mardi 29 mars 2016

Les Djihadistes ne font qu'imiter leur prophète I

ב״ה

Les Djihadistes ne font qu'imiter leur prophète

Première Partie


Cet article peut être téléchargé ici.

J'ai reçu un message d'une personne qui me reprochait à demi mots mes propos tenus dans l'article intitulé « Comment les complotistes se rendent complices des terroristes », en prétendant que j'avais sans doute écrit cela sur le coup de la colère et que je faisais des amalgames dangereux.

Les apologistes prétendent souvent que l'islam est une religion de paix, et que ce que font les mouvements takfiristes et djihadistes ne correspond pas aux enseignements de l'islam. Mais ce n'est pas vraiment exact. Les Musulmans croient dans le Qouran et la Sunna. Or, ces deux sources sont des auberges espagnoles dans lesquelles on peut retrouver de tout. De ce fait, on ne peut pas prétendre que l'islam est une religion pacifique, tout comme on ne peut pas prétendre qu'elle est une religion violente, car elle est les deux à la fois. Ceux qui font la promotion de l'islam pacifique ne se focalisent que sur une partie seulement des enseignements de l'islam, tout comme ceux qui font la promotion de l'islam violent. Les djihadistes sont des Musulmans tout autant légitimes et représentatifs de l'islam que les Musulmans dits pacifiques. Qui sommes-nous, en tant que non Musulmans, pour décider de qui est un bon ou mauvais Musulman, ou de qui est un Musulman légitime ou pas ? Les gens qui prétendent que les djihadistes ne représentent pas l'islam n'ont eux-mêmes jamais réellement lu toutes les sources de l'islam et preuves que les djihadistes eux-mêmes apportent pour légitimer leurs actes. Et la vérité est que ce qu'ils font est une imitation précise et exacte de ce que les sources islamiques enseignent sur Mouhammad, le faux prophète et fou. Et pour un Musulman, il n'y a rien de plus honorable que d'imiter ce que faisait Mouhammad.

De par mes nombreux contacts et débats avec les Musulmans (j'ai également beaucoup débattu avec des imams), et de par le fait que je possède également le Qouran et la collection des Hadiths considérés authentiques par les Musulmans sunnites, j'ai pu me rendre compte que même lorsqu'ils le nient en public, les Musulmans pacifiques reconnaissent en privé que les djihadistes ont effectivement des bases solides de leur propre religion sur lesquelles s'appuyer. Les gens devraient donc arrêter la politique de l'autruche et de défendre aveuglément une religion qu'eux-mêmes ne connaissent pas vraiment. Nous allons voir comment les djihadistes sont de parfaits imitateurs de Mouhammad. (Tout ce qui suit est tiré des récits des Musulmans. Je n'y crois en aucune de leurs fables – c'est ainsi que le Ramba''m ז״ל décrivait leurs croyances -, mais puisque ce sont leurs sources, nous allons les utiliser.)

J'ajoute, avant de commencer, que contrairement à ce que disent certaines personnes qui ont peur d'aborder ce genre de sujets, il est important d'en parler et d'exposer ces choses, car les Juifs font partie des cibles privilégiées de ces Takfiristes et djihadistes (et ce n'est pas que lié au problème israélo-palestinien, car d'après leur théologie, les Juifs sont les pires créatures de Dieu).

Lorsqu'il commença à prêcher sa fausse nouvelle religion, Mouhammad n'était pas du tout violent. Il fut persécuté pour le fait de prêcher ses idéaux religieux et dénigrer les religions idolâtres et païennes des Mecquois. Certains des disciples de Mouhammad furent même torturés. Les choses allaient si mal pour lui et ses disciples qu'il envoya bon nombre d'entre eux aller se réfugier en Abyssinie (l'ancien Empire d’Éthiopie). Pour finir, lui et ses disciples allèrent s'installer vers le nord dans une ville Yathrib (que les Juifs surnommèrent « Médine ». Voir l'article intitulé « Le sens du terme ''Madhinoh'' »), là où des membres de deux tribus Arabes émirent le souhait que Mouhammad devienne leur prophète.

