ב״ה
Les
lois relatives à la prière
Deuxième
Partie
Cet article peut être téléchargé ici.
Poursuivons
notre exposition des lois relatives à la prière.
Lois
relatives à la prière et à la bénédiction des Kôhanim –
Chapitre 2
|
הִלְכּוֹת
תְּפִלָּה וּבִרְכַת כּוֹהֲנִים פֵּרֶק
ב׳
|
- Pourquoi une dix-neuvième bénédiction ?
Nous
avions vu dans la première
partie que ´azro` ע״ה
et son Béth Din
instituèrent les שְׁמוֹנֶה
עֶשְׂרֵה « Shamônah
´asréh », une prière de dix-huit bénédictions à faire
trois fois par jour (quoique celle du soir n'a pas le même degré
d'obligation que les deux autres). Or, l'écrasante majorité des
Juifs d'aujourd'hui incluent une dix-neuvième bénédiction dans
cette prière. Quelle est la genèse et raison de l'institution de
cette bénédiction ?
1. Du
temps de Rabban Gamli`él, les Minim se multiplièrent parmi les
Israélites. Ils oppressaient les Israélites et les séduisaient
afin qu'ils se détournent de derrière HaShem. Lorsqu'il perçut
cela comme la plus grande des nécessités des fils de l'homme,
lui et son Béth Din se levèrent et décrétèrent une
bénédiction contenant une requête présentée à HaShem pour la
destruction des Minim. Il l'inséra dans la prière, afin qu'elle
soit fixée dans la bouche de tous. Les bénédictions que
contient la prière se trouvent [donc être au nombre de] dix-neuf
bénédictions.
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א בִּימֵי
רַבַּן גַּמְלִיאֵל,
רַבּוּ
הַמִּינִים בְּיִשְׂרָאֵל,
וְהָיוּ
מְצִירִין לְיִשְׂרָאֵל,
וּמַסִּיתִים
אוֹתָם לָשׁוּב מֵאַחֲרֵי ה'.
וְכֵיוָן
שֶׁרָאָה שֶׁזּוֹ גְּדוֹלָה מִכָּל
צָרְכֵּי בְּנֵי אָדָם,
עָמַד
הוּא וּבֵית דִּינוֹ,
וְהִתְקִין
בְּרָכָה אַחַת שֶׁתִּהְיֶה בָּהּ
שְׁאֵלָה מִלִּפְנֵי ה'
לְאַבַּד
אֶת הַמִּינִים;
וְקָבַע
אוֹתָהּ בַּתְּפִלָּה,
כְּדֵי
שֶׁתְּהֶא עֲרוּכָה בְּפִי הַכֹּל.
וְנִמְצְאוּ
הַבְּרָכוֹת שֶׁבַּתְּפִלָּה,
תְּשַׁע
עֶשְׂרֵה בְּרָכוֹת
|
Du temps de Rabban
Gamli`él : Nous
parlons ici de Rabban Gamli`él II ז״ל,
qui prit la tête du Sanhédhrin de Yavnah en 80 de l'ère
courante, après qu'il fut établit là par Rabban Yôhonon
ban Zakka`y ז״ל
peu
après la destruction du Deuxième Béth Hammiqdosh. Il est décédé
entre 138 et 140 de l'E.C.
