lundi 31 août 2015

Comment les rabbins et d'autres ont changé le Judaïsme

ב״ה

Comment les rabbins et d'autres ont changé le Judaïsme

Illustration : Quelques-uns des pseudos « Grands de la Génération »

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Depuis que les hommes et femmes les plus intelligents se sont rendus compte qu'ils avaient des idées qu'ils ne pouvaient partager avec d'autres, mais qu'il fallait absolument qu'ils s'expriment, ils ont appris à mentir.

Des philosophes hautement respectés le faisaient. Le païen grec Platon décrivaient ce qu'ils disaient comme des « nobles mensonges ». Le musulman Ibn Tufayl n'a pas donné de nom aux mensonges, mais a rédigé un livre entièrement consacré à la description des raisons pour lesquelles il est nécessaire de cacher la vérité. Concrètement, bien que les gens pourraient trouver cela très insultant, les philosophes reconnaissent que la vaste majorité des gens ont besoin de se voir enseigner des notions fausses et se faire traiter d'une façon paternaliste par ceux qui sont convaincus de savoir ce qui est mieux pour eux. Le romain Plutarque a caché la vérité dans sa fameuse histoire « Vies Parallèles », et a présenté une version idéalisée des héros des temps anciens « dans l'intention de transmettre des exemples moraux à miter et à éviter ». Ils savaient que les mensonges qu'ils enseignaient aux masses n'étaient pas des faits, mais des enseignements qui permettent de répandre ce qu'ils estimaient être bien et bon.

Comme de nombreux autres philosophes, les rabbins actuels ont menti et continuent de le faire pour diverses raisons. Chacune des raisons qui pourraient être avancées est subjective ; un rabbin pourrait sentir que le mensonge est approprié pour telle raison, tandis qu'un autre pourrait s'y opposer fermement. C'est comme si le rabbin disait : « Je peux mentir si j'estime qu'il convient de le faire et si j'estime qu'il est préférable que la personne croit mon mensonge plutôt qu'il connaisse la vérité ».

Nous pouvons donner une longue liste de rabbins d'antan et d'aujourd'hui qui ont menti à d'autres Juifs pour amener le Judaïsme là où ils désiraient l'amener, pour façonner le Judaïsme à leur propre image et non à celle d'HaShem ית׳ et de nos Sages. Trop de rabbins dans la communauté Orthodoxe réécrivent le passé en cachant et censurant les livres de rabbins et Talmidhé Hakhomim des générations antérieures, même très respectés, qui ne collent pas à leurs points de vue personnels. Ils insistent pour analyser le passé à travers les pratiques et doctrines religieuses du présent, effaçant systématiquement les opinions « libérales » du passé pour obliger les autres à suivre leurs notions personnelles de ce qui est bien, bon, droit et juste. Des organisations telles que Artscroll tordent les interprétations des commentateurs bibliques dans leurs commentaires Artscroll lorsque les opinions de ces commentateurs contredisent leur compréhension. Ces rabbins tournent le dos à ce qui est vrai lorsqu'ils sont convaincus que ce qui a été dit dans le passé pourrait amener des lecteurs à mettre au grand jour leurs mensonges. Ce qui est paradoxal, c'est que ces rabbins qui effectuent de tels changements se considèrent être « traditionnels », voire même « Harédhim » (ceux qui craignent Dieu, ou ceux qui tremblent devant Dieu) ou « ultra-Orthodoxes » ; ce sont des hommes qui condamnent à tout va les changements opérés par les mouvements libéraux (Réformé) et conservatives (Massorti), et pourtant eux non plus ne sont pas à l'aise avec le passé, l'histoire du Judaïsme authentique et ses pratiques, et ressentent le besoin de réécrire ce que les Juifs ont de plus sacré, à savoir ce que la Tôroh et le Judaïsme disent vraiment !

