ב״ה
Suivez-vous
la Tôroh d'HaShem et de HaZa''l
ou celle des hommes ?
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article peut être téléchargé ici.
Il
existe de nombreux domaines dans lesquels la majorité des Juifs ont
dévié des enseignements et règles stipulés par HaZa''l,
bien qu'HaShem ית׳
ait
explicitement ordonné que nous devions agir selon la Tôroh que nous
enseigneront les juges et Kôhanim siégeant à Yarousholayim,
c'est-à-dire, le Sanhédhrin, comme nous le lisons dans le passage
suivant de la sainte Tôroh1 :
Si
une affaire de droit te dépasse, entre le sang et le sang, entre
un jugement et un jugement, entre une plaie et une plaie, et des
affaires de disputes dans tes portes, tu te lèveras et monteras
vers le lieu que `adhônoy, ton Dieu, aura élu. Et tu te rendras
vers les Kôhanim, les Lawiyim, et vers le juge qui sera en place
en ces jours-là. Tu les consulteras et ils t'exposeront la parole
du droit. Tu agiras selon la chose qu'ils t'auront exposée de ce
lieu-là qu'élira `adhônoy, et tu la garderas pour l'accomplir
conformément à tout ce qu'ils t'auront instruit. Selon la Tôroh
qu'ils t'auront instruite, et selon le droit qu'ils t'auront dit,
tu feras. Ne t'écarte pas de la chose qu'ils t'auront exposée
[ni à] droite, [ni à] gauche. Quant à l'homme qui agira par
rébellion, refusant d'écouter le Kôhén établi pour y servir
`adhônoy, ton Dieu, ou le juge, que cet homme meurt, et tu
extirperas le mal de Yisro`él. Tout le peuple entendra et
craindra, et ils ne se rebelleront plus.
|
כִּי
יִפָּלֵא מִמְּךָ דָבָר לַמִּשְׁפָּט,
בֵּין-דָּם
לְדָם בֵּין-דִּין
לְדִין וּבֵין נֶגַע לָנֶגַע--דִּבְרֵי
רִיבֹת,
בִּשְׁעָרֶיךָ:
וְקַמְתָּ
וְעָלִיתָ--אֶל-הַמָּקוֹם,
אֲשֶׁר
יִבְחַר יהוה אֱלֹהֶיךָ בּוֹ.
וּבָאתָ,
אֶל-הַכֹּהֲנִים
הַלְוִיִּם,
וְאֶל-הַשֹּׁפֵט,
אֲשֶׁר
יִהְיֶה בַּיָּמִים הָהֵם;
וְדָרַשְׁתָּ
וְהִגִּידוּ לְךָ,
אֵת
דְּבַר הַמִּשְׁפָּט.
וְעָשִׂיתָ,
עַל-פִּי
הַדָּבָר אֲשֶׁר יַגִּידוּ לְךָ,
מִן-הַמָּקוֹם
הַהוּא,
אֲשֶׁר
יִבְחַר יהוה;
וְשָׁמַרְתָּ
לַעֲשׂוֹת,
כְּכֹל
אֲשֶׁר יוֹרוּךָ.
עַל-פִּי
הַתּוֹרָה אֲשֶׁר יוֹרוּךָ,
וְעַל-הַמִּשְׁפָּט
אֲשֶׁר-יֹאמְרוּ
לְךָ--תַּעֲשֶׂה:
לֹא
תָסוּר,
מִן-הַדָּבָר
אֲשֶׁר-יַגִּידוּ
לְךָ--יָמִין
וּשְׂמֹאל.
וְהָאִישׁ
אֲשֶׁר-יַעֲשֶׂה
בְזָדוֹן,
לְבִלְתִּי
שְׁמֹעַ אֶל-הַכֹּהֵן
הָעֹמֵד לְשָׁרֶת שָׁם אֶת-יהוה
אֱלֹהֶיךָ,
אוֹ,
אֶל-הַשֹּׁפֵט--וּמֵת
הָאִישׁ הַהוּא,
וּבִעַרְתָּ
הָרָע מִיִּשְׂרָאֵל.
וְכָל-הָעָם,
יִשְׁמְעוּ
וְיִרָאוּ;
וְלֹא
יְזִידוּן,
עוֹד
|
Nous
ne pouvons pas dire d'un côté que nous croyons en la Tôroh Écrite
et Orale, et de l'autre côté faire l'inverse de ce qui s'y trouve
et inventer des règles et pratiques qui créent des contradictions
avec ces sources-là. Une foi basée sur des contradictions est une
foi branlante et artificielle. Notre foi a été déformée et
façonnée à l'image des hommes eux-mêmes. Et ces contradictions
sont en grande partie dues à ce qu'on appelle les traditions
« kabbalistiques ».
Nous
savons qu'une partie seulement du Zôhar reprend des enseignements
pouvant réellement provenir de Rébbi Shim´ôn ban Yôho`y
ז״ל
(abrégé
en רַשְׁבִּ״י
« Rashb''i »).
