ב״ה
Les
lois relatives à Hanoukkoh
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Partie
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article peut être téléchargé ici.
À
l'approche de Hanoukkoh, il convient de
(re)voir les lois relatives à la fête afin de pouvoir s'y préparer
et ne pas être pris au dépourvu. Les lois de Hanoukkoh ont été
rapportées par le Ramba''m ז״ל
dans
son Mishnéh Tôroh, aux Chapitres 3 et 4 des Hilkôth Maghilloh
Wahanoukkoh. Nous allons toutes les passer
en revue par des questions-réponses.
Hilkôth
Maghilloh Wahanoukkoh Chapitre 3
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הִלְכּוֹת
מְגִלָּה וַחֲנֻכָּה פֵּרֶק ג׳
|
- Quelle est l'origine de la fête de Hanoukkoh ?
1.
Durant [l'Ère] de la
Deuxième Maison [de Dieu], lorsque les Grecs régnaient, ils
promulguèrent des décrets contre les Israélites, [tentèrent
de] supprimer leur religion et refusèrent de leur permettre de
s'adonner à la Tôroh et aux Miswôth.
Ils se saisirent de leur argent et de leurs filles, pénétrèrent
dans le Sanctuaire, s'y débauchèrent par des actes indécents et
rendirent impurs les [objets] purs. Les Israélites souffrirent
énormément à cause d'eux, car ils les oppressaient
excessivement, jusqu'à ce que le Dieu de nos ancêtres eut pitié
d'eux et les sauva de leurs mains. Les membres [de la caste de]
Hashmounna`y,
les Grands-Prêtres, [les] vainquirent, les massacrèrent et
sauvèrent les Israélites de leurs mains. Ils établirent un roi
parmi les Prêtres, et la souveraineté fut rendue aux Israélites
pendant plus de deux cent ans, jusqu'à la destruction de la
Deuxième [Maison de Dieu].
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א בְּבַיִת
שֵׁנִי כְּשֶׁמָּלְכוּ יָוָן,
גָּזְרוּ
גְּזֵרוֹת עַל יִשְׂרָאֵל,
וּבִטְּלוּ
דָּתָם,
וְלֹא
הִנִּיחוּ אוֹתָם לַעְסֹק בַּתּוֹרָה
וּבַמִּצְווֹת;
וּפָשְׁטוּ
יָדָם בִּמְמוֹנָם,
וּבִבְנוֹתֵיהֶם;
וְנִכְנְסוּ
לַהֵיכָל,
וּפָרְצוּ
בּוֹ פְּרָצוֹת,
וְטִמְּאוּ
הַטְּהָרוֹת.
וְצַר
לָהֶם לְיִשְׂרָאֵל מְאוֹד מִפְּנֵיהֶם,
וּלְחָצוּם
לַחַץ גָּדוֹל,
עַד
שֶׁרִחַם עֲלֵיהֶם אֱלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ,
וְהוֹשִׁיעָם
מִיָּדָם.
וְגָבְרוּ
בְּנֵי חַשְׁמֻנַּאי הַכּוֹהֲנִים
הַגְּדוֹלִים,
וַהֲרָגוּם
וְהוֹשִׁיעוּ יִשְׂרָאֵל מִיָּדָם;
וְהִעְמִידוּ
מֶלֶךְ מִן הַכּוֹהֲנִים,
וְחָזְרָה
מַלְכוּת לְיִשְׂרָאֵל יָתֵר עַל
מָאתַיִם שָׁנָה--עַד
הֶחָרְבָּן הַשֵּׁנִי
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Durant
[l'Ère] de la Deuxième Maison [de Dieu] :
Le miracle de Hanoukkoh
eut lieu en l'an 3596 de notre calendrier (en -164 de l’Ère
Courante). Mais la persécution grecque avait déjà commencé
quelques années auparavant.
lorsque
les Grecs régnaient :
On parle plus précisément du Royaume Séleucide de Syrie, dont
la hiérarchie dirigeante était d'origine grecque.
ils
promulguèrent des décrets contre les Israélites, [tentèrent
de] supprimer leur religion :
Le
Midhrosh1
rapporte que les Syro-Grecs obligeaient les Israélites « à
écrire sur la corne d'un bélier qu'ils n'avaient aucune part
dans le Dieu d'Israël ».
et
refusèrent de leur permettre de s'adonner à la Tôroh et aux
Miswôth :
Le Rouleau d'Antioche rapporte que les Syro-Grecs empêchaient les
Israélites d'observer le Shabboth et d'accomplir les
circoncisions.
