vendredi 8 novembre 2019

Pourquoi demander la pluie à partir du 4 Décembre, et cela s'applique-t-il partout ?


ב״ה

Pourquoi demander la pluie à partir du 4 Décembre, et cela s'applique-t-il partout ?


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Les importantes questions suivantes me sont parvenues :

J'avais une cheela à vous poser qui m'interpelle et qui pourrait intéresser vos lecteurs du monde entier, et je ne pense pas avoir lu une réponse là dessus.

Dans la Amida on doit changer au cours de l’année les bénédictions en été et en hiver (morid hatal / morid hagechem). En Israël et en dehors d’Israël les datent diffèrent pour la 10ème berakha de la Amida. Bien que l'on mentionne la pluie à shemini atsereth dans le moussaf (en France et en Israël) dans la 3ème bénédiction, en Israël les Juifs mentionnent la pluie au début du mois de 'heshvane (Barkhenou / Barekh ), alors qu en France c'est vers le 4 ou 5 décembre.

  1. qui a décide de ces datent et pourquoi ? (Je connais la raison pour le mois de 'heshvane puisque c est lié au fait de retarder les pluies pour le retour des derniers pèlerins de Jérusalem vers chez eux et donc ne pas retarder leur retour. Mais est-ce la vraie raison? ). Pourquoi le 4 décembre en France (en Europe) et non avant ? Ou, pourquoi pas en même temps qu'Israël ?
  2. Aujourd'hui ou le calendrier hébraïque est fixe, pourquoi ne pas suivre Israël ?
  3. Pourquoi cette différence de date en Israël et en France en hiver et non pour l'été (il me semble que cela se passe à Pessa'h, sans distinction entre Israël et la France)
  4. Enfin, à l’époque lorsque les Juifs vivaient sur la même terre d’Israël tout le peuple faisait au même moment ces changements dans la Amida. Ainsi tout le monde disait barekh ou Barkhenou). Aujourd'hui qu'en est il pour des Juifs qui habitent dans l’hémisphère sud où les saisons sont à l'opposé de nos contrées (il fait l été quant ici c'est l'hiver, par exemple en Australie). Quelle est la Halakha ?

J'avais déjà apporté quelques réponses à ces questions dans l'article suivant, où j'ai rapporté cette Halokhoh du Rambo''m1 :

À partir de sept jours dans [le mois de] Marahshawon ils demandent les pluies dans la bénédiction des années tout le temps que l'on mentionne la pluie. Dans quel cas les paroles susmentionnées s'appliquent-elles ? En `aras Yisro`él. Mais à Shin´or, en Syrie, en Égypte, et les endroits qui leur sont adjacents ou qui leur ressemblent, ils demandent les pluies le soixantième jour après l'équinoxe de Tishri.
מִשִּׁבְעָה יָמִים בִּמְרַחְשְׁוָן, שׁוֹאֲלִין אֶת הַגְּשָׁמִים בְּבִרְכַת הַשָּׁנִים, כָּל זְמָן שֶׁמַּזְכִּיר הַגֶּשֶׁם. בַּמֶּה דְּבָרִים אֲמוּרִים, בְּאֶרֶץ יִשְׂרָאֵל; אֲבָל בְּשִׁנְעָר וּבְסוּרְיָה וּמִצְרַיִם וּמְקוֹמוֹת הַסְּמוּכוֹת לְאֵלּוּ וְהַדּוֹמִין לָהֶן, שׁוֹאֲלִין אֶת הַגְּשָׁמִים בְּיוֹם שִׁשִּׁים אַחַר תְּקוּפַת תִּשְׁרִי

Cette Halokhoh est basée sur la Mishnoh suivante2 :





