בס״ד
`ôthô
Ho`ish a-t-il même été ressuscité d'entre les morts ?
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article peut être téléchargé ici.
À
la suite de l'article intitulé « Le
Qôrban Pasah est-il une préfiguration de la pseudo crucifixion de
`ôthô Ho`ish ? », un lecteur d'Afrique m'a
contacté me faisant état d'un débat devant avoir lieu entre lui et
un pasteur sur le thème de la prétendue résurrection de `ôthô
Ho`ish ימש״ו,
et à quelle date a-t-elle pu avoir lieu puisque les évangiles
eux-mêmes ne s'accordent pas sur ce point. Puisque `ôthô Ho`ish
serait soi-disant mort et ressuscité pendant la période de Pasah,
c''est un sujet qui revient fréquemment en cette période de
l'année. Et contrairement à certains Juifs qui rechignent à
aborder les sujets ayant trait au « Nouveau Testament »,
il est essentiel de les aborder, non seulement pour secourir et
apporter des réponses claires aux nombreux Juifs qui ont été
piégés par les missionnaires messianiques / nazaréens, mais aussi
parce que nos Sages nous ont exhorté à étudier afin de savoir
répondre aux hérétiques. Nous ne devons donc pas fuir ces sujets,
mais y répondre intelligemment comme pour toute autre chose. J'ai eu
l'occasion durant de nombreuses années de débattre avec les
croyants en `ôthô Ho`ish de toute sorte (évangéliques,
catholiques, messianiques, nazaréens, etc.), et si on a pris la
peine d'étudier intensément nos propres sources (qu'ils aiment
falsifier) et les leurs, il est véritablement facile d'exposer leurs
supercheries.
En
réalité, la question n'est même pas de savoir quand `ôthô Ho`ish
aurait été crucifié et ressuscité des morts. La vraie question
est plutôt celle-ci : `ôthô Ho`ish a-t-il même ressuscité
d'entre les morts ?
C'est
la question fondamentale, car tel est le cœur de la croyance même
en `ôthô Ho`ish, ainsi que Paul ימש״ו
lui-même
l'a affirmé :1
Et
si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine,
vous êtes encore dans vos péchés,
En
substance, la validité de la foi en `ôthô Ho`ish repose ou
s'effondre sur cette affirmation de sa prétendue résurrection.
Ainsi, s'il y a des preuves qu'il a ressuscité, il pourrait être
justifié de croire en lui, alors que s'il peut être démontré
l'inverse, il n'y a aucune base à croire en lui.
Gardez
à l'esprit que le christianisme n'est pas la seule religion à avoir
déclaré que son sauveur ou demi-dieu était ressuscité de la
tombe. L'histoire d'une divinité qui a vaincu l'emprise de la mort
est l'un des thèmes les plus courants intégrés dans la pléthore
de religions qui ont émergé depuis des temps immémoriaux. Votre
question devrait donc être élargie encore plus largement parce que
la revendication d'un sauveur divin né d'une vierge, ayant connu une
mort brutale et montant au ciel était répandue parmi les religions
païennes et gnostiques au premier siècle (c'était particulièrement
vrai pour les régions autour de Tarse, la ville natale de Paul). Les
mythologies à travers l'Empire romain et au-delà contenaient des
croyances populaires selon lesquelles des mortels et des hommes-dieux
notables sont nés de vierges et sont revenus d'entre les morts. Voir
les récits de Romulus, Apollonius de Tyane, Drusilla, Claudius,
Dionysos-Bacchus, Tammouz, Mithra, Osiris, Krishna et Bouddha.
La
question pour le peuple juif est simple : Faut-il accepter les
nombreuses affirmations des grandes religions à propos de
résurrections miraculeuses d'entre les morts simplement parce que
leurs défenseurs zélés les ont promues ? Les affirmations
biaisées des partisans de ces religions doivent être
particulièrement examinées, surtout si ce sont les fondements de
ces religions.