Mais il est également indéniable que l'écrasante majorité du
Zôhar fut rédigée par Rabbi Môshah de Léon lui-même, afin de se
faire un peu d'argent. Résultat : le Zôhar est composé de
certaines parties qui ne peuvent à l'évidence pas du tout dater de
l'époque du Rashb''i. Pire encore, il contient de nombreuses
contradictions avec la Halokhoh talmudique et des enseignements et
pratiques qui sont clairement de la ´avôdhoh Zoroh et font appel à
la superstition et des croyances erronées qui faisaient fureur au
Moyen-Âge. Ces superstitions et autres croyances erronées publiées
dans le Zôhar ont été par la suite adoptées et codifiées par une
grande partie de la communauté juive et le Shoulhon ´oroukh,
et font désormais partie intégrante de la pratique juive
quotidienne de notre temps. Les rabbins contemporains débordent
d'ailleurs d'imagination pour justifier et expliquer la raison
« mystique » et « profonde » de ces pratiques
et croyances.
Le
but de cet article n'est pas de juger ceux qui suivent de telles
pratiques, mais de les confronter aux règles stipulées dans la
Tôroh de HaZa''l,
en qui ils disent croire (puisque après le TaNa''Kh, le Talmoudh est
la deuxième source la plus importante du Judaïsme). À un moment
donné, il sera impératif de nous poser de sérieuses questions sur
nous-mêmes et ce que nous faisons. Et les gens comprendront alors
une des raisons pour lesquelles notre exil dure si longtemps :
parce qu'ils ont délaissé la Tôroh d'HaShem et de HaZa''l
pour la Tôroh des hommes !
C'est
un sujet sur lequel j'insiste énormément, parce que nous ne pouvons
pas faire la politique de l'autruche et faire semblant comme si de
rien n'était, comme si ce que nous faisions était conforme aux
instructions de nos Sages de mémoire, et marchions dans leurs pas.
En outre, en déviant de la Tôroh authentique nous faisons des
Israélites des générations passées des pécheurs et de mauvais
Israélites, avec des doctrines telles que « On ne marche pas
quatre coudées sans avoir fait Natilath Yodhoyim » ou « On
ne prononce pas le Nom de Dieu sans s'être lavé d'abord la
bouche », parce que HaZa''l
et nos ancêtres n'observaient ni l'une, ni l'autre de ces supposées
règles ! Les Israélites des temps mishnaïques et talmudiques
ne se lavaient pas les mains directement en se réveillant, et il n'y
avait pas de problème à toucher au matin son visage, ses vêtements,
etc., sans avoir fait au préalable Natilath Yodhoyim.2
Quant au fait de ne pas prononcer le Nom d'HaShem tant que l'on ne se
sera pas lavé la bouche, cela va là encore contre la Halokhoh de
HaZa''l, qui ont
rapporté que les Birakhôth Hashahar devaient être faites au
moment même où l'on réalisait l'action pour lequel on bénissait.
Dès qu'on ouvrait les yeux, on faisait la Barokhoh appropriée.
Quand on se redressait de son lit, on faisait la Barokhoh appropriée,
etc. La propreté de la bouche n'a aucun lien, car une règle bien
connue stipule « Les paroles de sainteté ne contractent pas
l'impureté ». C'est pourquoi, même une femme Niddoh ou un
homme ayant un écoulement séminal peut prononcer des paroles de
Tôroh et prier HaShem, en dépit du fait qu'il ou elle est dans un
état d'impureté rituelle. En outre, reporter la prononciation du
Nom Divin à après le lavage de la bouche a pour conséquence de ne
plus réciter les Birakhôth Hashahar au moment convenable,
d'où la pratique erronée de notre temps qui consiste à attendre
d'arriver à la Synagogue pour les réciter, alors même qu'on ne
réalise même pas les actes pour lesquels on bénit, transgressant
ainsi une interdiction très grave : faire des Barokhôth en
vain !
Nous
allons prendre comme exemple la routine matinale pour bien illustrer
les décalages qu'il y a entre la pratique de la majorité des Juifs
d'aujourd'hui et la Halokhoh de HaZa''l.
`alôhay
Nashomoh ou Môdhah `ani ?
|
La
position de HaZa''l :
C'est
la pratique d'une minorité de Juifs, tels que les Yéménites du
rite Baladhi, les Talmidhé HaRamba''m, ou encore les Safaradhim de
rite hispano-portugais, de dire « `alôhay Nashomoh »
alors qu'ils sont encore couchés dans leurs lits, au lieu de
« Môdhah `ani », en accord parfait avec ce qui est
stipulé dans le Talmoudh3 :
Quand
on se réveille, on dit : « Mon Dieu, l'âme que Tu
as placée en moi est pure. Tu l'as façonnée en moi, Tu l'as
insufflée en moi, Tu l'as préservée en moi, et Tu me la
reprendras un jour et me la rendras dan les temps à venir. Tout
le temps où l'âme est en moi, je reconnais devant Toi [que Tu
es] HaShem, mon Dieu, et le Dieu de mes pères, le Maître de tous
les mondes, le Seigneur de toutes les âmes. Béni Tu es HaShem,
qui ramène les âmes vers les corps morts ».
|
כי
מתער אומר אלהי נשמה שנתת בי טהורה אתה
יצרתה בי אתה נפחתה בי ואתה משמרה בקרבי
ואתה עתיד ליטלה ממני ולהחזירה בי לעתיד
לבא כל זמן שהנשמה בקרבי מודה אני לפניך
ה'
אלהי
ואלהי אבותי רבון כל העולמים אדון כל
הנשמות ברוך אתה ה'
המחזיר
נשמות לפגרים מתים
|
Le
Ramba''m ז״ל
instruit
de dire « `alôhay Nashomoh » tandis que l'on est encore
couché dans son lit, immédiatement après s'être réveillé4,
exactement comme l'enseigne le Talmoudh.
