ב״ה
Les
Birakhôth Hashahar
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La
Gamoro` de Barokhôth 60b est la source des Birakhôth
Hashahar. Nous lisons :
Lorsqu'il
se réveille, il dit : « Mon Dieu, l'âme que Tu as
placée en moi est pure. Tu l'as façonnée en moi, Tu l'as
insufflée en moi, Tu l'as préservée en moi, et Tu me la
reprendras un jour et me la rendras dan les temps à venir. Tout
le temps où l'âme est en moi, je reconnais devant Toi [que Tu
es] HaShem, mon Dieu, et le Dieu de mes pères, le Maître de tous
les mondes, le Seigneur de toutes les âmes. Béni Tu es HaShem,
qui ramène les âmes vers les corps morts ». Lorsqu'il
entend le cri du coq, il dit : « Béni soit celui
qui accorde au coq le discernement pour faire la différence entre
le jour et la nuit ». Lorsqu'il ouvre ses yeux, il dit :
« Béni soit celui qui rend la vue aux aveugles ».
Lorsqu'il s'étire et s'assoit1,
il dit : « Béni soit celui qui libère ceux qui
sont liés ». Lorsqu'il s'habille2,
il dit : « Béni soit celui qui habille ceux qui
sont nus ». Lorsqu'il se redresse3,
il dit : « Béni soit celui qui redresse ceux qui
sont courbés ». Lorsqu'il dépose [ses pieds] au sol,
il dit : « Béni soit celui qui étend la terre sur
les eaux »4.
Lorsqu'il s'en va, il dit : « Béni soit celui qui
prépare les pas de l'homme ». Lorsqu'il attache ses
chaussures5,
il dit : « Béni soit celui qui pourvoit à tous mes
besoins »6.
Lorsqu'il ferme sa ceinture, il dit : « Béni soit
celui qui ceint Yisro`él de puissance ». Lorsqu'il
étend un turban7
sur sa tête, il dit : « Béni soit celui qui
couronne Yisro`él de splendeur ». Lorsqu'il s'enveloppe
dans les Sisith, il dit : « Béni soit
celui qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a
ordonné de [nous] envelopper dans les Sisith ».
Lorsqu'il attache la Tafillin sur son bras, il dit : « Béni
soit celui qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a
ordonné d'attacher les Tafillin ». [Sur] sa tête, il
dit : « Béni soit celui qui nous a sanctifiés par
Ses commandements et nous a ordonné le commandement des
Tafillin ». Lorsqu'il lave ses mains, il dit :
« Béni soit celui qui nous a sanctifiés par Ses
commandements et nous a ordonné le lavage des mains ».
Lorsqu'il lave son visage, il dit : « Béni soit
celui qui a retiré les liens du sommeil de mes yeux et la torpeur
de mes paupières. Que cela soit agréable devant Toi, HaShem mon
Dieu, que Tu m'habitues à Ta Tôroh et que Tu m'attaches à Tes
commandements. Ne me laisse pas aller vers l'emprise du péché,
ni vers l'emprise de la faute, ni vers l'emprise de l'épreuve, ni
vers l'emprise du mépris. Contrains mon penchant pour qu'il Te
serve. Éloigne-moi d'un homme mauvais et d'une mauvaise
compagnie, et attache-moi au bon penchant et à une bonne
compagnie dans Ton monde. Accorde-moi aujourd’hui, et chaque
jour, de la grâce, de la bonté, et de la miséricorde à Tes
yeux et aux yeux de tous ceux qui me voient, et fais preuve à mon
égard de bontés positives. Béni Tu es HaShem, qui fait preuve
de bontés positives envers Son peuple Yisro`él ».
