ב״ה
Les
Djihadistes ne font qu'imiter leur prophète
Première
Partie
Cet
article peut être téléchargé ici.
J'ai
reçu un message d'une personne qui me reprochait à demi mots mes
propos tenus dans l'article intitulé « Comment
les complotistes se rendent complices des terroristes »,
en prétendant que j'avais sans doute écrit cela sur le coup de la
colère et que je faisais des amalgames dangereux.
Les
apologistes prétendent souvent que l'islam est une religion de paix,
et que ce que font les mouvements takfiristes et djihadistes ne
correspond pas aux enseignements de l'islam. Mais ce n'est pas
vraiment exact. Les Musulmans croient dans le Qouran et la Sunna. Or,
ces deux sources sont des auberges espagnoles dans lesquelles on peut
retrouver de tout. De ce fait, on ne peut pas prétendre que l'islam
est une religion pacifique, tout comme on ne peut pas prétendre
qu'elle est une religion violente, car elle est les deux à la fois.
Ceux qui font la promotion de l'islam pacifique ne se focalisent que
sur une partie seulement des enseignements de l'islam, tout comme
ceux qui font la promotion de l'islam violent. Les djihadistes sont
des Musulmans tout autant légitimes et représentatifs de l'islam
que les Musulmans dits pacifiques. Qui sommes-nous, en tant que non
Musulmans, pour décider de qui est un bon ou mauvais Musulman, ou de
qui est un Musulman légitime ou pas ? Les gens qui prétendent
que les djihadistes ne représentent pas l'islam n'ont eux-mêmes
jamais réellement lu toutes les sources de l'islam et preuves que
les djihadistes eux-mêmes apportent pour légitimer leurs actes. Et
la vérité est que ce qu'ils font est une imitation précise et
exacte de ce que les sources islamiques enseignent sur Mouhammad,
le faux prophète et fou. Et pour un Musulman, il n'y a rien de plus
honorable que d'imiter ce que faisait Mouhammad.
De
par mes nombreux contacts et débats avec les Musulmans (j'ai
également beaucoup débattu avec des imams), et de par le fait que
je possède également le Qouran et la collection des Hadiths
considérés authentiques par les Musulmans sunnites, j'ai pu me
rendre compte que même lorsqu'ils le nient en public, les Musulmans
pacifiques reconnaissent en privé que les djihadistes ont
effectivement des bases solides de leur propre religion sur
lesquelles s'appuyer. Les gens devraient donc arrêter la politique
de l'autruche et de défendre aveuglément une religion qu'eux-mêmes
ne connaissent pas vraiment. Nous allons voir comment les djihadistes
sont de parfaits imitateurs de Mouhammad. (Tout ce qui suit
est tiré des récits des Musulmans. Je n'y crois en aucune de leurs
fables – c'est ainsi que le Ramba''m ז״ל
décrivait
leurs croyances -, mais puisque ce sont leurs sources, nous allons
les utiliser.)
J'ajoute,
avant de commencer, que contrairement à ce que disent certaines
personnes qui ont peur d'aborder ce genre de sujets, il est important
d'en parler et d'exposer ces choses, car les Juifs font partie des
cibles privilégiées de ces Takfiristes et djihadistes (et ce n'est
pas que lié au problème israélo-palestinien, car d'après leur
théologie, les Juifs sont les pires créatures de Dieu).
Lorsqu'il
commença à prêcher sa fausse nouvelle religion, Mouhammad
n'était pas du tout violent. Il fut persécuté pour le fait de
prêcher ses idéaux religieux et dénigrer les religions idolâtres
et païennes des Mecquois. Certains des disciples de Mouhammad
furent même torturés. Les choses allaient si mal pour lui et ses
disciples qu'il envoya bon nombre d'entre eux aller se réfugier en
Abyssinie
(l'ancien Empire d’Éthiopie). Pour finir, lui et ses disciples
allèrent s'installer vers le nord dans une ville Yathrib (que les
Juifs surnommèrent « Médine ». Voir l'article intitulé
« Le
sens du terme ''Madhinoh'' »), là où des membres de
deux tribus Arabes émirent le souhait que Mouhammad devienne
leur prophète.
