ב״ה
Déroulement
du Sédhar de Pasah
Deuxième
Partie
Cet
article peut être téléchargé ici.
Pour
(re)lire la première partie, voir ici.
Poursuivons
notre passage en revue du déroulement du Sédhar de Pasah.
4.
Et on ramène la table devant lui et il dit : « Nous
consommons ce [sacrifice de] Pasah en raison
du fait que l'Omniprésent, béni soit-Il, est passé au-dessus
des maisons de nos ancêtres en Égypte, car il est dit1 :
''Et vous direz : Ceci est le sacrifice de Pasah
pour HaShem'' ». Et il soulève le Morôr
dans sa main et dit : « Nous consommons ce Morôr en
raison du fait que les Égyptiens rendirent amères les vies de
nos ancêtres en Égypte, car il est dit2 :
''Et ils rendirent amères leurs vies, etc.'' ».
Et il soulève la Massoh dans sa main et dit : « Nous
consommons cette Massoh en raison du fait que
la pâte de nos ancêtres n'a pas eu le temps de lever avant que
le Saint, béni soit-il, ne Se révéla à eux et qu'Il ne les
délivra immédiatement, car il est dit3 :
''Et ils cuisirent la pâte qu'ils avaient emportée
d’Égypte, etc.'' ». En cette époque, il
dit : « Nos ancêtres consommaient ce [sacrifice de]
Pasah du temps où le Béth Hammiqdosh
existait en raison du fait que le Saint, béni soit-Il, est passé
au-dessus des maisons de nos ancêtres, etc. »
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ד וּמַחְזִיר
הַשֻּׁלְחָן לְפָנָיו וְאוֹמֵר,
פֶּסַח
זֶה שֶׁאָנוּ אוֹכְלִין,
עַל
שֵׁם שֶׁפָּסַח הַמָּקוֹם בָּרוּךְ
הוּא עַל בָּתֵּי אֲבוֹתֵינוּ
בְּמִצְרַיִם,
שֶׁנֶּאֱמָר
"וַאֲמַרְתֶּם
זֶבַח-פֶּסַח
הוּא לַה'";
וּמַגְבִּיהַּ
הַמָּרוֹר בְּיָדוֹ וְאוֹמֵר,
מָרוֹר
זֶה שֶׁאָנוּ אוֹכְלִין,
עַל
שֵׁם שֶׁמֵּרְרוּ הַמִּצְרִיִּים אֶת
חַיֵּי אֲבוֹתֵינוּ בְּמִצְרַיִם,
שֶׁנֶּאֱמָר
"וַיְמָרְרוּ
אֶת-חַיֵּיהֶם";
וּמַגְבִּיהַּ
הַמַּצָּה בְּיָדוֹ וְאוֹמֵר,
מַצָּה
זוֹ שֶׁאָנוּ אוֹכְלִין,
עַל
שֵׁם שֶׁלֹּא הִסְפִּיק בְּצֵקָם
שֶׁלַּאֲבוֹתֵינוּ לְהַחְמִיץ עַד
שֶׁנִּגְלָה עֲלֵיהֶם הַקָּדוֹשׁ
בָּרוּךְ הוּא וּגְאָלָם מִיָּד,
שֶׁנֶּאֱמָר
"וַיֹּאפוּ
אֶת-הַבָּצֵק
אֲשֶׁר הוֹצִיאוּ מִמִּצְרַיִם".
וּבַזְּמָן
הַזֶּה אוֹמֵר,
פֶּסַח
שֶׁהָיוּ אֲבוֹתֵינוּ אוֹכְלִין
בִּזְמָן שֶׁבֵּית הַמִּקְדָשׁ קַיָּם,
עַל
שֵׁם שֶׁפָּסַח הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ
הוּא עַל בָּתֵּי אֲבוֹתֵינוּ
|
Et
on ramène la table devant lui : Table
qui avait été retirée juste avant que l'enfant ne pose les
quatre questions.
