ב״ה
Exposer
les fausses notions
Les
objets ou les personnes ont-ils un pouvoir intrinsèque ?
Des
Hasidhim de Sanz-Klausenburg attendant avec anxiété que leur
Rébbé lance des pommes
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Dans
le monde hassidique et kabbaliste ont fréquemment cours des
actes et pratiques que l'on peut réellement qualifier de fétichisme
et de culte de la personnalité. Ils croient que leurs Rébbé`im ont
des pouvoirs intrinsèques, qu'ils sont omniscients, infaillibles,
capables de lire dans les pensées de leurs Hasidhim, qu'ils
peuvent prédire l'avenir, etc. En plus de rendre un culte à leurs
Rébbé`im, ils vénèrent tout ce qui a été touché par eux et
croient pouvoir en tirer des bénédictions pour avoir des enfants,
une prospérité matérielle, se marier, vivre longtemps, etc. C'est
ainsi qu'à certains rassemblements, des Hasidhim prennent soin de
boire un peu de vin se la coupe de leur Rébbé, pratique qu'ils
appellent כּוֹס
שֶׁל בְּרָכָה « Kôs
Shal Barokhoh » (la coupe de la bénédiction). Puisque le vin
a été béni par le Rébbé, le simple fait de boire de cette coupe
ou verser dans sa propre coupe quelques gouttes de vin provenant de
la coupe du Rébbé garantie la bénédiction dans quelque domaine
dans lequel les Hasidhim en auraient besoin ! Lorsque le
Rébbé de Tosh (dont la secte est basée au Canada) est décédé
peu de temps avant les fêtes de Tishri de cette année, la
communauté n'a pas nettoyé le Miqwah dans lequel la dépouille du
Rébbé avait été lavée, et a proposé aux Hasidhim qui le
souhaitaient, sous versement d'une certaine somme élevée, de
s'immerger dans ce même Miqwah avant les fêtes pour jouir de toute
une série de bénédictions (au mépris ds règles d'hygiène et de
la Halokhoh). À la sortie de chaque Yôm Tôv, les Hasidhim
de la secte Sanz-Klausenburg (basée à New York) ont une cérémonie
au cours de laquelle le Rébbé lance des pommes à ses Hasidhim,
qui se battent littéralement pour les attraper. Ces pommes, ayant été
touchées par le Rébbé, leur confèrent des bénédictions en
abondance. Voir les vidéos ci-dessous.
Comme on dit, heureusement que le ridicule ne
tue pas, et on peut se demander si eux-mêmes n'ont pas un peu honte
de ce qu'ils font, tout ça pour des pommes ! Lorsque les
Hasidhim expérimentent des malheurs et des tragédies, ils se
mettent à vérifier tous les parchemins de leurs Mazouzôth et des
Tafillin, croyant qu'il y a une relation de cause à effet, et que si
les parchemins étaient valides ces malheurs ou tragédies ne
seraient pas produits. D'autres encore proposent de toucher des épées
magiques qui résoudront tous vos problèmes financiers !
Et
la liste des pratiques fétichistes des Hasidhim est très
longue. Nous pourrions y consacrer des dizaines d'articles. Parmi
elles, citons notamment la pratique consistant à vider une tombe du
cadavre qu'elle contenait, et de s'y coucher quelques instants dans
l'espoir de gagner par là une plus longue vie :
Photo
prise par Yaakov Naumi, un photographe hassidique. Vous pouvez
retrouver d'autres de ses photos sur certains rites étranges des
Hasidhim ici.
Toutes
ces pratiques sont de pures mécréances et idolâtries qui ne sont
que le résultat logique des hérésies de la Qabboloh ! Les
Hasidhim font partie d'une autre religion que le Judaïsme !
L'idée
selon laquelle les objets possèdent des pouvoirs surnaturels est
totalement contraire à la Tôroh. La Tôroh explique clairement que
la nature fonctionne suivant des lois fixes. Ainsi, les objets ne
possèdent que les propriétés naturelles qui leur furent conférées
à leur origine. Chaque fois que quelque chose se produit en-dehors
du cadre des lois naturelles, la seule cause est la Volonté Divine,
c'est-à-dire ce que nous appelons la הַשְׁגָחָה
פְּרָטִית « Hashghohoh
Parotith » (Divine Providence).
La
Tôroh nous dit que dans la guerre contre la nation de ´amoléq,
lorsque Môshah Rabbénou ע״ה
levait
les mains vers le ciel, les Israélites avaient le dessus, et
lorsqu'il les baissait, les ´amoléqim prenaient le dessus.1
Sur ce verset, Rash''i ז״ל
pose
très justement la question suivante : וְכִי
יָדָיו שֶׁל מֹשֶׁה נוֹצְחוֹת הָיוּ
הַמִּלְחָמָה « Est-ce
que ce sont les mains de Môshah qui ont gagné la guerre ? ».