les Minim se multiplièrent parmi les Israélites : Comme le Ramba''m l'explique au Chapitre 3 des Hilkôth Tashouvoh, est inclus dans la catégorie des Minim : [a)] celui qui dit qu’il n’y a pas de Dieu et que le monde n’a pas de dirigeant, [b)] celui qui dit qu’il y a bien un dirigeant dans ce monde, mais qu’ils sont deux ou plus, [c)] celui qui dit qu’il y a un seul Maître, mais qu’il a un corps et une image, [d)] celui qui dit qu’Il n’est pas Lui seul le premier et Créateur de tout, [e)] celui qui adore une étoile ou une constellation, pour faire office d’intermédiaire entre lui et le Maître des mondes. Ils oppressaient les Israélites : En les accusant et calomniant auprès des occupants Romains. et les séduisaient afin qu'ils se détournent de derrière HaShem : Et adoptent des modes de vie et croyances différentes de celles prescrites par la Tôroh. Lorsqu'il perçut cela comme la plus grande des nécessités des fils de l'homme : Puisque la dévotion à la Tôroh est la colonne vertébrale de la continuité de notre peuple. lui et son Béth Din se levèrent et décrétèrent une bénédiction contenant une requête présentée à HaShem pour la destruction des Minim. Il l'inséra dans la prière, afin qu'elle soit fixée dans la bouche de tous : Tout cela nous est rapporté dans le Talmoudh.1 Les bénédictions que contient la prière se trouvent [donc être au nombre de] dix-neuf bénédictions : Néanmoins, nous avons de nombreuses preuves dans le Talmoud lui-même et des documents retrouvés dans la Ganizoh du Caire que même malgré l'ajout de cette bénédiction, de nombreuses communautés, en Palestine et en-dehors, continuèrent à faire une prière de dix-huit bénédictions. Comment ça ? Ils firent fusionner ensemble les quatorzième et quinzième bénédictions pour qu'elles n'en forment plus qu'une, étant donné qu'elles ont un thème commun. Pourquoi ont-ils fait cela ? Parce qu'une règle veut que « Dix-huit bénédictions furent instituées, pas dix-neuf ».2 Par conséquent, de nombreuses communautés cherchèrent un moyen d'inclure cette bénédiction, tout en restant fidèle au nombre institué par les Hommes de la Grande Assemblée. Une minorité de communautés aujourd'hui, sans cesse croissante à travers le monde, se tiennent encore aux dix-huit bénédictions, et c'est cette approche que nous suivons également. De ce fait, bien que le Ramba''m se rapportera désormais aux « dix-neuf bénédictions », notre pratique consiste à faire dix-huit, comme prescrit par les Hommes de la Grande Assemblée. (Vous pouvez télécharger notre version des Shamônah ´asréh dans la colonne de droite de ce blog.) |
- L'ordre des bénédictions des Shamônah ´asréh est-il important et a-t-on l'obligation chaque jour de faire la version intégrale ?
2. Lors
de chacun de ces trois prières qui se font quotidiennement la
personne doit prier ces dix-neuf bénédictions dans l'ordre. Dans
quel cas les paroles susmentionnées s'appliquent-elles ?
Lorsque son esprit n'est pas troublé au point de ne pas se
concentrer et que sa langue a facile à réciter. Mais si elle
était distraite et pressée, ou que son expression n'est pas
aisée, elle doit prier les trois premières bénédictions, puis
un abrégé de toutes les [bénédictions] intermédiaires, et les
trois dernières, et elle est ainsi quitte de son obligation. |
ב בְּכָל
תְּפִלָּה מִשָּׁלוֹשׁ תְּפִלּוֹת
אֵלּוּ שֶׁבְּכָל יוֹם,
מִתְפַּלֵּל
אָדָם תְּשַׁע עֶשְׂרֵה בְּרָכוֹת
אֵלּוּ עַל הַסֵּדֶר.
