ב״ה
Lois
relatives à la conversion et l'acceptation des Miswôth
Deuxième
Partie
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Lois
relatives aux relations illicites Chapitre 13
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הִלְכּוֹת
אִסּוּרֵי בִּיאָה פֵּרֶק יג
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- Quels critères doit remplir le Miqwah pour que l'immersion soit valable ?
9.
[...] C'est dans un Miqwah valable pour l'immersion d'une Niddoh
que l'on fait immerger les convertis, les esclaves et les
affranchis. Et toute chose qui fait séparation pour une Niddoh
fait séparation pour les convertis, les esclaves et les
affranchis.
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ט ...וּבְמִקְוָה
הַכָּשֵׁר לִטְבִילַת נִדָּה,
שָׁם
מַטְבִּילִין אֶת הַגֵּרִים וְאֶת
הָעֲבָדִים וְאֶת הַמְּשֻׁחְרָרִים;
וְכָל
דָּבָר שֶׁחוֹצֵץ בַּנִּדָּה,
חוֹצֵץ
בַּגֵּרִים וּבָעֲבָדִים וּבַמְּשֻׁחְרָרִים
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Voir
les Hilkôth Miqwôth, où le Ramba''m ז״ל
traite
en longueur des concepts mentionnés dans cette Halokhoh-ci, à
savoir : qu'est-ce qui rend un Miqwah valable et quelles
substances invalident une immersion lorsqu'elles causent une
séparation entre la peau de la personne et l'eau. (Nous avions
abordé le sujet des substances faisant séparation ou pas dans
chez la femme Niddoh dans l'article intitulé « Les
Lois de Niddoh : Qu'est-ce qui constitue une séparation pour
l'immersion ? ».)
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- Des motivations ultérieures invalident-elles la conversion ? Et que signifie « repousser » un candidat à la conversion ?
10.
Qu'il ne te vienne pas à
l'esprit que Shimshôn, celui qui a sauvé les Israélites, ou
Shalômôh roi d'Israël, qui est appelé « bien-aimé de
Dieu »1,
ont épousé des femmes étrangères non converties. Plutôt, le
fond de l'affaire est celui-ci : la façon correcte
d'accomplir la Miswoh
est
que quand un converti ou une convertie [potentielle] se présente
pour se convertir, nous procédons à des vérifications au cas où
il vient pour en retirer un avantage financier, ou afin de
recevoir une position d'autorité, ou [qu'il désire rejoindre
notre foi] par peur. Si quelqu'un vient pour entrer dans la
religion, et qu'il s'agit d'un homme, nous vérifions au cas où
ses yeux se seraient posés sur une femme Juive, et s'il s'agit
d'une femme [nous vérifions] au cas où ses yeux ne se seraient
pas posés sur un des célibataires Israélites.
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י אַל
יַעֲלֶה עַל דַּעְתָּךְ שֶׁשִּׁמְשׁוֹן
הַמּוֹשִׁיעַ אֶת יִשְׂרָאֵל,
אוֹ
שְׁלֹמֹה מֶלֶךְ יִשְׂרָאֵל שֶׁנִּקְרָא
יְדִידְיָהּ,
נָשְׂאוּ
נָשִׁים נָכְרִיּוֹת,
בְּגֵיוּתָן--אֵלָא
סוֹד הַדָּבָר,
כָּךְ
הוּא:
שֶׁהַמִּצְוָה
הַנְּכוֹנָה כְּשֶׁיָּבוֹא הַגֵּר אוֹ
הַגִּיּוֹרֶת לְהִתְגַּיַר,
בּוֹדְקִין
אַחֲרָיו--שֶׁמֶּא
בִּגְלַל מָמוֹן שֶׁיִּטֹּל,
אוֹ
בִּשְׁבִיל שְׂרָרָה שֶׁיִּזְכֶּה
לָהּ,
אוֹ
מִפְּנֵי הַפַּחַד,
בָּא
לְהִכָּנֵס לַדָּת;
וְאִם
אִישׁ הוּא,
בּוֹדְקִין
אַחֲרָיו שֶׁמֶּא עֵינָיו נָתַן
בְּאִשָּׁה יְהוּדִית,
וְאִם
אִשָּׁה הִיא,
שֶׁמֶּא
עֵינֶיהָ נָתְנָה בְּבָחוּר מִבַּחוּרֵי
יִשְׂרָאֵל
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la
façon correcte d'accomplir la Miswoh est
que quand un converti ou une convertie [potentielle] se présente
pour se convertir, nous procédons à des vérifications :
L'emploie de l’expression הַמִּצְוָה
הַנְּכוֹנָה
« la
façon correcte » indique que c'est l'idéal de
l'accomplissement de la Miswoh
de conversion que le candidat n'ait aucune motivation ultérieure,
si ce n'est l'unique envie de sincèrement rejoindre notre peuple
et pratiquer sa foi. Néanmoins, si le candidat à la conversion a
des motivations ultérieures en
plus d'une volonté sincère de se convertir,
la conversion est valable, comme cela sera expliqué plus bas.