Ils dissimulent la conviction de nombreux rabbins d'antan qui étaient d'avis que certaines parties du Houmosh (cinq livres de la Tôroh) furent rédigées après le décès de Môshah Rabbénou ע״ה. Parmi les illustres rabbins qui soutenaient cette position, citons comme exemple Rabbénou `Avrohom `Ibn ´Azro` זצ״ל ou encore l'illustre piétiste Rabbi Yahoudhoh Hahosidh זצ״ל. Mais ce que ces falsificateurs de la vérité ne veulent pas vous dire, c'est que cette opinion est déjà soutenue et mentionnée dans le Talmoudh lui-même ! En effet, nous lisons ceci1 :

Rébbi Yahôshoua´ bar `Abbo` a dit au nom de Rov Giddal qui a dit au nom de Rov : « Les huit derniers versets contenus dans la Tôroh doivent être lus par une seule personne ».2 L'opinion de qui est-elle suivie ici ? Ce n'est sûrement pas celle de Rébbi Shim´ôn, car il a été enseigné3 : Il est écrit4 « Et Môshah, serviteur d'HaShem, mourut là ». Est-il possible que Môshah, tout en étant vivant, ait écrit « Et Môshah...mourut là » ? « Mais la vérité est que jusqu'à ce moment Môshah écrivit, et à partir de ce moment Yahôshoua´ bin Noun écrivit ». [Ce sont là] les paroles de Rébbi Yahoudhoh ou, d'après d'autres, celles de Rébbi Nahamyoh. Rébbi Shim´ôn lui a dit : « Est-il possible que le Séfar Tôroh soit amputée d'une lettre?N'est-il pas écrit5 : ''Prenez ce livre de la Tôroh et placez-le, etc.'' ?6 Nous devons donc dire que jusqu'à ce moment, le Saint, béni soit-Il, a dicté et Môshah l'a écrit et répété, et à partir de ce moment, le Saint, béni soit-Il, a dicté et Môshah a écrit avec des larmes [dans ses yeux]7, comme cela est dit d'une autre occasion8 : ''Boroukh leur dit : C'est de sa propre bouche qu'il m'a récité toutes ces paroles-là, et moi je les ai écrites sur ce livre avec de l'encre''.9 »
אמר רבי יהושע בר אבא אמר רב גידל אמר רב שמנה פסוקים שבתורה יחיד קורא אותן בבהכ"נ כמאן דלא כר"ש דתניא וימת שם משה עבד יי' אפשר משה חי וכתב וימת שם משה אלא עד כאן כתב משה מכאן ואילך כתב יהושע בן נון דברי רבי יהודה ואמרי לה רבי נחמיה אמר לו ר"ש אפשר ס"ת חסר אות אחת וכתיב לקוח את ספר התורה הזה ושמתם אותו וגו' אלא עד כאן הקב"ה אומר ומשה כותב ואומר מכאן ואילך הקב"ה אומר ומשה כותב בדמע כמה שנאמר להלן ויאמר להם ברוך מפיו יקרא אלי את כל הדברים האלה ואני כותב על הספר בדיו

Nous pouvons donc voir que d'après le Talmoudh, il est une idée tout à fait acceptable d'affirmer que toute la Tôroh fut rédigée par Môshah Rabbénou, à l'exception peut-être des huit derniers versets, dont il est possible de supposer qu'ils furent rédigés par Yahôshoua´ bin Noun ע״ה. En tous les cas, c'est une question qui faisait débat déjà parmi nos Sages et il n'est pas hérétique de pencher d'un côté ou de l'autre. Mais parce que soutenir qu'il est possible que certains versets n'auraient pas été écrits par Môshah Rabbénou est « hérétique » pour certains rabbins d'aujourd'hui, ils censurent totalement cette opinion et la considèrent comme non existante !

Ces rabbins cachent le fait que le Poséq Rabbi Môshah `Issarlès זצ״ל (plus connu sous l'acronyme du « Ramo''` ») a tranché que d'après lui, à notre époque, il était tout à fait permis de consommer le vin des non Juifs. Nous pouvons ne pas être d'accord avec lui, mais nous ne pouvons pas censurer une telle opinion, car comme d'autres avant et après lui, il estimait que l’idolâtrie telle que décrite dans le Talmoudh n'existe plus à nos époques. Le raisonnement est que nos Sages du Talmoudh n'ont interdit le vin des non Juifs qu'en raison du fait qu'en ces temps-là les idolâtres offraient littéralement leurs vins en libation à leurs idoles. Puisque de nos jours la plupart des non Juifs simples ne le font pas lorsqu'ils font du vin, la raison de l'interdiction ne s'applique donc plus avec la plupart des vins des non Juifs. Là encore, c'est une opinion que l'on est en droit de rejeter (ce n'est pas parce qu'on la cite qu'on la soutient), mais elle existe et est basée sur un certain raisonnement. Les Pôsqim n'ont jamais eu peur de soutenir leurs opinions, même quand elles divergeaient de celles d'autres Pôsqim, car contrairement à ce qu'on veut nous faire penser aujourd'hui, le Judaïsme n'est pas monolithique et permet à diverses opinions de coexister ensemble, dès lors qu'elles sont dans les limites de la Halokhoh, qu'elles font appel aux méthodes d'interprétation énoncées par nos Sages et ont un raisonnement sur lequel s'appuyer. Alors que même le Talmoudh ne censure pas les opinions que certains Sages défendaient contre d'autres Sages, mais que l'on acceptait la divergence Lashem Shomayim, aujourd'hui les rabbins censurent ce qui ne les arrange pas par rapport au Judaïsme monolithique qu'eux veulent créer.