Ils
se saisirent de leur argent :
Les dirigeants Syro-Grecs établirent des villes païennes en
`aras
Yisro`él et privèrent la population israélite de tout moyen de
subsistance.
et
de leurs filles :
Le Talmoudh2
rapporte que le jour de son mariage, chaque femme Israélite qui
était vierge devait d'abord avoir des relations sexuelles avec un
officier Syro-Grec avant de pouvoir retrouver le mari qu'elle
venait d'épouser.
s'y
débauchèrent par des actes indécents :
En y accomplissant notamment des orgies et des sacrifices
d'animaux impurs, et en y faisant installer des idoles.
et
rendirent impurs les [objets] purs :
Comme nous le voyons concernant l'huile pour la Manôroh, les
Grecs n'ont pas détruit l'huile, mais se sont contentés de la
rendre impure.
Les
Israélites souffrirent énormément à cause d'eux, car ils les
oppressaient excessivement, jusqu'à ce que le Dieu de nos
ancêtres eut pitié d'eux et les sauva de leurs mains :
En attirant notre attention sur l'origine Divine de la victoire
des Israélites avant de mentionner les Hashmounno`im,
le Ramba''m souligne ici la nature miraculeuse et spirituelle de
Hanoukkoh.
En effet, faire la guerre ne fait pas partie de la nature
israélite. Hanoukkoh
n'est pas la célébration d'une victoire militaire, mais celle
des miracles et bienfaits que Dieu a accomplis pour nous (la
victoire militaire en faisant partie, car cela mit fin à cette
oppression insupportable).
Les
membres [de la caste de] Hashmounna`y,
les Grands-Prêtres, [les] vainquirent, les massacrèrent et
sauvèrent les Israélites de leurs mains. Ils établirent un roi
parmi les Prêtres : Nos
Sages critiquèrent les Hashmounno`im
pour s'être emparés de la royauté, qui revient normalement de
droit aux membres exclusifs de la tribu de Yahoudhoh. (Voir
notamment le Ramba''m, dans les Hilkôth Malokhim 1:7-8, où il
explique que seuls les descendants de Dowidh Hammalakh ע״ה ont
un droit sur la royauté israélite.) Cela explique une des
nombreuses raisons pour lesquelles le Livre des Macchabées
(Makkabbim) ne fut pas canonisé, sans compter la corruption qui
ravagea la caste des Hashmounno`im
après leur victoire sur les Syro-Grecs, ainsi que le fait que les
livres de Makkabbim furent rédigés en grec et non en Langue
Sainte, et qu'ils comptent certaines erreurs historiques et
théologiques.
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2.
Quand les Israélites
vainquirent leurs ennemis et les détruisirent, c'était le
vingt-cinq Kisléw. Ils entrèrent dans le Sanctuaire et ne purent
trouver aucune huile pure, à l'exception d'une seule fiole. Son
contenu ne permettait d'allumer [la Manôroh de la Maison de Dieu]
que pour un seul jour, mais ils allumèrent les bougies qui
brûlèrent huit jours, jusqu'à ce qu'ils purent écraser des
olives et produire de l'huile pure.
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ב וּכְשֶׁגָּבְרוּ
יִשְׂרָאֵל עַל אוֹיְבֵיהֶם וְאִבְּדוּם,
בַּחֲמִשָּׁה
וְעֶשְׂרִים בְּחֹדֶשׁ כִּסְלֵו הָיָה.
וְנִכְנְסוּ
לַהֵיכָל,
וְלֹא
מָצְאוּ שֶׁמֶן טָהוֹר אֵלָא פַּךְ
אֶחָד;
וְלֹא
הָיָה בּוֹ לְהַדְלִיק אֵלָא יוֹם אֶחָד
בִּלְבָד,
וְהִדְלִיקוּ
מִמֶּנּוּ נֵרוֹת הַמַּעֲרָכָה שְׁמוֹנָה
יָמִים--עַד
שֶׁכָּתְשׁוּ זֵיתִים,
וְהוֹצִיאוּ
שֶׁמֶן טָהוֹר
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Quand
les Israélites vainquirent leurs ennemis et les détruisirent,
c'était le vingt-cinq Kisléw :
La guerre s'était en fait terminée le 24 Kisléw, et le 25 ils
se reposèrent de la guerre.
