vendredi 5 juin 2015

Qu'est-ce qui ne va pas avec le Zôhar ? - La Qabboloh depuis le `AriZa''l

בס״ד

Qu'est-ce qui ne va pas avec le Zôhar ?


Pour (re)lire :

Cet article peut être téléchargé ici.

La Qabboloh depuis le `AriZa''l

  1. Le `Ari

Rabbi Yishoq Louria` ban Shalômôh est un `Ashkanazi qui serait né à Jérusalem (il y a des doutes à ce propos) et orphelin de père depuis son très jeune âge. Après le décès de son père, sa famille s'installa en Égypte pour vivre chez le frère Safaradhi de sa mère, qui était collecteur d'impôt. Il étudia à la Yashivoh du Radhba''z (Rabbi Dowidh ban Shalômôh `Ibn `Abbi Zimro`). Marié à 14 ans à sa cousine de premier degré (la fille de son oncle Safaradhi), il resta à la Yashivoh jusqu'à l'âge de 16 ans, puis se lança dans l'épicerie verte pour gagner sa vie (il était végétarien). Un reçu qu'il a rédigé durant cette période a été préservé.

D'après le Séfar Kawwonôth Ouma´asah Nissim, qui n'existe qu'en version manuscrite, lorsqu'il fut âgé de 20 ans, il était assis à la Synagogue lorsqu'un marrane espagnol y entra, tenant en main un livre étrange. Après avoir demandé à le voir et feuilleté quelques pages, le `Ari compris que c'était un livre de Qabboloh. Il demanda à ce Juif espagnol de le lui vendre, mais ce dernier refusa, disant qu'il l'avait reçu d'un héritage. Après beaucoup d'insistance de la part du `Ari, il accepta finalement de lui vendre à la condition de pouvoir convaincre son oncle, le collecteur d'impôt, de renoncer à percevoir de sa part une large somme qu'il devait payer pour l'importation de produits. Le problème fut réglé, et le `Ari acquit le livre. Apparemment, ce n'était pas le Zôhar mais un autre livre. Néanmoins, il l'étudia ardemment, puis passa à l'étude du Zôhar. Il adopta un mode de vie solitaire, passant ses jours et ses nuits à étudier le Zôhar dans une hutte sur les berges du Nil, et ne retournait dans sa famille que pour Shabboth. Cela dura de nombreuses années. Durant cette période, son mode de vie lui fit gagner une réputation de grandeur et de sainteté. Il écrivait également beaucoup, mais ne publia jamais rien. Il avait l'habitude de pèleriner à Méron à l'occasion de La''gh Bo`ômar, et c'est là qu'il coupa les cheveux de son fils lorsqu'il fut âgé de trois ans. (C'est de là que provient la coutume qu'ont les Hasidhim de monter à Méron chaque année pour La''gh Bo`ômar et y couper les cheveux de leurs fils, en imitation de ce que faisait le `Ari.)

En l'an 1570, il émigra à Safath (Safed), où il étudia un temps sous la supervision du Rama''q (Rabbi Môshah Qôrdôvérô). Et peu après que ce dernier eut quitté ce monde (il est justement décédé en 1570), le `Ari forma autour de lui ses propres disciples. Il avait la réputation d'être capable de savoir de qui chacun était la réincarnation, ce que chacun avait fait dans une réincarnation antérieure, de voir les démons et d'autres phénomènes spirituels invisibles, et prédire l'avenir. Il prétendait parler à `Éliyohou Hannovi` et avoir expérimenté des ascensions spirituelles devant la Yashivoh Céleste où HaShem Lui-même lui enseignait la Qabboloh. Il affirmait également que rien qu'en se couchant sur une tombe anonyme il se voyait révéler qui y était enterré. C'est ainsi qu'il a prétendu avoir trouvé les tombes de grandes personnalités juives des temps anciens, et c'est sur la base de ses révélations que jusqu'à aujourd'hui on prétend que la tombe d'untel se trouve ici et là, malgré que certains des emplacements de tombes posent problèmes. Ainsi, c'est grâce au `Ari que l'on aurait découvert les tombes de Rébbi ´Aqivoh et bon nombre des Sages des temps mishnaïques et talmudiques, et que l'on pourrait donc pèleriner sur leurs tombes. Il désigna Rabbi Hayyim Vital afin qu'il soit son principal disciple, et l'informa qu'il était venu dans ce monde uniquement pour lui révéler de profonds secrets et que s'il le méritait il pourrait être le Moshiah ban Yôséf. Le `Ari le prit avec lui pour un voyage en bateau sur le Qinarath (Lac de Tibériade) et lui fit boire de l'eau du lac, disant que c'était l'eau du Puits de Miryom et qu'elle lui conferra la capacité d'acquérir des connaissances plus élevées.