Mais si le Béth Din voit dès le départ qu'il n'y a que
des motivations ultérieures, la conversion ne doit pas avoir lieu.
au
cas où il vient pour en retirer un avantage financier, ou afin de
recevoir une position d'autorité :
Les Tôsofôth ז״ל
citent
l'histoire rapportée dans la Gamoro`2
concernant un Gôy qui demanda à Hillél ז״ל
de
le convertir sous la condition qu'il puisse, après sa conversion,
devenir Kôhén Godhôl. Hillél accepta de le convertir. Plus
tard, le converti découvrit l'erreur de sa revendication et
accepta la foi israélite avec sincérité, sans plus aspirer à
être Kôhén Godhôl. Les Tôsofôth expliquent que la raison
pour laquelle Hillél accepta de le convertir, malgré le fait que
ce Gôy avait un motif ultérieur pour se convertir, c'est parce
qu'Hillél avait compris sa sincérité et son amour pour la Tôroh
dès le départ, car si ce Gôy aspirait à vouloir être Kôhén
Godhôl, c'est qu'il avait compris l'importance de servir Dieu au
niveau le plus élevé qui soit, et sa revendication, aussi
farfelue et erronée fusse-t-elle, indiquait par-là l'immense
amour de la Tôroh et de Dieu qui l'animait.
Le
Bayith Hodhosh
ז״ל
et
le Sifathé Kôhén3
ז״ל
déclarent
que l'exemple d'Hillél peut être suivi, et un Béth Din a le
droit de prendre la décision d'accepter de convertir un Gôy,
même si, dès le départ, il cherche à se convertir pour des
motifs ultérieurs, à partir du moment où on détecte quand même
chez lui une sincérité dans sa démarche.
ou
[qu'il désire rejoindre notre foi] par peur :
Par exemple, il appartient à un peuple en guerre contre les
Israélites, et lorsqu'il voit que ces derniers sont sur le point
de l'emporter, il décide de se convertir à notre foi afin d'être
épargné. C'est une conversion par intérêt, et elle n'est pas
valable.
Si
quelqu'un vient pour entrer dans la religion, et qu'il s'agit d'un
homme, nous vérifions au cas où ses yeux se seraient posés sur
une femme Juive :
En d'autres mots, on vérifie qu'il n'est pas amoureux ou en
couple avec une femme Israélite, car se marier avec elle pourrait
être la motivation de sa démarche, ce qui en ferait une conversion par intérêt.
Là
encore, précisions que si en plus d'être amoureux de cette femme
il a également une envie sincère de devenir Israélite et
pratiquer notre foi, le fait qu'il soit amoureux de cette
Israélite n'empêche pas sa conversion.
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11.
Si on ne leur trouve pas de
motif ultérieur, on les informe de la lourdeur du joug de la
Tôroh et de la difficulté qu'ont les gens simples à
l'accomplir, afin qu'ils renoncent. S'ils acceptent et ne
renoncent pas, et que nous voyons qu'ils sont motivés par l'amour
[pour la foi israélite], on les reçoit, car il est dit4 :
« elle vit qu'elle était fermement décidée à
poursuivre avec elle, et elle cessa de lui parler ».
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יא אִם
לֹא נִמְצָא לָהֶם עִלָּה--מוֹדִיעִין
אוֹתָן כֹּבֶד עֹל הַתּוֹרָה וְטֹרַח
שֶׁיֵּשׁ בַּעֲשִׂיָּתָהּ עַל עַמֵּי
הָאֲרָצוֹת,
כְּדֵי
שֶׁיִּפְרֹשׁוּ;
אִם
קִבְּלוּ וְלֹא פֵרְשׁוּ,
וְרָאוּ
אוֹתָן שֶׁחָזְרוּ מֵאַהֲבָה--מְקַבְּלִים
אוֹתָן,
שֶׁנֶּאֱמָר:
וַתֵּרֶא,
כִּי-מִתְאַמֶּצֶת
הִיא לָלֶכֶת אִתָּהּ;
וַתֶּחְדַּל,
לְדַבֵּר
אֵלֶיהָ
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Si
on ne leur trouve pas de motif ultérieur, on les informe de la
lourdeur du joug de la Tôroh et de la difficulté qu'ont les gens
simples à l'accomplir, afin qu'ils renoncent :
C'est ce que veulent dire nos Sages lorsqu'ils affirment que par
trois fois, on doit « décourager » les candidats à
la conversion. Contrairement à ce qui est fait aujourd'hui par de
nombreux rabbins, les décourager ne veut pas dire les humilier,
les brimer, être rude avec eux, ou les tester outre mesure. Cela
signifie simplement leur expliquer qu'être Israélite est très
difficile, car c'est un mode de vie exigeant, une religion qui
compte de nombreux interdits, dont alimentaires. Si même des
Israélites de naissance ont parfois du mal à accomplir
convenablement les prescriptions de la foi israélite, à combien
plus forte raison pour quelqu'un qui n'est pas né Israélite.