בַּמֶּה
דְּבָרִים אֲמוּרִים,
בְּשֶׁמָּצָא
דַּעְתּוֹ מְכֻוֶּנֶת וּלְשׁוֹנוֹ
תְּמַהַר לִקְרוֹת;
אֲבָל
אִם הָיָה טָרוּד וְדָחוּק,
אוֹ
שֶׁקָּצְרָה לְשׁוֹנוֹ--מִתְפַּלֵּל
שָׁלוֹשׁ רִאשׁוֹנוֹת וּבְרָכָה אַחַת
מֵעֵין כָּל הָאֶמְצָעִיּוֹת וְשָׁלוֹשׁ
אַחֲרוֹנוֹת,
וְיָצָא
יְדֵי חוֹבָתוֹ
|
Lors de chacun de ces
trois prières qui se font quotidiennement :
À savoir, ´arbith, Shahrith
et Minhoh. la personne doit prier ces dix-neuf bénédictions dans l'ordre : Le Talmoudh nous démontre que les bénédictions des Shamônah ´asréh suivent une séquence logique, et nous explique donc pourquoi telle bénédiction fut instituée avant ou après telle autre.3 On ne doit donc pas changer leur ordre, mais les faire suivant l'ordre prescrit. Il y a donc deux règles stipulées ici :
Dans quel cas les paroles susmentionnées s'appliquent-elles : C'est-à-dire, quand dit-on qu'il faut faire l'intégralité des Shamônah ´asréh trois fois par jour ? Lorsque son esprit n'est pas troublé au point de ne pas se concentrer et que sa langue a facile à réciter : C'est-à-dire, lorsqu'il est capable de prier avec la concentration appropriée et réciter les mots correctement et sans difficulté. Mais si elle était distraite et pressée, ou que son expression n'est pas aisée, elle doit prier les trois premières bénédictions, puis un abrégé de toutes les [bénédictions] intermédiaires, et les trois dernières, et elle est ainsi quitte de son obligation : C'est la Halokhoh telle qu'elle est tranchée dans le Talmoudh.4 |
Ainsi,
dans des circonstances normales, lorsque quelqu'un est capable de se
concentrer du début à la fin, et réciter sa prière avec aisance,
il doit faire l'intégralité des Shamônah ´asréh. Mais s'il est
pressé par le temps, qu'il est incapable de pleinement se concentrer
du début à la fin de la prière, qu'il est distrait ou dérangé
par quelque chose, il pourra se contenter d'une version abrégée des
Shamônah ´asréh.
- Quelle est la formulation de la bénédiction intermédiaire dans l'abrégé des Shamônah ´asréh ?
3. Et
voici la bénédiction qu'ils instituèrent en guise d'abrégé de
toutes les [bénédictions] intermédiaires : « Accorde-nous,
ô HaShem notre Dieu, du discernement pour connaître Tes voies,
et circoncis nos cœurs pour que nous Te craignions. Pardonne-nous
afin que nous soyons délivrés. Éloigne-nous des afflictions.
Fais-nous prospérer et résider dans les pâturages de Ton pays.
Rassemble les dispersés des quatre [coins de la terre]. Juge ceux
qui se sont égarés selon Ta connaissance. Fais tomber Ta main
sur les méchants, et que les justes se réjouissent dans la
reconstruction de Ta ville, dans la restauration de Ton
sanctuaire, dans la germination de la corne de Dowidh Ton
serviteur, et dans l’illumination claire de la lampe du fils de
Yishay Ton oint. Avant que nous n'ayons invoqué, Toi, Tu auras
répondu ; nous serons encore en train de parler que Tu auras
déjà exaucé, car Tu es celui qui répond à l'heure de la
difficulté, le Délivreur et Sauveur de toute détresse. Béni Tu
es HaShem, Qui écoute la prière ». |
ג וְזוֹ
הִיא הַבְּרָכָה שֶׁתִּקְּנוּ מֵעֵין
כָּל הָאֶמְצָעִיּוֹת:
הֲבִינֵנוּ
ה'
אֱלֹהֵינוּ
לָדַעַת דְּרָכֶיךָ,
וּמוּל
אֶת לְבָבֵנוּ לְיִרְאָתֶךָ,
לְסוֹלֵחַ
הֱיֵה לָנוּ,
לִהְיוֹת
גְּאוּלִים,
רַחֲקֵנוּ
מִמַּכְאוֹב,
וְדַשְּׁנֵנוּ
וְשַׁכְּנֵנוּ בִּנְאוֹת אַרְצֶךָ,
וּנְפוֹצִים
מֵאַרְבַּע תְּקַבֵּץ,
וְהַתּוֹעִים
בְּדַעְתְּךָ יִשָּׁפֵטוּ,
וְעַל
הָרְשָׁעִים תָּנִיף יָדֶךָ,
וְיִשְׂמְחוּ
צַדִּיקִים בְּבִנְיַן עִירָךְ
וּבְתִקּוּן הֵיכָלֶךָ,
וּבְהַצְמָחַת
קֶרֶן לְדָוִיד עַבְדֶּךָ וּבַעֲרִיכַת
נֵר לְבֶן יִשַׁי מְשִׁיחֶךָ;
טֶרֶם
נִקְרָא וְאַתָּה תַּעֲנֶה,
טֶרֶם
נְדַבֵּר וְאַתָּה תִּשְׁמַע,
כִּי
אַתָּה הוּא עוֹנֶה בְּכָל עֵת צָרָה,
פּוֹדֶה
וּמַצִּיל מִכָּל צוּקָה.