Puisque
la croyance en la résurrection de `ôthô Ho`ish est le fondement du
christianisme (et de toutes les tendances qui en découlent :
messianiques, etc.), nous devons certainement examiner la crédibilité
de cette histoire. Quelle est la preuve de la croyance selon laquelle
`ôthô Ho`ish est ressuscité d'entre les morts ? Mis à part
les récits du « Nouveau Testament », il n'y a pas
de documentation indépendante à l'appui, ni de preuve
circonstancielle. Il n’y a même pas un historien contemporain qui
mentionne un mot sur la résurrection de `ôthô Ho`ish. Toute
l'affirmation dépend donc exclusivement des textes du « Nouveau
Testament ». De plus, ce sont les créateurs et les
défenseurs du christianisme qui ont promu les histoires de la
résurrection. Leur témoignage partial doit donc être examiné plus
attentivement, et la seule source sur laquelle nous pouvons nous
appuyer est le « Nouveau Testament », qu'il faut donc
analyser pour atteindre une conclusion objective. Ce témoignage
est-il fiable ou pas ? En tant que chercheur de vérité, mettez
vous dans la peau d'un juge à qui il a été demandé de rendre un
verdict sur l'histoire de la résurrection prétendue de `ôthô
Ho`ish sur base des témoignages du « Nouveau Testament »
(c'est un jeu que j'ai fait l'an dernier avec mes élèves un
Shabboth, pour leur démontrer sans l'ombre du moindre doute si le
« Nouveau Testament » était crédible ou un texte
farfelu).
De
toute évidence, un juge doit être impartial et peser objectivement
tous les éléments de preuve pertinents. Sachez que ce n'est pas un
cas de routine; votre relation avec Hashshém ית׳
est
en jeu. En tant qu'individu examinant le cas de la résurrection,
vous ne devriez pas être influencé par des conjectures ou des
ouï-dire, mais exiger des preuves claires.
Si
vous étiez le juge présidant une affaire de meurtre, vous voudriez
être absolument certain de la culpabilité avant de condamner
l'accusé. Si le procureur appelait ses principaux témoins, mais que
chacun racontait une histoire différente, son dossier serait très
fragile. L’avocat de la défense plaiderait en faveur de
l’acquittement de son client en démontrant la faiblesse du dossier
du procureur. Il mettrait en accusation les témoins de l’État en
montrant comment leurs récits sont contradictoires.
Les
récits de résurrection dans les Évangiles peuvent être un
témoignage convaincant pour des gens qui ne les ont pas lus très
attentivement. En tant que juge responsable, cependant, vous ne
pouvez pas vous contenter d'un examen superficiel des preuves,
surtout si des témoins partiaux ont témoigné. Les histoires
racontées dans le « Nouveau Testament »,
et les récits de la passion en particulier, sont si incohérentes,
que l'histoire de la résurrection s'effondre sous un examen
minutieux. Les témoignages contradictoires des évangélistes
sont si peu fiables qu'ils ne résisteraient à un
contre-interrogatoire critique devant aucun tribunal. En
fait, il n'y a pratiquement aucun détail des récits sur la
crucifixion et la résurrection sur lequel les quatre auteurs de
l'Évangile sont d'accord. Pourtant, c'est sur cette
histoire que toute la religion chrétienne se tient ou s'effondre.
Voici
donc un tableau pour vous aider à évaluer de manière critique le
cas de la résurrection présumée de `ôthô Ho`ish. Cette analyse
consiste en la date cruciale de la crucifixion et les événements
qui auraient suivi la résurrection.
|
Matthieu
|
Marc
|
Luc
|
Jean
|
Qui
a porté la croix ?
|
Simon
de Cyrène (27:32)
|
Simon
de Cyrène (15:21)
|
Simon
de Cyrène (23:26)
|
`ôthô
Ho`ish tout seul (19:17)
|
A)
À quelle heure `ôthô Ho`ish fut-il crucifié ?
|
A)
Pas mentionnée dans Matthieu
|
A)
« C'était
la troisième heure,
quand ils le crucifièrent. » (15:25)
|
A)
Pas mentionnée dans Luc
|
A)
« C'était
la préparation de la Pâque, et
environ la sixième heure. »
(19:15)
|
B)
Quel jour `ôthô Ho`ish fut-il crucifié ?
|
B)
Le 1er jour de la Pâque, le 15 Nison (26:20, 30)
|
B)
Le 1er jour de la Pâque, le 15 Nison (14:17, 25)
|
B)
Le 1er jour de la Pâque, le 15 Nison (22:14-23)
|
B)
Le jour avant la Pâque, le 14 Nison (13:1, 29 ; 18:28 ;
19:14)
|
A)
`ôthô Ho`ish a-t-il bu ?