Le `Ari était visité par des gens venus du monde entier qui le suppliaient de leur enseigner la Qabboloh et les conseiller en cas de besoin. Rabbi Hayyim Vital, bien qu'il fut un scribe loyal et un intermédiaire pour enseigner aux autres disciples du `Ari, admet dans ses propres mains n'avoir pas été le plus facile des disciples, et qu'il harcelait régulièrement son maître afin qu'il lui enseigne certains concepts que le `Ari refusait de lui enseigner, ou afin qu'il enseigne à un public plus large.

20 mois après s'être installé à Safath, le `Ari décéda à la suite d'une plaie qui frappa toute la localité.

Les seuls écrits personnels que nous avons de lui sont un commentaire sur la Sifro` Dasani´outho`, le Séfar Hahaqdomôth et cinq chants kabablistiques de Shabboth (« `Athqinou Sa´oudhatho` », « `Azammér Bishvohin », « `Asaddér Lis´oudhatho` », « Yôm Zah LaYisro`él » et « Bané Hékholo` ». Tous ces chants sont en araméen, excepté « Yôm Zah LaYisro`él »). Mais son disciple, Rabbi Hayyim Vital, a rédigé de nombreux volumes sur ses enseignements, ainsi que des témoignages mystiques sur le `Ari dans ce que l'on appelle le « ´És Hayyim » (l'Arbre de Vie). Son fils, Rabbi Shamou`él Vital, rassembla toutes ces publications dans le « Shamônéh Sha´arim », puis dans le « Sha´ar Hakkawwonôth ». Il convient toutefois de noter que le Rov Hayyim Vital n'avait pas l'intention de publier ses écrits sur le `Ari..

Dans le même temps, d'autres disciples du `Ari, tels que Rabbi Mé`ir Papiras ou encore Rabbi Yisro`él Srouq, qui avaient connu le `Ari bien longtemps avant Rabbi Hayyim Vital, publièrent des volumes similaires sur les enseignements du `Ari. Et les nombreuses différences entre leurs témoignages et ceux de Rabbi Hayyim Vital sont évidentes.

  1. Le Séfar `Ari Nôham

Puis, à la fin du 16ème siècle parut un autre livre intitulé « `Ari Nôham », par Rabbi Yahoudhoh `Aryéh de Modène. Ce livre s'opposait à toute la Qabboloh, affirmant qu'elle n'était rien d'autre qu'une version revisitée du néo-platonisme et non une philosophie d'origine Divine. Il cita même une remarquable phrase de Rabbi Yisro`él Srouq (que l'on a cité plus haut comme l'un des disciples du `Ari), qu'il rencontra personnellement, qui se vantait que la Qabboloh était tellement en adéquation avec la philosophie grecque et comment il expliquait les enseignements du `Ari en reprenant des termes empruntés aux philosophes classiques.

