ב״ה
Les
Lois de Niddoh
Une
jeune fille ou femme non mariée doit-elle respecter les lois de
Niddoh ? + Les contacts physiques hommes-femmes
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article peut être téléchargé ici.
L'un
des plus grands mensonges ou une des plus grandes erreurs actuelles
du Judaïsme dit « Orthodoxe » consiste à dire qu'une
jeune fille ou femme non mariée ne doit pas respecter les lois de
Niddoh, et donc qu'elle ne doit pas s'immerger au Miqwah à la fin de
sa période menstruelle. Or, c'est très éloigné de la vérité et
de la Halokhoh authentique. Pire encore, c'est un reniement d'une loi
orale remontant à Môshah Rabbénou. Et nous savons que quiconque
conteste et rejette la moindre des lois de la Tôroh, écrite ou
orale, fait partie des mécréants qui compromettent leur part dans
le Monde-à-Venir. Voici ce que nous dit le Ramba''m ז״ל
dans
son Mishnéh Tôroh1 :
La
Niddoh est comme toutes les autres ´aroyôth ; celui qui
s'insère en elle, que ce soit de la façon naturelle ou de la
façon non naturelle, est passible de retranchement. Et même si
c'était une mineure âgée de trois ans et un jour, comme les
autres ´aroyôth, car une fille peut contracter l'impureté de
Niddoh même le jour de sa naissance. Et une fille de dix jours
peut contracter l'impureté de Zivoh. Cela a été transmis de
tradition orale qu'il n'y a pas de différence entre une adulte et
une mineure concernant l'impureté de Niddoh et de Zivoh.
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הַנִּדָּה,
הֲרֵי
הִיא כִּשְׁאָר כָּל הָעֲרָיוֹת.
הַמַּעֲרֶה
בָּהּ,
בֵּין
כְּדַרְכָּהּ בֵּין שֶׁלֹּא
כְּדַרְכָּהּ--חַיָּב
כָּרֵת:
וְאַפִלּוּ
הָיְתָה קְטַנָּה בַּת שָׁלוֹשׁ שָׁנִים
וְיוֹם אֶחָד,
כִּשְׁאָר
עֲרָיוֹת--שֶׁהַבַּת
מִטַּמְּאָה בְּנִדָּה,
וְאַפִלּוּ
בְּיוֹם לִידָתָהּ,
וּבַת
עֲשָׂרָה יָמִים,
מִטַּמְּאָה
בְּזִיבָה.
וְדָבָר
זֶה מִפִּי הַשְּׁמוּעָה,
שְׁאֵין
הֶפְרֵשׁ בֵּין גְּדוֹלָה לִקְטַנָּה,
לְטֻמְאַת
נִדּוּת וְזִיבוּת
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Lorsque
le Ramba''m écrit qu'une fille peut contracter l'impureté de Niddoh
même le jour de sa naissance, c'est une hyperbole volontaire ayant
pour but de nous faire comprendre la chose suivante : une fille
commence ses premières menstruations aux alentours de douze ans.
Mais si cela se produisait avant, peu importe à quel âge, et même
le jour de sa naissance, toutes les lois de Niddoh commenceraient
alors à s'appliquer pour elle exactement comme pour une adulte. Il
en est de même pour les lois relatives à la Zovoh. Peu importe
l'âge qu'une fille a, dès l'instant où elle commence à avoir des
saignements utérins qui ont lieu en-dehors d'une période de
menstruation, ou qui se prolongent d'au moins trois jours après une
période de menstruation, les lois relatives à la Zovoh commencent à
s'appliquer à elle exactement comme pour une adulte, même si elle
n'était âgé que de dix jours. Tout cela signifie juste que nous ne
devons pas nous préoccuper de l'âge. Dès lors qu'elle commence à
avoir des menstruations, ou des saignements utérins, toutes les lois
de Niddoh et de Zivoh s'appliquent à elle. Et cela, nous l'avons
reçu en tradition orale de Môshah Rabbénou.