et
il dit : Ce passage et
les deux autres font référence aux trois éléments du Sédhar
de Pasah
que Rabban Gamli`él ז״ל
considère
qu'il faut absolument mentionner durant le Sédhar afin d'être
quitte de l'obligation de raconter les événements de la sortie
d’Égypte à nos enfants.4
Le Ramba''m ז״ל
en
parle au Chapitre 7, Halokhoh 7 : כָּל
מִי שֶׁלֹּא אָמַר שְׁלוֹשָׁה דְּבָרִים
אֵלּוּ בְּלֵיל חֲמִשָּׁה עָשָׂר,
לֹא
יָצָא יְדֵי חוֹבָתוֹ;
וְאֵלּוּ
הֶן--פֶּסַח,
מַצָּה,
וּמְרוֹרִים:
פֶּסַח,
עַל
שֵׁם שֶׁפָּסַח הַמָּקוֹם בָּרוּךְ
הוּא עַל בָּתֵּי אֲבוֹתֵינוּ
בְּמִצְרַיִם,
שֶׁנֶּאֱמָר
"וַאֲמַרְתֶּם
זֶבַח-פֶּסַח
הוּא לַה'";
מְרוֹרִים,
עַל
שֵׁם שֶׁמֵּרְרוּ הַמִּצְרִיִּים אֶת
חַיֵּי אֲבוֹתֵינוּ בְּמִצְרַיִם;
מַצָּה,
עַל
שֵׁם שֶׁנִּגְאֲלוּ.
וּדְבָרִים
הָאֵלּוּ כֻּלָּן,
הֶן
הַנִּקְרָאִין הַגָּדָה
« Tout
celui qui ne mentionne pas ces trois choses la nuit du quinze
n'est pas quitte de son obligation. Et les voici : [le
sacrifice de] Pasah,
la Massoh
et les herbes amères. [Le sacrifice de] Pasah
en raison du fait que l'Omniprésent, béni soit-Il, est passé
au-dessus des maisons de nos ancêtres en Égypte, car il est
dit : ''Et vous direz : Ceci est le sacrifice de Pasah
pour HaShem''. Les herbes amères en raison du fait que les
Égyptiens rendirent amères les vies de nos ancêtres en Égypte.
La Massoh
en raison du fait qu'Il nous a délivré. Et toutes ces paroles
sont ce qu'on appelle ''Haggodhoh'' ».
Là encore, nous voyons que la Haggodhoh consiste essentiellement
à raconter de soi-même les événements de la sortie d’Égypte,
plutôt que de se contenter de simplement lire le livre que nous
appelons aujourd'hui « Haggodhoh de Pasah »,
dont l'utilité est de nous servir de support et d'aide pour tirer
l'inspiration nécessaire à l'accomplissement de ces Miswôth.
Nous
consommons ce [sacrifice de] Pasah :
Cette déclaration était faite durant l'époque où le Béth
Hammiqdosh existait et que le sacrifice pascal était
effectivement placé sur la table. Mais à l'inverse du Morôr et
de la Massoh,
le sacrifice pascal n’était pas soulevé en main. C'est
peut-être parce qu'il aurait été difficile de soulever
l'entièreté du corps de l'animal, puisqu'il devait être grillé
entier et placé entier sur la table.
Concernant
l'étymologie du mot « Pasah »,
voir l'article intitulé « Le
sens du mot ''Pasah'' ».
Et
il soulève le Morôr dans sa main et dit...Et il soulève la
Massoh dans sa main et dit :
La Mishnoh demande d'abord de soulever la Massoh
et puis seulement le Morôr. Beaucoup se demandent donc pourquoi
est-ce qu'ici (ainsi que dans le Chapitre 7, Halokhoh 7), le
Ramba''m change l'ordre de la Mishnoh, d'autant plus que dans le
Nousah
de sa Haggodhoh de Pasah
il suit l'ordre de la Mishnoh. Il semble donc que ce soit une
erreur d'impression.
En
cette époque, il dit :
Tout en soulevant un morceau de l'aliment qui a été préparé en
remplacement du sacrifice pascal.
Nous
avions vu dans la première partie que consommer de la viande en
remplacement du Qorban Pasah
et du Qorban Haghighoh
n'était pas obligatoire et qu'il existait quatre possibilités
mentionnées dans le Talmoudh :
Ceux
qui ne mangent pas de viande peuvent donc s'acquitter par les
options a et b.
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5.
Et il dit : « C'est pourquoi nous avons l'obligation
de remercier, de louer, de glorifier, de magnifier, d'exalter,
d'élever, d'accorder la majesté et la victoire à Celui qui a
accompli en notre faveur et en faveur de nos ancêtres tous ces
miracles, et qui nous a fait sortir de l'esclavage pour la
liberté, etc. Et disons devant Lui ''Halalou Yoh !'' »,
« Halalou Yoh. Louez, Ô serviteur d'HaShem, etc. »5
jusqu'à « Le granit en sources d'eau »6.