Juste avant que Mouhammad ne se rende à Médine, il reçu une « révélation » lui permettant de combattre les Mecquois. Il savait qu'à Médine il avait à sa disposition un groupe d'hommes armés qui le soutiendraient.

Voici ce que Ibn Ishaq, l'auteur de la première biographie complète de la vie de Mouhammad, rapporte dans son « Sirat Rasoul Allah » (que vous pouvez télécharger ici) :

L'apôtre n'avait pas encore reçu la permission de combattre ni de verser le sang avant la seconde Aqaba1. On lui avait juste ordonné d'appeler les hommes vers Dieu, supporter les insultes et pardonner aux ignorants. Les Quraychites2 avaient persécuté ses disciples, égarant certains de leur religion et envoyant d'autres en exil de leur pays. Ils devaient choisir entre abandonner leur religion, être maltraités chez eux, ou fuir le pays, certains vers l'Abyssinie et d'autres vers Médine.

Quand les Quraychites devinrent insolents envers Dieu et rejetèrent Son plan miséricordieux, accusèrent Son prophète de mentir, maltraitèrent et exilèrent ceux qui Le servaient et proclamaient Son unité, croyaient en Son prophète et tenaient fermement à Sa religion, Il donna permission à Son apôtre de combattre et se protéger contre ceux qui leur faisaient du tort et les traitaient méchamment.

À ce moment-ci, deux versets coraniques sont cités. Le premier est la Sourate 22:39-41, qui déclare ceci :

39.Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que vraiment ils sont lésés; et Allah est certes Capable de les secourir -
40.ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, - contre toute justice, simplement parce qu'ils disaient : "Allah est notre Seigneur". - Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant,
41.ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l'issue finale de toute chose appartient à Allah.

Ibn Ishaq explique ainsi le sens de ce passage : « Je ne leur ai permis de combattre que parce qu'ils ont été traités avec injustice alors que leur seule faute contre les hommes a été qu'ils adoraient Dieu. Lorsqu'ils auront le dessus, ils établiront la prière (Salat), payeront la taxe du pauvre (Zakat), jouiront de la bonté, et interdiront l'iniquité, c'est-à-dire, le prophète et tous ses compagnons ». Après cela, Dieu aurait révélé à Mouhammad un deuxième verset, celui de la Sourate 2:193, qui déclare ceci :

193. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.

Ibn Ishaq explique que cela signifie qu'ils devaient combattre les Mecquois « jusqu'à ce qu'aucun croyant ne soit plus détourné de sa religion, jusqu'à ce que Dieu seul soit adoré ».

Deux points essentiels doivent être soulevés ici :

  1. À la Mecque, où Mouhammad était faible, il n'attaqua personne. Il se contentait de prêcher sa religion et d'insulter les religions polythéistes Mecquoises. Mais ce fut juste avant qu'il ne s'en aille pour Médine, où il possédait une force armée conséquente pour le soutenir, qu'il reçu cette « révélation » et commença à user de violence pour imposer son message. L'histoire musulmane montre qu'au fur et à mesure que les Musulmans gagnent en puissance, leur visage change complètement et ils passent progressivement du terrorisme criminel à la guerre totale.
  2. À la fin de la citation, il est dit que les Musulmans doivent combattre ceux qui n'adorent pas Allah jusqu'à ce qu'ils se soumettent et embrassent l'Islam.

Ces points sont importants, car c'est précisément ce que les Takfiristes et djihadistes enseignent. Et beaucoup de Musulmans, dont certains avec lesquels j'ai pu discuter, disent clairement qu'ils sont calmes pour l'instant parce qu'en nombre insuffisant, mais le jour où ils seront suffisamment puissants, ils pourront s'emparer de la Belgique, de la France, reconquérir l'Andalousie, etc., ils ne se gêneront pas ! Et d'ailleurs, leurs sources rapportent une promesse faite par leur prophète que le monde entier sera conquis par l'islam.