Et
effectivement, dans le Talmoudh, nous avons plusieurs cas de femmes
non mariées et jeunes filles qui se rendaient au Miqwah à la fins
de leurs périodes menstruelles. Le Talmoudh ne fait pas une seule
fois de distinction entre les femmes non mariées ou les jeunes
filles et les femmes mariées, car les lois de Niddoh et Zivoh n'ont
rien à voir avec l'état marital de la personne, mais si elle a ou
pas des écoulements utérins, peu importe son âge, et peu importe
qu'elle soit mariée ou pas. Et ce fut la pratique durant de nombreux
siècles que les jeunes filles du peuple d'Israël se rendaient au
Miqwah comme les femmes adultes mariées pour se purifier de leur
état de Niddoh.
En
fait, même l'écrasante majorité des Pôsqim qui interdisent aux
jeunes filles et femmes non mariées de se rendre au Miqwah
reconnaissent qu'ils n'ont aucune source halakhique pour l'interdire.
Sur certains sites Internet qui traitent du sujet, il est reconnu
qu'aujourd'hui cela est interdit, sous-entendu « il fut des
époques où cela était autorisé, mais aujourd'hui on en a décidé
autrement ». Par exemple, sur le site de Dinonline.org, il est
admis que les lois de Niddoh s'appliquent exactement de la même
façon aux femmes mariées et aux jeunes filles non mariées. Ils
ajoutent que l'écrasante majorité des filles non mariées ne se
rendent pas au Miqwah et ne sont généralement pas au courant des
lois relatives au Miqwah et la façon de se préparer lorsqu'on se
rend au Miqwah. Et en effet, on n'enseigne jamais les lois de Niddoh
aux jeunes filles « Orthodoxes » de façon à ce qu'elles
ne sachent pas qu'elles y sont en fait astreintes dès qu'elles
auront leurs premières menstruations, et que le fait qu'elles ne
soient pas mariées n'est d'aucune pertinence vis-à-vis de
l'application de ces lois. Les auteurs de l'article ajoute que
certaines communautés ne permettent pas aux filles non mariées de
se rendre au Miqwah par crainte de relations sexuelles illicites.
(Voir l'article ici.)
Ils ont ainsi l'honnêteté de tout de même admettre que la pratique
majoritaire d'aujourd'hui n'est pas conforme à ce qui devrait être
fait d'après la Halokhoh. C'est de la pure Kafiroh (mécréance) de
renier, retrancher ou ajouter aux lois de la Tôroh, et la majorité
des communautés dites « Orthodoxes » sont tombées dans
cette Kafiroh, à force de suivre des raisonnements et lois d'hommes
aux dépends de celles d'HaShemית׳.
Si
les lois de Niddoh s'appliquent également à une jeune fille, cela
signifie-t-il, par exemple, que son père n'a plus le droit de la
toucher durant tout le temps de sa période menstruelle ? Pour
répondre à cette question, nous allons faire un tout petit détour
en parlant de l'interdiction des contacts physiques en général.
Concernant
le comportement à avoir avec les ´aroyôth (pluriel de ´arwoh ;
une femme avec laquelle on ne peut avoir d'intimité de quelque
nature que ce soit et avec laquelle les relations sexuelles sont
interdites), le Ramba''m rapporte la Halokhoh suivante2 :
Quiconque
a une intimité physique avec une ´arwoh parmi les ´aroyôth par
les membres du corps, ou enlace et embrasse [l'une d'elles] avec
désir et tire un plaisir de la proximité des corps reçoit des
coups de fouet Min Hattôroh, car il est dit3 :
« pour se garder d'accomplir des pratiques abominables ».
