jeudi 2 octobre 2014

La Birakhath « Hannôthén Layyo´éf Kôah »

ב״ה

La Birakhath « Hannôthén Layyo´éf Kôah »


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Toutes les Birakhôth Hashahar que nous avons mentionnées dans les articles intitulés « Les Birakhôth Hashahar » et « Les Birakhôth ''Shallô` ´osoni'' » peuvent être retracées jusque dans la Gamoro`. La seule des Birakhôth Hashahar dont les sources ne remontent pas jusqu'au Talmoudh est la Barokhoh de הַנּוֹתֵן לַיָּעֵף כֹּחַ « Hannôthén Layyo´éf Kôah » (qui donne de la force à celui qui est faible). Parler de cette Barokhoh nous offre l'opportunité de traiter de questions très importantes qui entourent le Siddour tel que nous le connaissons aujourd'hui, et amener à la connaissance des gens des difficultés dont ils ne sont pas nécessairement conscients, comme par exemple : de nouvelles Barokhôth peuvent-elles être composées après que le Talmoudh a été scellé, ou sommes-nous confinés à ne faire que les Barokhôth mentionnées dans le Talmoudh ? Quels facteurs ont amené à opérer des changements dans le Siddour ?

Les `ashkanazim font la Barokhoh de « Hannôthén Layyo´éf Kôah » juste après celle de עוֹטֵר יִשְׂרָאֵל בְּתִפְאָרָה « ´ôtér Yisro`él Bathif`oroh ». Quant aux Safaradhim, ils ne la disent tout simplement pas. Dans le « Nousah `ari », cette Barokhoh est faite juste après מַלְבִּישׁ עֲרֻמִּים « Malbish ´aroummim », tandis qu'elle n'est pas mentionnée dans le tout premier Siddour, qui est celui du Rov ´amrom Go`ôn ז״ל. On ne la retrouve également mentionnée dans aucun des écrits halakhiques des Ri`shônim. Sa toute première mention se trouve dans le Séfar `abboudhirham, qui est un commentaire sur la liturgie juive composé par le Rov Dowidh `abboudhirham ז״ל, un rabbin séfarade du 14ème siècle. Dans la partie réservée aux Birakhôth Hashahar il y rapporte ceci : ויש מקומות שמברכין נותן ליעף כח « Et il y a des communautés qui bénissent ''Nôthén Layyo´éf Kôah'' ». Quant à Rabbi Yôséf Qa`rô ז״ל, il tranche ceci dans son Shoulhon ´oroukh1 :

Il y en a qui ont la coutume de bénir « Hannôthén Layyo´éf Köah », et nous ne voyons pas leurs paroles.
יש נוהגין לברך הנותן ליעף כח ואין דבריהם נראין

« Ne pas voir leurs paroles » est une expression qui désigne une pratique n'ayant aucune source sur laquelle s'appuyer. Par conséquent, Rabbi Yôséf Qa`rô considère cette pratique comme n'ayant aucun fondement. Néanmoins, le Ramo''` ז״ל écrit :

Cependant, le Minhogh universel de tous les `ashkanazim est de la dire.
אך המנהג פשוט בבני האשכנזים לאומרה

Ainsi, le Ramo''` lui-même reconnaît que Rabbi Yôséf Qa`rô a raison de dire que cette Barokhoh de « Hannôthén Layyo´éf Kôah » n'a effectivement aucune base ou source sur laquelle s'appuyer, mais que tous les `ashkanazim ont néanmoins la coutume de la réciter !

À la lumière de tout cela, une question évidente se pose : pourquoi les Safaradhim ont-ils rejeté cette Barokhoh ? Comment se fait-il qu'elle n'est faite que par les `ashkanazim, les Hasidhim et ceux qui utilisent le Nousah `ari ?

