vendredi 13 mai 2016

Les lois Noahides d'après le Ramba''m - Deuxième Partie

ב״ה

Les lois Noahides d'après le Ramba''m

Deuxième Partie


Cet article peut être téléchargé ici.

Voir ici pour (re)lire la première partie.

Comme cela a été dit en introduction de la première partie, les lois relatives aux Bané Nôah sont énoncées par le Ramba''m ז״ל dans son Mishnéh Tôroh aux chapitres 8 à 10 des Hilkôth Malokhim Oumilhomôth. Nous avions mentionné les quelques Halokhôth du chapitre 8. Nous allons à présent commencer l'analyse du chapitre 9. Dans cette partie-ci, nous parlerons des commandements noahides relatifs à l’idolâtrie, le blasphème et le versement du sang.

  • Chapitre 9

  1. Introduction

1. `odhom Hori`shôn s'est vu ordonner les six choses suivantes : [l'interdiction] concernant l'idolâtrie ; [l'interdiction] concernant le blasphème ; [l'interdiction] concernant le fait de verser le sang ; [l'interdiction] concernant les relations sexuelles interdites ; [l'interdiction] concernant le vol ; et [l'injonction d'établir des cours de] justice.
א  עַל שִׁשָּׁה דְּבָרִים נִצְטַוָּה אָדָם הָרִאשׁוֹן--עַל עֲבוֹדָה זָרָה, וְעַל בִּרְכַת הַשֵּׁם, וְעַל שְׁפִיכוּת דָּמִים, וְעַל גִּלּוּי עֲרָיוֹת, וְעַל הַגָּזֵל, וְעַל הַדִּינִים

2. Bien qu'elles furent transmises à nous depuis Môshah Rabbénou et que l'intelligence tend à les respecter, d'une lecture générale des paroles de la Tôroh nous pouvons voir que nous les avons reçues comme commandements [dès la création]. [Dieu] ajouta à Nôah [l'interdiction] concernant un membre [arraché] d'une créature vivante, car il est écrit1 : « Toutefois, aucune chair, tant que son sang maintient sa vie, vous n'en mangerez ». Cela fait sept commandements.
ב  אַף עַל פִּי שֶׁכֻּלָּן קַבָּלָה הֶן בְּיָדֵינוּ מִמֹּשֶׁה רַבֵּנוּ, וְהַדַּעַת נוֹטָה לָהֶן, מִכְּלַל דִּבְרֵי הַתּוֹרָה, יֵרָאֶה שֶׁעַל אֵלּוּ נִצְטַוּוּ. הוֹסִיף לְנוֹחַ אֵבֶר מִן הַחַי, שֶׁנֶּאֱמָר "אַךְ-בָּשָׂר, בְּנַפְשׁוֹ דָמוֹ לֹא תֹאכֵלוּ"; נִמְצְאוּ שֶׁבַע מִצְווֹת