Et il est [également] dit4 :
« Vous n'approcherez point afin de découvrir la
nudité ». C'est-à-dire « Ne vous approchez pas
par des choses qui mènent à révéler la nudité ». Et
quiconque accomplit une de ces pratiques est susceptible de
s'adonner à des relations illicites.
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כָּל
הַבָּא עַל עֶרְוָה מִן הָעֲרָיוֹת
דֶּרֶךְ אֵבָרִים,
אוֹ
שֶׁחִבַּק וְנִשַּׁק דֶּרֶךְ תַּאֲוָה
וְנִהְנָה בְּקֵרוּב בָּשָׂר--הֲרֵי
זֶה לוֹקֶה מִן הַתּוֹרָה:
שֶׁנֶּאֱמָר
"לְבִלְתִּי
עֲשׂוֹת מֵחֻקּוֹת הַתּוֹעֵבֹת";
וְנֶאֱמָר
"לֹא
תִקְרְבוּ לְגַלּוֹת עֶרְוָה",
כְּלוֹמַר
לֹא תִקְרְבוּ לִדְבָרִים הַמְּבִיאִין
לִידֵי גִּלּוּי עֶרְוָה.
וְהָעוֹשֶׂה
דָּבָר מֵחֻקּוֹת אֵלּוּ,
הֲרֵי
הוּא חָשׁוּד עַל הָעֲרָיוֹת
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Il
y a deux choses ici :
- il est interdit d'avoir une intimité physique par les « membres du corps » avec une femme qui nous est interdite. On parle ici de rapports intimes par d'autres moyens que la pénétration du pénis dans le vagin ou dans l'anus (qui sont les deux actes considérés comme « rapports sexuels »). Quelqu'un pourrait croire que puisqu'il n'a pas eu recourt à l'une des deux méthodes définies comme « rapports sexuels », c'est qu'il n'a commis aucune transgression. Ce n'est pas exact, car tout acte à connotation ou de nature sexuelle est interdit avec une ´arwoh ;
- il est interdit d'enlacer et embrasser une femme qui nous est interdite avec désir et de façon à en retirer un plaisir.
Remarquez
que dans les deux cas, il n'est pas dit qu'il est strictement
interdit de toucher, enlacer et embrasser une ´arwoh, mais qu'il est
interdit de les faire d'une façon intime, avec désir et d'en tirer
un plaisir. En fait, un contact physique normal n'est pas inclus dans
ce que la Tôroh a interdit, dès lors qu'il n'y a pas de mauvaise
intention derrière, perversion, etc. Et cela a toujours été la
règle que les contacts physiques anodins ne posent aucun problème.
Ainsi, en commentant le Ramba''m, le Sifthé Kôhén ז״ל
(Rabbi
Shabbatha`y Hakkôhén, 1621-1662) explique que le Ramba''m ne
parlait que du fait d'enlacer et embrasser une ´arwoh lorsque ce
contact est associé à une intimité sexuelle (comme par exemple des
préliminaires) ou un désir. Mais dès lors que ce contact n'a
aucune connotation sexuelle, est anodin, normal, fortuit, etc., cela
ne constitue pas une transgression biblique. Cela est encore plus
explicite en lisant les nombreuses preuves mentionnées par le Sifthé
Kôhén, tirées du TaNa''Kh et du Talmoudh, qui démontrent que tous
les contacts physiques entre hommes et femmes n'étaient pas
interdits, mais uniquement ceux à connotation sexuelle, ou avec des
désirs malsains. Il cite par exemple de nombreux cas où nous lisons
dans le Talmoudh que les Sages enlaçaient et embrassaient leurs
filles ou leurs sœurs, sans que ce comportement ne soulève aucune
objection.5
Ils le faisaient même lorsqu'elles étaient Niddôth. Voir
également la Responsa Pané Yahôshoua´6,
qui permet tout contact physique non sensuel. Cela pourrait
surprendre beaucoup de gens aujourd'hui, mais l'avis de l'écrasante
majorité des Pôsqim est effectivement que les contacts physiques
dénués de plaisir, de désir, etc., ne sont pas du tout interdits
par la Halokhoh. C'est ainsi que même Rabbi Yôséf Qa`rô ז״ל
écrit
ceci dans son Shoulhon
´oroukh7 :
הבא
על אחת מן העריות דרך איברים,
או
שחיבק ונישק ונהנה בקירוב בשר,
הרי
זה לוקה וחשוד על העריות
« Celui
qui a une intimité physique avec l'une des ´aroyôth par les
membres du corps, ou l'enlace et l'embrasse et tire un plaisir de la
proximité des corps, celui-là se fait flageller et on le soupçonne
de relations interdites ».