Les Safaradhim ne font pas cette Barokhoh de « Hannôthén Layyo´éf Kôah », pour la simple raison qu'elle ne se trouve nulle part mentionnée dans le Talmoudh. Leur position est bien expliquée dans le Tiqqoun Tafilloh :

Le `aggour a écrit : « Dans les Siddourim des `ashkanazim, ils ajoutent une bénédiction supplémentaire ''Hannôthén Layyo´éf Kôah''. J'ai appris de mes maîtres que l'on ne doit rien ajouter aux Barokhôth qui sont mentionnées dans le Talmoudh ».
וכתב האגור: בסדורי האשכנזים מוסיפים עוד ברכה אחת הנותן ליעף כח ואני קבלתי מרבותי שאין להוסיף עוד על הברכות שנזכרו בתלמוד

En d'autres mots, toute Barokhoh qui ne serait pas mentionnée dans le Talmoudh ne peut être ajoutée aux bénédictions que nous devons faire ! La position des Safaradhim s'appuie sur le passage suivant du Talmoudh2 :

« S'il dit sur tout [aliment] ''Shahakkol'', etc. »3 : Il a été dit : Rov Houno` a dit : « [Cela est valable,] sauf pour le pain4 et le vin5 ! » Rébbi Yôhonon dit : « [C'est le cas] même pour le pain et le vin !6 ». Est-ce une divergence similaire à celle existant entre les Tanno`im ? [Car il a été enseigné :] « Si quelqu'un voit du pain et dit ''Que ce pain est beau ! Béni soit l'Omniprésent qui l'a créé !'', il est quitte de son obligation.7 Si quelqu'un voit une figue et dit ''Que cette figue est belle ! Béni soit l'Omniprésent qui l'a créée !'', il est quitte de son obligation8'' ». [Ce sont là] les paroles de Rébbi Mé`ir. Rébbi Yôsé dit : « Quiconque altère le texte des Barokhôth telle qu'il a été déterminé par les Sages n'est pas quitte de son obligation ! ». Pouvons-nous dire que Rov Houno` s'aligne derrière Rébbi Yôsé, et Rébbi Yôhonon derrière Rébbi Mé`ir ? Rov Houno` peut te répondre [ceci] : « Je peux même prendre Rébbi Mé`ir comme soutien de mon opinion, car Rébbi Mé`ir n'a statué comme il l'a fait que parce que le pain a effectivement été mentionné. Mais si le pain n'a pas été mentionné, même Rébbi Mé`ir aurait admis [qu'il est quitte de son obligation] ! » Et Rébbi Yôhonon peut te répondre [ceci] : « Je pourrais également prendre Rébbi Yôsé comme soutien de mon opinion, car Rébbi Yôsé n'a statué comme il l'a fait que parce qu'il a béni une bénédiction qui ne fut pas instituée par les Rabbins. Mais s'il avait dit ''Shahakkol Nihyah Biddavorô'', qui [est une Barokhoh qui] fut instituée par les Rabbins, même Rébbi Yôsé aurait admis [qu'il est quitte de son obligation !] »
על כולן אם אמר שהכל וכו': אתמר רב הונא אמר חוץ מן הפת ומן היין ורבי יוחנן אמר אפי' פת ויין נימא כתנאי ראה פת ואמר כמה נאה פת זו ברוך המקום שבראה יצא ראה תאנה ואמר כמה נאה תאנה זו ברוך המקום שבראה יצא דברי ר' מאיר ר' יוסי אומר כל המשנה ממטבע שטבעו חכמים בברכות לא יצא ידי חובתו נימא רב הונא דאמר כר' יוסי ור' יוחנן דאמר כר' מאיר אמר לך רב הונא אנא דאמרי אפי' לר' מאיר עד כאן לא קאמר ר' מאיר התם אלא היכא דקא מדכר שמיה דפת אבל היכא דלא קא מדכר שמיה דפת אפילו ר' מאיר מודה ור' יוחנן אמר לך אנא דאמרי אפילו לרבי יוסי עד כאן לא קאמר ר' יוסי התם אלא משום דקאמר ברכה דלא תקינו רבנן אבל אמר שהכל נהיה בדברו דתקינו רבנן אפילו ר' יוסי מודה

Nous voyons de ce passage talmudique qu'il y a une divergence d'opinion quant à savoir s'il est permis ou pas de faire une Barokhoh différente de celles qui ont été instituées par HaZa''l. Une opinion (celle de Rébbi Mé`ir ז״ל) soutient que cela est tout à fait permis, mais à la condition que la bénédiction alternative fasse mention de la chose pour laquelle on bénit. Une autre opinion (celle de Rébbi Yôsé ז״ל) soutient que cela n'est pas permis, et qu'il ne faudrait faire que les bénédictions qui furent instituées par HaZa''l et en conformité avec le texte qu'eux-mêmes ont composé (c'est-à-dire, interdiction de modifier le texte des bénédictions). Notre Gamoro` conclut que les deux positions sont tout à fait valables.