Et il conclut : « Béni Tu es HaShem notre Dieu, Roi
de l'univers, qui nous a délivrés et a délivré nos ancêtres
en Égypte, et nous a fait atteindre cette nuit-ci pour y manger
la Massoh et les herbes amères ».
Et en cette époque, il ajoute : « De même, HaShem
notre Dieu et Dieu de nos ancêtres, fais-nous atteindre d'autres
rencontres et fêtes de pèlerinage à venir afin que nous soyons
convoqués pour la paix, nous réjouissions dans la reconstruction
de Ta ville et prenions plaisir dans Ton culte. Nous y mangerons
alors des sacrifices [de fête] et des sacrifices de Pasah,
dont le sang sera aspergé sur la paroi de Ton autel pour être
agréé. Et nous Te remercierons par un cantique nouveau pour
notre rédemption et le rachat de nos âmes. Béni Tu es HaShem,
Rédempteur d'Israël ». Et il béni sur le vin et boit
la deuxième coupe.
|
ה וְאוֹמֵר,
לְפִיכָּךְ
אָנוּ חַיָּבִין לְהוֹדוֹת לְהַלֵּל
לְשַׁבֵּחַ לְפָאֶר לְרוֹמַם לְגַדֶּל
וּלְהַדֶּר וּלְנַצַּח לְמִי שֶׁעָשָׂה
לָנוּ וְלַאֲבוֹתֵינוּ אֵת כָּל
הַנִּסִּים הָאֵלּוּ,
וְהוֹצִיאָנוּ
מֵעַבְדוּת לְחֵרוּת ...;
וְנֹאמַר
לְפָנָיו,
הַלְלוּ
יָהּ.
"הַלְלוּ-יָהּ:
הַלְלוּ,
עַבְדֵי
ה'
..." עַד
"חַלָּמִישׁ,
לְמַעְיְנוֹ-מָיִם";
וְחוֹתֵם
בָּרוּךְ אַתָּה ה'
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
אֲשֶׁר
גְּאָלָנוּ וְגָאַל אֶת אֲבוֹתֵינוּ
מִמִּצְרַיִם,
וְהִגִּיעָנוּ
לַלַּיְלָה הַזֶּה לֶאֱכֹל בּוֹ מַצָּה
וּמְרוֹרִים.
וּבַזְּמָן
הַזֶּה מוֹסִיף,
כֵּן
ה'
אֱלֹהֵינוּ
וֵאלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ,
יַגִּיעֵנוּ
לְמוֹעֲדִים וְלִרְגָלִים אֲחֵרִים
הַבָּאִים לִקְרָאתֵנוּ לְשָׁלוֹם,
שְׂמֵחִים
בְּבִנְיַן עִירָךְ וְשָׂשִׂים
בַּעֲבוֹדָתָךְ,
וְנֹאכַל
שָׁם מִן הַזְּבָחִים וּמִן הַפְּסָחִים
שֶׁיַּגִּיעַ דָּמָם עַל קִיר מִזְבְּחָךְ
לְרָצוֹן,
וְנוֹדֶה
לְךָ שִׁיר חָדָשׁ עַל גְּאֻלָּתֵנוּ
וְעַל פְּדוּת נַפְשֵׁנוּ.
בָּרוּךְ
אַתָּה ה',
גּוֹאֵל
יִשְׂרָאֵל.
וּמְבָרֵךְ
עַל הַגֶּפֶן,
וְשׁוֹתֶה
הַכּוֹס הַשֵּׁנִי
|
Et
il dit : « C'est pourquoi nous avons l'obligation de
remercier, de louer, de glorifier, de magnifier, d'exalter,
d'élever, d'accorder la majesté et la victoire à Celui qui a
accomplit en notre faveur et en faveur de nos ancêtres tous ces
miracles, et qui nous a fait sortir de l'esclavage pour la
liberté, etc. Et disons devant Lui ''Halalou Yoh !'' » :
Ce texte apparaît également
dans la Mishnoh, ainsi que dans la Gamoro`.7
Il
convient de noter que la version intégrale de ce texte tel qu'il
est rapporté ici par le Ramba''m n'est pas entièrement la même
que celle rapportée dans le Talmoudh, et diffère même de la
version qu'il rapporte dans le texte de sa propre Haggodhoh de
Pasah,
ce qui n'est en aucun cas un problème puisqu'il est parfaitement
permis d'improviser ou modifier la Haggodhoh.