Le troisième jour de Marahshawon, ils demandent les pluies. Rabban Gamli`él dit : « Le septième jour de ce mois, quinze jour après la Fête, afin que le dernier des Israélites puisse atteindre l'Euphrate ».
בִּשְׁלשָׁה בִּמְרַחְשְׁוָן שׁוֹאֲלִים אֶת הַגְּשָׁמִים. רַבַּן גַּמְלִיאֵל אוֹמֵר, בְּשִׁבְעָה בוֹ, חֲמִשָּׁה עָשָׂר יוֹם אַחַר הֶחָג, כְּדֵי שֶׁיַּגִּיעַ הָאַחֲרוֹן שֶׁבְּיִשְׂרָאֵל לִנְהַר פְּרָת

Soukkôth (qui est surnommée הֶחָג « la Fête ») était une fête de pèlerinage pour laquelle tous les Israélites montaient à Jérusalem. Normalement, d'après la Halokhoh et le cycle des saisons en `aras Yisro`él, c'est à partir du 3 Marahshawon que l'on doit commencer à demander la pluie. Mais afin de permettre à tous les Israélites venus de Babylone de pouvoir arriver chez eux, plutôt que de prier en route (les trajets prenaient beaucoup plus de temps qu'aujourd'hui, ne l'oubliez pas), il fut décidé de s'aligner sur l'avis de Rabban Gamli`él, permettant de ne commencer à demander la pluie qu'à partir du 7 Marahshawon.

D'une certaine manière, de par ce passage, nous pouvons conclure qu'à notre époque, où nous ne pélerinons plus vers la Ville Sainte, et où les trajets prennent beaucoup moins de temps, ceux qui sont en Terre Sainte doivent commencer à demander la pluie à partir du 3 et non plus du 7 Marahshawon, qui est la véritable date de la saison des pluies.

En outre, dans le passage susmentionné du Mishnéh Tôroh, le Rambo''m précise que dans des pays tels que Shin´or (Babylone), la Syrie, l’Égypte, et tous les pays adjacents et qui leur ressemblent (c'est-à-dire, qui ont un cycle des saisons identiques à ces pays), la demande des pluies ne commencent que soixante jours après l'équinoxe de Tishri. Cette Halokhoh est basée sur Ta´nith 10a, qui déclare que dans ces pays-là c'est seulement à ce moment que les pluies commenceront à tomber.

Nous apprenons de là que contrairement à la pratique majoritaire d'aujourd'hui (défendue notamment par le Shoulhon ´oroukh3) qui consiste à faire commencer le moment de la demande des pluies pour toutes les communautés juives de la Diaspora à la même date que cela se faisait à Babylone du temps des Ga`ônim et Ri`shônim, chaque communauté de la Diaspora doit en fait commencer à demander les pluies à la date où commence généralement la saison des pluies ou l'hiver chez elle, ou lorsqu'elle a besoin de pluie chez elle en raison des fortes chaleurs. Il n'y a donc pas de date standard pour tout le monde. Et le Rambo''m le rendra plus clair encore dans la Halokhoh 19. C'est pourquoi, le Ro`''sh4 accepta que l'on prie pour la pluie en été dans des pays comme l'Espagne ou l'Allemagne, où le climat nécessite qu'il y ait de la pluie. De même, étant donné que les récoltes dans son pays allaient gravement être endommagées si de la pluie ne tombait pas au moins jusqu'à fin Novembre, il encouragea la pratique suivie en Provence consistant à demander la pluie en Marahshawon. Il en est de même pour les Juifs qui vivent actuellement dans l’hémisphère Sud, où la saison des pluies coïncide avec l'été des pays de l'hémisphère nord. Ainsi, dans la Halokhoh 19 le Rambo''m déclare :

Les localités qui ont besoin des pluies durant la saison d'été, comme par exemple les îles lointaines, demandent les pluies au moment où elles en ont besoin dans Shôméa´ Taphilloh.
מְקוֹמוֹת שְׁהֶן צְרִיכִים לַגְּשָׁמִים בִּימוֹת הַחַמָּה, כְּגוֹן אִיֵּי הַיָּם הָרְחוֹקִים--שׁוֹאֲלִין אֶת הַגְּשָׁמִים בְּעֵת שְׁהֶן צְרִיכִין לָהֶן, בְּשׁוֹמֵעַ תְּפִלָּה.