Pourquoi veut-il abandonner la « liberté » dont il
jouit en tant que Gôy, pour se soumettre à 613 Miswôth
et un mode de vie exigeant ? Pourquoi devenir Israélite,
alors qu'être Noahide
peut suffire ? C'est cela « décourager » les
convertis, et rien d'autre.
S'ils
acceptent : De
néanmoins poursuivre le processus.
et
ne renoncent pas : En
dépit des choses « négatives » que nous leur avons
dites sur les exigences élevées et difficiles de notre foi.
et
que nous voyons qu'ils sont motivés par l'amour [pour la foi
israélite] :
C'est-à-dire que c'est la raison principale de leur démarche.
on
les reçoit :
C'est-à-dire, on procède à leur conversion.
car
il est dit : « elle vit qu'elle était fermement
décidée à poursuivre avec elle, et elle cessa de lui parler » :
Au début, No´omi ע״ה
a
tenté de dissuader Routh ע״ה
de
se convertir. Mais lorsqu'elle a vu sa sincérité, quand Routh
lui a rétorqué, אַל-תִּפְגְּעִי-בִי,
לְעָזְבֵךְ
לָשׁוּב מֵאַחֲרָיִךְ:
כִּי
אֶל-אֲשֶׁר
תֵּלְכִי אֵלֵךְ,
וּבַאֲשֶׁר
תָּלִינִי אָלִין--עַמֵּךְ
עַמִּי,
וֵאלֹהַיִךְ
אֱלֹהָי.
בַּאֲשֶׁר
תָּמוּתִי אָמוּת,
וְשָׁם
אֶקָּבֵר;
כֹּה
יַעֲשֶׂה יְהוָה לִי,
וְכֹה
יוֹסִיף--כִּי
הַמָּוֶת,
יַפְרִיד
בֵּינִי וּבֵינֵךְ
« N'insiste
pas près de moi, pour que je te quitte et m'éloigne de toi; car
partout où tu iras, j'irai; où tu demeureras, je veux demeurer;
ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu;
là
où tu mourras, je veux mourir aussi et y être enterrée. Que
`adhônoy m'en fasse autant et plus, si jamais je me sépare de
toi autrement que par la mort! »5,
elle lui a permis de la suivre et se faire convertir.
Au
Chapitre 14, le Ramba''m expliquera plus concrètement ce que
signifie « repousser » les candidats à la conversion.
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12.
C'est
pourquoi, le Béth Din n'acceptait pas les convertis tout au long
des temps de Dowidh et Shalômôh. Du temps de Dowidh, c'était
par crainte qu'ils soient motivés par la peur, alors que du temps
de Shalômôh, c'était par crainte qu'ils ne soient motivés par
la souveraineté [territoriale] et la grande prospérité dont
jouissait Yisro`él, parce que quiconque se convertit parmi les
Gôyim en étant motivé par les vanités de ce monde ne fait pas
partie des convertis intègres. Néanmoins, il y eu de nombreux
convertis qui furent convertis aux époques de Dowidh et Shalômôh
en présence de tiers. [Les membres du] Grand Béth Din les
considéraient avec scepticisme. Puisqu'ils s'étaient immergés,
ils ne les rejetaient pas, mais ils ne les rapprochaient qu'après
avoir vu ce qui déboucherait d'eux.
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יב לְפִיכָּךְ
לֹא קִבְּלוּ בֵית דִּין גֵּרִים,
כָּל
יְמֵי דָּוִיד וּשְׁלֹמֹה--בִּימֵי
דָּוִיד,
שֶׁמֶּא
מִן הַפַּחַד חָזְרוּ,
וּבִימֵי
שְׁלֹמֹה,
שֶׁמֶּא
בִּשְׁבִיל הַמַּלְכוּת וְהַטּוֹבָה
הַגְּדוֹלָה שֶׁהָיוּ בָּהּ יִשְׂרָאֵל
חָזְרוּ:
שֶׁכָּל
הַחוֹזֵר מִן הַגּוֹיִים בִּשְׁבִיל
דָּבָר מֵהַבְלֵי הָעוֹלָם,
אֵינוּ
מִגֵּרֵי הַצֶּדֶק.