Rabbi Yahoudhoh `Aryéh se moqua de toute la Qabboloh, qu'il décrivit comme une farce, disant que les kabbalistes ne l'ont jamais reçue et que ce n'était qu'un jeu avec tous leurs Rô`shé Tévôth (les lettres initiales d'une phrase), leurs Sôfé Tévôth (les lettres finales d'une phrase) et leurs Gamatriyôth servant à soutenir des innovations kabbalistiques. On peut « prouver » tout et n'importe quoi avec ces tours de passe-passe kabbalistiques. Même les Chrétiens s'y sont mis ! Combien de fois n'ai-je pas rencontré des Chrétiens utilisant la Gamatriyoh (science des chiffres) pour « prouver » ceci ou cela concernant leur Messie et certaines aberrations chrétiennes ?

Il rapporta également les incohérences généalogiques que l'on retrouve dans le Zôhar, ainsi que quelques arguments sur les chronologies erronées du Zôhar, arguments que soulèvera à son tour le Rov Ya´aqôv Emden 150 ans plus tard.

Mais là encore, cela ne permit pas de susciter un mouvement anti-Qabboloh de son vivant, en dépit de la justesse de tout ce qu'il écrit dans son livre. Au contraire, son livre provoqua la publication de nombreux livres défendant le Zôhar et la Qabboloh, et qui affirmaient que Rabbi Yahoudhoh `Aryéh n'avait pas saisi la finesse et la profondeur de la Qabboloh, d'autant plus que lui-même reconnaissait ne pas s'être plus intensément focalisé sur le Zôhar que pour l'intérioriser, ce qui l'aurait amené à tirer de telles conclusions d'après les kabbalistes. Ses détracteurs lui répondirent que bon nombre des arguments qu'il avançait contre le Zôhar et la Qabboloh pouvaient tout autant être invoqués contre la Gamoro`, et peut-être même contre la Tôroh (!!!).

Au 17ème siècle, les histoires entourant le `Ari et qui étaient répandues par ses admirateurs, créèrent un esprit de ferveur et d'aspiration messianique dans de nombreuses communautés en Europe et ailleurs, et des copies des rassemblements de ses enseignements (par Rabbi Hayyim Vital et Rabbi Shamou`él Vittal) se répandirent rapidement dans les communautés, en dépit du fait que Rabbi Hayyim Vital fut férocement opposé à leur dissémination. (Voir notamment ici.)

Les Safaradhim reçurent avec grand enthousiasme la littérature lurianique (un terme désignant les enseignements du `Ari) et adoptèrent la plupart de ses pratiques.

Et même parmi les `Ashkanazim, et plus particulièrement chez les simples d'esprits de la génération, certaines pratiques défendues par le `Ari furent adoptées. C'est à cette époque que l'incantation du לשם יחוד « LaShém Yihoudh », à réciter avant l'accomplissement de la moindre Miswoh et avant chaque office de prière, se popularisa parmi les masses, comme nous pouvons le voir dans une Responsa du Hawwoth Yo`ir (qui rapporte lui-même qu'il fut réprimandé par un membre influent de sa propre communauté pour avoir refusé de réciter cette incantation, car il ne savait pas ce qu'elle voulait dire). Et on adopta également durant cette période la pratique consistant à réciter le Tahillim 27 durant la prière, qui provient des instructions kabbalistiques du `Ari. Ces pratiques et d'autres furent amenées aux masses par le Moghén `Avrohom (Rabbi `Avrohom `Abbélé Halléwi Gombiner, 1635-1682) et deux autres ouvrages popularisant les pratiques des kabbalistes. L'un fut le Shém Tôv Qoton, par Rabbi Binyomin Bénish ban Rabbi Yahoudhoh Hakkôhén (qui est l'auteur de la prière pseudépigraphiée dite sur les tombes après avoir récité les Mishnoyôth). L'autre ouvrage fut le Séfar Hazzikkorôn

Tout cela ajouté à une prédiction du Zôhar selon quoi le Messie apparaîtrait aux alentours de l'an 1648 amena le peuple juif à accepter dans un premier temps très joyeusement et avec beaucoup de conviction Shabbathaï Sévi, qui passait toutes ses journées à étudier le Zôhar, comme le Messie. D'éminents rabbins tels que le Ta''z et ses fils, ou encore le Rov Ya´aqôv Zak, acceptèrent Shabbathaï Sévi comme le vrai Messie. Le Rov Ya´aqôv Zak alla jusqu'à excommunier le Gabboy de sa Synagogue pour avoir refusé de réciter un « Mi Shabbérakh » pour le Roi-Messie Shabbathaï Sévi !

