ב״ה
Exposer
les fausses notions
Le
Mont Sinaï en Égypte ou en Arabie ?
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Pasah
célèbre notre libération d’Égypte, jour qui a permis aux
Israélites de former un peuple distinct grâce au Don de la Tôroh
qui en résulta. La Tôroh décrit avec de très nombreux détails la
route empruntée par les Israélites lorsqu'ils quittèrent l’Égypte.
Et pourtant, une chose m'a toujours frappée : les cartes de
l'exode que l'on nous présente généralement contredisent toutes
le texte de la Tôroh !
D'après
la route « traditionnelle » de l'exode, les Israélites
auraient traversé la Mer Rouge en Égypte, qui est une eau peu
profonde, pour se retrouver dans une zone située au nord du Golfe de
Suez lorsque la marée était basse. Mais cette zone ne peut pas être
le site de la traversée, car cela ne colle pas avec le récit
biblique. En outre, une zone d'eau peu profonde ne pouvait pas noyer
l'intégralité de l'armée égyptienne. Ajoutons à cela qu'après
la traversée de la Mer Rouge, les Israélites n'étaient plus en
territoire égyptien. Pourtant, si on situe le Mont Sinaï en Égypte,
les Israélites étaient bel et bien encore en territoire égyptien.
Cela contredit le texte, puisqu'après la traversée la Tôroh
déclare qu'ils se retrouvèrent à la montagne de Dieu, qui est le
Mont Sinaï, qui se trouve à Madian.
Or, Madian n'est absolument pas située dans ce que nous appelons
aujourd'hui la Péninsule
du Sinaï. Madian est plutôt située en Arabie Saoudite.
La
Tôroh nous dit que les Israélites vécurent dans la zone du delta
du Nil, également appelée « terre de Ramsès » (que les
Israélites renommèrent « terre
de Goshen »), et campèrent d'abord à l’extrémité
nord du Golfe
de Suez (que les Israélites renommèrent « Soukkôth »)
au début de l'exode. Ce fut là leur point de départ. Puis, ils
traversèrent le désert de la Mer Rouge ou ce que nous appelons
aujourd'hui la Péninsule du Sinaï, et après trois jours d'avancée
rapide ils se retrouvèrent au Golfe
d'Aqaba à Nuweiba
en Égypte. C'est d'ailleurs cette zone que le passage de 1
Malokhim 9:26 appelle « Yam Souf » (Mer Rouge). Alors
qu'ils traversaient le désert de la Mer Rouge pour échapper à
l'armée de Pharaon, Dieu ordonna à Môshah Rabbénou ע״ה
de
se diriger vers le sud. Ils passèrent ainsi par un wadi
ou une zone de canyon qui est appelée Wadi Watir, qui mène à la
mer. Cela nous donne donc ceci :
La
route empruntée pour quitter l’Égypte et se rendre au Mont Sinaï
en Arabie Saoudite
Dans
Shamôth 13:20, il est dit que les Israélites quittèrent Soukkôth
pour s'installer à Étham, à l'extrémité du désert. S'ils ont dû
ensuite descendre au sud pour traverser la mer, cela concorde en tous
point avec le fait qu'ils l'ont traversée à Nuweiba et sont passés
en Arabie Saoudite, de l'autre côté, quittant ainsi totalement le
territoire sous domination égyptienne
Les
Israélites étaient près de la plage sur le site de la traversée
La
plage de 8 kilomètres de long où les Israélites furent coincés
lorsqu'ils étaient poursuivis par les Égyptiens. De l'autre côté,
on aperçoit l'Arabie Saoudite
La
Tôroh nous rapporte que lorsqu'ils arrivèrent à la plage, les
Israélites se sentirent pris au piège car ils ne pouvaient faire
demi-tour ni se diriger au nord. La raison à cela est très simple :
s'ils avaient fait demi-tour ils se seraient retrouvés nez à nez
avec l'armée égyptienne, tandis qu'à l'extrémité nord de la
plage se trouvait une forteresse militaire égyptienne, Migdol, qui
existe encore jusqu'à nos jours et est en cours de restauration. (La
Tôroh déclare que le lieu de campement était situé entre Migdol
et la Mer Rouge, ce qui confirme davantage qu'ils se trouvaient bien
face à l'Arabie Saoudite, plus exactement à Nuweiba.)