|
A)
Il juste goûté mais n'a pas bu
|
A)
NON
|
A)
Pas mentionné dans Luc
|
A)
OUI
|
B)
Quelle était la boisson ?
|
B)
« ils
lui donnèrent à boire du
vin mêlé de fiel »
(27:34)
|
B)
« Ils
lui donnèrent à boire du
vin mêlé de myrrhe »
(15:23)
|
B)
« Les
soldats aussi se moquaient de lui; s'approchant et lui présentant
du
vinaigre, »
(23:36)
|
B)
« Il
y avait là un
vase plein de vinaigre.
Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une
branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. »
(19:29-30)
|
L'un
des deux brigands a-t-il cru en `ôthô Ho`ish ?
|
« Les
brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même
manière. »
(27:44) Aucun des deux ne cru donc en lui !
|
« Que
le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin
que nous voyions et que nous croyions! Ceux
qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi. »
(15:32) Aucun des deux ne cru donc en lui !
|
Dans
le récit de Luc, seul un des deux brigands a cru en lui, mais pas
l'autre (23:39-41)
|
Pas
mentionné dans Jean.
|
Quelles
furent les dernières paroles de `ôthô Ho`ish sur la croix ?
|
« Et
vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éli,
Éli, lama sabachthani?
c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? »
(27:46)
|
« Et
à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï,
Éloï, lama sabachthani?
ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? »
(15:34)
|
« Jésus
s'écria d'une voix forte: Père,
je remets mon esprit entre tes mains.
Et, en disant ces paroles, il expira. » (23:46)
|
« Quand
Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout
est accompli.
Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. » (19:30)
|
Quand
Marie a-t-elle préparé les épices ?
|
Pas
mentionné dans Matthieu
|
« Lorsque
le sabbat fut passé,
Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent
des aromates, afin d'aller embaumer Jésus. » (16:1) C'était
donc après le Shabboth qu'elles préparèrent les épices.
|
« et,
s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des
parfums. Puis
elles se reposèrent le jour du sabbat,
selon la loi. » (23:56) C'était donc
avant le Shabboth qu'elles préparèrent les épices.
|
« Nicodème,
qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi,
apportant un mélange d'environ cent livres de myrrhe et
d'aloès. » (19:39) Ici, c'est Nicodème, et non des femmes,
qui prépara seul les épices avant le Shabboth !
|
Le
soleil s'était-il déjà levé lorsque les femmes arrivèrent au
tombeau ?
|
« Après
le sabbat, à
l'aube
du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie
allèrent voir le sépulcre. » (28:1) C'est-à-dire, avant
le lever du soleil.
|
« Le
premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de
grand matin, comme le soleil venait de se lever. »
(16:2) C'était donc au lever du soleil.
|
« Le
premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de
grand matin,
portant les aromates qu'elles avaient préparés. » (24:1)
|
« Le
premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre
dès
le matin, comme il faisait encore obscur;
et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. »
(20:1) C'était donc bien
avant
le lever du soleil.
|
Combien
de personnes s'étaient rendues au tombeau ?
|
Deux
(Marie
de Magdala et l'autre Marie)
|
Trois
(Marie
de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé)
|
Il
est simplement fait mention « des femmes qui l'avaient
accompagné de la Galilée » sans préciser un nombre. Dans
Luc 24:10 il est dit « Marie
de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et
les autres qui étaient avec elles. »
Trois noms sont donnés mais le texte dit qu'elles étaient
beaucoup plus que trois.
|
Jean
dit qu'il n'y avait que Marie
de Magdala !
|
La
pierre était-elle déjà retirée lorsque les femmes sont
arrivées au tombeau ?
|
Non !
C'est après leur arrivée à la tombe qu'un ange a roulé la
pierre (28:1-2)
|
Oui !
Quand elles sont arrivées la pierre avait déjà été retirée
(16:4)
|
Oui !
Quand elles sont arrivées la pierre avait déjà été retirée
(24:2)
|
Oui !