וְאַף
עַל פִּי כֵן הָיוּ גֵּרִים הַרְבֵּה
מִתְגַּיְּרִים בִּימֵי דָּוִיד
וּשְׁלֹמֹה,
בִּפְנֵי
הִדְיוֹטוֹת.
וְהָיוּ
בֵּית דִּין הַגָּדוֹל חוֹשְׁשִׁין
לָהֶם,
לֹא
דוֹחִין אוֹתָן,
אַחַר
שֶׁטָּבְלוּ מִכָּל מָקוֹם;
וְלֹא
מְקָרְבִין אוֹתָן,
עַד
שֶׁתֵּרָאֶה אַחֲרִיתָם
|
C'est
pourquoi, le Béth Din n'acceptait pas les convertis tout au long
des temps de Dowidh et Shalômôh :
Car au vue de la grandeur du peuple d'Israël en ces temps-là,
beaucoup pouvaient chercher à se convertir par intérêt.
Du
temps de Dowidh, c'était par crainte qu'ils soient motivés par
la peur :
Les juges du Sanhédhrin craignaient] que les Gôyim cherchaient à
se convertir à cause de la peur qu'inspirait le Roi Dowidh ע״ה
aux
nations environnantes, puisque son armée battait chaque ennemi
l'un après l'autre pour la conquête quasiment totale de la Terre
Sainte.
Néanmoins,
il y eu de nombreux convertis qui furent convertis aux époques de
Dowidh et Shalômôh en présence de tiers :
C'est-à-dire, de personnes qui n'étaient pas membres du Béth
Din.
[Les
membres du] Grand Béth Din les considéraient avec scepticisme.
Puisqu'ils s'étaient immergés, ils ne les rejetaient pas :
Ils ne considéraient donc pas leur conversion comme n'étant pas
valable, puisque des témoins crédibles y avaient assistée et
pouvaient attester de leur validité.
mais
ils ne les rapprochaient qu'après avoir vu ce qui déboucherait
d'eux : C'est-à-dire qu'ils attendaient de voir
d'eux-mêmes si ces convertis pratiquaient la foi israélite avec
sincérité.
Ainsi,
leurs conversions étaient valables, bien qu'ils ne fussent pas
convertis devant le Sanhédhrin ou un Béth Din, mais devant des
gens ordinaires du peuple. C'est aussi la conclusion du Shoulhon
´oroukh6.
Cela montre que la conversion devant trois témoins Israélites,
même s'ils ne sont pas rabbins ou juges rabbiniques, est valable.
Ce scénario peut clairement être déduit de la Gamoro`
elle-même7,
mais qui semble indiquer qu'il est préférable que les trois
témoins soient des Talmidhé Hakhomim.
Ces convertis sont donc Israélites et ont tous les privilèges et
responsabilités qui incombent aux Israélites. Néanmoins, nos
Sages du Sanhédhrin ne les recevaient vraiment et ne leur
permettaient de se marier à des Israélites qu'une fois qu'ils
avaient prouvé leur sincérité dans leurs engagements vis-à-vis
de la Tôroh et des Miswôth.
La
conversion en-dehors d'un Béth Din formel, mais devant trois
témoins Israélites, est donc un cas différent de celui qui se
convertit en privé. Ici, on attend jusqu'à ce qu'on ait la
conviction qu'il est sérieux et sincère dans sa pratique et foi
avant de lui permettre de se marier à des Israélites, tandis que
dans le cas de la conversion solitaire on attend qu'il s'immerge à
nouveau, mais cette fois-ci devant des témoins, avant de lui
permettre de se marier à des Israélites.
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13.
C'est ainsi que Shalômôh a
fait convertir des femmes et les a épousées. De même, Shimshôn
a fait convertir [une femme] et l'a épousée. Et la chose est
connue qu'elles ne se sont converties que pour un motif ultérieur
et que leur conversion ne s'est pas faite sous la supervision du
Béth Din. [C'est pourquoi,] l’Écriture les considère comme
des Gôyôth et elles restèrent interdites. En outre, leur
comportement a finalement révélé leur intention initiale, car
elles [continuèrent à] servir leurs idoles et à leur construire
des plates-formes. C'est pourquoi l’Écriture l'a considéré
comme si c'était lui qui les avait construits, car il est dit8 :
« Alors, Shalômôh construisit une plate-forme ».