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כי
מתער אומר אלהי נשמה שנתת בי טהורה אתה
יצרתה בי אתה נפחתה בי ואתה משמרה בקרבי
ואתה עתיד ליטלה ממני ולהחזירה בי לעתיד
לבא כל זמן שהנשמה בקרבי מודה אני לפניך
ה'
אלהי
ואלהי אבותי רבון כל העולמים אדון כל
הנשמות ברוך אתה ה'
המחזיר
נשמות לפגרים מתים כי שמע קול תרנגולא
לימא ברוך אשר נתן לשכוי בינה להבחין
בין יום ובין לילה כי פתח עיניה לימא
ברוך פוקח עורים כי תריץ ויתיב לימא
ברוך מתיר אסורים כי לביש לימא ברוך
מלביש ערומים כי זקיף לימא ברוך זוקף
כפופים כי נחית לארעא לימא ברוך רוקע
הארץ על המים כי מסגי לימא ברוך המכין
מצעדי גבר כי סיים מסאניה לימא ברוך
שעשה לי כל צרכי כי אסר המייניה לימא
ברוך אוזר ישראל בגבורה כי פריס סודרא
על רישיה לימא ברוך עוטר ישראל בתפארה
כי מעטף בציצית לימא ברוך אשר קדשנו
במצותיו וצונו להתעטף בציצית כי מנח
תפילין אדרעיה לימא ברוך אשר קדשנו
במצותיו וצונו להניח תפילין ארישיה
לימא ברוך אשר קדשנו במצותיו וצונו על
מצות תפילין כי משי ידיה לימא ברוך אשר
קדשנו במצותיו וצונו על נטילת ידים כי
משי אפיה לימא ברוך המעביר חבלי שינה
מעיני ותנומה מעפעפי ויהי רצון מלפניך
ה'
אלהי
שתרגילני בתורתך ודבקני במצותיך ואל
תביאני לא לידי חטא ולא לידי עון ולא
לידי נסיון ולא לידי בזיון וכוף את יצרי
להשתעבד לך ורחקני מאדם רע ומחבר רע
ודבקני ביצר טוב ובחבר טוב בעולמך ותנני
היום ובכל יום לחן ולחסד ולרחמים בעיניך
ובעיני כל רואי ותגמלני חסדים טובים
ברוך אתה ה'
גומל
חסדים טובים לעמו ישראל
|
Il
y a énormément à dire de ce passage de la Gamoro`. Mais nous
allons nous cantonner à l'essentiel.
Nous
apprenons premièrement que contrairement à la pratique qui prévaut
de nos jours, les Birakhôth Hashahar doivent être faites au
moment où les actes pour lesquels ces bénédictions ont été
instituées sont réalisés le matin. (Voir notamment l'article
intitulé « Suivez-vous
la Tôroh d'HaShem et de HaZa''l ou celle des hommes ? ».)
Deuxièmement,
la première chose à faire en se réveillant n'est pas « Môdhah
`ani », ni même le lavage des mains. (Voir l'article
susmentionné.)
Troisièmement,
la dernière bénédiction mentionnée dans la liste, celle qui est
faite lorsqu'on s'est lavé le visage, est la plus longue (avec celle
de « `alôhay Nashomoh », qui est faite dès que l'on se
réveille). La raison en est assez simple : elle est en fait
composée de deux bénédictions. Si l'on regarde attentivement la
formulation et la position de cette bénédiction, il est très
simple de comprendre ce qu'elle nous enseigne. Elle est placée en
dernière, car avant de sortir de chez soi, on se devait d'être
présentable. Par conséquent, on se lavait le visage pour retirer
les derniers signes de sommeil et pouvoir être présentable devant
les gens que l'on allait croiser en sortant de chez soi. Puisqu'on
partait après s'être lavé le visage et que l'on allait donc entrer
en interaction avec d'autres personnes dans l'espace public et au
cours de la journée, une requête fut ajoutée à la bénédiction
du lavage du visage dans laquelle nous demandons à HaShem ית׳
de
nous aider tout au long de la journée à accomplir Sa volonté
(faire ce qui est demandé dans la Tôroh), de façon à être
agréable à Lui et à tous les hommes avec lesquels nous serons
amenés à interagir, et de nous éloigner de toutes les mauvaises
influences. De ce fait, ce sont deux choses distinctes. Lorsqu'on se
lave le visage, la bénédiction sera limitée à la phrase
suivante : « Béni soit celui qui a retiré les liens
du sommeil de mes yeux et la torpeur de mes paupières ».