La
pratique majoritaire de notre époque :
Après
s'être réveillés le matin, alors qu'ils sont encore couchés dans
leurs lits, la majorité des Juifs disent plutôt « Môdhah
`ani ». Étant donné que ce n'est pas une Barokhoh5
et qu'il n'y a là aucune mention du Nom Divin, ils enseignent qu'il
est donc permis de le dire avant de s'être lavé les mains.
D'où
provient cette prière ? Cette prière tire sa source d'un
ouvrage datant du 16ème siècle portant le nom de « Sédhar
Hayim ». C'est précisément aux alentours de cette
époque-là que les pratiques dites « kabbalistiques »
ont commencé à infiltrer la communauté juive, puisque le Zôhar
gagnait de plus en plus de terrain depuis sa première publication au
13ème siècle. Pour quelle raison le Sédhar Hayim a-t-il
opéré ce changement ?
Le
Sédhar Hayim proposa la formule de « Môdhah `ani »
à cause du fait que Rabbi Yôséf Qa`rô ז״ל
changea
la pratique qui prévalait en énonçant la règle suivante6 :
עכשיו
מפני שאין הידים נקיות וגם מפני עמי
ארצות שאינם יודעים אותם נהגו לסדרם
בבית הכנסת ועונין אמן אחריהם ויוצאים
ידי חובתן
|
Ainsi,
selon le Mahabbér (le surnom de Rabbi Yôséf Qa`rô), de nos
jours nos mains (et par extension, nos maisons) ne sont plus pures
comme avant. Par conséquent, la coutume s'est développée de
s'abstenir de dire « `alôhay Nashomoh » ainsi que les
Birakhôth Hashahar dans sa maison tant que l'on ne sera pas
arrivé à la synagogue, qui est un lieu pur et propre dans lequel on
se lavera les mains, sous-entendant par-là que nous aurions
l'obligation de nous laver les mains avant de mentionner le Nom
d'HaShem.9
Pour adhérer aux exigences du Shoulhon ´oroukh, le Sédhar
Hayim composa la courte prière de « Môdhah `ani »,
de façon à remercier HaShem pour nous avoir rendu notre âme (ce
qui est le thème de « `alôhay Nashomoh »), mais sans
mentionner Son Nom.
Un
mépris total pour la Halokhoh de HaZa''l,
basé sur des arguments falalcieux !
Natilath
Yodhoyim
|
- Quand accomplir Natilath Yodhoyim ?
La
position de HaZa''l :
Le
lavage des mains au matin fut à l'origine institué par HaZa''l
en guise de préparation au Shama´ et à la ´amidhoh.10
Dans son commentaire sur le Talmoudh, le Ro`''sh ז״ל
décrit
cette Miswoh rabbinique de la façon suivante :
Étant donné que
les mains sont actives, et qu'il n'est pas possible d'avoir évité
un contact durant la nuit avec une [partie] impure de la chair, une
Barokhoh [sur les mains] fut instituée avant la récitation du
Shama´ et l'acte de la prière (´amidhoh).
Quant
au Rashba''` ז״ל,
il ajoute comme élément que le lavage des mains avant la prière
fut instituée par HaZa''l
afin que nous imitions les Kôhanim, qui devaient accomplir des
ablutions rituelles avant de commencer leur service dans le Béth
Hammiqdosh. Or, puisque la prière est identique au service du Kôhén
dans le Béth Hammiqdosh, étant donné que les prières sont des
sacrifices que nous élevons à HaShem, nous devons, comme les
Kôhanim, veiller à faire nos ablutions avant la prière du matin.
En
tous les cas, le Natilath Yodhoyim du matin servait de préparation
au Shama´ et à la ´amidhoh, et n'avait rien à voir avec un
quelconque « mauvais esprit », et n'était pas fait non
plus au réveil.
En
outre, réciter les Birakhôth Hashahar avant de
s'être lavé les mains, et non après, est en fait la
Halokhoh, comme cela est rapporté dans le Talmoudh11.
Le lavage des mains avant le Shama´ est mentionné par le Ramba''m
dans la Halokhoh suivante12 :
Celui
qui se lève [e matin] pour lire dans la Tôroh avant qu'il ne
procède à la récitation du Shama´, qu'il veuille lire dans la
Tôroh Écrite ou la Tôroh Orale, il se lave d'abord les mains,
récite les trois Barokhôth, et seulement alors il récite [le
Shama´]...
|
הַמַּשְׁכִּים
לִקְרוֹת בַּתּוֹרָה קֹדֶם שֶׁיִּקְרָא
קִרְיַת שְׁמַע,
בֵּין
קָרָא בְּתוֹרָה שֶׁבִּכְתָב בֵּין
בְּתוֹרָה שֶׁבְּעַל פֶּה--נוֹטֵל
יָדָיו תְּחִלָּה,
וּמְבָרֵךְ
שָׁלוֹשׁ בְּרָכוֹת,
וְאַחַר
כָּךְ קוֹרֶא
|
Quant
au lavage des mains avant la ´amidhoh, le Ramba''m mentionne dans
les Hilkôth Tafilloh Ouvirakhath Kôhanim 4:1-2 que ne pas se
laver les mains avant la ´amidhoh fait partie des cinq choses qui
empêchent de prier. En d'autres mots, on ne commence pas la ´amidhoh
tant que l'on ne se sera pas lavé les mains, même si l'heure de la
prière risque de passer.