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יג וּלְפִי
שֶׁגִּיַּר שְׁלֹמֹה נָשִׁים וּנְשָׂאָן,
וְכֵן
שִׁמְשׁוֹן גִּיַּר וְנָשָׂא,
וְהַדָּבָר
יָדוּעַ שֶׁלֹּא חָזְרוּ אֵלּוּ אֵלָא
בִּשְׁבִיל דָּבָר,
וְלֹא
עַל פִּי בֵּית דִּין גִּיְּרוּם--חֲשָׁבָן
הַכָּתוּב כְּאִלּוּ הֶן גּוֹיוֹת,
וּבְאִסּוּרָן
עוֹמְדִין.
וְעוֹד
שֶׁהוֹכִיחַ סוֹפָן עַל תְּחִלָּתָן,
שְׁהֶן
עוֹבְדוֹת עֲבוֹדָה זָרָה שֶׁלָּהֶן,
וּבָנוּ
לָהֶן בָּמוֹת;
וְהֶעֱלָה
עָלָיו הַכָּתוּב כְּאִלּוּ הוּא
בְּנָאָן,
שֶׁנֶּאֱמָר:
אָז
יִבְנֶה שְׁלֹמֹה בָּמָה
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C'est
ainsi que Shalômôh a fait convertir des femmes et les a
épousées. De même, Shimshôn a fait convertir [une femme] et
l'a épousée : Ainsi,
leurs épouses étaient converties.
Et
la chose est connue qu'elles ne se sont converties que pour un
motif ultérieur et que leur conversion ne s'est pas faite sous la
supervision du Béth Din. [C'est pourquoi,] l’Écriture les
considère comme des Gôyôth et elles restèrent interdites :
Voir Shôftim 14:3 et 1 Malokhim 11:4.
Notez
qu'on ne dit pas qu'elles étaient des Gôyôth, mais qu'elles
étaient comme des Gôyôth. En d'autres mots, une fois que l'on
s'est converti d'une façon légale, bien qu'il puisse y avoir
vice de forme, la personne est considérée convertie, comme nous
le verrons dans la Halokhoh suivante. Mais si elles se détournent
de la Tôroh après sa conversion, elle a le statut d'Israélite
apostat, et on doit donc la traiter comme si elle appartenait au
monde des Gôyim, jusqu'à ce qu'elle revienne dans les sentiers
de la Tôroh. Puisque les femmes de Shalômôh et Shimshôn ne se
sont pas repenties, elles eurent le statut d'Israélites
idolâtres, et il devint interdit de les traiter en Israélites.
En
outre, leur comportement a finalement révélé leur intention
initiale, car elles [continuèrent à] servir leurs idoles et à
leur construire des plates-formes :
Le Ramba''m nous fournit là deux cas classiques de
conversions valables Badhi´avodh, mais qui n'étaient pas
appropriées, car intéressées : celle des femmes de
Shalômôh Hammalakh ע״ה
et
celle de la femme de Shimshôn ע״ה.
Dans les deux cas, il s'agissait de conversions basées uniquement
sur des motifs ultérieurs, et qui ne furent pas supervisées par
un Béth Din (mais qui ont eu lieu devant trois témoins). Comme
nous l'avons expliqué dans la Halokhoh précédente, lorsqu'une
conversion se fait devant trois témoins, elle est valable. Mais,
on peut l'empêcher de se marier à des Israélites ou le
considérer comme un Israélite apostat si on voit que le converti
ne mène pas une vie conforme aux prescriptions de la Tôroh et à
la foi israélite, sans compter le fait qu'il est devenu apparent
que le converti avait des motifs exclusivement ultérieurs.
|
En résumé :
- Une Béth Din doit s'interroger sur les motivations qui poussent un Gôy à vouloir se convertir, de façon à ce que la conversion ne soit pas intéressée.
- Si après avoir analysé les motivations du candidat à la conversion, on estime qu'elles sont appropriées et sincères, on doit tenter de le dissuader de se convertir en lui expliquant à quel point notre religion est « difficile » et exigeante, et qu'il n'est pas nécessaire de se convertir pour être agréé d'HaShem.
- Si malgré nos tentatives de l'en dissuader, il désire néanmoins aller jusqu'au bout, nous devons cesser de le dissuader et l'acceptons sans plus aucune restriction.
- Si la conversion est motivée par des motifs ultérieurs, en plus d'un amour sincère pour la Tôroh, les Miswôth et la foi israélite, la conversion est valide. Ce n'est que lorsqu'il n'y a que des motifs ultérieurs qu'elle ne l'est pas.
- Si quelqu'un s'est converti en-dehors d'un Béth Din, mais en présence de trois témoins Israélites valables (c'est-à-dire, qui sont des craignant Dieu et suivent la Tôroh et les Miswôth), la conversion est valide, mais le converti pourra être traité comme un Gôy ou un apostat s'il devient apparent qu'il n'avait que des motifs ultérieurs, ne mène pas une vie conforme à la foi israélite et n'observe pas la Tôroh et les Miswôth.