Quand elles sont arrivées la pierre avait déjà été retirée
(20:1)
|
A)
Combien d'anges se trouvaient au tombeau ?
|
A)
Un seul.
|
A)
Un jeune homme.
|
A)
Deux hommes.
|
A)
D'après Jean, il n'y avait aucun ange quand Marie s'est rendue au
tombeau. C'est seulement lorsqu'elle est retournée qu'elle a vu
deux anges (20:1-2, 12)
|
B)
Que faisaient les anges ?
|
B)
L'ange était assis (28:2)
|
B)
Le jeune homme étais assis (16:5)
|
B)
Les deux hommes étaient debout (24:4)
|
B)
A la 2ème venue de Marie, les deux anges étaient
assis, l'un à la tête du corps et l'autre aux pieds (20:1-2, 12)
|
C)
Où se trouvaient les anges ?
|
C)
L'ange était sur la pierre.
|
C)
Le jeune homme était à droite, à l'intérieur du tombeau.
|
C)
Les deux hommes étaient à côté des femmes, à l'intérieur du
tombeau.
|
C)
A la 2ème venue de Marie, les deux anges étaient
assis, l'un à la tête du corps et l'autre aux pieds (20:1-2, 12)
|
Quelles
instructions les anges donnèrent-ils à celles qui étaient au
tombeau ?
|
« Il
n'est point ici; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez,
voyez le lieu où il était couché, et
allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des
morts. Et voici, il vous précède en Galilée: c'est là que vous
le verrez. Voici, je vous l'ai dit. » (28:6-7)
|
« Il
leur dit: Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de
Nazareth, qui a été crucifié; il est ressuscité, il n'est
point ici; voici le lieu où on l'avait mis.
Mais
allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en
Galilée: c'est là que vous le verrez, comme il vous l'a dit. »
(16:6-7)
|
Dans
l'histoire de Luc, les femmes ne reçoivent pas l'instruction
d'aller en Galilée, mais de rester à Jérusalem (24:5-7). Cela&
est également rapporté par Luc dans son deuxième livre, les
Actes des Apôtres (1:4) que `ôthô Ho`ish leur aurait ordonné
de rester à Jérusalem.
|
Dans
le récit de Jean, les anges n'ont donné aucune instruction à
Marie, qui était seule. C'est plutôt `ôthô Ho`ish lui-même,
et non les anges, qui lui aurait donné des instructions
(20:13-17).
|
Les
femmes ont-elles voulu raconter aux disciples ce qu'il s'était
passé ?
|
Oui--
« Elles
s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une
grande joie, et
elles coururent porter la nouvelle aux disciples. »
(28:8)
|
Non--
« Elles
sortirent du sépulcre et s'enfuirent. La peur et le trouble les
avaient saisies; et
elles ne dirent rien à personne,
à cause de leur effroi. » (16:8)
|
Oui--
« A
leur retour du sépulcre, elles
annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. »
(24:9)
|
Oui--
« Marie
de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le
Seigneur, et qu'il lui avait dit ces choses. »
(20:18)
|
Après
avoir vu les anges, qui les femmes ont-elles rencontré en
premier, `ôthô Ho`ish ou les disciples ?
|
`ôthô
Ho`ish (28:9)
|
`ôthô
Ho`ish (16:9)
|
Les
disciples (24:4-9)
|
`ôthô
Ho`ish (20:14)
|
A)
A qui `ôthô Ho`ish est-il apparu en premier ?
|
A)
Aux deux Marie.
|
A)
Seulement à Marie de Magdala.
|
A)
A Cléopas et un autre.
|
A)
Seulement à Marie de Magdala.
|
Il
convient de noter que d'après Paul, c'est à Pierre que `ôthô
Ho`ish est apparu en premier (1 Corinthiens 15:5)
|
B)
Où cette apparition a-t-elle eu lieu ?
|
B)
Sur la route de Jérusalem, après avoir quitté le tombeau (28:9)
|
B)
Le récit de Marc ne spécifie pas où cette apparition a eu lieu
(16:8-9)
|
B)
A Emmaüs (24:13, 18).
|
B)
Au tombeau même (20:1, 11-14)
|
Les
femmes purent-elles toucher `ôthô Ho`ish après la
résurrection ?
|
Oui--
« Et
voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. Elles
s'approchèrent pour
saisir ses pieds,
et elles se prosternèrent devant lui. » (28:9)
|
Pas
mentionné dans Marc.