בָּרוּךְ
אַתָּה ה',
שׁוֹמֵעַ
הַתְּפִלָּה
|
C'est cette bénédiction
qui sera faite entre les trois premières et trois dernières
bénédictions des Shamônah ´asréh. Cette version abrégée est
appelée הֲבִינֵנוּ
« Havinénou »,
qui est le mot par lequel elle commence. La version que le Ramba''m mentionne ici est celle rapportée dans le Talmoudh Bavli.5 Celle que nous proposons de faire est plutôt celle rapportée dans le Talmoudh Yarousholmi. Voir l'article intitulé « Les alternatives aux Shamônah ´asréh », ainsi que l'abrégé des Shamônah ´asréh téléchargeable dans la rubrique « Bénédictions et prières », dans la colonne de droite du blog. Cette bénédiction est un condensé de toutes les bénédictions intermédiaires des Shamônah ´asréh, et nous allons voir comment : Accorde-nous, ô HaShem notre Dieu, du discernement pour connaître Tes voies : Cela correspond à la quatrième bénédiction, celle de la connaissance. et circoncis nos cœurs pour que nous Te craignions : Cela correspond à la cinquième bénédiction, celle de la repentance. Pardonne-nous : Cela correspond à la sixième bénédiction, celle du pardon. afin que nous soyons délivrés : Cela correspond à la septième bénédiction, celle sur la délivrance face aux problèmes. Éloigne-nous des afflictions : Cela correspond à la huitième bénédiction, celle de la guérison des maladies. Fais-nous prospérer et résider dans les pâturages de Ton pays : Cela correspond à la neuvième bénédiction, celle des années et de la prospérité. Rassemble les dispersés des quatre [coins de la terre] : Cela correspond à la dixième bénédiction, celle du rassemblement des exilés. Juge ceux qui se sont égarés selon Ta connaissance : Cela correspond à la onzième bénédiction, celle sur la restauration de la justice. Fais tomber Ta main sur les méchants : Cela correspond à la douzième bénédiction, celle de la destruction des hérétiques, apostats, méchants et rebelles. et que les justes se réjouissent : Cela correspond à la treizième bénédiction, celle sur les justes et les convertis. dans la reconstruction de Ta ville, dans la restauration de Ton sanctuaire : Cela correspond à la quatorzième bénédiction, celle sur la reconstruction de Jérusalem. dans la germination de la corne de Dowidh Ton serviteur, et dans l’illumination claire de la lampe du fils de Yishay Ton oint : Cela correspond à la quinzième bénédiction, celle sur la restauration du Royaume Davidique, par la venue du Moshiah. Avant que nous n'ayons invoqué, Toi, Tu auras répondu ; nous serons encore en train de parler que Tu auras déjà exaucé, car Tu es celui qui répond à l'heure de la difficulté, le Délivreur et Sauveur de toute détresse. Béni Tu es HaShem, Qui écoute la prière : Cela correspond à la seizième bénédiction (la dernière des bénédictions intermédiaires), celle sur l'exaucement de la prière. |
- La version abrégée des Shamônah ´asréh peut-elle se faire toute l'année ?
4. Dans
quels cas les paroles susmentionnées s'appliquent-elles ?
Durant les saisons de soleil. Mais durant les saisons des pluies,
on ne doit pas prier « Havinénou » parce qu'on doit
dire la requête [pour la pluie] dans la bénédiction des années.
De même, lors des sorties des Shabbothôth et des Yomim Tôvim,
on ne doit pas prier « Havinénou », parce qu'on doit
dire la Havdoloh dans « Hônén
Hadda´ath ». |
ד בַּמֶּה
דְּבָרִים אֲמוּרִים,
בִּימוֹת
הַחַמָּה;
אֲבָל
בִּימוֹת הַגְּשָׁמִים--אֵינוּ
מִתְפַּלֵּל הֲבִינֵנוּ,
מִפְּנֵי
שֶׁצָּרִיךְ לוֹמַר שְׁאֵלָה בְּבִרְכַת
הַשָּׁנִים.