La
forteresse militaire égyptienne, à Migdol, bloquait toute
possibilité de s'échapper vers le nord le long de la plage
L'historien
Juif du premier siècle de l’Ère Courante, Flavie Joseph, explique
pourquoi ils ne pouvaient s'échapper1 :
Car il y avait [de
chaque côté] une [chaîne de] montagnes qui se terminait à la
mer ; elles étaient infranchissables en raison de leur
rugosité, et elles obstruaient leur fuite.
Cette
description ne concorde absolument pas à la géographie de la
Péninsule du Sinaï. Par contre, elle concorde parfaitement avec le
fait qu'ils se trouvaient à Nuweiba, avec l'Arabie Saoudite en face
d'eux. Nous pouvons clairement voir sur l'illustration ci-dessous de
la plage de Nuweiba les montagnes qui bloquaient leur fuite. Au sud,
les montagnes descendaient vers la mer, comme rapporté par Flavie
Joseph. Les Israélites étaient sur le point de se retourner contre
Môshah Rabbénou pour les avoir amené dans une zone où ils étaient
coincés et allaient certainement mourir. D'autres étaient prêts à
se jeter dans l'eau, préférant se noyer plutôt que d'être
capturés par les Égyptiens, qui en referaient des esclaves.
Si
quelqu'un jette un coup d’œil sur une carte à la recherche d'une
plage suffisamment grande que pour accueillir deux millions de
personnes sur le golfe, il verra qu'il n'y a qu'un seul candidat
possible : Nuweiba ! La plage de Nuweiba est extrêmement
large et pouvait convenir au grand nombre d'Israélites du temps de
Môshah Rabbénou. La Tôroh rapporte que les Israélites se
trouvaient en face de Pi Hahirôth,
entre Migdol et la mer, en attendant de traverser.2
פִּי
הַחִירֹת
« Pi
Hahirôth »
signifie « bouche du trou », une appellation que l'on
peut appliquer à la bouche du canyon de Nuweiba. Migdol est une
forteresse, qui correspond à l'ancien fort qui est située au point
le plus extrême de la plage, où le golfe et les montagnes sont très
proches l'un de l'autre. De nos jours, vous pourrez trouver de
nombreux hôtels sur cette longue plage de 8 kilomètres. Voici cette
fameuse plage en image, et voyez comment elle remplit toutes les
descriptions de la Tôroh et Flavie Joseph :
Sur
cette même plage se retrouve un pilier avec des inscriptions paléo-hébraïques encore intactes. On y retrouve gravé les mots
hébraïques « Misrayim »
(Égypte), « Mowath » (mort), « Par´ôh »
(Pharaon), « `adhôm » (Edom), « YHWH » (le
Tétragramme) et « Shalômôh » (Salomon). Un pilier
identique se retrouve de l'autre côté du golfe en Arabie Saoudite,
avec les mêmes inscriptions. Nous pouvons conclure que Shalômôh
Hammalakh ע״ה
fit
ériger ces piliers 400 ans après le miracle de la traversée de la
Mer Rouge. Le port maritime du royaume de Shalômôh Hammalakh était
située à l’extrémité nord du Golfe d'Aqaba, à `élôth3,
et il connaissait donc très bien le site de la traversée de la Mer
Rouge, puisqu'il se trouvait dans le voisinage. En fait, le TaNa''Kh
lui-même mentionne ce pilier : בַּיּוֹם
הַהוּא,
יִהְיֶה
מִזְבֵּחַ לַיהוָה,
בְּתוֹךְ,
אֶרֶץ
מִצְרָיִם;
וּמַצֵּבָה
אֵצֶל-גְּבוּלָהּ,
לַיהוָה
וְהָיָה
לְאוֹת וּלְעֵד לַיהוָה צְבָאוֹת,
בְּאֶרֶץ
מִצְרָיִם:
כִּי-יִצְעֲקוּ
אֶל-יְהוָה
מִפְּנֵי לֹחֲצִים,
וְיִשְׁלַח
לָהֶם מוֹשִׁיעַ וָרָב וְהִצִּילָם
« En
ce jour, un autel sera consacré à `adhônoy en plein pays d’Égypte,
et près de sa frontière, se dressera une stèle en l'honneur de
`adhônoy. Ce sera, dans le pays d’Égypte, un signe et un
témoignage pour `adhônoy Savo`ôth
: lorsqu'ils élèveront leurs cris vers `adhônoy, à cause des
oppresseurs, Il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les
délivrera ».4
Dieu a permis que ce pilier reste debout jusqu'à aujourd'hui afin
qu'il nous serve de signe que le miracle de la sortie d’Égypte a
bel et bien eu lieu, qu'on ne l'oublie jamais, et qu'on puisse en
tirer courage chaque fois que nous serons opprimés : ce pilier
nous rappelle donc que tout comme Dieu nous a délivrés d’Égypte
il y a plus de 3300 ans, Il viendra à notre secours chaque fois que
nous aurons besoin de Lui ! C'est extraordinaire !