Juste
avant que Mouhammad ne se rende à Médine, il reçu une
« révélation » lui permettant de combattre les
Mecquois. Il savait qu'à Médine il avait à sa disposition un
groupe d'hommes armés qui le soutiendraient.
Voici
ce que Ibn
Ishaq, l'auteur de la première biographie complète de la
vie de Mouhammad, rapporte dans son « Sirat Rasoul Allah »
(que vous pouvez télécharger ici) :
L'apôtre n'avait
pas encore reçu la permission de combattre ni de verser le sang
avant la seconde Aqaba1.
On lui avait juste ordonné d'appeler les hommes vers Dieu, supporter
les insultes et pardonner aux ignorants. Les Quraychites2
avaient persécuté ses disciples, égarant certains de leur religion
et envoyant d'autres en exil de leur pays. Ils devaient choisir entre
abandonner leur religion, être maltraités chez eux, ou fuir le
pays, certains vers l'Abyssinie et d'autres vers Médine.
Quand les
Quraychites devinrent insolents envers Dieu et rejetèrent Son plan
miséricordieux, accusèrent Son prophète de mentir, maltraitèrent
et exilèrent ceux qui Le servaient et proclamaient Son unité,
croyaient en Son prophète et tenaient fermement à Sa religion, Il
donna permission à Son apôtre de combattre et se protéger contre
ceux qui leur faisaient du tort et les traitaient méchamment.
À
ce moment-ci, deux versets coraniques sont cités. Le premier est la
Sourate 22:39-41, qui déclare ceci :
39.Autorisation est
donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que
vraiment ils sont lésés; et Allah est certes Capable de les
secourir -
40.ceux
qui ont été expulsés de leurs demeures, - contre toute justice,
simplement parce qu'ils disaient : "Allah est notre Seigneur".
- Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les
ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues
et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué. Allah
soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est
assurément Fort et Puissant,
41.ceux
qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la
Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le
blâmable. Cependant, l'issue finale de toute chose appartient à
Allah.
Ibn
Ishaq explique ainsi le sens de ce passage : « Je ne leur
ai permis de combattre que parce qu'ils ont été traités avec
injustice alors que leur seule faute contre les hommes a été qu'ils
adoraient Dieu. Lorsqu'ils auront le dessus, ils établiront la
prière (Salat), payeront la taxe du pauvre (Zakat), jouiront de la
bonté, et interdiront l'iniquité, c'est-à-dire, le prophète et
tous ses compagnons ». Après cela, Dieu aurait révélé à
Mouhammad un deuxième verset, celui de la Sourate 2:193, qui
déclare ceci :
193. Et
combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la
religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus
d'hostilités, sauf contre les injustes.
Ibn
Ishaq explique que cela signifie qu'ils devaient combattre les
Mecquois « jusqu'à ce qu'aucun croyant ne soit plus détourné
de sa religion, jusqu'à ce que Dieu seul soit adoré ».
Deux
points essentiels doivent être soulevés ici :
- À la Mecque, où Mouhammad était faible, il n'attaqua personne. Il se contentait de prêcher sa religion et d'insulter les religions polythéistes Mecquoises. Mais ce fut juste avant qu'il ne s'en aille pour Médine, où il possédait une force armée conséquente pour le soutenir, qu'il reçu cette « révélation » et commença à user de violence pour imposer son message. L'histoire musulmane montre qu'au fur et à mesure que les Musulmans gagnent en puissance, leur visage change complètement et ils passent progressivement du terrorisme criminel à la guerre totale.
- À la fin de la citation, il est dit que les Musulmans doivent combattre ceux qui n'adorent pas Allah jusqu'à ce qu'ils se soumettent et embrassent l'Islam.
Ces
points sont importants, car c'est précisément ce que les
Takfiristes et djihadistes enseignent. Et beaucoup de Musulmans, dont
certains avec lesquels j'ai pu discuter, disent clairement qu'ils
sont calmes pour l'instant parce qu'en nombre insuffisant, mais le
jour où ils seront suffisamment puissants, ils pourront s'emparer de
la Belgique, de la France, reconquérir l'Andalousie, etc., ils ne se
gêneront pas ! Et d'ailleurs, leurs sources rapportent une
promesse faite par leur prophète que le monde entier sera conquis
par l'islam.
