par la Tôroh ne concorde pas avec la situation du terrain, etc. Mais l'erreur se situe de leur part, pas de cette de la Tôroh, qui est très précise sur les endroits par lesquels nous sommes passés en quittant l’Égypte. Il suffit juste de savoir lire et se munir de cartes, et tout devient clair et évident !

De la plage de Nuweiba, les montagnes d'Arabie Saoudite sont visibles, parmi lesquelles le Mont Sinaï sur lequel la Tôroh nous fut donnée !

1Antiquités Juives, Livre 2, Chapitre 15, paragraphe 3
2Shamôth 14:2
31 Malokhim 9:26

4Yasha yohou 19:19-20