Mais il convient de bien comprendre la nuance subtile entre les deux positions. Celle de Rébbi Yôsé est qu'il ne faut réciter les Barokhôth que de la façon instituée par HaZa''l, sans en changer le moindre mot. Quant à l'opinion de Rébbi Mé`ir, elle n'est pas qu'il est permis d'inventer de nouvelles Barokhôth, mais qu'il est permis de modifier les paroles de bénédictions déjà existantes, à partir du moment où l'on reste fidèle au thème de la Barokhoh modifiée !

Mais quelle est alors la raison pour laquelle les `ashkanazim font la Barokhoh de « Hannôthén Layyo´éf Kôah », bien qu'elle ne soit pas mentionnée dans le Talmoudh ?

Le Tour ז״ל offre une réponse basée sur un Midhrosh9 :

Il y a une bénédiction supplémentaire dans le Siddour ashkénaze, « Hannôthén Layyo´éf Kôah », qui fut composée sur la base de [l'enseignement suivant] : l'homme remet à Dieu, la nuit, son âme fatiguée du dur labeur de la journée. Dieu rend ensuite l'âme à chaque homme au matin, dans un état calme et apaisé. C'est ce que nous a enseigné le Midhrosh sur le verset10 : חֲדָשִׁים, לַבְּקָרִים, רַבָּה, אֱמוּנָתֶךָ « Elles11 se renouvellent chaque matin ; grande est Ta fidélité ». Lorsqu'un homme prête un objet à son ami, son ami le lui rend déchiré et sale. Mais chaque nuit, l'homme remet son âme à Dieu lorsqu'elle est fatiguée, et Dieu la lui rend nouvelle et reposée.

Si l'on se base sur cette explication du Tour, cette Barokhoh post-talmudique de « Hannôthén Layyo´éf Kôah » pourrait être partiellement justifiée. En effet, si l'on analyse cette explication, nous voyons que cette Barokhoh partage alors la même raison d'être qu'une bénédiction talmudique, qui est celle de « `alôhay Nashomoh », dans laquelle nous remercions HaShem pour la grâce qu'Il nous a faite en nous rendant notre âme au matin. Mais cela n'est pas suffisant pour rendre conforme cette Barokhoh. En effet, quand bien même ces deux bénédictions auraient un thème commun, la Barokhoh de « Hannôthén Layyo´éf Kôah » ne mentionne pas le sujet principal de la Barokhoh de « `alôhay Nashomoh », qui est le retour de l'âme vers le corps. Par exemple, comme l'a expliqué la Gamoro` susmentionnée, si quelqu'un ne veut pas faire la Barokhoh de « Hammôsi` » comme elle a été formulée par HaZa''l, il peut être quitte en disant n'importe quelle phrase dans laquelle se retrouve le mot « pain », comme par exemple « Que ce pain est beau ! Béni soit l'Omniprésent qui l'a créé ». Or, ici, le terme « âme » ou l'expression « retour de l'âme » n’apparaît pas dans « Hannôthén Layyo´éf Kôah ». Par conséquent, du point de vue du Talmoudh et des Safaradhim, cette Barokhoh n'est toujours pas justifiée.