« Halalou
Yoh. Louez, Ô serviteur d'HaShem, etc. » jusqu'à « Le
granit en sources d'eau » :
C'est le début du Hallél8.
Le
Hallél était récité/chanté pendant que l'agneau pascal était
sacrifié et au moment où le consommait durant le Sédhar. Nos
Sages expliquent que les Israélites récitèrent ces versets de
louange tandis qu'ils quittaient l’Égypte. Mais avant de passer
au repas à proprement parler, seuls les deux premiers chapitres
du Hallél (Tahillim 113 et 114) sont faits. Le Talmoudh9
explique que ces deux chapitres de louange font référence aux
miracles de la sortie d’Égypte, à la division de la Mer et au
Don de la Tôroh. À l'inverse, les quatre autres chapitres du
Hallél font allusion aux miracles qui précéderont la rédemption
messianique. Par conséquent, nous ne récitons ces quatre-là
qu'à la fin du Sédhar.
Les
commentateurs expliquent qu'étant donné que nous coupons en deux
la récitation du Hallél, aucune bénédiction n'est faite au
préalable.
Et
il conclut : « Béni Tu es HaShem notre Dieu, Roi de
l'univers, qui nous a délivrés et a délivré nos ancêtres en
Égypte, et nous a fait atteindre cette nuit-ci pour y manger la
Massoh et les herbes amères » :
Cette bénédiction est également mentionnée dans la Mishnoh, et
elle se récitait tout en tenant une coupe de vin que l'on
soulevait légèrement.
Et
en cette époque, il ajoute :
Cette bénédiction se retrouve également dans la Mishnoh et est
rapportée au nom de Rébbi ´aqivo` ז״ל.
C'est une prière dans laquelle nous invoquons HaShem ית׳
afin
qu'Il nous délivre de l'exil actuel dans lequel nous nous
trouvons depuis la destruction du Béth Hammiqdosh.
Et
il béni sur le vin :
Il refait la bénédiction de « Bôré`
Pari Haggafan »
avant de la boire, car les quatre coupes sont des Miswôth
indépendantes. Chacune d'elles à une importance et une
symbolique spécifique, comme le rapporte le Ramba''m au Chapitre
7, Halokhoh 12 : כָּל
כּוֹס וְכוֹס מֵאַרְבָּעָה כּוֹסוֹת
הָאֵלּוּ,
מְבָרֵךְ
עָלָיו בְּרָכָה בִּפְנֵי עַצְמוֹ.
וְכוֹס
רִאשׁוֹן,
אוֹמֵר
עָלָיו קִדּוּשׁ הַיּוֹם;
כּוֹס
שֵׁנִי,
קוֹרֶא
עָלָיו אֶת הַהַגָּדָה;
כּוֹס
שְׁלִישִׁי,
מְבָרֵךְ
עָלָיו בִּרְכַת הַמָּזוֹן;
כּוֹס
רְבִיעִי,
גּוֹמֵר
עָלָיו אֶת הַהַלֵּל,
וּמְבָרֵךְ
עָלָיו בִּרְכַת הַשִּׁיר.
וּבֵין
הַכּוֹסוֹת הָאֵלּוּ--אִם
רָצָה לִשְׁתּוֹת,
שׁוֹתֶה;
בֵּין
שְׁלִישִׁי לִרְבִיעִי,
אֵינוּ
שׁוֹתֶה
« [Sur]
chaque coupe parmi les quatre, on fait une bénédiction qui lui
est propre. Et la première coupe, on dit dessus le Qiddoush du
jour ; la deuxième coupe, on récite dessus la Haggodhoh ;
la troisième coupe, on fait dessus la Birakhath Hammozôn ;
la quatrième coupe, on achève dessus le Hallél et on fait
dessus la Birakhath Hashir. Et entre ces coupes, si on désire
boire [quelque chose], on boit. [Mais] entre la troisième et la
quatrième, on ne boit pas ».
|
6.
Et après cela, il fait la bénédiction de « ´al
Natilath Yodhoyim » et lave ses mains une deuxième
[fois], car il a détourné son attention durant le temps qu'il
récitait la Haggodhoh. Et il prend deux parts [de Massoh],
brise l'une d'elles, place la moitié brisée à l'intérieur de
l'entière et fait la bénédiction de « Hammôsi`
Laham Min Ho`oras ». Et pourquoi ne bénit-on
pas sur les deux miches comme pour tous les autres Yomim Tôvim ?