Et il n'y a pas d'exception. C'est-à-dire que cette Halokhoh s'applique réellement à tout pays ou endroit de la planète où l'on a besoin de pluie en été à cause du climat, ou dont le climat est diamétralement différent de celui de la Terre Sainte, comme par exemple les pays de l’hémisphère Sud.5 C'est ce que tranche le Talmoudh6, au nom de Ribbi Yahoudhoh Hannosi`, lorsque les habitants de Ninwéh, qui avaient besoin de pluie en plein mois de Tammouz (Juillet-Août), lui soumirent la question de savoir s'ils pouvaient demander la pluie à ce moment-là, et si oui, dans quelle bénédiction. Il leur répondit qu'ils pouvaient le faire dans la bénédiction de « Shôméa´ Taphilloh ».

En d'autres mots, lorsqu'on se trouve dans une localité au climat similaire à celui de `aras Yisro`él, et que l'on a donc besoin de pluie au même moment que durant la saison des pluies de `aras Yisro`él, la demande doit se faire dans la neuvième bénédiction des Shamônah ´asréh, comme en `aras Yisro`él (c'est-à-dire, la Birkhath Hashshonim). Mais si on a besoin de pluie en-dehors de la saison des pluies de cette localité, ou que l'on vit dans une localité au climat diamétralement différent de celui de `aras Yisro`él, on fera alors la demande dans la quinzième bénédiction.

L'une des raisons de ce problème récurent de savoir quand doit-on réellement demander les pluies dans le pays où l'on se trouve est que la plupart des Siddourim fournissent des instructions inadéquates, déroutantes et même incorrectes sur le sujet. Les Siddourim imprimés au cours des 20ème et 21ème siècles indiquent généralement que l'on commence la récitation du « Tol Oumotor » à partir du 4 décembre. D'autres mentionnent le 5 décembre et / ou le 6 décembre. Les Siddourim imprimés avant le 20ème siècle se rapportent toutefois aux 3 (ou 4 et / ou 5 décembre).

Nous avons expliqué concrètement pourquoi en `aras Yisro`él on commence à demander la pluie à partir du 7 Marahshawon (même si, à notre époque, on devrait réellement commencer à partir du 3, comme indiqué dans la Mishnoh de Ta´nith). Mais comment expliquer cette date de début décembre pour les communautés de la diaspora ?

Déjà, à l'époque même de la Mishnoh, on nous dit dans une Barrayatho`7 que Hananyoh, qui vivait à Babylone, a rapporté que les Juifs de la région attendaient jusqu'au soixantième jour de l'équinoxe [d’automne]. Cette déclaration est suivie de l'affirmation de Shamou`él que la Halokhoh suit Hananyoh.

La date donnée par Hananyoh était שישים יום בתקופה « Shishim Yôm Battaqouphoh » (que nous avons traduit ici par « le soixantième jour de l’équinoxe [d’automne] ». Le terme תקופה « Taqouphoh » est employé dans le Talmoudh pour indiquer une saison (hiver, printemps, etc.) ou le début d’une saison (solstice ou équinoxe). Par conséquent, « soixante jours dans la Taqouphoh » peut signifier soit le le soixantième jour de l'équinoxe [d'automne] ou le soixantième jour de la saison [d'automne]. Ce n'est toujours pas suffisant pour définir la date de manière concluante. Il y a deux questions qui se posent. Premièrement, le jour de la Taqouphoh doit-il être considéré comme la fin de la précédente saison ou le début de la nouvelle saison ? Deuxièmement, la prière pour la pluie commence-t-elle le
soixantième jour ou le lendemain ? Les réponses sont que le jour de la Taqouphoh est compté comme le premier jour, et la prière commence le soixantième jour. Par conséquent, la phrase de de « Tol Oumotor » commence cinquante-neuf jours après le jour de la Taqouphoh.