Étrangement,
Rabbi Yôséf Qa`rô rapporte ceci dans son Shoulhon
´oroukh13 :
Les
Rabbins n'ont institué la Natilath Yodhoyim que pour la
récitation du Shama´ et pour la prière. Quant aux bénédictions
du matin, on peut les réciter avant d'avoir fait Natilath
Yodhoyim. Mais c'est à condition que l'on ne soit pas couché nu
dans son lit, car il est alors interdit de mentionner le Nom de
Dieu tant que l'on ne les aura pas nettoyées.
|
לא
תיקנו נטילת ידים אלא לקריאת שמע ולתפילה;
אבל
ברכות דשחרית יכול לברך קודם נטילה הוא
ישן על מטתו ערום שאז אסור להזכיר את
השם עד שינקה אותם
|
C'est
en quelque sorte une contradiction. Mais au moins, il reconnaît que
le Natilath Yodhoyim du matin ne fut institué à l'origine que pour
se préparer au Shama´ et à la ´amidhoh, et qu'il est
halakhiquement permis de réciter les Birakhôth Hashahar
avant même Natilath Yodhoyim, même si, au final, Rabbi Yôséf
Qa`rô s'oppose à la Halokhoh talmudique et préconise une autre
pratique sur la base de ses croyances mystiques, comme on va le voir
plus bas. (De telles contradictions sont monnaie courante dans le
Shoulhon ´oroukh, que la plupart de ses défenseurs n'ont
même jamais lu.)
Tout
cela étant dit, le lavage des mains avant la prière est également
requis avant Minhoh et ´arbith. Par contre, une mesure
supplémentaire est exigée pour Shahrith, puisqu'à ce
moment-là, on se lave aussi les pieds et le visage, comme le Kôhén
dans le Béth Hammiqdosh, ainsi que le rapporte le Ramba''m14 :
Dans
quel cas les paroles susmentionnées, selon quoi nous ne nous
purifions uniquement que les mains pour la prière,
s'appliquent-elles ? À toutes les prières, sauf celle du
matin. Mais le matin, on se lave le visage, les mains et les
pieds15,
et seulement alors on prie. Et si on se trouve loin de l'eau, on
se nettoie uniquement les mains et on prie.
|
בַּמֶּה
דְּבָרִים אֲמוּרִים,
שְׁאֵינוּ
מְטַהֵר לִתְפִלָּה אֵלָא יָדָיו
בִּלְבָד--בִּשְׁאָר
תְּפִלּוֹת,
חוּץ
מִתְּפִלַּת שַׁחְרִית;
אֲבָל
בַּשַּׁחְרִית--רוֹחֵץ
פָּנָיו יָדָיו וְרַגְלָיו,
וְאַחַר
כָּךְ יִתְפַּלַּל.
וְאִם
הָיָה רָחוֹק מִן הַמַּיִם--מְקַנֵּחַ
יָדָיו בִּלְבָד,
וּמִתְפַּלֵּל
|
(Bien
que cela soit requis pour la prière du matin, cela peut également
être fait pour n'importe quelle autre prière. Voir l'article
intitulé « Doit-on
se laver le visage, les mains et les pieds avant chaque prière ? »)
Comme
cela a été dit plus haut, si on compte étudier la Tôroh le matin
avant de faire le Shama´, on a alors l'obligation de se laver les
mains avant l'étude de la Tôroh et la récitation de la Birkath
Hattôroh.
Celui
qui suit la pratique de la Halokhoh talmudique, qui est
malheureusement devenue la pratique minoritaire, fera « `alôhay
Nashomoh » alors qu'il est encore dans son lit, et récitera
les Birakhôth Hashahar au fur et à mesure qu'il accomplit
les actes pour lesquels il bénit (quand il ouvre les yeux, quand il
bouge un peu, quand il se redresse dans son lit, quand il pose les
pieds par terre, quand il s'habille, quand il a fait ses besoins,
etc.). Puis, il fera Natilath Yodhoyim, la Birkath Hattôroh, il
étudiera un peu, et ensuite il fera le reste des prières du matin.16
La
pratique majoritaire de notre époque :
Le
Minhogh qui prévaut de nos jours consiste à réciter Natilath
Yodhoyim immédiatement après « Môdhah `ani », tandis
que l'on se trouve encore sur son lit, et avant même de mentionner
le Nom d'HaShem à cause de la croyance selon laquelle on ne peut pas
prononcer Son Nom avec des mains impures.