Parce qu'il est dit10 :
« Le pain du pauvre ». Tout comme le
pauvre est habitué au [pain] brisé, de même [un pain] brisé
[doit être utilisé].
|
ו וְאַחַר
כָּךְ מְבָרֵךְ עַל נְטִילַת יָדָיִם,
וְנוֹטֵל
יָדָיו שְׁנִיָּה--שֶׁהֲרֵי
הִסִּיחַ דַּעְתּוֹ בְּשָׁעַת קְרִיאַת
הַהַגָּדָה;
וְלוֹקֵחַ
שְׁנֵי רְקִיקִין,
חוֹלֵק
אֶחָד מֵהֶן וּמַנִּיחַ פָּרוּס לְתוֹךְ
שָׁלֵם,
וּמְבָרֵךְ
הַמּוֹצִיא לֶחֶם מִן הָאָרֶץ.
וּמִפְּנֵי
מַה אֵינוּ מְבָרֵךְ עַל שְׁתֵּי
כִּכָּרוֹת,
כִּשְׁאָר
יָמִים טוֹבִים:
מִשּׁוֹם
שֶׁנֶּאֱמָר "לֶחֶם
עֹנִי"
(דברים
טז,ג)--מַה
דַּרְכּוֹ שֶׁלֶּעָנִי בִּפְרוּסָה,
אַף
כָּאן בִּפְרוּסָה
|
Et
après cela, il fait la bénédiction de « ´al Natilath
Yodhoyim » : Cette
bénédiction est donc récitée à deux reprises au cours du
Sédhar.
et
lave ses mains une deuxième [fois] :
Même si les mains avaient été lavées avant la consommation du
légume, un deuxième lavage est requis avant de consommer la
Massoh.
Cela fait donc de cette nuit une nuit différente par rapport aux
autres, où nous ne nous lavons les mains qu'une seule fois avant
de manger tandis qu'ici nous ne le faisons deux fois.
car
il a détourné son attention durant le temps qu'il récitait la
Haggodhoh : Et il ne
pensait donc plus à la propreté de ses mains, puisque son esprit
était concentré sur la Haggodhoh, ce qui a pour effet qu'il
pourrait très bien s'être gratté la tête, toucher de la sueur,
etc., rendant nécessaire un deuxième lavage des mains pour
pouvoir consommer la Massoh.11
En
général, les Sages disent « Les
mains d'un homme sont constamment occupées »,
et sous-entendent donc qu'on n'est pas toujours nécessairement
conscient de ce qu'on touche ou fait avec les mains.
Et
il prend deux parts [de Massoh] :
À Pasah,
comme à Shabboth et les autres Yomim Tôvim, il est de coutume
d'avoir du לֶחֶם
מִשְׁנֵה
« Laham
Mishnéh – deux pains ».12
(Voir à cet égard l'article intitulé « Le
mythe des Hallôth ».)
[il]
brise l'une d'elles :
Pour la raison donnée par la suite par le Ramba''m.
et
fait la bénédiction de « Hammôsi` Laham Min
Ho`oras » :
Mais il n'en mange qu'après avoir fait la deuxième bénédiction.
Et
pourquoi ne bénit-on pas sur les deux miches :
Entières, mais qu'on en brise une en deux ?
De
nos jours, la coutume qui prévaut consiste à utiliser trois
Massôth, deux entières et une brisée en deux. Mais il
est plus appropriée de faire comme cela est indiqué dans le
Talmoudh et rapporté ici par le Ramba''m, à savoir, utiliser
deux Massôth, une entière et une brisée en deux. La
deuxième moitié de la Massoh brisée en deux est de nos
jours utilisée comme אַפִיקוֹמָן
« `afiqômon ».
|
À
suivre...
1Shamôth
12:27
2Ibid.,
1:14
3Ibid.,
12:39
4Pasohim
116a-b
5Tahillim
113:1
6Ibid.,
114:8
7Pasohim
116b
8Tahillim
113 à 118
9Pasohim
118a
10Davorim
16:3
11Talmoudh,
Pasohim 115b
12Mishnéh
Tôroh, Hilkôth Shabboth Chapitre 30