|
Oui--
« Voyez
mes mains et mes pieds, c'est bien moi; touchez-moi
et voyez: un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que
j'ai. » (24:39)
|
Non--
« Jésus
lui dit: Ne
me touche pas;
car je ne suis pas encore monté vers mon Père » (20:17)
|
Combien
de fois `ôthô Ho`ish est-il apparu après sa résurrection ?
|
Deux
fois. 1ère fois : 28:9-10 ; 2ème
fois : 28:17-20.
|
Trois
fois. 1ère fois : 16:9 ; 2ème
fois : 16:12 ; 3ème fois : 16:14-18.
|
Deux
fois. 1ère fois : 24:13-31 ; 2ème
fois : 24:36-51.
|
Quatre
fois. 1ère fois : 20:14-17 ; 2ème
fois : 20:19-23 ; 3ème fois :
20:26-29 ; 4ème fois : 21:1-23.
|
À
noter que d'après Paul, `ôthô Ho`ish aurait fait six
apparitions après sa prétendue résurrection. 1ère
et 2ème : 1 Corinthiens 15:5 ; 3ème :
1 Corinthiens 15:6 ; 4ème et 5ème :
1 Corinthiens 15:7 ; 6ème : 1 Corinthiens
15:8.
Que
ce soit dans les évangiles ou les lettres de Paul, aucun des
auteurs n'est d'accord sur les lieux où ces apparitions auraient
eu lieu. Chacun mentionne des endroits totalement différents,
certains plaçant ces apparitions à Jérusalem, d'autres en
Galilée, etc.
|
Je
mentionnerai une dernière contradiction dont peu de personnes ont
connaissance : d'après l'histoire classique, telle qu'elle est
communément racontée, c'est au moment de Shovou´ôth (Pentecôte)
que les disciples de `ôthô Ho`ish auraient reçu le Saint-Esprit
(Actes 1:5, 8 ; 2:1-4). Or, d'après Jean, c'est le premier soir
qui a suivi sa prétendue résurrection que `ôthô Ho`ish aurait
donné le Saint-Esprit à ses disciples, et non cinquante jours après
Pasah (Jean 20:22). Très peu de personnes sont même au courant ou
conscient de cette contradiction terrible !
À
la lumière de tous ces faits, voyant que les quatre évangélistes
se contredisent sur la quasi-totalité des points composant leurs
témoignages, quel juge sérieux pourrait accorder le moindre crédit
à ces histoires ?
Pourquoi
les récits de passion des évangiles sont-ils incompatibles et
irrecevables ? S'ils sont lus de façon indépendante, les
récits de résurrection présentés par l'un ou l'autre des
Évangiles semblent crédibles, si toutes les autres histoires du
« Nouveau Testament » sont ignorées. Cependant,
lus côte à côte, comme nous l'avons fait avec le tableau
ci-dessus, la diversité de ces récits devient irréalisable car il
aurait été chronologiquement impossible que les quatre récits
(plus celui de Paul) se soient produits, tellement ils divergent sur
tous les points. En fait, les éléments cruciaux de l'histoire de la
crucifixion présentés dans ces récits évangéliques sont si
manifestement contradictoires que les chrétiens et toute personne
croyant en `ôthô Ho`ish devraient être alarmés par ces histoires
contradictoires. Mais l'expérience m'a prouvé qu'ils peuvent faire
preuve d'honnêteté intellectuelle pour tout, sauf lorsqu'on touche
à leur idole faux-messie et au « Nouveau Testament ».
Même confronté aux preuves les plus accablantes, ils refuseront de
voir l'évidence, car ne pas croire en `ôthô Ho`ish constituerait
le pire des péchés, et ils ne veulent donc pas prendre le
« risque » de remettre cette croyance en question. Par
conséquent, ils se refusent à voir les aberrations du « Nouveau
Testament » et font de la gymnastique mentale pour se trouver
toute sorte d'explications et justifications toutes plus aberrantes
les unes des autres !