Voici
le pilier de Nuweiba, qui est visible jusqu'à nos jours par
quiconque se rend sur la plage de Nuweiba :
Signalons
que le nom Nuweiba n'est que l'abrégé d'un nom plus long, que l'on
peut voir sur la carte ci-dessous :
Le
nom entier en Arabe est « Nuwayba` al Muzayyinah », qui
signifie « l'ouverture des eaux de Moïse ». Là encore,
c'est extraordinaire ! Nous avons l'endroit exact de la
traversée de la Mer Rouge qui nous est confirmé par les cartes.
Mais
il y a mieux encore :
Des
roues de chars fixées à es axels ont été retrouvées dans le Mer
Rouge, à Nuweiba
à
droite, la représentation des roues des chars de Pharaon telle qu'on
les a retrouvées sur des peintures datant de l'époque de la sortie
d’Égypte dans une tombe égyptienne ; à gauche les roues de
chars que l'on a retrouvées dans la Mer Rouge, à Nuweiba
La
Tôroh déclare que tous les chars d’Égypte et 600 chars de grande
qualité (des modèles en or) poursuivirent les Israélites. On
estime que près de 20 000 chars furent noyés dans la Mer Rouge le
jour du miracle de la traversée. On a retrouvé dans le fond de la
Mer Rouge de très nombreuses roues à quatre, six et huit rayons.
Or, ce genre de chars n'étaient employés que durant la 18ème
dynastie égyptienne, à savoir, en 1446 avant l'E.C., ce qui
correspond parfaitement à l'époque où l’exode a eu lieu !
En
plus de nombreuses roues de chars, des os humains et de chevaux ont
été retrouvés à l'endroit de la traversée.
À
droite, un fémur humain couvert de corail, et qui a été testé à
l'Université de Stockolm. Il date bien de l'époque de la sortie
d’Égypte. C'est le fémur de la jambe droite d'un homme faisant
entre 1,65m et 1,70m. Cela faisait plus de 3000 ans qu'il baignait
dans la Mer Rouge, ce qui fait qu'il a été minéralisé
Un
sabot de cheval qui s'est réduit en raison de son assèchement
Rien
de tout cela n'a été retrouvé dans la Péninsule du Sinaï !
Il
existe dans la région de nombreuses montagnes appelées « Mont
Sinaï ». Celle qui se trouve en Égypte n'est pas la seule, et
ne concorde en rien avec le récit biblique et les trouvailles
archéologiques. Au contraire, nous pouvons affirmer que le Mont
Sinaï dont parle la Tôroh se trouvait en Arabie Saoudite !
C'est là que nous avons reçu le don le plus précieux qui soit, à
savoir, la Tôroh !
Vous
devez vous rendre compte à quel point la Tôroh est précise !
Ce n'est pas un livre de contes de fées ; c'est la parole
Divine ! De nombreux historiens se sont moqués de la Tôroh
durant des siècles parce qu'ils croyaient (et croient encore) que le
Mont Sinaï dont on parle est celui qui se trouve en Égypte, dans la
Péninsule du Sinaï. Ils rient de nous en nous faisant remarquer que
rien n'y a été retrouvé, que le trajet décrit par la Tôroh ne
concorde pas avec la situation du terrain, etc. Mais l'erreur se
situe de leur part, pas de cette de la Tôroh, qui est très précise
sur les endroits par lesquels nous sommes passés en quittant
l’Égypte. Il suffit juste de savoir lire et se munir de cartes, et
tout devient clair et évident !
De
la plage de Nuweiba, les montagnes d'Arabie Saoudite sont visibles,
parmi lesquelles le Mont Sinaï sur lequel la Tôroh nous fut
donnée !
1Antiquités
Juives, Livre 2, Chapitre 15, paragraphe 3
2Shamôth
14:2
31
Malokhim 9:26
4Yasha
yohou 19:19-20