D'après
ce Minhogh, on ne peut pas non plus toucher ses yeux, sa bouche, ses
oreilles, d'autres orifices du corps, de la nourriture, ni même des
vêtements avant de s'être lavé les mains par la Natilath
Yodhoyim.17
Sur la base de ses croyances mystiques, Rabbi Yôséf Qa`rô va
jusqu'à écrire au paragraphe 5 que לא
יגע בגיגית שֵׁכר,
שמשמוש
היד מפסיד השֵׁכר « On
ne doit pas toucher une cuve de bière [avant d'avoir fait Natilath
Yodhoyim], parce que la manipuler avec les mains abîme18
la bière ».
C'est
la raison pour laquelle beaucoup de Juifs dorment avec un Kali
(récipient) remplit d'eau depuis la veille et une bassine près de
leur lit afin de se laver les mains immédiatement après s'être
réveillé (après avoir dit « Môdhah `ani »), car s'ils
touchent leurs vêtements sans s'être lavé les mains, ils croient
qu'ils les souillent (et ne peuvent donc pas les porter avant de les
avoir purifiés). S'ils touchent leur tasse de café sans s'être
lavé les mains, ils croient qu'ils souillent le café contenu dans
la tasse. S'ils se frottent les yeux sans s'être lavé les mains,
ils croient qu'ils se souillent les yeux et se mettent en danger
puisqu'ils transfèrent au visage le « démon » attaché
à leurs mains, etc. Une croyance qui n'a aucune base, puisque le
Talmoudh préconise de réciter une Barokhoh lorsque, sur son lit, on
se frotte les yeux, et ce alors que les mains n'ont pas encore été
lavées ! Tout cela est de la pure superstition complètement
stupide !
- Comment accomplir Natilath Yodhoyim ?
La
position de HaZa''l :
Il
existe aujourd'hui un débat quant à savoir dans quel ordre faut-il
procéder à la Natilath Yodhoyim : la Barokhoh se fait-telle
avant ou après s'être lavé les mains ? Le Ramba''m rapporte
que la Barokhoh doit être faite avant de s'être lavé
les mains.19
En fait, c'est en accord total avec ce qui a été rapporté dans le
Talmoudh lui-même20 :
Il
s'avère que tous sont d'accord [sur le fait] que nous
devons faire la bénédiction au préalable.21
Comment le savons-nous ? Parce que Rov Yahoudhoh a dit au nom de
Shamou`él : « Pour toutes les Miswôth,
une bénédiction est faite avant leur
accomplissement »...
L'École
de Rov a dit : « À l'exception d'une immersion
rituelle et [de l'accomplissement de la Miswoh
de sonner] du Shôfor ». Pour l'immersion rituelle, il n'y
a pas de problème22,
parce que l'individu n'est pas encore apte23.
Mais quelle est la raison pour le Shôfor ? Si tu dis que c'est
parce qu'il pourrait mal sonner la Taqi´oh24,
pourquoi n'applique-t-on pas alors le même principe également à la
Shahitoh et à la Miloh ?25
Rov Hisdo` a plutôt dit : « À l'exception
uniquement de l'immersion rituelle ».
En
fait, Rabbi Yôséf Qa`rô admet lui-même que la Halokhoh consiste à
faire chaque Barokhoh avant l'acte pour lequel on
bénit, mais il écrit que le Minhogh de notre époque est
différent !26
Une contradiction de plus !
En
outre, le Ramba''m rapporte qu'il est permis et valable de ne verser
de l'eau qu'une seule fois sur chaque main27
et ne mentionne jamais la pratique consistant à le faire trois fois,
pratique qui n'est également jamais mentionnée dans le Talmoudh.
Celui
qui suit la Halokhoh talmudique procédera donc de la manière
suivante : il remplira un Kali avec au moins un Ravi´ith (143,5
millilitres) d'eau, récitera dessus la Barokhoh de « 'Al
Natilath Yodhoyim », et se versera ensuite de l'eau au moins
une fois sur chaque main. Ce procédé est suivi également lorsqu'on
se lave les mains pour le pain et des aliments qui se trempent dans
des liquides.
La
pratique majoritaire de notre époque :
Le
Minhogh qui prévaut aujourd'hui, parmi l'écrasante majorité des
Juifs, consiste à faire la Barokhoh après s'être
lavé les mains, suivant la décision de Rabbi Yôséf Qa`rô28,
mais avant de se les sécher.29
En d'autres mots, Rabbi Yôséf Qa`rô commence par admettre que ce
n'est pas la Halokhoh, mais préconise néanmoins d'agir ainsi !
(Cela porte un coup à tous ceux qui prétendent que le Shoulhon
´oroukh trancherait sur la base du Talmoudh, ce qui est un mythe
démontrant encore qu'ils n'ont pas lu le Shoulhon ´oroukh,
ou le Talmoudh. Seuls des ignorants peuvent faire une telle
affirmation.)
La
raison de ce Minhogh est que, selon ceux qui le suivent, nos mains
auraient contracté une impureté durant le sommeil, et il serait
donc préférable de les laver avant de réciter la moindre Barokhoh.
