mardi 29 mars 2016

Les Djihadistes ne font qu'imiter leur prophète II

ב״ה

Les Djihadistes ne font qu'imiter leur prophète

Deuxième Partie


Cet article peut être téléchargé ici.

Ce fou fit également assassiner une femme appelée Asmaa bint Marwân. Ibn Ishaq rapporte ceci :

Et l'expédition de 'Umayr b. 'Addy al-Khatmî contre 'Asmâ', fille de Marwân. Elle est de Banû 'Umayyah b. Zayd. Lorsque Abû 'Afâk fut tué, elle devint hypocrite. 'Abd Allâh b. al-Hârith b. al-Fudayl, sur l'autorité de son père qui a dit : "Elle était l'épouse d'un homme de Banû Khatmah, appelé Yazid b. Zayd. Elle a dit en insultant l'Islam :

Comme ils sont humiliés : les banû Mâlik, les Nabît, les 'Awf et les Banû al-Khazraj ! Vous avez obéi à un étranger d'une autre tribu qui n'est ni de Murâd, ni de Madhij. Espérez-vous encore quelque chose de bon de lui après qu'il ait tué vos chefs comme un affamé qui attend le potage du cuisinier ? N'y a-t-il pas quelqu'un qui a de la dignité et qui profiterait d'un moment d'inadvertance pour raisonner ceux qui attendent encore quelque chose de lui ?!

Alors Hassân b. Thâbit lui répondit par ces vers :

Banû Wâ'il, Banû Wâqif et al-Khatmah sont inférieurs aux Banû al-Khazraj.
Quand elle a appelé à la folie, malheur à elle par ses lamentations, et la mort viendra. Elle excita un jeune homme noble, généreux en son intérieur et en son extérieur et il l'a couverte de sang rouge dans la nuit et il n'a pas commis un péché.

Lorsque l'Envoyé d'Allâh (paix et bénédictions sur lui) en fut informé, il a dit : "Qui me vengerait de la fille de Marwân?" 'Umayr b. 'Addy al-Katmi a entendu cette parole de l'Envoyé d'Allâh (paix et bénédictions sur lui) et lui dit : "Ô Envoyé d'Allâh ! Je l'ai tuée?" L'Envoyé d'Allâh (paix et bénédictions sur lui) dit : "Tu as pris la défense de Dieu et de son Envoyé ; Ô 'Umayr." Celui-ci dit : "Ai-je à supporter quelque conséquence à ce sujet, ô Envoyé d'Allâh ?" Celui-ci lui répondit : "A son sujet même deux chèvres ne se donneraient pas des coups de corne !"

'Umayr retourna à son peuple. Les Banû Khatmah parlaient abondamment du cas de Banû 'Asmâ, la fille de Marwân qui avait alors cinq fils qui étaient déjà des hommes. Lorsque 'Umayr b. 'Addy vint à eux d'après l'Envoyé d'Allâh (paix et bénédictions sur lui), il dit : "Ô Banû Khatmah ! J'ai tué la fille de Marwân ; faites-moi la guerre, vous tous et n'attendez pas."

Ce fut le premier jour où l'Islâm devint puissant dans la maison de Banû Khatmah. Auparavant, celui qui embrassait l'Islam, s'en cachait. Les premiers parmi les Banû Khatmah à se convertir à l'Islam furent : 'Umayr b. 'Addy - surnommé le lecteur et 'Abd Allâh b. 'Aws et Khuzaymah b. Thâbit. Le jour où la fille de Marwân fut tuée, des hommes de Banû Khatmah embrassèrent l'Islam après avoir vu sa puissance.

Ibn Sa'd le rapporte de la façon suivante :

Puis advint le raid d'Umayr ibn Adi ibn Kharashah al Khatmi contre Asma bint Marwan, des Banu Umayyah ibn Zayd, quand il restait cinq nuits au mois de ramadan, au début du dix-neuvième mois de l'Hégire de l'apôtre d'Allah. Asma était la femme de Yazid ibn Zayd ibn Hisn al Khatmi. Elle avait coutume de dénigrer l'islam, d'offenser le prophète et de pousser les gens contre lui. Elle composait des poèmes. Bien qu'aveugle, Umayr ibn Adi alla la trouver chez elle. Ses enfants dormaient autour d'elle. Il y en avait même un qu'elle allaitait. Il la transperça de son sabre au niveau de la poitrine. Ensuite, il fit la prière du matin à Médine avec le prophète.
L'apôtre d'Allah lui dit:
-As-tu assassiné la fille de Marwan?
Il dit:
-Oui. Dois-je faire autre chose?
Il dit:
-Non. Deux chèvres ne se cogneront pas pour elle.
C'est une formule qui fut entendue pour la première fois ; elle provenait de l'apôtre d'Allah.
L'apôtre d'Allah appelait Umayr "le voyant". 