Lorsque les Juifs se sont retrouvés dans d'autres pays que la Babylonie, ils ont été confrontés à la question suivante : devraient-ils également prier pour qu'il pleuve en fonction des besoins de leur pays, ou doivent-ils suivre un calendrier déjà établi, soit celui de `aras Yisro`él ou celui de Babylone ? Comme les rites babyloniens étaient généralement suivis dans la majorité
de la diaspora, il est devenu la pratique générale des Juifs presque partout en dehors de la Terre d'Israël de demander la pluie aux mêmes dates que leurs coreligionnaires babyloniens. Mais c'est, comme indiqué plus haut, une pratique halakhiquement incorrecte. Et cela reflète une solution de facilité indiquant une certaine paresse intellectuelle.

La tentative la plus remarquable de modifier cette pratique erronée a été faite par Ribbénou `oshér ban Yahi`él (le Ro`''sh, c. 1250-2327). Il a essayé d'établir le principe que les Juifs dans chaque pays déciderait par eux-mêmes quand il faut dire « Tol Oumotor », en fonction des saisons de chaque pays et de leurs besoins, mais il fut attaqué par ses contemporains. Le fait qu’une autorité aussi réputée n’ait pas réussi dans cet effort rendait pratiquement impossible que question soit à nouveau soulevée, du moins en Europe. Or, il est primordial, pour la crédibilité du judaïsme et de la Halokhoh de réexaminer sérieusement le sujet. (Le problème s’est posé dans un contexte différent lorsque les Juifs se sont installés dans
l'hémisphère sud, où l'ordre des saisons est inversé. L’opinion rabbinique générale a été que le modèle babylonien devrait toujours être suivi.) Le résultat aberrant est que les Juifs de toute la diaspora fixent leur calendrier liturgique en fonction des besoins agricoles de l’Irak, le site de la Babylone antique, et se mettent à prier pour la pluie soixantième jour après l'équinoxe d'automne, quels que soient les besoins et les conditions locaux.

Étant donné que la date de « Tol Oumotor » à Babylone donnée dans le Talmoudh est basée sur un phénomène du système solaire, l’équinoxe, il est clair que le calendrier civil et solaire est utilisé pour déterminer la date. Ce qui n'est pas encore clair, c'est la date réelle en usage. Si la prière pour la pluie doit être dite en commençant le soixantième jour après l'équinoxe, pourquoi le 4 ou le 5 décembre ? L'équinoxe, comme nous le savons, tombe le 22 ou le 23 septembre. Le soixantième jour suivant serait le 20 ou 21 novembre. Comment se fait-il que nous marquions maintenant « soixante jours à compter de la Taqouphoh » le soir du 4 ou 5 décembre ? Ce n'est vraiment pas difficile à comprendre. Mais pour répondre à cette question, nous devons faire un détour pour expliquer le fonctionnement du calendrier solaire en 4 étapes.

  1. Le calendrier julien

Dans le calendrier julien, l’année solaire est exactement de 365 1/4 jours. C'est-à-dire 365 jours plus 6 heures supplémentaires. C'est aussi la longueur de l'année d'après le grand sage talmudique du 2ème siècle, Shamou`él de Nahardé´o`. Et c'est la longueur supposée de l'année solaire qui est encore utilisée aujourd'hui dans les calculs juifs. Or, la durée réelle de l’année tropicale (c’est-à-dire un cycle complet de saisons) est légèrement plus courte: 365 jours, 5 heures, 48 minutes et 46 secondes. C’est une différence de moins de douze minutes. Pas grand chose, à vrai dire. Et vous auriez raison de vous dire cela, sauf que sur un siècle, cette différence représente environ trois quarts d'une journée. Ainsi, chaque siècle, le calendrier julien (365,25 jours) est en retard sur la durée réelle de l’année de trois quarts d'une journée.