Heureusement pour le peuple juif, Shabbathaï Sévi alla trop loin trop vite, et tout le monde expérimenta un réveil brutal en le voyant ouvertement défier la Tôroh, transgresser les Miswôth, et enfin se convertir à l'Islam.

À la suite de cela, le Rov Ya´aqôv Zak démissionna du rabbinat, s'estimant indigne d'assumer plus longtemps ses fonctions après avoir fortement soutenu ce canular atroce. Il ordonna à ses disciples de pourchasser et détruire pour toujours tout ce qui pourrait rester de l'héritage de Shabbathaï Sévi.

  1. Nahamyoh Hayyoun

Cependant, des poches d'adhérents au sabbatéisme restèrent, justifiant chaque comportement déplacé de Shabbathaï Sévi par des explications kabbalistiques et entraînant de nombreuses masses ignorantes dans une nouvelle fausse religion basée sur le Zôhar et Shabbathaï Sévi. Les nombreux disciples de Shabbathaï Sévi continuèrent à intriguer le monde pendant de nombreuses décennies sans opposition, et l'un d'eux, Nahamyoh Hayyoun, s'installa à Amsterdam, où coexistaient deux communautés, une ashkénaze, dirigée par le fils du Rov Ya´aqôv Zak, Rabbi Sévi Hirsch `Ashkanazi (le célèbre Hokhom Sévi), et une séfarade, dirigée le Rov Shalômôh `Aylôn (un ancien disciple de Shabbathaï Sévi qui s'était apparemment repenti).

Au moment de son arrivée à Amsterdam, il n'était pas encore une certitude si Hayyoun était un disciple de Shabbathaï Sévi ou pas.

Hayyoun prit l'attitude d'un kabbaliste pieux et passait ses jours à étudier le Zôhar à la Synagogue. Le Hokhom Sévi commença à avoir de sérieux doutes sur ce nouveau venu, et après avoir inspecté les publications de Hayyoun, il découvrit des preuves de son allégeance à Shabbathaï Sévi.

Ayant été publiquement exposé par le Hokhom Sévi, et vu l'ampleur de l'opposition de la communauté ashkénaze qui s'en suivit contre lui, Hayyoun chercha refuge Rov Shalômôh `Aylôn, qui le protégea. Le Rov `Aylôn critiqua publiquement l'attitude du Hokhom Sévi, affirmant que ce n'était rien d'autre qu'une tentative de dénigrer la communauté séfarade.

Le Hokhom Sévi excommunia Hayyoun, tandis que le Rov `Aylôn dénonça le Hokhom Sévi aux autorités pour troubles à l'ordre public, et obtint que le Hokhom Sévi fut banni d'Amsterdam.

  1. Le Rov Ya´aqôv Emden (1697-1776)

C'est en ces temps troubles que vint au monde le Rov Ya´aqôv Emden, fils du Hokhom Sévi. Il ne vit pas beaucoup son père, qui avait quitté l'Europe alors qu'il n'avait que sept ans. Son enfance fut très calme, mais sa vie commença à prendre une tournure agitée lorsqu'il arriva à l'âge du mariage. Son père, en apprenant qu'il désirait épouser la fille d'un homme qui l'avait hébergé durant ses années passées à la Yashivoh, réapparu soudainement dans sa vie et l'exhorta plutôt à épouser la fille d'un célèbre Talmidh Hokhom. Le Rov Emden n'aima jamais l'épouse que lui avait imposé son père et passa de nombreuses années à déprimer, errant de communautés en communautés dans toute l'Europe, avant de s'installer à Altona et gagner sa vie en tant qu'imprimeur dans une imprimerie qu'il avait acquise. Il fut deux fois veuf, avant d'épouser dans la quarantaine sa jeune nièce. À partir de là, il devint un homme plus heureux.