Vous pouvez voir ici que ce récit est rapporté par de nombreux autres historiens de l'islam, et voir comment, une fois encore, les Musulmans cherchent à s'en sortir lorsqu'on leur cite cette histoire (toujours en disant que le récit n'est pas authentique).

Résumons la chose pour bien comprendre !

Mouhammad fit tuer al Harith ibn Suwayd ibn Samit. Cela amena Abu Afak à exprimer son désarroi et condamner cet assassinat. Il s'en suivit que Mouhammad le fit tuer. Asmaa bint Marwân s'en offensa et s'exprima ouvertement contre cela. Elle encouragea les hommes de sa tribu à prendre des mesures contre Mouhammad et lorsque ce dernier l'apprit, il la fit également tuer.

À première vue, cet ordre de faire tuer Asmaa pourrait sembler justifié. Elle appelait les gens à tuer Mouhammad. Il est donc compréhensible qu'il ait pu se sentir dérangé par cela. Mais jetons un œil plus attentif aux événements et au contexte de la relation entre Asmaa et sa tribu :

  1. Premièrement, Asmaa avait vu de quoi Mouhammad était capable. Elle avait été témoin de ses actes sanguinaires et avait vu l'assassin qu'il était. Il est donc normal qu'elle l'ait condamné et se soit exprimée contre lui.
  2. Deuxièmement, sa tribu n'était pas sous la domination de Mouhammad. Il est possible qu'elle avait un pacte de non agression avec Mouhammad tout comme il est possible qu'elle n'en avait pas. Mais peu importe, cette femme avait le droit de dire ce qu'elle pensait. Si un traité existait et qu'elle le transgressait en s'exprimant, Mouhammad aurait très bien pu simplement aller discuter avec les chefs de sa tribu, qui auraient alors pu lui ordonner de se taire.
  3. Ce qui est particulièrement intéressant est qu'après l'avoir fait tuer, Mouhammad déclara : « Deux chèvres ne se cogneront pas pour elle », ce qui signifie que personne ne se soucierait de sa mort ! Cette femme était donc insignifiante et il l'a quand même fait assassiner !
  4. Notez également que certains membres de sa tribu étaient déjà devenus Musulmans. À l’évidence, ces gens-là n'auraient pas prêté attention à son appel à tuer Mouhammad.

Si personne ne se serait soucié de sa mort, personne ne se serait alors soucié de ses paroles ! Les gens de sa tribu étaient également au courant de ce que Mouhammad fit à Abu Afak et ils s'en moquaient aussi ! Personne n'aurait prêté attention à son appel à tuer Mouhammad qui était le chef d'un groupe de gens puissants.

Ainsi, Asmaa bint Marwân ne constituait aucune menace légitime contre Mouhammad. Elle ne lui faisait pas peur, elle n'était pas chef de sa tribu, et ne jouissait que de très peu d'influence, voire d'aucune influence. Malgré cela, ce fou de Mouhammad l'a fait assassiner, là encore, de façon tout à fait préméditée.

Au vue de l'insignifiance de cette femme, on pourrait se demander pourquoi il ne l'a pas tuée lui-même. Mais cela a toujours été plus facile pour Mouhammad d'en donner l'ordre ! Là encore, l'exemple type du chef mafieux, qui ne se salit jamais les mains, mais délègue le sale boulot à ses sbires.

Et ces gens sont tellement lâches que comme Abu Afak, Asmaa fut assassinée la nuit par traîtrise. Il n'y a que des criminels pour agir de la sorte !

Ce qui est le plus tragique avec l'islam, c'est la facilité avec laquelle ceux qui suivent cette religion usent de violence et considèrent cela comme normal dans la volonté de Dieu. Umayr ibn Adi ibn Kharashah al Khatmi est un parfait exemple de cela. Voilà un homme Musulman, un ami de Mouhammad, qui agit sur ordre de ce dernier et pénètre dans la maison d'une femme sans défense. Il aperçoit cette femme avec son enfant, et la tue. Par la suite, Mouhammad déclare à cet homme « Tu as pris la défense de Dieu et de son Envoyé ». Si « Allah » S'était senti menacé par cette femme, Il aurait pu Se charger de lui régler son compte. Dieu a-t-Il besoin que des voyous se faufilent la nuit et assassinent une femme ?