Ni le TaNa''Kh, ni le Talmoudh, ni le Ramba''m, ni Rabbi Yôséf
Qa`rô, n'interdisent un simple toucher dénué de toute mauvaise
connotation, comme par exemple lorsqu'on se retrouve dans un magasin
et qu'on donne de l'argent dans la main d'une caissière et que la
caissière nous rend la monnaie en main. Quand bien même les mains
se seraient touchées, ce n'est d'aucune gravité ou conséquence.
Conclusion
halakhique : les contacts physiques avec une femme autre que son
épouse, et même si la femme est une Gôyoh, une Niddoh ou une femme
mariée, ne sont pas interdits, à moins qu'ils aient un élément de
désir ou créent un risque de pensées érotiques. Nous devons
analyser chaque situation au cas par cas. Les contacts anodins,
inévitables ou non intentionnels ne sont pas des marques d'affection
ou de désir. Toutefois, certains cas nécessitent la plus grande
précaution. C'est la raison pour laquelle, un peu plus loin, dans le
même chapitre, le Ramba''m ajoute ici8 :
Celui
qui enlace l'une des ´aroyôth, bien que la chose ne perturbe pas
son cœur, ou embrasse l'une d'elles, comme par exemple sa sœur
majeure, la sœur de sa mère, et d'autres ´aroyôth similaires,
même s'il n'y a pas de désir et pas du tout de plaisir, c'est
très honteux. Cette chose est interdite et est un comportement
insensé, car on ne doit pas du tout faire preuve de proximité
avec une ´arwoh, qu'elle soit majeure ou mineure, à l'exception
d'une mère envers son fils et d'un père envers sa fille.
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הַמְּחַבֵּק
אַחַת מִן הָעֲרָיוֹת שְׁאֵין לִבּוֹ
שֶׁלָּאָדָם נוֹקְפוֹ עֲלֵיהֶן,
אוֹ
שֶׁנִּשַּׁק אַחַת מֵהֶן--כְּגוֹן
אֲחוֹתוֹ הַגְּדוֹלָה,
וַאֲחוֹת
אִמּוֹ,
וְכַיּוֹצֶא
בָּהֶן--אַף
עַל פִּי שְׁאֵין שָׁם תַּאֲוָה וְלֹא
הֲנָאָה כְּלָל,
הֲרֵי
זֶה מְגֻנֶּה בְּיוֹתֵר.
וְדָבָר
זֶה אָסוּר הוּא,
וּמַעֲשֵׂה
טִפְּשִׁים הוּא--שְׁאֵין
קְרֵבִין לְעֶרְוָה כְּלָל,
בֵּין
גְּדוֹלָה בֵּין קְטַנָּה:
חוּץ
מֵהָאֵם לִבְנָהּ,
וְהָאָב
לְבִתּוֹ
|
Ainsi,
le Ramba''m distingue entre deux sortes de contacts physiques. Bien
que les contacts anodins (se serrer la main pour conclure une
transaction, rattraper une femme pour l'empêcher de glisser sur le
verglas, déposer de l'argent dans la main de la caissière, etc.) ne
soient pas interdits, d'autres formes de contacts le sont avec une
femme qui nous est interdite. Enlacer ou embrasser une femme est une
forme de proximité trop grande, et il est évident que cela est
interdit avec une femme qui est une ´arwoh, peu importe que cela
cause ou pas un désir ou un plaisir. (Néanmoins, le Ramba''m
précise que lorsqu'il dit ici que c'est « interdit »,
c'est dans le sens qu'il faut absolument s’abstenir de le faire,
car ce n'est que lorsqu'on en tire un plaisir ou qu'on l'a fait avec
désir que l''acte est punissable et une transgression de la Tôroh.