Évidemment,
en lisant ce passage de Ibn Ishaq, Mouhammad est décrit de
façon à le faire passer pour quelqu'un de patient et n'ayant pris
les armes que pour se défendre, et que jusqu'à avant que Mouhammad
ne parte, la persécution mecquoise était supportable, mais qu'elle
devint si oppressante que Mouhammad reçut finalement la
permission de répliquer.
Le
problème avec cela est que Mouhammad avait gravement été
persécuté avant cela et que les Musulmans avaient été abusés
bien avant leur départ. En d’autres mots, le passage susmentionné
n'est qu'une tentative d'apologétique de la part de Ibn Ishaq. Plus
tôt, bien avant le Traité d'Aqaba, les choses étaient si graves
pour Mouhammad qu'il se rendit vers une ville appelée Taëf
pour rechercher l'aide des habitants locaux et leur protection. Les
Taëfiens le rejetèrent et le maltraitèrent. Les choses étaient si
mauvaises pour Mouhammad à la Macque qu'il dû supplier trois
hommes de le protéger. (Tout cela, c'est Ibn Ishaq lui-même qui le
rapporte.)
À
la Macque, Mouhammad continua à se réclamer prophète et il
était abusé tout le temps. Mais jamais il ne reçut la moindre
« révélation » de combattre durant cette période !
Pour
finir, la roue tourna pour Mouhammad ; sa persévérance
paya. Un groupe d'Arabes à Médine, qui avaient beaucoup de conflits
les uns avec les autres, l’accepta comme leur prophète. Ils
espéraient qu'il pourrait les aider à préserver la paix. Ils
firent un serment d'allégeance pour soutenir Mouhammad dans
sa guerre les Quraychites. (Également rapporté par Ibn Ishaq.)
Désormais, Mouhammad savait qu'il avait des disciples bien
armés et forts. Comme par hasard, ce ne fut
qu'à ce moment-là, qu'il eût enfin des disciples pour le défendre,
que ces gens se rendirent plus au nord à Médine et qu'il sût qu'il
pourrait désormais avoir une ville sur laquelle régner, que
soudainement « Allah » donna à Mouhammad
sa « révélation » de combattre ! Les circonstances
de Mouhammad
changèrent, et le Allah de cet imposteur changea aussi avec lui !
C'est là que Mouhammad
passa du simple « prédicateur » à un agresseur.
Après
s'être installé à Médine, Mouhammad commença à avoir des
conflits avec les Juifs et les païens de la région. Nous allons
rapporter quelques incidents montrant clairement la nature terroriste
de ce fou ismaélite.
Ibn
Ishaq rapporte ceci :
L'apôtre a
déclaré : « Tuez tout Juif qui tomberait sous votre
pouvoir ! ». Sur ce, Mouhayyisah bin Massoud bondit sur
Ibn Sounayna, un marchand Juif avec lequel ils avaient des relations
sociales et commerciales, et le tua. Houwayyisah n'était pas encore
un Musulman à ce moment-là, bien qu'il fut le grand-frère [de
Mouhayyisah]. Lorsque Mouhayyisah le tua, Houwayyisah se mit à le
frapper en disant : « Toi, ennemi de Dieu, comment as-tu
pu le tuer, alors qu'une grande partie de la graisse de ton ventre
provient de sa richesse ? ». Mouhayyisah répondit :
« Si celui qui m'a ordonné de le tuer m'ordonnait de te tuer,
je t'aurais coupé la tête ! ».
Ce
récit dérange les Musulmans, et c'est pourquoi ils font de
nombreuses pirouettes pour convaincre ceux qui l'ont déjà lu qu'il
n'est pas authentique. Voir par exemple ici.
Ce récit est également rapporté dans la Sunan
Abi Dawwod, Livre n°13, Récit numéro 2996 (vous pouvez
télécharger l'intégralité du Livre 13 ici) :
Rapporté par
Mouhayyisah : L'apôtre d'Allah a dit : « Si vous
remportez une victoire sur les hommes des Juifs, tuez-les ! ».