Évidemment, en lisant ce passage de Ibn Ishaq, Mouhammad est décrit de façon à le faire passer pour quelqu'un de patient et n'ayant pris les armes que pour se défendre, et que jusqu'à avant que Mouhammad ne parte, la persécution mecquoise était supportable, mais qu'elle devint si oppressante que Mouhammad reçut finalement la permission de répliquer.

Le problème avec cela est que Mouhammad avait gravement été persécuté avant cela et que les Musulmans avaient été abusés bien avant leur départ. En d’autres mots, le passage susmentionné n'est qu'une tentative d'apologétique de la part de Ibn Ishaq. Plus tôt, bien avant le Traité d'Aqaba, les choses étaient si graves pour Mouhammad qu'il se rendit vers une ville appelée Taëf pour rechercher l'aide des habitants locaux et leur protection. Les Taëfiens le rejetèrent et le maltraitèrent. Les choses étaient si mauvaises pour Mouhammad à la Macque qu'il dû supplier trois hommes de le protéger. (Tout cela, c'est Ibn Ishaq lui-même qui le rapporte.)

À la Macque, Mouhammad continua à se réclamer prophète et il était abusé tout le temps. Mais jamais il ne reçut la moindre « révélation » de combattre durant cette période !

Pour finir, la roue tourna pour Mouhammad ; sa persévérance paya. Un groupe d'Arabes à Médine, qui avaient beaucoup de conflits les uns avec les autres, l’accepta comme leur prophète. Ils espéraient qu'il pourrait les aider à préserver la paix. Ils firent un serment d'allégeance pour soutenir Mouhammad dans sa guerre les Quraychites. (Également rapporté par Ibn Ishaq.) Désormais, Mouhammad savait qu'il avait des disciples bien armés et forts. Comme par hasard, ce ne fut qu'à ce moment-là, qu'il eût enfin des disciples pour le défendre, que ces gens se rendirent plus au nord à Médine et qu'il sût qu'il pourrait désormais avoir une ville sur laquelle régner, que soudainement « Allah » donna à Mouhammad sa « révélation » de combattre ! Les circonstances de Mouhammad changèrent, et le Allah de cet imposteur changea aussi avec lui ! C'est là que Mouhammad passa du simple « prédicateur » à un agresseur.

Après s'être installé à Médine, Mouhammad commença à avoir des conflits avec les Juifs et les païens de la région. Nous allons rapporter quelques incidents montrant clairement la nature terroriste de ce fou ismaélite.

Ibn Ishaq rapporte ceci :

L'apôtre a déclaré : « Tuez tout Juif qui tomberait sous votre pouvoir ! ». Sur ce, Mouhayyisah bin Massoud bondit sur Ibn Sounayna, un marchand Juif avec lequel ils avaient des relations sociales et commerciales, et le tua. Houwayyisah n'était pas encore un Musulman à ce moment-là, bien qu'il fut le grand-frère [de Mouhayyisah]. Lorsque Mouhayyisah le tua, Houwayyisah se mit à le frapper en disant : « Toi, ennemi de Dieu, comment as-tu pu le tuer, alors qu'une grande partie de la graisse de ton ventre provient de sa richesse ? ». Mouhayyisah répondit : « Si celui qui m'a ordonné de le tuer m'ordonnait de te tuer, je t'aurais coupé la tête ! ».