Ils
entrèrent dans le Sanctuaire et ne purent trouver aucune huile
pure, à l'exception d'une seule fiole. Son contenu ne permettait
d'allumer [la Manôroh de la Maison de Dieu] que pour un seul
jour, mais ils allumèrent les bougies qui brûlèrent huit
jours : Les
commentateurs soulèvent la question suivante : pourquoi le
miracle de la fiole d'huile était-il nécessaire ? En effet,
concernant les rites impliquant des objets saints du Béth
Hammiqdosh, comme par exemple les offrandes communautaires ou
l'allumage de la Manôroh du Béth Hammiqdosh, nous suivons la
règle qui stipule que « l'exigence de la pureté est
suspendue » s'il est impossible d'accomplir le rite dans la
pureté.3
Ainsi, si la seule fiole d'huile pure que les Israélites avaient
trouvée s'était terminée, ils auraient pu, sans aucun problème,
continuer à allumer la Manôroh les jours suivants avec de
l'huile impure. Pourquoi donc HaShem ית׳
a-t-Il
accompli un miracle alors qu'il n'y avait pas de nécessité
absolue, en sachant qu'il est rare qu'Il accepte de modifier les
lois de la nature ?
Parmi
les explications avancées, il y a le fait que HaShem a vu la
dévotion des Israélites exprimée par leur recherche d'une huile
pure, ainsi que, à une plus grande échelle, leur bravoure au
combat face aux Syro-Grecs. Cette dévotion qui dépassait les
limites de leur intellect et raison suscita un miracle de la part
de HaShem qui transcenda les limites de la nature.
|
- Qu'est-ce qui fut institué pour commémorer ces événements ?
3.
Et à cause de cela, les
Sages de cette génération-là ordonnèrent que ces jours-là,
qui commencent à partir de la nuit du vingt-cinq Kisléw, soient
commémorés comme des jours de joie et de louange [à Dieu], et
qu'on y allume le soir des lampes à l'entrée des maisons à
chacune des nuits de ces huit nuits-là. Et ces jours-là sont
appelés « Hanoukkoh ».
Il est interdit d'y faire des éloges funèbres et de jeûner,
comme durant les jours de Pourim. Allumer des lampes ces
[jours-là] est une Miswoh
qui émane des paroles des Scribes, comme la lecture de la
Maghilloh.
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ג וּמִפְּנֵי
זֶה הִתְקִינוּ חֲכָמִים שֶׁבְּאוֹתוֹ
הַדּוֹר,
שֶׁיִּהְיוּ
שְׁמוֹנַת הַיָּמִים הָאֵלּוּ
שֶׁתְּחִלָּתָן מִלֵּילֵי חֲמִשָּׁה
וְעֶשְׂרִים בְּכִסְלֵו,
יְמֵי
שִׂמְחָה וְהַלֵּל;
וּמַדְלִיקִין
בָּהֶן הַנֵּרוֹת בָּעֶרֶב עַל פִּתְחֵי
הַבָּתִּים,
בְּכָל
לַיְלָה וְלַיְלָה מִשְּׁמוֹנַת
הַלֵּילוֹת.
וְיָמִים
אֵלּוּ,
הֶן
הַנִּקְרָאִין חֲנֻכָּה.
וְהֶן
אֲסוּרִין בְּסֵפֶד וְתַעְנִית,
כִּימֵי
הַפּוּרִים;
וְהַדְלָקַת
הַנֵּרוֹת בָּהֶן,
מִצְוָה
מִדִּבְרֵי סוֹפְרִים כִּקְרִיאַת
הַמְּגִלָּה
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Et
à cause de cela, les Sages de cette génération-là :
Le Talmoudh4
rapporte que la célébration de cette fête fut ordonnée l'année
qui avait suivi le miracle.
ordonnèrent
que ces jours-là, qui commencent à partir de la nuit du
vingt-cinq Kisléw, soient commémorés comme des jours de joie :
Comme
le Ramba''m l'explique au Chapitre 2 des Hilkôth Maghilloh
Wahanoukkoh,
« la joie est associée à la fête », ce qui implique
notamment que les repas consommés à Hanoukkoh
ont le statut de repas d'une Miswoh,
et qu'il faudra donc essayer de bien manger et préparer des mets
raffinés pendant les huit jours de la fête, ainsi que boire un
peu de vin durant les repas.
et
de louange [à Dieu] :
Cela implique des prières particulières pendant Hanoukkoh.