3. C'est ainsi que les choses étaient dans le monde entier jusqu'à `avrohom, qui s'est fait enjoindre [d'autres commandent] en plus de ceux-ci, au niveau de la circoncision et de la prière du matin. Yishoq sépara la dîme et ajouta la prière de l'après-midi. Ya´aqôv ajouta [l'interdiction de ne pas consommer] le nerf sciatique et [institua] la prière du soir. En Égypte, ´amrom s'est fait enjoindre d'autres commandements [supplémentaires], jusqu'à ce que Môshah Rabbénou vint et rendu complète la Tôroh par sa main.
ג  וְכֵן הָיָה הַדָּבָר בְּכָל הָעוֹלָם, עַד אַבְרָהָם נִצְטַוָּה יָתֵר עַל אֵלּוּ בַּמִּלָּה, וְהוּא הִתְפַּלַּל שַׁחְרִית. וְיִצְחָק הִפְרִישׁ מַעֲשֵׂר, וְהוֹסִיף תְּפִלָּה אַחֶרֶת לִפְנוֹת הַיּוֹם. וְיַעֲקוֹב הוֹסִיף גִּיד הַנָּשֶׁה, וְהִתְפַּלַּל עַרְבִּית. וּבְמִצְרַיִם נִצְטַוָּה עַמְרָם בְּמִצְווֹת יְתֵרוֹת, עַד שֶׁבָּא מֹשֶׁה רַבֵּנוּ וְנִשְׁלְמָה תּוֹרָה עַל יָדוֹ
Nous voyons par cette Halokhoh les différentes étapes qui ont mené à la Tôroh telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Tout d'abord, Dieu S'est révélé à l'humanité en donnant les sept lois noahides, d'abord à `odhom Hori`shôn ע״ה (qui reçut six commandements) et ensuite à Nôah ע״ה (qui reçut le septième et dernier commandement). Puis, Il S'est révélé à `avrohom `ovinou ע״ה en lui donnant, ainsi qu'à ses descendants, le commandement supplémentaire de la circoncision. Puis, Il Se révéla à Yishoq `ovinou ע״ה, qui fit de la dîme une institution. Puis, Il Se révéla à Ya´aqôv `ovinou ע״ה, qui est à l'origine de l'interdiction de consommer le nerf sciatique. Puis, Il Se révéla à ´amrom ע״ה, qui fut le père de Môshah Rabbénou ע״ה et le chef spirituel de la dernière génération des Israélites qui se trouvaient en Égypte, et ajouta des commandements supplémentaires. Enfin, Il Se révéla à Môshah Rabbénou et lui dicta l'intégralité des commandements que devaient respecter les Israélites et qui incluaient tous les commandements déjà révélés avant le don de la Tôroh. Chaque révélation successive a toujours confirmé les précédentes, sans rien annuler. Ainsi, les 613 Miswôth de la Tôroh inclut tous les commandements révélés par Dieu depuis le premier homme, `odhom.

Nous comprenons également de cette Halokhoh que Dieu a révélé différents sentiers pour diverses catégories de personnes. Les Noahides ont sept commandements fondamentaux à respecter. Les descendants de `avrohom `ovinou ont à respecter les sept commandements en plus de celui de la circoncision (c'est pour cela que, par exemple, les arabes, qui descendent aussi de `avrohom `ovinou, se font circoncire). Les Israélites spécifiquement ont à respecter 613 Miswôth qui incluent tous les commandements donnés avant le don de la Tôroh et tous ceux qui furent donnés depuis le don de la Tôroh au Sinaï.

Enfin, le but de cette Halokhoh est d'illustrer ce qui avait été dit au Chapitre 8, Halokhoh 14 (voir dans la première partie), à savoir que les Noahides devaient respecter leurs commandements avec la pleine conviction qu'ils furent donnés bien avant le don de la Tôroh.

(Cela dit en passant, nos Sages expliquent que les trois prières quotidiennes, en plus d'être calquées sur les sacrifices qui étaient apportés au Béth Hammiqdosh, sont également calquées sur les pratiques personnelles des trois Patriarches : nous voyons dans la Tôroh que `avrohom `ovinou priait essentiellement le matin, Yishoq `ovinou dans l'après-midi et Ya`aqôv `ovinou généralement la nuit.)