Ce récit dérange les Musulmans, et c'est pourquoi ils font de nombreuses pirouettes pour convaincre ceux qui l'ont déjà lu qu'il n'est pas authentique. Voir par exemple ici. Ce récit est également rapporté dans la Sunan Abi Dawwod, Livre n°13, Récit numéro 2996 (vous pouvez télécharger l'intégralité du Livre 13 ici) :

Rapporté par Mouhayyisah : L'apôtre d'Allah a dit : « Si vous remportez une victoire sur les hommes des Juifs, tuez-les ! ». C'est ainsi que Mouhayyisah sauta sur Shoubaybah, un homme faisant partie des marchands Juifs. Il avait une relation très proche avec eux. Il le tua ensuite. À ce moment-là, Houwayyisah (frère de Mouhayyisah) n'avait pas embrassé l'islam. Il était plus âgé que Mouhayyisah. Lorsqu'il le tua, Houwayyisah le frappa et dit : « Ô ennemi d'Allah, je jure par Allah, tu as une grande quantité de graisse dans ton ventre provenant de ses biens ! »

Cet assassinat fut commis sous ordre de Mouhammad. Notez que cet assassin Musulman aurait été prêt à tuer un membre de sa famille pour un fait si insignifiant ! Mouhammad ne valait pas mieux que le chef d'une organisation criminelle, ordonnant à ses hommes de tuer indiscrètement n'importe quel Juif. Ce genre d'appel aux meurtres des Juifs est quotidien et monnaie courante chez les Takfiristes et djihadistes.

Et comme c'est le cas encore aujourd'hui, où les Musulmans justifient tous leurs crimes au nom d'Allah, cette tradition attribue les pires crimes commis par Mouhammad contre les Juifs à un ordre Divin, comme c'est le cas avec le siège de Qaynuqa, l'assassinat de Ka'b `ibn al-Ashraf, ou encore l'attaque contre Qurayza. Et à chaque fois, pour se justifier, ils racontent que ces Juifs avaient soi-disant des pactes contractés avec Mouhammad qu'ils ont trahi, et qu'ils cherchèrent chaque fois à tuer Mouhammad, etc., ce qui fait que Mouhammad n'aurait fait que riposter. Vous pouvez lire tous leurs récits, ce sont toujours les mêmes explications ! Et dans les sources islamiques, les Juifs sont toujours des gens pernicieux qui ne tiennent jamais parole, etc. Pourchasser du Juif pour n’importe quelle raison est un sport de premier choix chez les Musulmans depuis les origines de cette religion maudite ! Ibn Ishaq et Al-Waqidi rapportent qu'au lendemain de l'assassinat de Ka'b `ibn al-Ashraf, Mouhammad le fou déclara : « Tuez tout Juif sur lequel vous pourrez mettre la main ! ». Cet incident est également rapporté par Tabari, dans le Volume 7 de ses « Chroniques ».

Cela montre que Mouhammad n'avait aucun problème à éliminer des gens qui non seulement ne leur avaient rien fait, mais qui en plus entretenaient d'excellentes relations avec les Musulmans, tout cela parce qu'ils étaient Juifs. Il n'existait aucune raison d'assassiner ces Juifs si ce n'est qu'ils n'étaient pas les disciples de Mouhammad.

Ibn Ishaq rapporte un autre récit des crimes de Mouhammad :

Abu Afak était un membre des Banu Amir ibn Awf du clan des Banu Ubayda. Il avait montré de la désapprobation quand l'apôtre d'Allah tua al Harith ibn Suwayd ibn Samit, en déclarant :

"J'ai vécu longtemps mais je n'ai jamais vu une assemblée ou un rassemblement de gens plus fidèles à provoquer leur soumission ainsi que leurs alliés quand ils sont appelés, autant que les fils de Qayla quand ils se regroupent. Les gens qui renversent les montagnes et ne se soumettent jamais, un cavalier qui est venu chez eux les a divisés en deux , en disant: "ça permis! ça interdit! et ce genre de discours. Si vous aviez cru dans la gloire et la royauté, vous auriez suivi Tubba."

L'apôtre d'Allah a dit: « Qui s'occupera de ce vaurien pour moi? » Salim ibn Umayr, frère des banu Amir ibn Awf, un des "pleureurs", partit et le tua. Umama ibn Muzayriya a dit à ce sujet: « Vous avez opposé un mensonge à la religion d'Allah et à l'homme valable! Par celui qui était votre père, le mal est le fils qu'il a produit! Un hanif m'a donné un coup dans la nuit en disant: Prends ça! Abu Afak, en dépit de ton âge!  Mais je ne sais pas si c'est un homme ou un djinn qui t'a assassiné au plus noir de la nuit ; je n'en dirai rien ».