Dans son « ´ôlom Hattafillôth », Rabbi `éliyohou Mounk ז״ל tente de donner une autre explication pour justifier le fait que les `ashkanazim ont ajouté cette Barokhoh, en dépit du fait qu'elle ne provient pas du Talmoudh. Après avoir rapporté l'hypothèse du Tour, il écrit ceci :

« Hannôthén Layyo´éf Kôah » : Cette Barokhoh n'est pas rapportée dans cette partie du Talmoudh que nous avons précédemment citée. La Barokhoh ne fut insérée dans les Birakhôth Hashahar que durant une époque bien plus tardive... [Il cite alors l'explication donnée par le Tour, et poursuit ensuite de la façon suivante :] D'après les paroles du ´iyoun Tafilloh12, il est possible d'expliquer cette innovation tardive des autorités ashkénazes sur la base d'un autre facteur. À cause de l'oppression des expulsions injustifiées qui auraient pu saper la force du peuple juif, nos sages [`ashkanazim] décidèrent de raviver l'esprit des gens en créant une forme d'encouragement au moyen d'une Barokhoh générale [dans laquelle on remercie] Dieu de donner de la force à ceux qui sont fatigués. Pour que l'allusion soit comprise, ils ont placé cette Barokhoh après celles de « `ôzér Yisro`él Bighavouroh »13 et « ´ôtér Yisro`él Bathif`oroh »14

D'après cette explication, ce sont des considérations historiques qui ont amené à l'instauration de cette Barokhoh par les autorités ashkénazes, et non le fait de remercier HaShem pour avoir rendu à l'homme une âme renouvelée et reposée. Si l'on se base sur cette explication, et que ce sont ces considérations-là qui ont amené l'instauration de cette Barokhoh, au vue des nombreuses persécutions et expulsions dont les Juifs étaient les victimes dans les temps passés, et qui leur pompaient leur énergie, on peut alors conclure que cette bénédiction ne s'applique plus de nos jours, étant donné que nous ne vivons plus à de telles périodes. En fait, c'est la raison pour laquelle les Safaradhim ont retiré de leur Siddourim certaines Barokhôth et prières post-talmudiques qui furent composées dans de telles situations, car de nos jours ces situations n'existent plus. Nous pouvons citer comme exemple la Barokhoh de בָּרוּךְ ה׳ לְעוֹלָם « Boroukh HaShem La´ôlom », qui fut composée à une époque où les Juifs ne pouvaient plus se rassembler dans les synagogues pour faire la prière du soir, mais étaient contraints de prier dans les champs ou d'abréger la prière, à cause des dangers des persécuteurs. Cette prière dans laquelle le Nom d'HaShem est mentionnée dix-huit fois, fut composée afin de remplacer la ´amidhoh de la prière du soir. Ensuite, lorsque les Juifs arrivaient chez eux, en sécurité, ils faisaient alors la ´amidhoh en entier. Les `ashkanazim ont conservé cette prière dans leurs Siddourim, tandis que les Safaradhim l'ont retirée15, car elle n'a plus de raison d'être à notre époque, où nous sommes libres de nous rassembler dans les synagogues et où nous ne sommes plus persécutés et pourchassés.

Quant au Ban `ish Hay ז״ל, il donne une explication « kabbalistique » de cette Barokhoh. Son explication donne également la raison pour laquelle, dans le Nousah `ari, cette Barokhoh est placée juste après celle de « Malbish ´aroummim » (qui habille ceux qui sont nus)16 :

Explication des Birakhôth « Malbish ´aroummim » et « Hannôthén Layyo´éf Kôah » : après avoir fait la Barokhoh de « Malbish ´aroummim », il doit bénir la Barokhoh de « Hannôthén Layyo´éf Kôah ». Ces deux Barokhôth furent composées concernant l'habillement de l'âme. Il y a des individus dont les péchés amènent leurs âmes à être nues. Mais Dieu, dans Sa miséricorde, donne à ces gens de nouveaux vêtements chaque jour. Et il y a ceux qui ne pèchent pas au point de dénuder leurs âmes, mais ils s'affaiblissent néanmoins [à cause des péchés mineurs commis], et Dieu, dans Sa Miséricorde, leur donne chaque jour de la force lorsqu'Il leur rend leurs âmes.