C'est ainsi que Mouhayyisah sauta sur Shoubaybah, un homme faisant
partie des marchands Juifs. Il avait une relation très proche avec
eux. Il le tua ensuite. À ce moment-là, Houwayyisah (frère de
Mouhayyisah) n'avait pas embrassé l'islam. Il était plus âgé que
Mouhayyisah. Lorsqu'il le tua, Houwayyisah le frappa et dit :
« Ô ennemi d'Allah, je jure par Allah, tu as une grande
quantité de graisse dans ton ventre provenant de ses biens ! »
Cet
assassinat fut commis sous ordre de Mouhammad. Notez que cet
assassin Musulman aurait été prêt à tuer un membre de sa famille
pour un fait si insignifiant ! Mouhammad ne valait pas
mieux que le chef d'une organisation criminelle, ordonnant à ses
hommes de tuer indiscrètement n'importe quel Juif. Ce genre d'appel
aux meurtres des Juifs est quotidien et monnaie courante chez les
Takfiristes et djihadistes.
Et
comme c'est le cas encore aujourd'hui, où les Musulmans justifient
tous leurs crimes au nom d'Allah, cette tradition attribue les pires
crimes commis par Mouhammad contre les Juifs à un ordre
Divin, comme c'est le cas avec le siège de Qaynuqa,
l'assassinat de Ka'b
`ibn al-Ashraf, ou encore l'attaque contre Qurayza.
Et à chaque fois, pour se justifier, ils racontent que ces Juifs
avaient soi-disant des pactes contractés avec Mouhammad
qu'ils ont trahi, et qu'ils cherchèrent chaque fois à tuer
Mouhammad, etc., ce qui fait que Mouhammad n'aurait
fait que riposter. Vous pouvez lire tous leurs récits, ce sont
toujours les mêmes explications ! Et dans les sources
islamiques, les Juifs sont toujours des gens pernicieux qui ne
tiennent jamais parole, etc. Pourchasser du Juif pour n’importe
quelle raison est un sport de premier choix chez les Musulmans depuis
les origines de cette religion maudite ! Ibn Ishaq et Al-Waqidi
rapportent qu'au lendemain de l'assassinat de Ka'b `ibn al-Ashraf,
Mouhammad le fou déclara : « Tuez tout Juif sur
lequel vous pourrez mettre la main ! ». Cet incident est
également rapporté par Tabari,
dans le Volume 7 de ses « Chroniques ».
Cela
montre que Mouhammad
n'avait aucun problème à éliminer des gens qui non seulement ne
leur avaient rien fait, mais qui en plus entretenaient d'excellentes
relations avec les Musulmans, tout cela parce qu'ils étaient Juifs.
Il n'existait aucune raison d'assassiner ces Juifs si ce n'est qu'ils
n'étaient pas les disciples de Mouhammad.
Ibn
Ishaq rapporte un autre récit des crimes de Mouhammad :
Abu
Afak était un membre des Banu Amir ibn Awf du clan des Banu
Ubayda. Il avait montré de la désapprobation quand l'apôtre
d'Allah tua al Harith ibn Suwayd ibn Samit, en déclarant :
"J'ai vécu longtemps mais je n'ai jamais vu une assemblée ou un rassemblement de gens plus fidèles à provoquer leur soumission ainsi que leurs alliés quand ils sont appelés, autant que les fils de Qayla quand ils se regroupent. Les gens qui renversent les montagnes et ne se soumettent jamais, un cavalier qui est venu chez eux les a divisés en deux , en disant: "ça permis! ça interdit! et ce genre de discours. Si vous aviez cru dans la gloire et la royauté, vous auriez suivi Tubba."
L'apôtre d'Allah a dit: « Qui s'occupera de ce vaurien pour moi? » Salim ibn Umayr, frère des banu Amir ibn Awf, un des "pleureurs", partit et le tua. Umama ibn Muzayriya a dit à ce sujet: « Vous avez opposé un mensonge à la religion d'Allah et à l'homme valable! Par celui qui était votre père, le mal est le fils qu'il a produit! Un hanif m'a donné un coup dans la nuit en disant: Prends ça! Abu Afak, en dépit de ton âge! Mais je ne sais pas si c'est un homme ou un djinn qui t'a assassiné au plus noir de la nuit ; je n'en dirai rien ».