Il connut de nombreuses querelles dans sa vie, se faisant de célèbres ennemis car il prenait le parti des pauvres et des opprimés et critiquait ouvertement les riches pour leurs transgressions de nombreux péchés tels que l'usure, l'absence de charité, etc. Il se disputa également à de nombreuses reprises avec le Rov des « Trois Communautés » (Altona, Habourg et Wandsbeck), le Rov Yônothon Eybeschoutz, ce qui le contraint à s'exiler.

Comme nous le savons, une vie agitée est une terrain très fertile pour la réflexion, et le Rov Ya´aqôv fut un auteur très prolifique. C'était un penseur ingénieux, et ses nombreux ouvrages reflètent de vastes connaissances, une méthode d'analyse très critique, et une plume audacieuse.

Ses études englobaient tous les éléments de la pensée juive : le TaNaKh, la Halokhoh, le Talmoudh, la `Aggodhoh, la Qabboloh, certaines polémiques, des documentaires, et même une autobiographie. Il avait en principe le statut de Pôséq et Maqqoubbol. En principe seulement, parce qu'il ne fut jamais considéré comme quelqu'un à consulter pour des questions halakhiques, et il n'assuma une position rabbinique publique que pour une très courte période de sa vie, quatre ans à Emden, la ville par le nom de laquelle on l'appellera pour toujours. Après sa démission, il avait l'habitude de blaguer en disant ברוך שלא עשני אב"ד « Boroukh Shallô` ´Osoni `Avé''dh – Béni soit Celui qui ne m'a pas fait `Avé''dh », `Avé''dh étant l'acronyme de אב בית דין « `Ov Béth Din »), le titre officiel porté par le Rov d'une communauté en ces temps-là.

Il fut une de ces autres autorités responsables de l'introduction de nombreux éléments kabbalistiques dans la prière en raison de la diffusion très large du Siddour kabbalistique qu'il publia, à savoir le Siddour עמודי שמים « ´Amoudhé Shomayim ». C'est ce qui fait toute l'ironie du Rov Ya´aqôv, puisque dans ses dernières années il publia un ouvrage fortement controversé, unique et plein d'audace, le premier du genre ; une critique méthodique et compréhensible des textes du Zôhar. Cet ouvrage est le מטפחת ספרים « Mitpahath Saforim », que tout le monde devrait lire. (Il est téléchargeable en Hébreu : première partie, deuxième partie).

Ce qui est extraordinaire, c'est qu'en dépit des coups terribles que cet ouvage porte au Zôhar, personne n'osa publiquement s'y opposer. Des gens comme le Hydho''` (Rabbi Hayyim Dowidh `Azoula`y)), furent choqués par le contenu du livre et tentèrent de répondre aux nombreux questions et remises en question qu'il soulevait, mais aucune condamnation publique, ni réponse émotionnelle, contrairement à ce qui s'était produit notamment avec les publications du Bahinath Haddath ou du `Ari Nôham. Ce fut assez remarquable, puisque les condamnations publiques et excommunications ont pour effet de condamner à l'oubli certains ouvrages.

Mais deux éléments ont joué en faveur du Rov Ya´aqôv et ont contribué à museler toute opposition publique. Le premier est la réputation du Rov Ya´aqôv aussi bien en tant que Go`ôn et Maqqoubbol. On ne pouvait ainsi pas le soupçonner d'être simple d'esprit, de faire preuve de caricatures dans ses descriptions du Zôhar, ni même de rechercher un quelconque intérêt personnel. Le deuxième élément est qu'il commence et termine son livre par des déclarations qui octroient au Zôhar un haut degré de sainteté, et qu'il inclut tout au long de ses critiques du Zôhar de pseudo contre-arguments pour la défense du Zôhar.


À présent que tout cela a été dit, nous allons commencer à examiner dans les prochains articles les arguments anti-zôhariques solides rapportés dans le Mitpahath Saforim.