  1. L'interdiction de l’idolâtrie

4. Un Ban Nôah qui rend un culte à l'idolâtrie est passible de la peine de mort. De qui [parlons-nous] ? De celui qui rend un culte idolâtre de la façon normale. Tout [acte d']idolâtrie qui rendrait passible de la peine de mort devant un Béth Din d'Israélites, un Ban Nôah peut être exécuté pour cela. Et tout ce qui ne rend pas passible de la mort devant un Béth Din d'Israélites, on ne peut exécuter un Ban Nôah pour cela. Mais bien qu'ils ne puissent être exécutés, tout [acte d’idolâtrie] est interdit : il ne leur est pas permis d'ériger un monument, de planter une `ashéroh, de se faire des images et des choses semblables, [même s'ils ne les font que] dans un but décoratif.
ד  בֶּן נוֹחַ שֶׁעָבַד עֲבוֹדָה זָרָה--חַיָּב, וְהוּא שֶׁיַּעֲבֹד כְּדַרְכָּהּ. וְכָל עֲבוֹדָה זָרָה שֶׁבֵּית דִּין שֶׁלְּיִשְׂרָאֵל מְמִיתִין עָלֶיהָ, בֶּן נוֹחַ נֶהְרָג עָלֶיהָ. וְכָל שְׁאֵין בֵּית דִּין שֶׁלְּיִשְׂרָאֵל מְמִיתִין עָלֶיהָ, אֵין בֶּן נוֹחַ נֶהְרָג עָלֶיהָ; וְאַף עַל פִּי שְׁאֵינוּ נֶהְרָג, אָסוּר בַּכֹּל. וְאֵין מַנִּיחִין אוֹתָם לְהָקִים מַצֵּבָה, וְלֹא לִיטַע אֲשֵׁרָה, וְלֹא לַעֲשׂוֹת צוּרוֹת וְכַיּוֹצֶא בָּהֶן לְנוֹאי
Un Ban Nôah qui rend un culte à l'idolâtrie est passible de la peine de mort. De qui [parlons-nous] ? De celui qui rend un culte idolâtre de la façon normale : C'est-à-dire, qui sert une idole de la façon ordinaire par laquelle elle est servie par ses adorateurs. Ainsi, si une certaine divinité, par exemple Jésus, est servie par ses adorateurs d'une manière spécifique, comme par exemple en faisant un signe de croix, il est interdit à un Noahide de reproduire cet acte spécifique à l'adoration de cette idole. Par contre, s'il sert une idole d'une manière différente de ce qui est prescrit par les règles relatives au culte de cette idole, bien qu'il lui soit interdit de le faire (comme cela est dit dans la suite de cette Halokhoh), il ne pourra pas être exécuté, car la Tôroh ne condamne à mort que celui qui a servi une idole de la façon prescrite par les règles d'adorations spécifiques de cette idoles. (Il convient de noter que le fait de ne pas être condamné à mort ne signifie pas qu'il n'y aura aucune sanction.)

Tout [acte d']idolâtrie qui rendrait passible de la peine de mort devant un Béth Din d'Israélites, un Ban Nôah peut être exécuté pour cela. Et tout ce qui ne rend pas passible de la mort devant un Béth Din d'Israélites, on ne peut exécuter un Ban Nôah pour cela : Cela signifie qu'il n'y a aucune différence entre Israélites et Noahides concernant les interdictions relatives à l’idolâtrie. Tout ce qui a été interdit aux Israélites parce que lié à l’idolâtrie est également interdit aux Noahides, et toute sanction qu'un Israélite pourrait recevoir parce qu'il s'est adonné à l’idolâtrie (par exemple, condamnation à mort, peine de Koréth, peine de flagellation, etc.) le Noahide pourra également la recevoir.

Cette Halokhoh nous montre que les Noahides se doivent d'étudier la Tôroh pour savoir ce qui est interdit dans la Tôroh au niveau de l’idolâtrie.

Mais bien qu'ils ne puissent être exécutés, tout [acte d’idolâtrie] est interdit : Et sera condamné par une sanction autre que la peine de mort, comme par exemple l'excommunication, le Koréth, etc.

de planter une `ashéroh : Un espèce de bosquet ou arbre considéré saint et auquel un culte est rendu.

La Tôroh parle abondamment des activités d’idolâtrie qui impliquaient une `ashéroh. Cette pratique est encore très présente chez les musulmans idolâtres chiites, comme nous pouvons notamment le voir dans la vidéo ci-dessous :


de se faire des images et des choses semblables : C'est-à-dire, reproduire en trois dimensions ou en saillies des créatures du ciel, de la terre, de la mer, des étoiles, le soleil, la lune, des anges, des hommes ou Dieu. Aucune création de Dieu ni Dieu Lui-même ne peuvent être reproduits.