Et au moment où on s'apprêtera à sortir de chez soi (que ce soit
pour aller à la synagogue, au travail, etc.), on dira la suite, à
partir de « Que cela soit agréable devant Toi, HaShem mon
Dieu, que Tu m'habitues à Ta Tôroh » jusqu'à la
conclusion (« Béni Tu es HaShem, qui fait preuve de bontés
positives envers Son peuple Yisro`él »). C'est ainsi que
le Go`ôn de Wilno` ז״ל
a
déclaré, en commentant cette Gamoro`, que c'était bien deux
bénédictions distinctes pour deux actes différents : la
première partie pour le lavage du visage, et la deuxième partie
lorsqu'on s'apprête à sortir de chez soi.
Quatrièmement,
remarquez que la formulation de cette dernière bénédiction est
différente des versions imprimées dans les Siddourim d'aujourd'hui.
Cinquièmement,
vous aurez également sans doute remarqué le fait que cette Gamoro`
inclut également dans la liste des bénédictions à faire le matin
la bénédiction des Sisith et deux bénédictions pour
les Tafillin, et qu'elle les place juste après une série de
bénédictions relatives à l'habillement (après avoir mis ses
chaussures, après avoir fermé sa ceinture et après avoir mis son
turban). Pourquoi ? Là encore, il n'y a pas de hasard. La
raison à cela est que les Miswôth des Sisith
(Tallith) et des Tafillin n'ont rien à voir avec la prière ou une
quelconque préparation à la prière. Contrairement à nos jours où
l'on ne porte le Tallith Godhôl et les Tafillin que pour faire la
prière du matin, les Tafillin et le Tallith Godhôl sont censés
être portés toute la journée, à n'importe quel moment. C'est
pourquoi, ces objets religieux sont traités dans la Gamoro` comme
des vêtements (d'ailleurs, le Tallith Godhôl pouvait même servir
de couverture pour dormir la nuit, comme tissu pour transporter ses
affaires, etc. Voir l'article intitulé « Le
Tallith : Un châle de prière ou un vêtement ? ».).
Sixièmement,
la Gamoro` mentionne, comme nous l'avons dit, deux bénédictions
distinctes pour chaque Tafillin : une pour la mise de la
Tafillin Shal Yodh, et une pour la mise de la Tafillin Shal Rô`sh.
Pour des explications détaillées quant à savoir dans quelles
circonstances ne faire qu'une seule ou deux bénédictions, voir
l'article intitulé « Les
bénédictions sur les Tafillin ».
Si
le Talmoudh enjoint à réciter toutes ces bénédictions au moment
où sont accomplis les actes qui leurs sont associés, pourquoi et
depuis quand se fait-il que la majorité des Juifs d'aujourd'hui ne
le font pas ?
Ce
sont les Ga`ônim qui exigèrent que les Birakhôth Hashahar
soient récitées dans le cadre de la prière du matin, que ces actes
aient été accomplis ou pas. C'est à partir du Siddour du Rov
´amrom Go`ôn ז״ל
que
nous voyons que la pratique tranchée par le Talmoudh changea. Il
écrit :
L'ordre de toutes
les cent bénédictions8
fut établi par Rov Natrouni bar Hilla`y, chef de l'académie de
Maso` Mahsiyo`, pour les membres de l'assemblée de
`alis`anou, par l'intermédiaire de Rov Yôséf, qui nous a éclairé
les yeux. Et réciter chaque bénédiction au moment où l'acte est
accompli, conformément à ce qui est expliqué dans le traité
Barokhôth, n'est pas possible à cause de l'impureté de nos mains,
sur lesquelles nous n'avons pas de contrôle lorsque nous dormons.
Voici [donc] comment il devrait se comporter lorsqu'il se réveille :
il doit laver son visage, ses mains et ses jambes de façon
appropriée, afin d'accomplir ce qui est écrit9 :
הִכּוֹן
לִקְרַאת-אֱלֹהֶיךָ
יִשְׂרָאֵל « Prépare-toi
à rencontrer ton Dieu, ô Yisro`él », puis il commence10.
Et chacun a l'obligation de réciter les bénédictions. C'est la
coutume de tous les Israélites d'Espagne, également appelée
`aspamiyo`, de réciter les bénédictions à voix haute de façon à
ce que les autres puissent s'acquitter de leur obligation en écoutant
les bénédictions.