Mais quelle religion est l'islam ? Peu après qu'Umayr ibn Adi ibn Kharashah al Khatmi eut assassiné Asmaa bint Marwân, il se rendit chez la famille de cette dernière et se moqua d'eux ! Il leur riait au visage en leur disant avoir tué leur mère et qu'il n'avait aucun pouvoir de faire quoique ce soit contre lui ! Voici la phrase en question : « elle avait alors cinq fils qui étaient déjà des hommes. Lorsque 'Umayr b. 'Addy vint à eux d'après l'Envoyé d'Allâh (paix et bénédictions sur lui), il dit : "Ô Banû Khatmah ! J'ai tué la fille de Marwân ; faites-moi la guerre, vous tous et n'attendez pas." ». La famille de cette pauvre femme ne fit évidemment rien, en raison de la « puissance de l'islam ». Voici la phrase : « Ce fut le premier jour où l'Islâm devint puissant dans la maison de Banû Khatmah. Auparavant, celui qui embrassait l'Islam, s'en cachait. Les premiers parmi les Banû Khatmah à se convertir à l'Islam furent : 'Umayr b. 'Addy - surnommé le lecteur et 'Abd Allâh b. 'Aws et Khuzaymah b. Thâbit. Le jour où la fille de Marwân fut tuée, des hommes de Banû Khatmah embrassèrent l'Islam après avoir vu sa puissance ». La puissance de l'islam consiste donc à aller tuer des femmes, des vieillards, puis contraindre les gens à se convertir en raison de ces actes barbares ? La puissance est-elle une preuve de raison ? Celui qui possède la plus longue épée est la preuve qu'il vient d' « Allah » ? Les seules personnes qui respectent ce genre de puissance et d'actes sont les criminels. Et plus de 14 siècles plus tard, les Musulmans n'ont toujours pas changé de tactique. Beaucoup de gens se sont convertis à cette religion en raison de l'oppression qu'ils subissaient (et j'en connais plein, dont certains ayant vécu dans d'anciens quartiers où j'ai résidés).

Bien sûr qu'il y a du bien et du mal dans toutes les religions. Mais ce cas-ci est différent, car il s'agit là d'actes ayant été commis par celui qui a fondé l'islam. Cette religion est basée sur les paroles et actes de Mouhammad, considérés par les Musulmans comme l'homme le plus parfait de la planète.

Dans les Hadiths de Abu Dawood, Livre 38, Hadith n°4348 (que vous pouvez lire ici), nous pouvons lire ceci :

Rapporté par Abdullah ibn Abbas.

Un aveugle avait une esclave qui avait l'habitude d'injurier le prophète et le dénigrer . Il lui demanda de cesser, mais elle ne cessa pas. Il la réprimanda, mais elle n'abandonna pas son habitude. Une nuit, elle commença à calomnier le prophète et l'injurier. Il prit donc une dague, et lui transperça le ventre. Un enfant qui passait entre ses jambes se barbouilla dans le sang qui s'y trouvait. Lorsque vint le matin, le prophète fut informé de cela.

Il rassembla les gens et dit : « J'adjure par Allah l'homme qui a fait cela de se lever ! ». L'aveugle se leva, passa à travers la foule, et il se présenta en tremblant.

Il s'assit devant le prophète et dit : « Envoyé d'Allah. Je suis son maître. Elle avait l'habitude de t'injurier et de te déprécier. Je lui ai demandé de cesser, mais elle n'a pas cessé ; je l'ai réprimandé, mais elle n'a pas abandonné son habitude. J'ai deux fils semblables à des perles qui sont nés d'elle et elle était ma compagne. La nuit dernière, elle se mit à t'injurier et à te déprécier. J'ai donc pris une dague, l'ai placée contre son ventre, et l'ai enfoncée et tuée ».

Sur ce, le prophète dit : « Ô, soyez témoins ! Rien ne doit être payé pour son sang ! »

Ce récit est reconnu authentique (Sahih) par les Musulmans. (Voir ici.)

Nous voyons ici que Mouhammad permit aux gens de tuer d'autres personnes pour le seul fait de l'avoir insulté. Ici, il s'agit d'une esclave qui était utilisée comme concubine par son maître Musulman. Elle a payé de sa vie pour les critiques qu'elle émettait contre Mouhammad. Cette femme était la mère de deux des enfants de son assassin, acte qui obtint la satisfaction de Mouhammad. Maintenant, vous comprenez pourquoi 14 siècles plus tard, un énorme pourcentage de Musulmans sont prêts à tuer quiconque émettrait une critique de leur religion et de leur prophète, qu'il vénère comme une idole (et ils se prétendent monothéistes !)