[même s'ils ne les font que] dans un but décoratif : C'est-à-dire, même si ce n'est pas à des fins d'adoration, mais uniquement pour décorer la maison, reproduire quoique ce soit de la création de Dieu en trois dimensions est interdit.

S'il s'agit de dessins, de broderies ou que la reproduction en trois dimensions n'est pas entière, dès lors qu'il ne s'agit pas de symboles idolâtres, cela ne va pas à l'encontre de l'interdiction de l’idolâtrie. Par exemple, reproduire ou acheter une statuette qui ne représente qu'un buste humain n'est pas interdit à titre décoratif (mais l'est si c'est à des fins d’idolâtrie). Par contre, reproduire en trois dimensions un corps humain entier l'est !

  1. L'interdiction du blasphème

5. Un Ban Nôah qui maudit le nom [de Dieu], que ce soit en utilisant le nom particulier [de Dieu] ou une autre de Ses appellations, peu importe la langue qu'il utilise, est passible de la peine de mort, bien qu'il n'en soit pas de même avec un Israélite.
ה  בֶּן נוֹחַ שֶׁבֵּרַךְ אֶת הַשֵּׁם--בֵּין שֶׁבֵּרַךְ בְּשֵׁם הַמְּיֻחָד, בֵּין שֶׁבֵּרַךְ בְּכִנּוּי, בְּכָל לָשׁוֹן--חַיָּב: מַה שְׁאֵין כֵּן בְּיִשְׂרָאֵל
Un Ban Nôah qui maudit le nom [de Dieu] : Littéralement, le texte déclare בֶּן נוֹחַ שֶׁבֵּרַךְ אֶת הַשֵּׁם « Un Ban Nôah qui bénit le nom ». La simple idée de devoir prononcer les mots « maudire le nom de Dieu » était une révulsion pour nos Sages, de mémoire bénie, au point qu'ils ont institué d'employer plutôt l'euphémisme de « bénir le nom de Dieu ».

Maudire le nom de Dieu est ce qu'on appelle « blasphémer » dans le langage israélite. Cela inclut non seulement le fait de prononcer des paroles outrancières contre Dieu en employant l'un de Ses noms mais également le fait de maudire quelqu'un en faisant usage d'un des noms de Dieu.

que ce soit en utilisant le nom particulier [de Dieu] : C'est-à-dire le Tétragramme (יהוה), que nous lisons « `adhônoy » (Seigneur2) afin de ne pas prononcer le nom personnel de Dieu et le profaner.

ou une autre de Ses appellations : Comme par exemple, « `alôhim », « `él Shadday », « `él ´alyôn », etc.

est passible de la peine de mort, bien qu'il n'en soit pas de même avec un Israélite : En effet, pour qu'un Israélite soit passible de la peine de mort pour blasphème, il faut qu'il ait combiné le nom personnel de Dieu (`adhônoy) à l'un des noms Divins qu'il est interdit d'effacer. (Pour la liste de ces noms, voir le Chapitre 6 des Hilkôth Yasôdhé Hattôroh, téléchargeable sur le blog, dans la colonne de droite.) Par contre, un Noahide peut être condamné à mort rien qu'en ayant blasphémé avec un seul des noms de Dieu, qu'il s'agisse de Son nom personnel ou d'une autre de Ses appellations.