Parce qu'eux aiment le rite des Kapporôth, en dépit de toutes les objections qu'il soulève, ils censurent le passage du Shoulhon ´Oroukh dans lequel Rabbi Yôséf Qa`rô זצ״ל s'oppose clairement à ce rite. En effet, voici ce qui est écrit dans le Shoulhon ´Oroukh10 :

Il y a ceux qui ont la coutume de procéder à des Kapporôth la veille de Yôm Kippour, en égorgeant un poulet pour chaque enfant de sexe masculin et en disant dessus des versets. On doit empêcher la coutume.
מה שנוהגים לעשות כפרות בערב יום כיפור, לשחוט תרנגול על כל בן זכר ולומר עליו פסוקים, יש למנוע המנהג

(Pour un article sur les Kapporôth, voir ici.)

Ce qui est ironique et hypocrite est que tous ces rabbins qui vont à l'encontre de ce qui est dit ici dans le Shoulhon ´Oroukh sont également les mêmes qui insistent sur le fait qu' « il faut obéir à tout ce qui est dit dans le Shoulhon ´Oroukh ». Or, il y a d'innombrables lois rapportées dans le Shoulhon ´Oroukh auxquelles ces mêmes rabbins demandent de ne pas se soumettre pour X, Y ou Z raisons ! En réalité, ils ne suivent pas le Shoulhon ´Oroukh, mais ce qui, peu importe la source, soutient leur conception du Judaïsme nouveau qu'ils ont créé ! Ainsi, si ce que dit le Shoulhon ´Oroukh leur convient et peut être utilisé pour soutenir leur point de vue, ils l'acceptent, tandis qu'ils rejettent tout ce qui va à l'encontre de leurs désirs et vision du Judaïsme nouveau et archaïque qu'ils ont mis en place. Puisque dans leur version du Judaïsme les Kapporôth sont une bonne chose, ils vont concevoir toutes les raisons possibles et imaginables pour justifier de ne pas suivre le Shoulhon ´Oroukh. (Cela dit en passant, en tant que talmudiste et Talmidh HaRamba''m, le Shoulhon ´Oroukh n'est pas ma référence, mais le Talmoudh et le Mishnéh Tôroh.) Plusieurs Pôsqim, dès l'origine de cette coutume, l'ont rejeté et décrite comme étant une pratique ressemblant à la sorcellerie ou à certaines pratiques païennes.

Ils ont effacé l'opinion du Rov Hayim de Volozhin זצ״ל qui, en citant nul autre que le Go`ôn de Wilno` זצ״ל, a déclaré que « dans les questions ayant trait à la Halokhoh, on ne doit pas abandonner son jugement indépendant, même si cela signifie s'opposer à une décision du Shoulhon ´Oroukh ». En effet, le Judaïsme n'a jamais été monolithique, et nous n'avons AUCUNE obligation halakhique de suivre les décisionnaires post-talmudiques si on estime, après analyse objective, que leurs décisions ne sont pas conformes au Talmoudh ! Contrairement au mensonge enseigné de nos jours selon quoi on devrait écouter tout ce que disent les rabbins et que le Shoulhon ´Oroukh serait le code halakhique de référence, personne n'a l'obligation de suivre aveuglément les rabbins et encore moins d'obéir à une décision du Shoulhon ´Oroukh que l'on estime aller à l'encontre des principes du Judaïsme authentique et des décisions de nos Sages rapportées et tranchées dans le Talmoudh !