En
d'autres mots, étant donné que du temps des Ga`ônim on a estimé
qu'il n'était pas approprié de réciter les Birakhôth Hashahar
avec des mains non lavées, il ne convenait plus de réciter les
Birakhôth Hashahar de la façon mandatée par le Talmoudh. Il
fallait d'abord faire ses ablutions, et seulement alors commencer la
récitation des Birakhôth Hashahar en suivant l'ordre établi
par Rov Natrouni bar Hilla`y, ce qui implique de les réciter même
si l'on n'a pas accompli les actes pour lesquels on bénit !
C'est un changement radical par rapport à ce qui est préconisé par
le Talmoudh, qui insiste sur la récitation de ces bénédictions au
moment où l'on accomplit les actes qui leurs sont associées, peu
importe que nos mains aient été lavées ou pas au préalable. Un
dévoiement total !
Puis,
s'est développée en Espagne la pratique consistant à se rendre à
la synagogue pour entendre la récitation des Birakhôth Hashahar
et répondre « `omén » pour être quitte. C'est la
pratique suivie par la majorité des Juifs d'aujourd'hui, et dont la
promotion a également été faite par Rabbi Yôséf Qa`rô11
ז״ל :
עכשיו
מפני שאין הידים נקיות וגם מפני עמי
ארצות שאינם יודעים אותם נהגו לסדרם
בבית הכנסת ועונין אמן אחריהם ויוצאים
ידי חובתן
|
Mais
ce travestissement de la Halokhoh ne fut pas accepté par tous.
Jusqu'à aujourd'hui, les Juifs Yéménites, les Juifs de rite
hispano-portugais, les Talmidhé HaRamba''m, les Dôr Da´im et une
minorité de Safaradhim suivent la méthode préconisée dans le
Talmoudh. C'est ainsi, par exemple, que le Ramba''m ז״ל,
qui vécut approximativement 200 ans après Horov ´amrom Go`ôn, se
tint lui aussi à la pratique enseignée dans le Talmoudh15 :
7.
Ces
dix-huit bénédictions16
n’ont pas d’ordre ; plutôt, on bénit chacune d’entre
elles sur l’objet auquel la bénédiction est associée, en son
temps. Comment [cela s'applique-t-il] ? Si l’on ceint sa
ceinture, alors que l’on est sur son lit, on bénit : « […]
Qui ceint Yisro`él de puissance ».
Si l’on entend le cri du coq, on bénit : « […]
Qui donne au coq le discernement ».
Et toute bénédiction parmi celles-ci à laquelle on ne serait
pas astreint17,
on ne la bénit pas.
|
ז שְׁמוֹנֶה
עֶשְׂרֵה בְּרָכוֹת אֵלּוּ,
אֵין
לָהֶן סֵדֶר,
אֵלָא
מְבָרֵךְ כָּל אַחַת מֵהֶן עַל דָּבָר
שֶׁהַבְּרָכָה בִּשְׁבִילוֹ,
בְּשָׁעָתוֹ.
כֵּיצַד--הֲרֵי
שֶׁחָגַר חֲגוֹרוֹ וְהוּא עַל מִטָּתוֹ,
מְבָרֵךְ
אוֹזֵר יִשְׂרָאֵל;
שָׁמַע
קוֹל הַתֻּרְנְגוֹל אַחַר כָּךְ,
מְבָרֵךְ
הַנּוֹתֵן לַשֶּׂכְוִי בִינָה.
וְכָל
בְּרָכָה מֵהֶן שֶׁלֹּא נִתְחַיַּב
בָּהּ,
אֵינוּ
מְבָרֵךְ אוֹתָהּ
|
8.
Comment
[cela s'applique-t-il] ? Si l’on dort avec ses vêtements,
on ne bénit pas, en se levant : « […]
Qui habille ceux qui sont nus ».
Si l’on marche pieds nus, on ne bénit pas : « […]
Qui pourvoit à tous mes besoins ».