  1. L'interdiction de verser le sang de quelqu'un

6. Un Ban Nôah qui a tué quelqu'un, même un fœtus dans le ventre de sa mère, se fait exécuter pour cela. De même, si la personne tuée était une Taréfoh ou attachée et placée devant un lion ou qu'il l'a laissé mourir de faim, puisque cela a causé d'une certaine façon la mort, il se voit condamner à mort. De même, s'il a tué un Rôdhéf, alors qu'il aurait pu s'en sortir [rien qu'en blessant] l'un des membres du Rôdhéf, il est condamné à mort pour cela, bien qu'il n'en soit pas de même avec un Israélite.
ו  בֶּן נוֹחַ שֶׁהָרַג נֶפֶשׁ, אַפִלּוּ עֹבֶר בִּמְעֵי אִמּוֹ--נֶהְרָג עָלָיו. וְכֵן אִם הָרַג טְרֵפָה, אוֹ שֶׁכְּפָתוֹ וּנְתָנוֹ לִפְנֵי הָאֲרִי, אוֹ שֶׁהִנִּיחוֹ בְּרָעָב עַד שֶׁמֵּת--הוֹאִיל וְהֵמִית מִכָּל מָקוֹם, נֶהְרָג. וְכֵן אִם הָרַג רוֹדֵף שֶׁיָּכוֹל לְהַצִּילוֹ בְּאֶחָד מֵאֵבָרָיו--נֶהְרָג עָלָיו, מַה שְׁאֵין כֵּן בְּיִשְׂרָאֵל
Un Ban Nôah qui a tué quelqu'un, même un fœtus dans le ventre de sa mère : Bien que d'un point de vue halakhique un fœtus n'est considéré être une vie qu'au moment de sa naissance.

De même, si la personne tuée était une Taréfoh : C'est-à-dire quelqu'un qui va mourir de toute façon dans l'année, comme par exemple à cause d'une maladie incurable en phase terminale.

De ce fait, bien que la personne allait de toute façon mourir d'ici peu, il reste néanmoins interdit de causer sa mort en la tuant.

ou attachée et placée devant un lion : C'est-à-dire que cette personne était dans une situation périlleuse de laquelle elle avait très peu de chance de s'en sortir vivante.

Même là, il reste interdit de tuer cette personne, même s'il est plus que probable qu'elle ne survivra pas à la situation périlleuse dans laquelle elle se trouve.

ou qu'il l'a laissé mourir de faim : C'est-à-dire qu'il n'a pas causé volontairement la mort de cette personne, mais s'est arrangé de façon indirecte pour que cette personne meure.

puisque cela a causé d'une certaine façon la mort, il se voit condamner à mort : En d'autres mots, pour être considéré transgresseur de l'interdiction de tuer, il n'est pas nécessaire ou obligatoire d'avoir soi-même tué quelqu'un par un acte concret. On peut également être condamné pour ne pas avoir commis d'actes, dès lors que cette absence d'actes a causé la mort de quelqu'un. C'est l'équivalent de la notion de « non assistance à personne en danger ».

De même, s'il a tué un Rôdhéf : Un Rôdhéf est quelqu'un qui en pourchasse un autre dans le but de le tuer. C'est également quelqu'un dont on sait pertinemment bien qu'il désire tuer quelqu'un d'autre.

alors qu'il aurait pu s'en sortir [rien qu'en blessant] l'un des membres du Rôdhéf, il est condamné à mort pour cela : En d'autres mots, le Noahide était dans une situation où il lui était possible de neutraliser le Rôdhéf sans le tuer, par exemple en le blessant, en l'assommant ou encore en l'attachant. Mais au lieu de cela, il a fait le choix de tuer le Rôdhéf. Il est passible de la peine de mort pour cela, bien qu'à l'origine le Rôdhéf en voulait à sa vie (ou à celle de quelqu'un d'autre).

bien qu'il n'en soit pas de même avec un Israélite : Un Israélite ne peut en effet pas être condamné à mort devant un Béth Din pour avoir tué un Rôdhéf, même s'il lui était possible de le neutraliser sans le tuer. Dans le cas d'un Israélite dont la vie est menacée par quelqu'un ou qui sait que quelqu'un en veut à la vie d'autrui, la Halokhoh lui permet de le tuer sans pitié comme cela est illustré dans la célèbre maxime : התורה אמרה אם בא להרגך השכם להרגו « La Tôroh a dit : Si quelqu'un vient pour te tuer, lève-toi pour le tuer ! ».3

Nous poursuivons avec le reste des lois noahides dans la prochaine partie, Dieu voulant !

1Baré`shith 9:4
2En fait, « `adhônoy » signifie littéralement « mon Seigneur »

3Talmoudh, Barokhôth 58a
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