Ainsi, à Hanoukkoh,
durant les huit jours, nous récitons le Hallél, les louanges à
HaShem composées par Dowidh Hammalakh.
et
qu'on y allume le soir :
Le terme « ´arav », qui signifie « soir »,
désigne tout moment après la tombée de la nuit, quand il n'y a
plus de lumière du soleil dehors.
des
lampes à l'entrée des maisons à chacune des nuits de ces huit
nuits-là : Les deux
actes (allumer des lampes la nuit, et le faire à l'entrée des
maisons) ont pour but de publier le miracle, car la lumière se
reflétera dans les rues. C'est le principe de פִּרְסוּמֵי
נִיסָא
« Pirsoumé
Nisso` » (publication du miracle), qui est essentiel dans la
célébration de Hanoukkoh.
Il
est interdit d'y faire des éloges funèbres :
C'est à dire qu'on enterre le mort sans faire d'éloges funèbres,
car autrement cela augmentera la tristesse, alors que les huit
jours de Hanoukkoh
sont des jours de joie, comme mentionné plus haut.
|
Les
Miswôth de Hanoukkoh sont donc :
- allumer des lampes chacune des huit nuits de Hanoukkoh devant sa maison ;
- être dans la joie, c'est-à-dire développer une atmosphère festive, durant les huit jours de Hanoukkoh, notamment en prenant des repas de fête et en buvant un peu de vin lors des repas de fête ;
- élever des louanges à HaShem, chose que l'on réalise par la récitation du Hallél chacun des huit jours de Hanoukkoh ;
- ne pas jeûner durant la période des huit jours de Hanoukkoh ;
- ne pas faire d'éloges funèbres durant la période des huit jours de Hanoukkoh.
- Qui est astreint à l'obligation d'allumer des lampes durant les huit jours de Hanoukkoh et quelles bénédictions fait-on en les allumant ?
4.
Tous
ceux qui sont astreints à l'obligation de la lecture de la
Maghilloh sont également astreints à l'obligation de l'allumage
de la lampe de Hanoukkoh.
Celui qui allume la première nuit récite trois bénédictions :
« Boroukh `attoh
HaShem `alôhénou Malakh Ho´ôlom `ashar Qiddashonou Bamiswôthow
Wasiwwonou
Lahadhliq Nér Shallahanoukkoh »,
« Boroukh `attoh
HaShem `alôhénou Malakh Ho´ôlom Sha´osoh Nissim La`avôthénou
Bayyomim Hohém Bazzamon Hazzah »,
« Boroukh `attoh
HaShem `alôhénou Malakh Ho´ôlom Shahahayonou
Waqiyyamonou Wahiggi´onou Lazzamon Hazzah ».
Et tous ceux qui la voient récitent à la fois « Sha´osoh
Nissim »
et « Shahahayonou ».
Et les autres nuits, celui qui allume récite deux bénédictions,
alors que celui qui la voit en récite une, car on ne récite
« Shahahayonou »
que la première nuit.
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ד כָּל
שֶׁחַיָּב בִּקְרִיאַת הַמְּגִלָּה,
חַיָּב
בְּהַדְלָקַת נֵר חֲנֻכָּה;
וְהַמַּדְלִיק
אוֹתָהּ בַּלַּיְלָה הָרִאשׁוֹן,
מְבָרֵךְ
שָׁלוֹשׁ בְּרָכוֹת:
בָּרוּךְ
אַתָּה ה'
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
אֲשֶׁר
קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְווֹתָיו וְצִוָּנוּ
לְהַדְלִיק נֵר שֶׁלַּחֲנֻכָּה;
בָּרוּךְ
אַתָּה ה'
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
שֶׁעָשָׂה
נִסִּים לַאֲבוֹתֵינוּ בַּיָּמִים
הָהֵם בַּזְּמָן הַזֶּה;
בָּרוּךְ
אַתָּה ה'
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
שֶׁהֶחֱיָנוּ
וְקִיְּמָנוּ וְהִגִּיעָנוּ לַזְּמָן
הַזֶּה.
וְכָל
הָרוֹאֶה אוֹתָהּ,
מְבָרֵךְ
שְׁתַּיִם--שֶׁעָשָׂה
נִסִּים לַאֲבוֹתֵינוּ,
וְשֶׁהֶחֱיָנוּ.