- Qu'en est-il de la validité d'une conversion lorsque le Béth Din n'a pas interrogé le converti sur ses motivations et ne l'a pas informé de l'obligation d'accepter sur lui le joug des Miswôth ?
14.
Un converti [dont les
motivations] n'ont pas été vérifiées, ou qui ne s'est pas fait
enseigner les Miswôth
et leurs punitions, et s'est fait circoncire et s'est immergé en
présence de trois tiers, c'est un converti. Même
s'il est découvert qu'il s'est converti pour un motif ultérieur,
étant donné qu'il s'est fait circoncire et s'est immergé, il a
quitté la catégorie des Gôyim, mais nous le considérons avec
scepticisme jusqu'à que sa droiture soit clarifiée. Même s'il
retourne [à ses anciennes voies] et adore des idoles, il est
[traité] comme un Israélite apostat. Ses fiançailles sont
considérées être des Qiddoushin, et il est également une
Miswoh
de lui rendre les objets qu'il a perdus, car dès lors qu'il s'est
immergé, il est devenu semblable aux Israélites. C'est pourquoi,
Shimshôn et Shalômôh conservèrent leurs épouses, bien que
leurs secrets fussent dévoilés.
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יד גֵּר
שֶׁלֹּא בָדְקוּ אַחֲרָיו,
אוֹ
שֶׁלֹּא הוֹדִיעוּהוּ הַמִּצְווֹת
וְעָנְשָׁן,
וּמָל
וְטָבַל בִּפְנֵי שְׁלוֹשָׁה
הִדְיוֹטוֹת--הֲרֵי
זֶה גֵּר:
וְאַפִלּוּ
נוֹדַע שֶׁבִּשְׁבִיל דָּבָר הוּא
מִתְגַּיֵּר--הוֹאִיל
וּמָל וְטָבַל,
יָצָא
מִכְּלָל הַגּוֹיִים;
וְחוֹשְׁשִׁין
לוֹ,
עַד
שֶׁיִּתְבָּאַר צִדְקוּתוֹ.
אַפִלּוּ
חָזַר וְעָבַד עֲבוֹדָה זָרָה--הֲרֵי
הוּא כְּיִשְׂרָאֵל מְשֻׁמָּד,
שֶׁקִּדּוּשָׁיו
קִדּוּשִׁין;
וּמִצְוָה
לְהַחְזִיר אֲבֵדָתוֹ,
מֵאַחַר
שֶׁטָּבַל נַעֲשָׂה כְּיִשְׂרָאֵל.
וּלְפִיכָּךְ
קִיַּם שִׁמְשׁוֹן וּשְׁלֹמֹה
נְשׁוֹתֵיהֶן,
וְאַף
עַל פִּי שֶׁנִּגְלָה סוֹדָן
|
Un
converti [dont les motivations] n'ont pas été vérifiées, ou
qui ne s'est pas fait enseigner les Miswôth et leurs
punitions, et s'est fait circoncire et s'est immergé en présence
de trois tiers, c'est un converti :
Il y a donc deux moyens de se convertir :
Et
dans les deux cas, quand bien même on n'aurait pas inspecté le
converti dans ses motivations ou qu'on ne lui aurait pas parlé
des Miswôth et des sanctions éventuelles qu'il encoure en cas de
transgressions, le fait qu'il se soit fait circoncire et s'est
immergé en présence de témoins valables valide la conversion.
Dans ce cas, la faute et la responsabilité incombaient à ceux
qui l'ont converti (le Béth Din ou les trois témoins) et non au
converti ; c'était à eux de veiller à respecter ces deux
points.
Même
s'il est découvert qu'il s'est converti pour un motif ultérieur,
étant donné qu'il s'est fait circoncire et s'est immergé, il a
quitté la catégorie des Gôyim, mais nous le considérons avec
scepticisme jusqu'à que sa droiture soit clarifiée :
Il n'y a donc pas d'annulation rétroactive de conversion.
Néanmoins, nous avons le droit de ne pas traiter de tels
convertis comme des Israélites, jusqu'à ce qu'il devient clair
qu'ils marchent vraiment dans les sentiers de la Tôroh.
Même
s'il retourne [à ses anciennes voies] et adore des idoles, il est
[traité] comme un Israélite apostat :
C'est à dire que s'il abandonne par la suite la pratique de la
Tôroh et des Miswôth,
il n'est pas un Gôy et ne pourra pas le redevenir, car une
conversion valide ne peut être annulée. Il aura toutefois le
statut d'Israélite apostat.