וְכֵן
בְּמוֹצָאֵי שַׁבָּתוֹת וְיָמִים
טוֹבִים--אֵינוּ
מִתְפַּלֵּל הֲבִינֵנוּ,
מִפְּנֵי
שֶׁצָּרִיךְ לוֹמַר הַבְדָּלָה בְּחוֹנֵן
הַדַּעַת
|
Dans quels cas les
paroles susmentionnées s'appliquent-elles :
C'est-à-dire, quand dit-on qu'il est permis de faire un abrégé
des Shamônah ´asréh ? Durant les saisons de soleil. Mais durant les saisons des pluies, on ne doit pas prier « Havinénou » parce qu'on doit dire la requête [pour la pluie] dans la bénédiction des années : C'est ce qui est rapporté dans le Talmoudh Bavli, au nom de Rov Bibi bar `abbayé ז״ל. D'après lui, la version abrégée des Shamônah ´asréh ne pourrait se faire qu'en été, car en hiver une requête pour la pluie devra être faite. Il est clair de la Gamoro` elle-même qu'il s'agit là de son opinion personnelle, et non de la Halokhoh en tant que telle. C'est pourquoi nous divergeons du Ramba''m sur ce point-ci et adoptons l'approche du Yarousholmi, qui ne mentionne aucune restriction à la récitation de l'abrégé des Shamônah ´asréh, qui peut se faire toute l'année, en été y compris. C'est la raison pour laquelle nous favorisons la version de l'abrégé des Shamônah ´asréh rapportée dans le Yarousholmi, qui inclut la phrase à dire en hiver lorsqu'on demande la pluie, ainsi que nous l'avions rapporté dans l'article susmentionné. De même, lors des sorties des Shabbothôth et des Yomim Tôvim, on ne doit pas prier « Havinénou », parce qu'on doit dire la Havdoloh dans « Hônén Hadda´ath » : C'est ce que le Talmoudh Bavli rapporte au nom de Rov Nahmon ז״ל, qui lui-même le rapporte au nom de Shamou`él ז״ל.6 Là encore, le texte fait ressortir qu'il s'agissait là d'une opinion personnelle, et pas forcément de la règle à suivre. La preuve en est que Rov Bibi bar `abbayé déclare que le « Havinénou » peut être fait toute l'année sauf en été, tandis que Rov Nahmon déclare qu'il peut être fait toute l'année sauf aux sorties des Shabbothôth et Yomim Tôvim, ce qui montre bien qu'il s'agit de deux opinion qui se contredisent et non qui se complètent. Comme mentionné plus haut, le Yarousholmi ne contient pas de telles divergences d'opinions et est clair sur le fait que le « Havinénou » peut littéralement être fait toute l'année, sans exception, ce qui inclut l'été, ainsi que les sorties des Shabbothôth et Yomim Tôvim. Et telle est l'approche que nous suivons. Il suffira simplement d'inclure dans le « Havinénou » une phrase de la Havdoloh ces soirs-là pour être quittes. Pour information, חוֹנֵן הַדַּעַת « Hônén Hadda´ath » est la quatrième bénédiction des Shamônah ´asréh. |
En
résumé, bien que le Ramba''m tranche que l'abrégé des Shamônah
´asréh ne pourrait être fait qu'en été, mais pas en hiver, et
jamais aux conclusions des Shabbothôth et Yomim Tôvim, sur base du
Talmoudh Yarousholmi (qui ne contient pas de divergence à ce sujet)
nous divergeons de lui sur ces points, et permettons de faire le
« Havinénou » toute l'année, y compris ces jours-là.
En outre, il n'y a aucune raison d'empêcher celui qui n'est pas
capable de se concentrer en hiver de faire un abrégé de la prière,
comme il le ferait en été, dès lors qu'il inclut dans son
« Havinénou » une mention relative à la pluie.
À
suivre...
1Barokhôth
28b
2Voir
Barokhôth 29a
3Voir
Maghilloh 17b-18a ; Yarousholmi, Barokhôth 2:5
4Barokhôth
28b
5Ibid.,
29a
6Ibid.