Les
incohérences du tableau ci-dessus ont été sélectionnées parce
qu'elles ne peuvent pas être harmonisées ou expliquées par des
arguments réflexes tels que « chaque auteur de l'Évangile
nous donne sa propre perspective personnelle » ou « pour
comprendre les Évangiles il faut les lire ensemble, car chacun
complète l'autre » ou « Les auteurs ont écrit aux
quatre niveau d'interprétation juive : Marc au Peshat, Luc au
Remez, Matthieu au Deroush, et Jean au Sod ». De telles
défenses sont intenables parce que ces récits contradictoires de
l'Évangile sont tellement inconciliables qu'aucune explication ne
peut expliquer les différences marquées entre eux.
Je
suis donc conscient que les chrétiens, messianiques et nazaréens
sont intellectuellement malhonnêtes pour faire leur examen de
conscience. Par conséquent, cet article ne s'adresse pas à eux,
mais à tous ceux qui se questionnent et sont dans la confusion
concernant les affirmations farfelues contenues dans le « Nouveau
Testament » et aspirent vraiment à marcher entièrement et
avec intégrité dans les voies de Hashshém.
Dans
n'importe quelle affaire, si quatre témoins venaient défendre une
personne en racontant toutes une version différente, avec des
détails totalement contradictoires (sur la date, l'heure, les
personnes présentes, le déroulement des événements, etc.) sur des
points pourtant essentiels, tout juge honnête déclarerait leurs
témoignages irrecevables, et comprendrait qu'ils ont tous inventé
leurs histoires, n'étaient pas présents au moment des faits, et que
les vraies informations ont donc été dissimulées et tronquées de
façon à absolument blanchir l'accusé. C'est exactement ce que nous
avons ici.
La
question n'est donc pas de savoir quand la résurrection eut lieu,
mais si elle a réellement eut lieu. Et au vue des abbérations
contenues dans le « Nouveau Testament », la réponse est
plus qu'évidente : tout cela est une invention de toute pièce,
orchestrée dans l'unique but de présenter `ôthô Ho`ish comme le
messie et une personnalité extraordinaire, alors qu'il n'était ni
l'un ni l'autre !
Il
convient de signaler que dans les manuscrits les plus anciens de Marc
(qui serait l'évangile ayant été rédigé en premier d'après tous
les spécialistes et chercheurs du « Nouveau Testament »,
et qui a servi de base pour les autres textes), l'histoire de la
résurrection ne s'y trouvait pas ! Il est donc réaliste de
penser que l'histoire de sa résurrection fut inventée beaucoup plus
tard, bien après l'époque des disciples, car ceux qui ont rédigé
cette partie ne pouvaient pas se satisfaire d'achever l'histoire de
`ôthô Ho`ish par sa mort. Pour le grandir davantage, et le rendre
éternel, il fallait rapporter quelque chose d’extraordinaire.
Inspiré par la culture gréco-romaine, qui puise également beaucoup
dans la mythologie égyptienne et babylonienne, les auteurs n'ont
rien trouvé de mieux que d'ajouter une histoire de résurrection au
bout de trois jours. Mais quand un groupe d'individus ment, et que
chacun écrit son récit sans se concerter, forcément cela donne
toutes les contradictions et aberrations qui ont été exposées
ci-dessus.
Je
tiens à signaler que j'aurai pu ajouter de nombreuses autres
contradictions démontrant la supercherie de l'histoire de la
résurrection. Par exemple celle-ci : Parmi les évangiles
canoniques, seul Matthieu raconte l'histoire intrigante de la mise en
place d'une garde au tombeau de `ôthô Ho`ish (Mt 27:62-66; 28:4,
11-1 5). L'histoire sert un but totalement apologétique : elle
sert à réfuter l'allégation selon laquelle les disciples auraient
eux-mêmes volé le corps de `ôthô Ho`ish et simulé ainsi sa
résurrection. Aucun des autres évangiles ne mentionne la présence
de gardes. Ce fait est majeur, car s'il n'y a pas eu de gardes, et au
vue des mensonges que rapportent les évangiles autour de sa
résurrection, il est alors effectivement plus que possible que les
disciples aient volé son corps pour faire croire à sa résurrection.
En
définitive, le « Nouveau Testament » est la pire
arnaque de l'histoire de l'humanité. Et comme Paul lui-même l'a
dit, s'il n'y a pas eu résurrection, alors toute la foi en `ôthô
Ho`ish ne sert absolument à rien. Et de résurrection, il n'y en a
pas eue !
11
Corinthiens 15:17