Raison pour laquelle ceux qui suivent Rabbi Yôséf Qa`rô se lavent
d'abord les mains et ne récitent la Barokhoh qu'après. Ceux qui
défendent cette position affirment que HaZa''l
savaient comment garder leurs mains pures durant leur sommeil, tandis
que nous, nous n'en sommes plus capables, d'où la différence entre
leurs pratiques et nos coutumes contemporaines ! Là encore, un
argument sans aucune base, ni logique !
Bien
que certains se lavent les mains à deux reprises au réveil, la
plupart les lavent à trois reprises, suivant en cela ce que Rabbi
Yôséf Qa`rô a tranché30 :
On
prend soin de verser sur elles [de l'eau] à trois reprises afin
de retirer le mauvais esprit qui repose sur elles.
|
ידקדק
לערות עליהן מים שלש פעמים,
להעביר
רוח רעה ששורה עליהן
|
Cela
dit au passage, cette histoire de mauvais esprit qui repose sur les
mains n'a aucune base dans le Talmoudh. Cette doctrine « mystique »
va tellement loin que l'on prétend qu'à moins de laver ses mains
trois fois le mauvais esprit ne s'en va pas et peut même nous nuire.
Le Zôhar déclare d'ailleurs que l'on doit veiller à ne pas
renverser l'eau de la Natilath Yodhoyim par terre. Pourquoi ?
« Car dans ces eaux sont rassemblées les forces de la
Sitro` `ahro`, et ces eaux impures pourraient le
blesser »31.
Ce genre d'enseignements ne sont rien d'autre que de la superstition
n'ayant aucune base halakhique !
À
noter que dans la pratique majoritaire des Juifs de notre temps, le
lavage des mains au réveil est différent du lavage des mains avant
de manger du pain. Au réveil, ils lavent leurs mains dans une
séquence de trois fois alternativement, tandis que pour le pain ils
les lavent dans une séquence de trois fois consécutivement,
toujours en commençant par la main droite dans les deux cas. Là
encore, une pratique qui n'a aucune base halakhique !
Avant
d'entrer aux toilettes
|
La
position de HaZa''l :
Le
Mishnéh Tôroh32
et le Shoulhon ´oroukh33,
sur la base de ce qui est rapporté dans le Talmoudh34,
soutiennent que l'on doit faire la requête suivante avant d'entrer
aux toilettes :
Soyez
respectés, ministres respectables et saints du Très-Haut.
Puissiez-vous me garder et m'attendre, jusqu'à ce que j'entre et
sorte, car c'est là le fonctionnement des fils de l'homme.
|
הִתְכַּבְּדוּ
מְכֻבָּדִים קְדוֹשִׁים,
מְשָׁרְתֵי
עֶלְיוֹן,
שִׁמְרוּנִי
וְהַמְתִּינוּ לִי עַד שֶׁאִכָּנֵס
וְאֵצֵא,
כִּי
זֶה הוּא דַּרְכָּן שֶׁלִּבְנֵי אָדָם
|
La
pratique majoritaire de notre époque :
Bien
que Rabbi Yôséf Qa`rô soutient que l'on doit faire cette requête,
il poursuit en disant que ce n'est plus le Minhogh à nos époques.
Par conséquent, plus personne ne la récite vraiment, à moins
d'avoir la tradition de le faire.
Il
convient de noter que sur ce point, les raisons de l'abolition de
cette pratique sont logiques. Dans les temps anciens, les latrines se
trouvaient à l'extérieur des lieux d'habitation, à des endroits
particuliers, parfois même dangereux. Il existait par conséquent la
possibilité de se faire dépouiller ou attaquer par des brigands en
se rendant aux latrines de bon matin ou durant la nuit, comme le
rapporte le Talmoudh dans diverses anecdotes. De ce fait, on faisait
la requête suivante pour demander la protection Divine. À notre
époque où les sanitaires sont à l'intérieur des maisons, cette
bénédiction n'est plus nécessaire. Toutefois, si on se rend dans
des toilettes ou latrines publiques situées dans des endroits
dangereux, elle doit se faire.
Faire
Natilath Yodhoyim ou pas en sortant des toilettes ?
|
La
position de HaZa''l :
Le
Ramba''m ne mentionne jamais le moindre lavage rituel des mains à
l'aide d'un Kali après avoir fait ses besoins. Un simple lavage
hygiénique ordinaire suffit. En fait, le Talmoudh lui-même ne
mentionne jamais de lavage rituel des mains au moyen d'un Kali après
avoir fait ses besoins, mais se contente simplement de trancher qu'il
faut réciter la Barokhoh de « `ashar Yosar »
après être sorti des toilettes.
La
pratique majoritaire de notre époque :
Le
Minhogh qui prévaut consiste à d'abord se laver les mains d'une
façon hygiénique, de les sécher, puis de les laver à nouveau,
mais cette fois-ci « rituellement », en versant trois
fois de l'eau sur la main droite, puis trois fois de l'eau sur la
main gauche, et de conclure par la bénédiction de « ``ashar
Yosar ».
D'autres
lavages de mains
|
La
position de HaZa''l :
En
plus de se laver les mains avec Barokhoh avant le Shama´, la
´amidhoh, et la consommation du pain, il faut également se laver
les mains avec Barokhoh avant la consommation d'aliments qui se
trempent dans ce qui est halakhiquement considéré comme un
liquide.35
Ce sont là les seuls cas où un lavage des mains avec Barokhoh est
nécessaire.