Les Musulmans ne supportent pas la contradiction, ni le fait qu'il puisse exister des opinions autres que les leurs. D'ailleurs, beaucoup de savants Musulmans déduisent du Hadith susmentionné que tout Juif ou non Musulman qui injurie le prophète doit être tué.

Ibn Ishaq rapporte qu'un autre Musulman, Amr bin Umayyah al-Damri, fut envoyé par Mouhammad afin d'assassiner l'ennemi du prophète, Abu Sufiyan ibn Harb. Mais sa tentative d’assassinat échoua : Alors qu'il rentrait chez lui, il croisa un berger borgne. En discutant, ils se rendirent compte qu'ils étaient de la même tribu arabe. Mais avant d'aller se coucher, le berger déclara qu'il ne deviendrait jamais Musulman. Amr bin Umayyah attendit que le berger s'endorme pour le tuer. Ibn Ishaq poursuit le récit :

Aussitôt que le borgne s'endormit, je me leva et le tua de la manière la plus horrible qui soit. Je mis l’extrémité de mon arc sur l’œil qui fonctionnait encore et l’enfonça si fort qu'il ressortit à l'arrière de sa nuque.

Amr bin Umayyah retourna auprès de Mouhammad et lui rapporta ce qui s'était passé. Mouhammad, entendant son récit, se mit à le bénir !

Ce fou bénit donc l'un de ses hommes qui tua un berger borgne tandis qu'il dormait. Un autre exemple de quelqu'un qui ne voulait pas devenir Musulman et fut assassiné au nom de l'islam, cette religion si pacifique !

Un autre récit concerne des Musulmans qui furent envoyés par Mouhammad pour mener une campagne militaire contre la tribu des Banu Fazara. Los de la première campagne, les Musulmans avaient été vaincus par les Banu Fazara. Le chef Musulman blessé avait juré de se venger. Après s'être remis de ses blessures, il s'en allait attaquer à nouveau les Banu Fazara. Une femme très âgée fut capturée. Voici le récit de Ibn Ishaq :

et Oum Qirfa Fatima fut faite prisonnière. C'était une femme très âgée, l'épouse de Malik. Sa fille et Abdullah Massada furent également emmenés. Zayd donna ordre à Qays de tuer Oum Qirfa, et il la tua de façon cruelle.

Tabari explique qu'il plaça une corde à ses deux jambes et à deux chameaux, et il fit courir les bêtes jusqu'à ce que celle-ci se sépare en deux. Le récit complet et les « réfutations » Musulmanes peuvent être lus ici.

Ici, les compagnons de Mouhammad furent envoyés afin d'attaquer des ennemis. Ils firent des prisonniers, puis se laissèrent aller à des actes de grande brutalité et cruauté envers les captifs. Ces hommes étaient tellement démunis de toute valeur humaine qu'ils firent séparer une femme en deux par des chameaux ! 14 siècles plus tard, les hommes de l’État Islamique et d'autres groupuscules djihadistes font pire encore en termes de brutalité (ceux qui ont déjà visionné les vidéos de Daesh comprendront de quoi je parle).

Ibn Ishaq rapporte ceci :

Un autre [qu'il fallait tuer] fut Abdullah ibn Khatal...Il était devenu Musulman, et l'apôtre l'envoya collecter la Zakat en compagnie d'un des Ansâr. Il avait avec lui un esclave affranchi qui le servait. (Il était Musulman.) Lorsqu'ils s'arrêtèrent, il ordonna à ce dernier de tuer un bouc et de le lui préparer pour son repas, puis alla dormir. Lorsqu'il se réveilla, rien n'avait été préparé, c'est pourquoi il l'attaqua, le tua, puis apostasia. Il avait deux filles chanteuses, Fartara et son amie, qui avaient l'habitude de chanter des chants satiriques sur l'apôtre. C'est pourquoi il ordonna qu'elles soient tuées avec lui.