À Yôm Hakkippourim et Tish´oh Ba`ov, où l’on ne peut se
laver, on ne bénit pas : « […]
du lavage des mains »,
ni « […]
Qui a retiré les liens du sommeil […] ».18
Si l’on ne va pas aux toilettes, on ne récite pas la
bénédiction : « […]
Qui as créé l’homme […] »19,
et de même pour le reste de ces bénédictions.
|
ח כֵּיצַד:
לָן
בִּכְסוּתוֹ,
אֵינוּ
מְבָרֵךְ כְּשֶׁעוֹמֵד מַלְבִּישׁ
עֲרֻמִּים;
הָלַךְ
יָחֵף,
אֵינוּ
מְבָרֵךְ שֶׁעָשָׂה לִי כָל צְרָכָי.
בְּיוֹם
הַכִּפּוּרִים וְתִשְׁעָה בְּאָב,
שְׁאֵין
שָׁם רְחִיצָה,
אֵינוּ
מְבָרֵךְ עַל נְטִילַת יָדָיִם,
וְלֹא
הַמַּעֲבִיר שִׁינָה.
אִם
לֹא נִכְנַס לְבֵית הַכִּסֵּא,
אֵינוּ
מְבָרֵךְ אֲשֶׁר יָצַר אֶת הָאָדָם.
וְכֵן
שְׁאָר בְּרָכוֹת אֵלּוּ
|
9.
La communauté de nos villes
s'est accoutumée à bénir l'intégralité de ces bénédictions
l'une après l'autre à la synagogue, qu'ils en soient astreints
ou qu'ils n'en soient pas astreints. C'est une erreur de leur
part, et on n'a pas le droit d'agir ainsi. Un homme ne doit
réciter [une bénédiction] que s'il en est astreint20.
|
ט נָהֲגוּ
הָעָם בְּרֹב עָרֵינוּ,
לְבָרַךְ
בְּרָכוֹת אֵלּוּ כֻּלָּן זוֹ אַחַר
זוֹ בְּבֵית הַכְּנֶסֶת,
בֵּין
נִתְחַיְּבוּ בָּהֶן,
בֵּין
לֹא נִתְחַיְּבוּ בָּהֶן.
וּטְעוּת
הִיא בְּיָדָם,
וְאֵין
רָאוּי לַעֲשׂוֹת כֵּן.
וְלֹא
יְבָרַךְ אָדָם בְּרָכָה,
אֵלָא
אִם כֵּן נִתְחַיַּב בָּהּ
|
Puissions-nous
revenir à nos pratiques et croyances d'origine, et marcher dans les
mêmes pas que nos illustres aïeux, nos Sages de mémoire bénie !
1Dans
son lit.
2Dans
son lit
3Dans
le but de sortir de son lit
4Nous
exprimons quotidiennement notre appréciation de la séparation
opérée par Dieu entre la terre ferme et les eaux, ce qui nous
permet de nous mouvoir et de vivre sur cette terre
5C'est-à-dire,
qu'il noue ses lacets
6Le
sens de cette bénédiction est que c'est grâce au fait que l'on
porte des chaussures que nous sommes capables de nous déplacer
partout, surtout là où cela est nécessaire pour notre bien-être
spirituel et gagner notre Parnosoh
7Le
terme סודרא
« Soudhoro` »
désigne un foulard ou un tissu. Dans ce contexte-ci, cela désigne
un tissu ou foulard utilisé comme turban, pour couvrir sa tête
8À
réciter chaque jour. On ne parle pas ici de la formulation de ces
bénédictions, qui furent instituées par les Hommes de la Grande
Assemblée, mais de l'ordre dans lequel elles sont récitées
9´ômos
4:12
10La
récitation des Birakhôth Hashahar, une par une
11Shoulhon
´oroukh, `ôrah Hayim 46:2
12Les
bénédictions du matin
13Établi
par Rov Natrouni bar Hilla`y
14Les
membres de l'assemblée
15Mishnéh
Tôroh, Hilkôth Tafilloh Ouvirakhath Kôhanim 7:7-9
16Du
matin.
17Parce
qu'on n'accomplit pas l'acte pour lequel la bénédiction fut
instituée
18Puisque
ces jours-là, on ne peut pas se laver le visage
19Cette
bénédiction est mentionnée un peu plus tôt dans la Gamoro`, dans
Barokhôth 60a
20C'est-à-dire,
uniquement s'il a accompli l'acte qui l'oblige à réciter la
bénédiction associée à cet acte