Par cette explication « kabbalistique », le Ban `ish Hay s'écarte complètement de la raison-même pour laquelle la Barokhoh de « Malbish ´aroummim » fut instituée : pour remercier HaShem de nous avoir permis de physiquement et littéralement couvrir notre nudité en nous habillant ! En outre, cela ne résout pas le problème que cette Barokhoh ne fut pas instituée par HaZa''l, et qu'elle n'est basée sur aucune Barokhoh talmudique préexistante. Par conséquent, même cette explication n'est pas suffisante pour amener les Safaradhim à accepter cette Barokhoh. Et la pratique des Talmidhé HaRamba''m, des Témonim, des Safaradhim, des hispano-portugais, des Mizrahim et des Dôr Da´im est de ne pas la dire.

Au final, personne ne sait donc pourquoi cette Barokhoh fut composée, et pourquoi est-ce qu'elle devrait être faite, bien qu'elle soit post-talmudique.

En tous les cas, cette explication « kabbalistique » du Ban `ish Hay nous offre l'opportunité d'expliquer comment les « kabbalistes » sont parvenus à faire modifier les Tafillôth. Après que la liturgie juive fut scellée et formalisée, une inquiétude se développa. Beaucoup craignaient, en effet, qu'à cause de l'interdiction talmudique de composer des Tafillôth et Barokhôth non formulées par HaZa''l, ou qui ne seraient pas basées sur des Barokhôth et Tafillôth déjà existantes dans les temps talmudiques, la prière commencerait à devenir une routine. En réponse à cette inquiétude, certains décidèrent d'ajouter certains éléments à la prière. Ce que nous voyons de l'explication du Ban `ish Hay est un exemple d'une telle tentative. Les disciples du `ari, qui vécut au 16ème siècle, firent de très nombreux changements dans les prières et bénédictions. Bien que la plupart d'entre nous ne suivons pas le Nousah `ari, l'influence du `ari dans bon nombre de Siddourim est criante, puisque de nombreuses prières composée par lui ou ses disciples se sont frayées un chemin dans plusieurs rites de prières, principalement ceux des `ashkanazim et des Hasidhim, et des « corrections » dans la formulation de plusieurs bénédictions et prières furent opérées sur la base des enseignements du `ari.

À noter que bien que l'ajout de nouvelles prières avait pour but de dynamiser la prière et ne pas la rendre routinière, l'abondance de prières contenues désormais dans les Siddourim actuels n'y contribue pas nécessairement. Au contraire, la prière peut parfois se transformer en un dur parcours du combattant pour de très nombreux Juifs !

Nous ne devons, en conclusion, pas toucher aux bénédictions instituées par HaZa''l. Et si quelqu'un désire prier avec dynamisme, il n'a pas à modifier les rites de nos Sages ; qu'il s'exprime dans ses propres termes durant les Shamônah ´asréh ou dans ses supplications qui suivent les Shamônah ´asréh. La Halokhoh permet donc une expression personnelle large.

1`ôrah Hayim 46:6
2Barokhôth 40b
3Cette Gamoro` est un commentaire sur la règle de la Mishnoh qui stipule qu'il est permis de faire la bénédiction de « Shahakkol » sur tout aliment
4Sur lequel nous faisons « Hammôsi` »
5Sur lequel nous faisons « Haggafan »
6Puisque la Mishnoh a dit que la Barokhoh de « Shahakkol » peut être faite pour n'importe quel aliment, sans préciser d'exception. Par conséquent, même celui qui dirait « Shahakkol » pour du pain (au lieu de « Hammôsi` ») est quitte. De même pour celui qui dirait « Shahakkol » pour du vin (au lieu de « Haggafan »)
7C'est-à-dire, bien qu'il n'ait pas fait « Hammôsi` », sa phrase de remerciement à HaShem compte comme une Barokhoh valable, et il peut donc consommer le pain
8Bien qu'il n'ait pas fait la Barokhoh de « Ho´és ».
9`ôrah Hayim 46
10`ékhoh 3:23
11Les bontés d'HaShem
12Rabbîi`aryéh Leib Gordon
13Qui ceint Yisro`él de puissance
14Qui couronne Yisro`él de splendeur
15Dans certains Siddourim séfarades, cette prière se retrouve encore, mais n'est pratiquement jamais faite, et n'a pas de statut de prière obligatoire

16Ban `ish Hay, Hilkôth Shonoh Ri`shônoh, Parashath Wayyéshév, `ôth 8