En
outre, le Talmoudh préconise d'également se laver les mains (sans
Barokhoh) chaque fois que l'on rentre du travail ou que l'on s'est
adonné à des activités qui salissent les mains, avant de pouvoir
manipuler des aliments, frotter les yeux, etc. C'est donc uniquement
à des fins hygiéniques.
La
pratique majoritaire de notre époque :
La
majorité des Juifs d'aujourd'hui, sous l'impulsion de Rabbi Yôséf
Qa`rô, se lavent les mains, mais sans Barokhoh, chaque fois qu'ils
se touchent les parties intimes, les oreilles, le nez, les pieds,
qu'ils se coupent les ongles, qu'ils se coupent les cheveux, et après
avoir quitté un cimetière.
Ces
lavages de mains ne sont pas prescrits par le Talmoudh, sauf si,
après avoir touché ses parties intimes, ses oreilles, son nez ou
ses pieds, on compte ensuite s'adonner à un acte de sainteté
(étudier la Tôroh, prier, etc.), manipuler de la nourriture, etc.
Sinon, il n'est pas nécessaire de laver les mains dans ces
circonstances, sinon pour des raisons hygiéniques.
Les
Birakhôth Hashahar
|
- Comment les réciter ?
La
position de HaZa''l :
Le
Ramba''m rapporte que nous ne devons réciter les Barokhôth du matin
QUE si nous accomplissons l'acte pour lequel nous bénissons,
et peu importe l'ordre dans lequel nous accomplissons ces actes.36
En d'autres mots, les Birakhôth Hashahar n'ont pas un ordre
particulier. Si on fait un acte pour lequel une Barokhoh a été
instituée, on récite la Barokhoh appropriée, et si on ne réalise
pas l'acte, on ne récite pas la Barokhoh qui correspond à cet acte.
Il écrit également que l'on ne peut réciter une Barokhoh que
lorsqu'on en a l'obligation, c'est-à-dire, lorsqu'on s'est mis dans
une situation où la récitation de cette Barokhoh est nécessaire.37
Par
exemple, si vous ne vous habillez pas le matin, mais que vous restez
nus, vous ne devez pas réciter la Barokhoh de « Malbish
´aroummim ». Si vous ne mettez pas de chaussures, mais que
vous restez pieds nus ou en chaussettes, vous ne devez pas réciter
la Barokhoh de « Sha´osoh Li Kol Sorakhî »,
etc.38
En
outre, à moins que vous ne viviez à proximité de coqs (en
campagne) et que vous ne portiez un turban, vous n'aurez probablement
que très rarement l'occasion de réciter les Barokhôth qui
correspondent à ces deux actes.
Quant
à ceux qui ne se lavent pas les mains directement après le réveil,
de façon à être en accord avec la Halokhoh du Talmoudh (et comme
cela est rapporté dans le Mishnéh Tôroh), « Natilath
Yodhoyim » au matin n'est requis que pour se préparer à la
récitation du Shama´ et à la ´amidhoh, et n'est donc pas un
pré-requis pour pouvoir réciter le Nom d'HaShem.
Tout
cela est en accord avec la Halokhoh talmudique.
La
pratique majoritaire de notre époque :
Rabbi
Yôséf Qa`rô enseigne que la Halokhoh consiste bien à ne réciter
les Birakhôth Hashahar que lorsqu'on accomplit l'acte pour
lequel on bénit. Mais il ajoute qu'à cause du fait que beaucoup ne
connaissent plus ces Barokhôth par cœur, la coutume s'est
développée de les réciter à la synagogue selon un ordre bien
précis, les unes à la suite des autres, bien que l'on ne soit pas
en train d'accomplir ces actes pour lesquels on bénit.39
Rabbi
Yôséf Qa`rô propose néanmoins une méthode alternative :
réciter les Birakhôth Hashahar les unes à la suite des
autres, mais sans utiliser le Shém Oumalakhouth si l'on n'a pas
accompli les actes associés à ces Barokhôth.40
Cela évitera de réciter ces Barokhôth en vain !
De
nos jours, le Minhogh de la majorité consiste à réciter ces
Barokhôth les unes à la suite des autres, même avec le Shém
Oumalakhouth, peu importe qu'ils aient accompli ou pas les actes pour
lesquels ils bénissent !
- Hannôthén Layo´éf Kôah
La
position de HaZa''l :
Le
Ramba''m ne fait aucunement mention de cette Barokhoh, qui n'est
d'ailleurs pas non plus mentionnée dans le Talmoudh.
La
pratique majoritaire de notre époque :
Rabbi
Yôséf Qa`rô rapporte que c'est le Minhogh des `ashkanazim de
réciter cette Barokhoh. Mais il fait remarquer qu'il ne semble pas
approprié d'agir ainsi, car elle n'a pas de source dans le Talmoudh,
les Ga`ônim ou les Ri`shônim.41
Néanmoins,
la majorité des Juifs ont adopté ce Minhogh `ashkanazi et récitent
également cette Barokhoh.