וּבִשְׁאָר
הַלֵּילוֹת,
הַמַּדְלִיק
מְבָרֵךְ שְׁתַּיִם,
וְהָרוֹאֶה
מְבָרֵךְ אַחַת--שְׁאֵין
מְבָרְכִין שֶׁהֶחֱיָנוּ,
אֵלָא
בַּלַּיְלָה הָרִאשׁוֹן
|
Tous
ceux qui sont astreints à l'obligation de la lecture de la
Maghilloh sont également astreints à l'obligation de l'allumage
de la lampe de Hanoukkoh :
C'est à dire tous les adultes, hommes et femmes.
Néanmoins,
les parents ayant une obligation de Hinoukh
(éduquer leurs enfants), ils doivent aussi entraîner leurs
enfants à allumer les lampes de Hanoukkoh
(mais l'allumage des lampes de Hanoukkoh
par un enfant n'a pas le statut d'une Miswoh,
mais de Hinoukh).
Celui
qui allume la première nuit récite trois bénédictions :
« Boroukh `attoh HaShem `alôhénou Malakh Ho´ôlom `ashar
Qiddashonou Bamiswôthow
Wasiwwonou
Lahadhliq Nér Shallahanoukkoh » :
C'est-à-dire, « Béni Tu es HaShem notre Dieu, Roi de
l'Univers, Qui nous a sanctifiés par Ses commandements, et nous a
ordonné d'allumer la lampe de Hanoukkoh ».
Bien
que la Miswoh
de l'allumage des lampes de Hanoukkoh
nous a été ordonnée par les Sages, nous disons néanmoins que
la Miswoh
nous a été ordonnée par HaShem, parce que la Tôroh contient
une obligation d'écouter et se soumettre en tout point aux
prescriptions des Sages du Sanhédhrin qui se trouvait à
Jérusalem. Par conséquent, une instruction émise par eux
équivaut à une instruction émise par HaShem, et en nous
soumettant à eux nous accomplissons la Miswoh
biblique d'obéir aux Sages du Sanhédhrin.5
« Boroukh
`attoh HaShem `alôhénou Malakh Ho´ôlom Sha´osoh Nissim
La`avôthénou Bayyomim Hohém Bazzamon Hazzah » :
C'est-à-dire, « Béni Tu es HaShem notre Dieu, Roi de
l'Univers, Qui a fait des miracles pour nos ancêtres en ces
jours-là, en cette époque ».
« Boroukh
`attoh HaShem `alôhénou Malakh Ho´ôlom Shahahayonou
Waqiyyamonou Wahiggi´onou Lazzamon Hazzah » :
C'est-à-dire, « Béni Tu es HaShem notre Dieu, Roi de
l'Univers, Qui nous a maintenus en vie, nous a soutenus et nous a
fait arriver jusqu'à ce moment ».
Cette
bénédiction est récitée chaque fois qu'une Miswoh
n'est accomplie que de temps en temps, c'est-à-dire de façon
ponctuelle.6
Il
convient de noter que comme pour toute Miswoh,
les bénédictions qui y sont associées doivent être récitées
avant
l'accomplissement de la Miswoh
et non après. Par conséquent, les trois bénédictions
susmentionnées seront faites avant l'allumage.
Et
tous ceux qui la voient récitent à la fois « Sha´osoh
Nissim » et « Shahahayonou » :
C'est à dire que si quelqu'un, la première nuit de Hanoukkoh,
aperçoit une lampe de Hanoukkoh
allumée, mais qui n'a pas été allumée par lui, il doit réciter
ces deux bénédictions en la voyant. Par exemple, un homme se
promenait la première nuit de Hanoukkoh
et est passé devant une maison où les lampes de Hanoukkoh
ont été allumées et se voient du domaine public. Il récitera
ces deux bénédictions en les voyant. Précisons qu'il ne devra
pas les réciter pour toutes les lampes de Hanoukkoh
allumées qu'il pourra voir du domaine public. Les réciter pour
la première lampe de Hanoukkoh
sur laquelle il tombe cette nuit-là suffira.
Le
but de l'allumage des lampes de Hanoukkoh
étant de publier le miracle, cela signifie qu'elles doivent être
vues par les autres dans le domaine public. De ce fait, cette
Miswoh
ne concerne pas seulement ceux qui les allument, mais également
ceux qui voient ces lampes. Par conséquent, ce ne sont pas
seulement ceux qui les allument qui doivent réciter des
bénédictions, mais également ceux qui voient ces lampes.