[D'après
la tradition musulmane, Tubba était un dirigeant d'origine yéménite
qui avait envahi l'Arabie Saoudite actuelle.]
Ce
récit est également rapporté par Ibn
Sa'd de la manière suivante :
Alors
eut lieu l’expédition de Salim ibn Umayr al Amri contre un Juif du
nom d'Abu Afak, au mois de shawwal, du douzième mois de l’Hégire.
Abu Afak était âgé de 120 ans et faisait partie des Banu
Amir ibn Awf... Il excitait les gens contre l’apôtre d'Allah en
composant notamment des vers satiriques. Salim (...) dit: « Je
fais le vœu de tuer Abu Afak ou de mourir devant lui. » Il
attendit l'opportunité de le faire, une nuit très chaude où Abu
Afak dormirait à l’air libre. [Lorsque le moment venu se
présenta,] Salim le sut et le tua à l'aide de son sabre en
transperçant son foie, jusqu’à atteindre son lit. L’ennemi
d’Allah hurla et les gens qui était à sa suite se dépêchèrent
à son secours, l’emportèrent puis l’inhumèrent.
Là
encore, vous pouvez lire ici
comment les Musulmans tentent de s'en sortir lorsqu'on leur oppose ce
récit. Ce sont toujours les mêmes arguments :
- Il n'y aurait pas de ligne de transmission valable de ce récit et
- ce récit ne serait rapporté dans aucune source authentique de l'Islam.
Nous
avons là un autre exemple d'un Juif qui fut assassiné sous ordre de
Mouhammad.
Et ce Juif avait 120 ans ! Il ne représentait aucunement une
menace physique pour Mouhammad
et n'appela personne à commettre des actes violents contre lui et
les Musulmans. Il n'y eut aucune discussion avec les dirigeants Juifs
et aucun dialogue avec Abu Afak ; c'était donc un crime gratuit
supplémentaire de Mouhammad
contre l'un de ceux qui osaient le critiquer. (D'ailleurs, voyez
comment, jusqu'à aujourd'hui, les Musulmans radicaux réagissent dès
qu'on « touche » à leur prophète. Ils brûlent, tuent,
insultent, menacent de mort, etc. Ils ne savent répondre et se faire
respecter que par la violence.) Le seul crime de Abu Afak fut
d'exhorter les habitants de Médine de laisser tomber ce faux
prophète qu'était Mouhammad.
Il trouvait, à juste titre, que les enseignements de Mouhammad
étaient insensés et dangereux. Il réprimandait les Arabes qui
plaçaient leur foi en Mouhammad.
Ce dernier en entendit parler et considéra ce vieillard de 120 ans
comme une menace à sa crédibilité et non à sa vie. Nulle part il
est dit que Abu Afak exhorta les Arabes d'attaquer ou de faire du mal
à Mouhammad.
En revanche, pour avoir averti les Arabes en exprimant ce qu'il
pensait de ce fou, ce vieillard fut assassiné par Mouhammad !
La
dernière phrase dans le récit de Ibn Ishaq est révélatrice :
« Mais
je ne sais pas si c'est un homme ou un djinn qui t'a assassiné au
plus noir de la nuit ; je n'en dirai rien ».
Les Musulmans savaient exactement ce qu'ils faisaient. Ils savaient
que c'était un assassinat lâche qu'ils perpétraient sur ordre de
Mouhammad.
Ils désiraient le garder secret, préserver leurs méfaits de sorte
que la populace n'en sache rien. C'est pourquoi Umama
ibn Muzayriya déclara qu'il ne révélerait pas qui avait assassiné
Abu Afak !
En
lisant cela, on ne peut que penser à un chef mafieux ou dictateur
sanguinaire ! Tous ceux qui sont une menace pour leur
crédibilité et pouvoir doivent être éliminés.
1Un
endroit où un serment d’allégeance fut fait entre Mouhammad
et ses disciples de Médine
2La
tribu dominante de la Mecque