De même, dans le cas de l'histoire du serpent en cuivre, il nous est
dit que ceux qui avaient été mordu par des serpents dans le désert,
lorsqu'ils jetaient leurs regards vers le serpent de cuivre qu'avait
façonné Môshah Rabbénou, ils guérissaient.2
Diriez-vous que le serpent de cuivre possédait un pouvoir spécial
de guérison ? Or, là encore, Rash''i demande : וְאָמְרוּ
רַבּוֹתֵינוּ:
וְכִי
נָחָשׁ מֵמִית אוֹ מְחַיֶּה
« Et
nos Rabbins ont dit : ''Un serpent peut-il donc faire mourir ou
faire vivre ?'' », puis, citant le Talmoudh3,
il nous explique ceci : אֶלָּא,
בִּזְמַן
שֶׁהָיוּ יִשְׂרָאֵל מִסְתַּכְּלִין
כְּלַפֵּי מַעְלָה וּמְשַׁעְבְּדִין
אֶת לִבָּם לַאֲבִיהֶם שֶׁבַּשָּׁמַיִם,
הָיוּ
מִתְרַפְּאִים וְאִם לָאו הָיוּ נִמּוֹקִים
« Cela
veut dire que lorsque les enfants d’Israël regardaient vers le
haut et soumettaient leur cœur à leur Père dans le ciel ils
étaient guéris, et sinon ils dépérissaient ». Ce même
passage talmudique nous informe qu'il en était de même avec les
mains de Môshah Rabbénou. À partir de la question de Rash''i, nous
pouvons clairement déduire qu'il rejette catégoriquement la notion
consistant à attribuer des pouvoirs surnaturels aux objets
physiques. Il est important de noter que le TaNa''Kh rapporte que
Hizqiyohou
Hammalakh ע״ה
fit
détruire le serpent de cuivre fabriqué par Môshah Rabbénou
lorsque le peuple commença à lui attribuer des pouvoirs.4
C'est pour la même raison que la jarre de manne et d'autres objets
similaires (comme le bâton de `aharôn, ou encore l'Arche Sainte,
par exemple) furent cachés. De même, lorsque nous voyons ce que les
Hasidhim font lorsqu'ils vont visiter les tombes de leurs Rébbé`im,
allant carrément jusqu'à se coucher et se prosterner dessus, nous
comprenons d'autant mieux pourquoi HaShem ית׳
a
refusé de dévoiler dans la Tôroh les lieux où furent enterrés
quelques-uns des plus grands hommes de l'histoire de l'humanité,
comme Môshah Rabbénou par exemple.
Un
Breslever couché sur la tombe de Rabbi Yisro`él Odesser, considéré
par bon nombre d'entre eux comme étant la réincarnation de Rébbé
Nahmon
de Breslev et le Messie lui-même
Dieu
ne nous a donné aucun objet par lesquels guérir, ni avec lesquels
résoudre nos problèmes. Il nous a plutôt dit que notre sort
serait exclusivement déterminé par la qualité de notre foi, de
notre obéissance envers Sa volonté, et de notre niveau de
raffinement personnel. Si les pierres du אֵפוֹד
« `éfôdh »
(le pectoral que portait le Kôhén Godhôl) avaient le pouvoir de
faire tomber enceinte une femme stérile, pourquoi Hannoh
ע״ה
(qui
deviendra la mère du Prophète Shamou`él ע״ה)
s'est-elle donnée tant de peine à prier HaShem et Lui promettre,
dans les pleurs, que s'Il lui accordait un enfant, elle le Lui
consacrerait toute sa vie ? Pourquoi y avait-il même de
nombreuses femmes stériles dans le TaNa''Kh ? N'était-il pas
plus simple de se rendre au Mishkon, toucher le `éfôdh, et attendre
que la grossesse s'enclenche par miracle ? Et pourtant, ces
femmes firent le choix de s'en remettre exclusivement à HaShem, et
pas des objets, car elles comprenaient que seul HaShem a le pouvoir
intrinsèque d'accomplir des merveilles !
L'attitude
des Hasidhim et kabbalistes constitue une distorsion et un
travestissement total du Judaïsme, des Miswôth et des objets
rituels, comme ceux qui récitent des Tahillim pour guérir, prennent
la Mazouzoh pour une amulette ou placent un Séfar Tôroh sur le
corps d'un enfant pour qu'il n'ait pas peur la nuit !
1Shamôth
17:11
2Bamidhbor
21:1-9
3Rô`sh
Hashonoh 29a
42
Malokhim 18:4