S'il n'y a pas eu de désir ou de plaisir, bien que l'acte ne devait
pas être commis, la Tôroh ne prévoit aucune sanction.9)
En outre, par l'expression « et d'autres ´aroyôth
similaires », le Ramba''m indique que toutes les ´aroyôth ne
sont pas logées à la même enseigne. Quand il estime inapproprié
d'enlacer ou embrasser une ´arwoh même sans désir, il parle d'une
´arwoh qui n'a pas de lien direct avec lui. Mais s'il s'agit de sa
mère, de sa sœur mineure ou de sa fille (et d'autres ajoutent les
petits-enfants), cela ne pose aucun problème, comme le rapporte
également le Ramba''m à la Halokhoh 7, car dans ce genre de
contacts très proches entre ces personnes-là il n'y a normalement
aucune connotation sexuelle. Personne ne pourrait soupçonner un père
de mauvaises intentions lorsqu'il enlace ou embrasse sa fille. Mais
il n'en est pas de même pour les autres ´aroyôth, où s'enlacer et
s'embrasser peuvent être des actes de proximité inappropriés.
Ainsi,
bien qu'une fille soit une ´arwoh, le père peut la toucher,
l'enlacer et l'embrasser même lorsqu'elle est Niddoh.
Il
convient de signaler que le concept connu à notre époque sous le
nom de שׁוֹמֵר
נְגִיעָה « Shômér
Naghi´oh », pour interdire toute forme de contacts physiques
entre un homme et une femme, ne provient ni du TaNa''Kh, ni du
Talmoudh. Comme nous l'avons vu et expliqué, les contacts physiques
n'ont jamais été totalement interdits entre hommes et femmes. D'où
vient donc cette expression et cette règle selon quoi tous les
contacts seraient interdits ? C'est Rabbénou Yônoh ז״ל
de
Gérone (mort en 1264) qui enfanta cette expression dans ses Sha´aré
Tashouvoh10.
Il divergeait du Ramba''m. La source de toutes ces Halokhôth est le
Sifro`, qui déclare : « Ne faites pas des choses qui
vous rapprochent du découvrement de la honte », ce que le
Ramba''m et la grande majorité des Pôsqim ont compris comme ne
venant interdire que les contacts à connotation sexuelle, ou qui
causent un désir ou du plaisir, mais pas toutes les formes de
contact. Mais Rabbénou Yônoh fut le premier à lire ce passage du
Sifro` comme venant interdire toutes les formes de contacts
physiques, et pas seulement ceux à connotation sexuelle, ou qui
causent des désirs, etc. Beaucoup suivent son approche et évitent
catégoriquement toute forme de contact, mais l'approche de la
majorité des Pôsqim n'est pas celle-là. (En outre, au vue de
certains récits bibliques et talmudiques, cela placerait les
Prophètes et les Sages dans la catégorie des pécheurs, si on suit
cette logique.)
1Hilkôth
`issouré Bi`oh 4:1
2Hilkôth
`isouré Bi`oh 21:1
3Wayyiqro`
18:30
4Ibid.,
18:6
5Voir,
par exemple, Qiddoushin 81b ou encore Shabboth 13a
62:49
7`évan
Ho´azar 20:1
8Hilkôth
`isouré Bi`oh 21:6
9Commentaire
du Ramba''m sur la Mishnoh, Sanhédhrin 7:3
103:80