La
nuance est que s'il avait le statut de Gôy, il lui faudrait se
reconvertir après sa Tashouvoh, alors qu'avec le statut
d'Israélite apostat, cela signifie que s'il fait Tashouvoh et
revient à la pratique de la Tôroh et des Miswôth,
il n'a pas besoin de refaire une conversion, car un Israélite a
la possibilité de faire Tashouvoh jusqu'à son dernier souffle.
Ses
fiançailles sont considérées être des Qiddoushin :
C'est-à-dire que si cet Israélite apostat se fiance, ses
fiançailles sont valables d'un point de vue halakhique, comme
pour n'importe quel autre Israélite. Et de ce fait, un Gét sera
nécessaire si sa femme désire se séparer de lui et épouser un
autre Israélite, car son mari est toujours Israélite, bien qu'il
soit dans le même temps un apostat.
et
il est également une Miswoh
de lui rendre les objets qu'il a perdus :
La Halokhoh déclare qu'il n'est pas obligatoire de rendre à un
Gôy un objet qu'il aurait perdu lorsqu’on le trouve. Cette
obligation ne s'applique que lorsque l'objet trouvé appartient à
un Israélite. (Attention : cela ne signifie pas qu'il faille
garder les objets trouvés qui appartiendraient à des Gôyim. Les
rendre est un Qiddoush HaShem. Mais ce n'est pas une obligation,
juste une mesure de piété, alors que rendre l'objet perdu quand
il appartient à un Israélite dont on connait l'identité est une
obligation de la Tôroh.) Puisqu'un converti devenu apostat reste
néanmoins un Israélite, on doit lui rendre ce qu'il a perdu.
Par
contre, précisons que si le converti adore des idoles, profane
publiquement le Shabboth, conteste les paroles des Sages, etc., il
n'est donc plus une Miswoh
de lui rendre ce qu'il aurait perdu, et il doit être traité
comme un Gôy, comme cela est indiqué par le Ramba''m lui-même
dans les Hilkôth Gazéloh Wa`avédhoh 11:3.
Ce
n'est pas une contradiction : ici, le Ramba''m veut juste
nous dire qu'il n'aura pas besoin de se reconvertir s'il fait
Tashouvoh, car il reste Israélite, quoi que apostat. Puisqu'il
est encore Israélite, les actes religieux qu'il accomplirait ont
une valeur halakhique. Le fait d'accomplir encore quelques actes
spécifiques de la foi israélite démontre qu'il n'a pas
entièrement tourné le dos à notre foi, quand bien même il
serait devenu idolâtre, et de ce fait, on se doit de continuer à
le traiter comme un Israélite (dans l'espoir qu'il revienne).
Néanmoins, s'il s'éloigne totalement du Judaïsme, au point de
ne plus du tout accomplir la moindre Miswoh
(même de temps en temps), de mener sa vie comme un Gôy en tout
point, voire même de pratiquer entièrement une toute autre
religion, sans plus garder aucun aspect du Judaïsme, alors bien
qu'il soit encore Israélite, il devra entièrement être traité
comme un Gôy jusqu'à sa Tashouvoh. Il y a donc deux niveaux
d'apostasie :
C'est
pourquoi, Shimshôn et Shalômôh conservèrent leurs épouses,
bien que leurs secrets fussent dévoilés :
Car e dépit de leur idolâtrie, elles étaient Israélites. Cela
illustre bien qu'une conversion ne peut être annulée, même
rétroactivement, et peu importe les fautes commises par le
converti. C'est ce que veulent dire nos Sages lorsqu'ils ont
enseigné : « Un Israélite qui pèche reste un
Israélite ». C'est dans le sens où, étant donné qu'ils
sont Israélites, la Tashouvoh suffira pour être ré-accepter ;
une conversion ou reconversion ne sera pas nécessaire.
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15.
C'est
la raison pour laquelle les Sages ont dit9 :
« Les convertis sont
aussi difficiles pour les Israélites que l'affliction de la
lèpre »,
car la plupart d'entre eux, pour une raison ou une autre,
retournent [à leurs anciennes voies] et amènent des Israélites
à s'égarer, et il est une chose difficile de nous séparer d'eux
une fois qu'ils se sont convertis. Va et apprends ce qui s'est
passé dans le désert lors de l'adoration du Veau d'Or et des
Qivrôth Hatta`awoh ! De même, la plupart des [plaintes
soulevées dans les épisodes où les Israélites] tentèrent
incessamment [Dieu] furent initiées par eux.