L'islam prévoit une peine de mort pour tout Musulman qui apostasierait. Ce fut le cas de Abdullah ibn Khatal, qui fut exécuté sur ordre de Mouhammad. Ce dernier ordonna également que deux jeunes files soient exécutées avec lui pour avoir chanté des chants satiriques sur lui. Ces chants avaient été chantés approximativement un an plus tôt. À présent que Mouhammad avait conquis la Mecque, il était venu le temps pour lui de faire payer à ces deux jeunes filles. Elles n'étaient en aucun cas une menace pour l'islam, ni pour le nouvel État islamique instauré par Mouhammad. Ce n'était que des jeunes filles. (Finalement, une seule fut tuée, car l'autre parvint à s'enfuir. Au final, Mouhammad lui pardonna.)

(Une tentative de réfutation de ce récit peut être lue ici.)

Et la liste est encore longue. Vous pouvez d'ailleurs trouver ici toute la liste des personnes qui furent tuées sous ordre de Mouhammad ou dont il approuva les assassinats.

Prétendre que l'islam n'a rien de violent et que Mouhammad était un ange est une pure déformation de la réalité. La vérité est qu'il existe deux formes d'islam tout aussi légitimes l'une que l'autre. Et les gens doivent savoir que ceux qui tuent, massacrent, et violent au nom de l'islam le font sur des bases très concrètes et solides de leur religion. L’État Islamique, Al Qaeda, etc., n'ont rien inventé. Ils ne font qu'appliquer les préceptes de leur religion et imiter le modèle de leur prophète. Quant aux Musulmans pacifiques, ils sont tout aussi faux et égarés que les Musulmans violents car ils ne considèrent qu'une seule facette de leur religion, celle qui leur plaît, et cachent (ou « ignorent ») son autre facette, qui est pour le moins obscure, et font de la gymnastique mentale pour nous convaincre que la version barbare de l'islam n'existe pas ou n'est pas approuvée par leurs sources.

Ne vous faîtes pas leurrer. Cette religion contient une horde de loups aux aguets, qui n'attend que le bon moment pour bondir et nous dévorer. Certains sont calmes, car peu nombreux et pas assez forts militairement. Mais le jour où la roue tournera, ils montreront leur visage et n'épargneront personne : Juifs, Chrétiens ou encore Musulmans qui ne pensent pas comme eux. Et ils se sentent justifiés car ils ne font qu'imiter leur imposteur de prophète, qui était tout sauf un enfant de chœur !

L'islam est un problème en lui-même en raison de cette double nature, qui cause un équilibre précaire et rend facilement possible le basculement dans la radicalité. Ces deux formes d'islam, qui existent depuis l'origine, se sont toujours opposées. Lisez l'histoire islamique et vous verrez que c'est une succession de luttes internes pour imposer une version sur l'autre. C'est ainsi que le Ramba''m et d'autres vécurent à certains moments sous des régimes islamiques aux apparences bienveillants (néanmoins toujours avec une petite tension), et à d'autres sous des régimes islamiques qui maltraitaient les non musulmans, et chacun d'eux s'appuyait sur des sources islamiques authentiques.

Ne croyez donc pas que ceux qui commettent des horreurs au nom de l'islam ne sont pas Musulmans. Ils ne font qu'appliquer une facette de leur religion que n'appliquent pas les « modérés » (un terme qui ne veut rien dire car ou bien on applique sa religion comme il faut, selon tous ses préceptes, ou bien on l'applique de façon légère, avec des concessions et compromis, ou bien encore on l'applique avec extrémisme, accomplissant des choses non prescrites par la religion. Ceux qu'on appelle « modérés » ne sont pas des Musulmans qui appliquent leur religion comme il faut, mais font plutôt des compromis avec ses préceptes pour notamment être bien vus des autres ou se laisser aller à leurs passions sans culpabilité).


De plus, ne vous laissez pas avoir par l'argument de l'irrecevabilité d'un récit en raison de la faiblesse présumée de sa chaîne de transmission. C'est un argument inventé de toute pièce pour se débarrasser d'un récit qui peut potentiellement nuire à l'image de l'islam. En fait, les Musulmans emploient cet argument même contre eux. Quand une communauté musulmane cite un certain Hadith soutenant une opinion à laquelle elle adhère, lorsqu'une autre communauté musulmane est dérangée par ce hadith elle use de l'argument selon lequel ce récit est faible afin de discréditer ceux qui l'acceptent comme viable. Rien de nouveau sous le soleil. Cela fait juste partie de leurs nombreuses techniques pour brouiller les pistes. En outre, quand bien même les récits rapportés par Ibn Ishaq seraient faibles, de nombreuses hadiths considérées Sahih (authentiques), et rapportées par Mouslim et Boukhari (qui sont des références absolues dans le domaine du hadith chez les Musulmans sunnites), sont bien pires que ceux que l'on a rapportés ici.
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