La
raison pour laquelle la bénédiction de « Lahadhliq Nér
Shallahanoukkoh »
n'est pas récitée par quelqu'un qui voit des lampes de Hanoukkoh
allumées est qu'elle est récitée pour l'acte de l'allumage. Par
conséquent, elle ne peut être récitée que par quelqu’un qui
les allume réellement, et non par quelqu'un qui a vu des lampes
de Hanoukkoh
allumées. Puisqu'il ne les a pas allumées lui-même, il ne peut
pas réciter la bénédiction de « Lahadhliq Nér
Shallahanoukkoh ».
Et
les autres nuits, celui qui allume récite deux bénédictions :
À savoir, « Lahadhliq Nér Shallahanoukkoh »
et « Sha´osoh Nissim La`avôthénou ».
alors
que celui qui la voit en récite une :
À savoir, la bénédiction de « Sha´osoh Nissim
La`avôthénou ».
car
on ne récite « Shahahayonou »
que la première nuit :
C'est à dire qu'après l'allumage de la première nuit, par
laquelle commence la fête, il n'est plus approprié de réciter
cette bénédiction de « Shahahayonou ».
|
Tout
comme les hommes et les femmes adultes sont astreints à la Miswoh
de lire la Maghilloh (qui est une autre Miswoh émanant des paroles
des Scribes), ils sont également astreints à la Miswoh de
l'allumage des lampes de Hanoukkoh. Cela signifie qu'une femme
peut allumer les lampes de Hanoukkoh en faisant les
bénédictions appropriées, et acquitter par-là des hommes, car
elle a le même degré d'obligation que les hommes dans cette Miswoh.
De même, si elle ne peut ou ne veut pas les allumer, elle peut être
acquittée par l'allumage réalisé par un homme (par exemple, son
mari). C'est exactement comme pour le Qiddoush, qu'une femme peut
faire ou laisser son mari le faire pour elle.
Avant
d'allumer les lampes de Hanoukkoh, on récitera les bénédictions
suivantes (la troisième ne se récite que lors de l'allumage de la
première nuit) :
Béni
Tu es `adhônoy notre Dieu, Roi de l'Univers, Qui nous a
sanctifiés par Ses commandements, et nous a ordonné d'allumer la
lampe de Hanoukkoh
|
בָּרוּךְ
אַתָּה יהוה
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
אֲשֶׁר
קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְווֹתָיו וְצִוָּנוּ
לְהַדְלִיק נֵר שֶׁלַּחֲנֻכָּה
|
Béni
Tu es `adhônoy notre Dieu, Roi de l'Univers, Qui a fait des
miracles pour nos ancêtres en ces jours-là, en cette époque
|
בָּרוּךְ
אַתָּה יהוה
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
שֶׁעָשָׂה
נִסִּים לַאֲבוֹתֵינוּ בַּיָּמִים
הָהֵם בַּזְּמָן הַזֶּה
|
Béni
Tu es `adhônoy notre Dieu, Roi de l'Univers, Qui nous a maintenus
en vie, nous a soutenus et nous a fait arriver jusqu'à ce moment
|
בָּרוּךְ
אַתָּה יהוה
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
שֶׁהֶחֱיָנוּ
וְקִיְּמָנוּ וְהִגִּיעָנוּ לַזְּמָן
הַזֶּה
|
Tandis
que celui qui tombe sur des lampes de Hanoukkoh allumées par
quelqu'un d'autre récitera les bénédictions suivantes (la deuxième
ne se récite que la première nuit de Hanoukkoh) :
Béni
Tu es `adhônoy notre Dieu, Roi de l'Univers, Qui a fait des
miracles pour nos ancêtres en ces jours-là, en cette époque
|
בָּרוּךְ
אַתָּה יהוה
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
שֶׁעָשָׂה
נִסִּים לַאֲבוֹתֵינוּ בַּיָּמִים
הָהֵם בַּזְּמָן הַזֶּה
|
Béni
Tu es `adhônoy notre Dieu, Roi de l'Univers, Qui nous a maintenus
en vie, nous a soutenus et nous a fait arriver jusqu'à ce moment
|
בָּרוּךְ
אַתָּה יהוה
אֱלֹהֵינוּ
מֶלֶךְ הָעוֹלָם,
שֶׁהֶחֱיָנוּ
וְקִיְּמָנוּ וְהִגִּיעָנוּ לַזְּמָן
הַזֶּה
|
1Baré`shith
Rabboh 2:4
2Shabboth
23a
3Voir
Hilkôth Bi`ath Hammiqdosh 4:6-15
4Shabboth
21b
5Voir
les Hilkôth Maghilloh Wahanoukkoh 1:1, 3
6Voir
Hilkôth Barokhôth 11:9