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טו וּמִפְּנֵי
זֶה אָמְרוּ חֲכָמִים,
קָשִׁים
לָהֶם גֵּרִים לְיִשְׂרָאֵל כְּנֶגַע
צָרַעַת--שֶׁרֻבָּן
חוֹזֵר בִּשְׁבִיל דָּבָר,
וּמַטְעִין
אֶת יִשְׂרָאֵל;
וְקָשֶׁה
הַדָּבָר לִפְרֹשׁ מֵהֶם,
אַחַר
שֶׁנִּתְגַּיְּרוּ.
צֵא
וּלְמַד מַה אֵרַע בַּמִּדְבָּר
בְּמַעֲשֵׂה הָעֵגֶל,
וּבְקִבְרוֹת
הַתַּאֲוָה;
וְכֵן
רֹב הַנִּסְיוֹנוֹת,
הָאסַפְסוּף
הָיוּ בָּהֶן תְּחִלָּה
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C'est
la raison pour laquelle les Sages ont dit : « Les
convertis sont aussi difficiles pour les Israélites que
l'affliction de la lèpre » :
Il va de soi que nos Sages ne parlaient pas de tous les convertis,
mais de ceux qui se détournaient de la foi après leur
conversion. Une fois convertis, il n'est plus possible de nous
débarrasser d'eux, et ils deviennent donc une plaie comparable à
la lèpre.
car
la plupart d'entre eux, pour une raison ou une autre, retournent
[à leurs anciennes voies] et amènent des Israélites à
s'égarer, et il est une chose difficile de nous séparer d'eux
une fois qu'ils se sont convertis. Va et apprends ce qui s'est
passé dans le désert lors de l'adoration du Veau d'Or et des
Qivrôth Hatta`awoh :
Nos Sages expliquent que dans les deux cas, le péché fut causé
par le ´arav Rov, le mélange de convertis non sincères qui
sortirent d’Égypte en même temps que les Israélites. Ce sont
eux qui ont poussé les Israélites à accomplir ces deux graves
péchés.
Les
Qivrôth Hatta`awoh font référence à l'incident rapporté dans
le Chapitre 11 de Bamidhbor, quand les Israélites se plaignirent
qu'ils désiraient autre chose à manger que de la Manne.
De
même, la plupart des [plaintes soulevées dans les épisodes où
les Israélites] tentèrent incessamment [Dieu] furent initiées
par eux : ce que le
Ramba''m veut nous dire ici c'est qu'il est impératif de faire
attention aux gens que l'on accepte de convertir au Judaïsme, car
une fois qu'une conversion a été faite, elle est valable et ne
peut plus être annulée. De ce fait, si nous acceptons tout le
monde et n'importe qui sans prendre garde, ni prendre la peine de
bien inspecter leurs motivations et d'avoir une ferme conviction
qu'ils sont sincères dans leur démarche et attachement à la foi
israélite, nous pourrions faire plus de mal au peuple d'Israël
que de bien.
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En résumé :
- Bien qu'un Béth Din doit inspecter les motivations de tout candidat à la conversion, et expliquer les Miswôth (nous verrons dans une autre partie ce que cela implique) et les sanctions auxquelles ils s'exposent s'ils ne les respectent pas, si cela n'a pas été fait, la conversion est valide.
- De même, une conversion effectuée en-dehors d'un Béth Din, mais en présence de témoins Israélites valables, est valide, même si les motivations du converti n'ont pas été inspectées, ou si on ne l'a pas informé des Miswôth et leurs sanctions en cas de transgression.
- Une fois qu'une conversion est valide, rien ne peut plus l'invalider ; même si on découvre après la conversion que le converti avait de mauvaises motivations, ou qu'il est retourné à ses anciennes voies, il reste Israélite et sa conversion est irrévocable. Néanmoins, il aura le statut d'Israélite apostat.
- S'il s'est détourné totalement de notre foi, sans plus pratiquer ni respecter aucun aspect ou précepte israélite, on le traite comme un Gôy en tout point. (Mais s'il se repent et retourne aux voies israélites, il ne doit pas se reconvertir.)
- Il incombe donc à ceux qui procèdent à des conversions de ne pas accepter tout le monde et n'importe qui, car les mauvais convertis sont une plaie pour le peuple d'Israël dont il est impossible de se débarrasser.
Dans la prochaine
partie, nous expliquerons concrètement comment « repousser »
un candidat à la conversion et comment le préparer à sa conversion
s'il décide d'aller jusqu'au bout, en dépit de notre tentatives de
l'en dissuader.
1Voir
dans 2 Shamou`él 12:25, tel que ce verset est interprété
dans la Gamoro` de Manohôth 53a
2Shabboth
31a
3268:23
4Routh
1:18
5Ibid.,
versets 16-17
6Yôréh
Dé´oh 268:12
7Yavomôth
46b
81
Malokhim 11:7
9Yavomôth
47a
10Les
Israélites de naissance
11Celle
des convertis