[D'après la tradition musulmane, Tubba était un dirigeant d'origine yéménite qui avait envahi l'Arabie Saoudite actuelle.]


Ce récit est également rapporté par Ibn Sa'd de la manière suivante :

Alors eut lieu l’expédition de Salim ibn Umayr al Amri contre un Juif du nom d'Abu Afak, au mois de shawwal, du douzième mois de l’Hégire. Abu Afak était âgé de 120 ans et faisait partie des Banu Amir ibn Awf... Il excitait les gens contre l’apôtre d'Allah en composant notamment des vers satiriques. Salim (...) dit: « Je fais le vœu de tuer Abu Afak ou de mourir devant lui. » Il attendit l'opportunité de le faire, une nuit très chaude où Abu Afak dormirait à l’air libre. [Lorsque le moment venu se présenta,] Salim le sut et le tua à l'aide de son sabre en transperçant son foie, jusqu’à atteindre son lit. L’ennemi d’Allah hurla et les gens qui était à sa suite se dépêchèrent à son secours, l’emportèrent puis l’inhumèrent.

Là encore, vous pouvez lire ici comment les Musulmans tentent de s'en sortir lorsqu'on leur oppose ce récit. Ce sont toujours les mêmes arguments :

  1. Il n'y aurait pas de ligne de transmission valable de ce récit et
  2. ce récit ne serait rapporté dans aucune source authentique de l'Islam.

Nous avons là un autre exemple d'un Juif qui fut assassiné sous ordre de Mouhammad. Et ce Juif avait 120 ans ! Il ne représentait aucunement une menace physique pour Mouhammad et n'appela personne à commettre des actes violents contre lui et les Musulmans. Il n'y eut aucune discussion avec les dirigeants Juifs et aucun dialogue avec Abu Afak ; c'était donc un crime gratuit supplémentaire de Mouhammad contre l'un de ceux qui osaient le critiquer. (D'ailleurs, voyez comment, jusqu'à aujourd'hui, les Musulmans radicaux réagissent dès qu'on « touche » à leur prophète. Ils brûlent, tuent, insultent, menacent de mort, etc. Ils ne savent répondre et se faire respecter que par la violence.) Le seul crime de Abu Afak fut d'exhorter les habitants de Médine de laisser tomber ce faux prophète qu'était Mouhammad. Il trouvait, à juste titre, que les enseignements de Mouhammad étaient insensés et dangereux. Il réprimandait les Arabes qui plaçaient leur foi en Mouhammad. Ce dernier en entendit parler et considéra ce vieillard de 120 ans comme une menace à sa crédibilité et non à sa vie. Nulle part il est dit que Abu Afak exhorta les Arabes d'attaquer ou de faire du mal à Mouhammad. En revanche, pour avoir averti les Arabes en exprimant ce qu'il pensait de ce fou, ce vieillard fut assassiné par Mouhammad !

La dernière phrase dans le récit de Ibn Ishaq est révélatrice : « Mais je ne sais pas si c'est un homme ou un djinn qui t'a assassiné au plus noir de la nuit ; je n'en dirai rien ». Les Musulmans savaient exactement ce qu'ils faisaient. Ils savaient que c'était un assassinat lâche qu'ils perpétraient sur ordre de Mouhammad. Ils désiraient le garder secret, préserver leurs méfaits de sorte que la populace n'en sache rien. C'est pourquoi Umama ibn Muzayriya déclara qu'il ne révélerait pas qui avait assassiné Abu Afak !

En lisant cela, on ne peut que penser à un chef mafieux ou dictateur sanguinaire ! Tous ceux qui sont une menace pour leur crédibilité et pouvoir doivent être éliminés.

1Un endroit où un serment d’allégeance fut fait entre Mouhammad et ses disciples de Médine

2La tribu dominante de la Mecque
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