Conclusion
|
Ce
ne sont là que quelques exemples de décalages existant entre ce que
l'on prêche en théorie (la supériorité de HaZa''l,
l'importance du Talmoudh, le fait qu'aucune autorité ne peut imposer
quoi que ce soit à la communauté qui n'aurait pas été décrété
par le dernier Sanhédhrin, etc.) et ce que la majorité fait en
pratique. Nous aurions pu citer bon nombre d'exemples dans divers
autres domaines, mais les contradictions mentionnées ici sont d'une
grande importance et doivent être pris en compte, car les exemples
cités ici touchent à la pratique quotidienne, et cela cause de
nombreux problèmes théologiques, comme par exemple le fait de
savoir si la majorité des Juifs de notre époque croient réellement
en la Tôroh Orale (telle que codifiée dans le Talmoudh) et en la
Masôroh (Tradition), ou s'ils croient plutôt en ce qu'eux ont
décidé de faire.
Cela
pose la question de savoir si l'on suit une religion Divine ou une
religion d'hommes ! Si nous disons suivre une religion Divine,
nous n'avons alors aucun droit de changer quoi que ce soit à la
pratique de nos ancêtres et aux décrets de HaZa''l,
à moins que ces décrets ne soient accompagnés d'une raison qui
fait qu'ils ne sont plus d'application à notre époque (comme
l'exemple de la requête faite avant de se rendre aux toilettes, qui
n'est plus vraiment d'actualité, car nos toilettes ne sont plus
situées à l'extérieur ou dans des endroits dangereux où nous
sommes susceptibles d'être agressés ou dépouillés par des
brigands).
1Davorim
17:8-13
2Voir
l'article intitulé « Natilath
Yodhoyim : L'erreur de Rash''i »
3Barokhôth
60b
4Hilkôth
Tafilloh Ouvirakhath Kôhanim 7:2
5La
phrase « Boroukh `attoh HaShem » ne s'y retrouve
pas.
6Shoulhon
´oroukh, `ôrah Hayim 46:2
7Les
bénédictions du matin
8Les
membres de l'assemblée
10Barokhôth
60b
11Barokhôth,
Ibid.
12Mishnéh
Tôroh, Hilkôth Tafilloh Ouvirakhath Kôhanim 7:10
13`ôrah
Hayim 4:23
14Mishnéh
Tôroh, Hilkôth Tafilloh Ouvirakhath Kôhanim 4:3
15Et
pas que les mains, contrairement aux deux autres prières.
16S'il
compte faire le Shama´ avant d'étudier la Tôroh, il fera alors
Natilath Yodhoyim avant le Shama´ et non avant l'étude de la Tôroh
17Shoulhon
´oroukh, `ôrah Hayim 4:3-5
18Ou
« détériore »
19Hilkôth
Barokhôth 6:2
20Pésahim
7b
21Avant
d'accomplir une Miswoh
22C'est-à-dire,
il est facile de comprendre pourquoi est-ce qu'il ne faut faire la
bénédiction qu'après être sorti de l'eau et non avant d'entrer
dans l'eau
23Rash''i
explique : celui qui est impur à la suite d'une pollution
nocturne n'est pas apte à faire la Barokhoh de l'immersion dans un
Miqwah avant l'immersion rituelle en elle-même, car il est
rituellement impur au moment d'entrer dans le Miqwah et ne devient
pur qu'après en être ressorti. C'est seulement là qu'il peut
remercier HaShem de lui avoir ordonné de s'immerger dans un Miqwah.
Et tous les autres qui nécessitaient une immersion rituelle furent
traités de la même manière (comme par exemple, le Gôy qui
s'immerge afin de de se convertir)
24Auquel
cas la Miswoh n'aura pas été réalisée et il faudra alors
recommencer. Ce qui signifie que l'on aurait récité une
bénédiction en vain. Néanmoins, HaZa''l
n'ont pas considéré que c'était une raison valable pour réciter
la Barokhoh après avoir sonné, et non avant. De là, nous voyons
que si quelqu'un a fait la Barokhoh et a sonné ensuite le Shôfor,
mais pas comme il fallait, sa Barokhoh n'est pas considérée en
vain, car il n'avait pas prévu de ne pas bien sonner le Shôfor. Il
ne devra donc pas refaire une Barokhoh
25Nous
voyons donc par ces deux exemples que cela n'a pas de sens de
réciter une Barokhoh après l'acte seulement parce qu'on craint de
ne pas l'accomplir comme il faut. Même dans le cas où on
craindrait de mal accomplir l'acte, la Barokhoh doit être récitée
avant l'acte
26Shoulhon
´oroukh, `ôrah Hayim 158:11
27Hilkôth
Barokhôth 6:10
28Shoulhon
´oroukh, `ôrah Hayim 158:11
29Ramo''`,
Ibid.
30Shoulhon
´oroukh, `ôrah Hayim 4:2
31Zôhar
I:184b
32Hilkôth
Tafilloh Ouvirakhath Kôhanim 7:5
33`ôrah
Hayim 3:1
34Barokhôth
60b
35Hilkôth
Barokhôth 6:1
36Hilkôth
Tafilloh Ouvirakhath Kôhanim 7:4-9
37Ibid.,
7:9
38Ibid.,
7:8