  1. Le calendrier grégorien

Sur des centaines d'années, cette différence s'est accrue, ce qui est devenu un réel problème pour l'Église, alors que Pâques tombait chaque fois un peu plus tôt dans le calendrier. L'équinoxe de printemps (un véritable événement solaire) était tombé le 21 mars dans le calendrier julien, mais il avait glissé au cours des siècles jusqu'au 11 mars. Cela a bouleversé le calcul de Pâques. Pour corriger cela (et d'autres problèmes), le pape Grégoire a retiré dix jours du calendrier. Par décret papal, le dernier jour du calendrier julien était le 4 octobre 1582. Le lendemain était devenu le premier jour du calendrier grégorien, le 15 octobre 1582. À présent, l'équinoxe de printemps tomberait le 21 mars et tout le monde serait heureux.

  1. Les rabbins se sont bornés à suivre l'opinion de Shamou`él

Plutôt que de suivre ce changement, il a été ignoré par les rabbins du début de la période moderne. Ils auraient préféré se tromper avec Shamou`él (qu'ils croient faussement être la position « traditionnelle ») plutôt que d'avoir raison avec le pape. Ils se sont tenus aux dix jours manquants. La date de la demande des pluies en 1582 a donc été décalée de 10 jours au 1er décembre. En 1700, année bissextile du calendrier julien, mais pas du grégorien, la date passa au 2 décembre. Mais en 1900, trois jours supplémentaires de dérapage s'étaient accumulés, et on passa au 4 décembre (5 décembre en années juives divisibles par quatre). Il n'a pas glissé en 2000, cette année étant une année bissextile selon les calendriers grégorien et julien. Le calendrier de Shamou`él compte maintenant 13 jours de retard sur le Grégorien.

  1. Il suffit d'ajouter les 13 jours manquants

Si vous ajoutez treize jours supplémentaires aux soixante jours prescrits par le Talmoudh, vous arrivez au… 4 décembre ! Je vous l'avez dit que c'était facile.

Ainsi, les Juifs orthodoxes d'aujourd'hui déterminent la date pour commencer à prier pour la pluie en s'appuyant sur trois erreurs :
  1. ils adoptent le calendrier babylonien / irakien au lieu de prendre en compte les saisons dans les pays où ils se trouvent ;
  2. ils se basent sur un calcul erroné de la durée du cycle solaire remontant à Shamou`él ;
  3. et se rendant compte que ce calcul est erronée, mais ne voulant pas donner raison au pape Grégoire, ils ajoutent les 13 jours manquants aux 60 prescrits par le Talmoudh.

Donc, la pratique actuelle consistant à attendre le 4 décembre pour prier pour la pluie en dehors d'Israël est non seulement une erreur, mais contrevient également à la Halokhoh et ignore la réalité de chaque région. En outre, au prochain siècle, le décalage entre le calendrier de Shamou`él et le calendrier grégorien s’accentuera, et la date pour commencer à demander la pluie changera à nouveau. Ce qui est complètement fou et pas en phase avec les réalités des saisons.

Les Juifs sont appelés à l'excellence intellectuelle. Faisons donc preuve d'intelligence en demandant la pluie suivant la saison réelle du pays où l'on vit. Comme l'ont expliqué en détails le Ro`''sh8 et le Rambo''m9, le calendrier de demande des pluies est lié aux besoins locaux.
1Hilkôth Taphilloh Ouvirkhath Kôhanim 2:18
2Ta´nith 1:3
3`ôrah Hayyim 117:1
4Voir dans le Tour et le Béth Yôséph, `ôrah Hayyim 117
5Voir le Rambo''m, Commentaire sur la Mishnoh, Ta´nith 1:3
6Ta´nith 14b
7Ta´nith 10a
8Tashouvoh 4:10
9Commentaire sur la Mishnoh, Ta´nith 1:3