Ils dissimulent la décision prise par l'éminent Pôséq Rabbi Yahi`él Epstein זצ״ל selon qui il est permis d'allumer des lumières électriques à Yôm Tôv, ou encore la démonstration faite par le Rov Shalômôh Zalman Auerbach qu'aucune des raisons avancées pour interdire l'usage de l'électricité à Shabboth n'est halakhique ou ne tient la route.

Ils ont expurgé l'opinion du Rov Samson Raphaël Hirsch זצ״ל selon qui tout le monde ne devait pas consacrer sa vie entière à n'étudier que la Tôroh. Cette pratique que l'on voit chez les Harédhim, consistant à ne pas travailler et passer ses journées à étudier, est une innovation qui ne s'est jamais connue dans les temps passées. Pire encore, c'est même contraire à la Halokhoh telle qu'elle a été tranchée dans le Talmoudh et le Mishnéh Tôroh. En effet, nos Sages ont tranché contre l'avis de Rébbi Shim´ôn ז״ל et disent qu'une vie entièrement consacrée à l'étude et sans profession n'est pas la voie appropriée. Des dizaines de passages talmudiques préviennent contre le fait de ne pas exercer une profession à côté du Limoudh Tôroh. Ces passages sont systématiquement censurés dans les milieux Harédhi qui nous vendent qu'il serait une obligation de passer sa vie à l'étude.

Ils ont effacé le fait que le Go`ôn de Wilno`, l'un des plus grands talmudistes qui soit, a écrit que le fait pour les hommes de couvrir leurs têtes en public n'était qu'un Minhogh et que dans les familles Orthodoxes en Allemagne, les hommes Juifs ne couvraient leurs têtes que lorsqu'ils priaient ou récitaient une bénédiction. Leur campagne d'imposition du couvre-chef pour tous est allée jusqu'à rajouter des couvre-chefs sur les photos du dernier Loubavitcher Rebbe, Ménahém Mendel Schneerson, et de nombreux autres rabbins qui ne portaient pas de couvre-chef à l'université. Là encore, cela n'équivaut pas à défendre le fait de sortir la tête découverte, mais on ne peut nier qu'imposer aux hommes religieux le port du couvre-chef est une innovation qui ne fait pas en elle-même partie du Din requis par la Tôroh. Des hommes parfaitement religieux ne se couvraient pas toujours la tête, et ce n'était pas considéré comme une faute.

Ils cachent le fait que de nombreux rabbins, dont le Ramba''m זצ״ל, demandent de faire des exercices physiques réguliers. Aujourd'hui, les Harédhim nous disent que faire du sport est interdit ! Dans quelle version du Judaïsme ? La leur, mais pas dans le Judaïsme authentique !

Les Harédhim, ainsi que les rabbins qui ont peur d'aller contre eux, ne mentionneront pas les mots « gay », « homosexuel », etc., ou n'utiliseront pas ces mots dans leurs journaux de propagande, tout comme de moins en moins de rabbins n'osent ouvertement condamner les modes de vie déviants et abominables comme l'homosexualité, les abus d'enfants dans les communautés Haredhim, etc., et retireront les photos de femmes, y compris celle d'Hillary Clinton, bien que cela ne soit pas du tout interdit dans la Tôroh et que TOUS les journaux religieux (même Harédhim) des temps passés affichaient sans problème des images de femmes !

Ils ont interdit la republication du livre du Rov Ya´aqôv Emden זצ״ל, qui démontre la supercherie que représente le Zôhar et le fait qu'il ne peut avoir été rédigé par Rébbi Shim´ôn ban Yôho`y !

Ce ne sont là que quelques exemples sur la manière dont les rabbins et d'autres ont changé et continuent à changer la Tôroh immuable ! On aurait pu, évidemment, en ajouter des centaines d'autres. Par exemple, de nombreux rabbins ne révèlent pas que les comportements et normes qu'ils défendent dans leurs sermons ne sont pas enseignés dans la Tôroh. En effet, leurs disciples moutons boivent avidement leurs paroles et ne prennent pas la peine de vérifier ou remettre en question ce qui leur est dit. En outre, lorsque ces rabbins font leurs sermons et les basent sur le « fait » que le « Midhrosh » dit ceci ou cela, les rabbins ne révèlent pas qu'il existe des sortes différentes de Midhroshim, chacun affirmant quelque chose de différent des autres, et que la position qu'ils défendent n'est pas soutenu par d'autres Midhroshim. En fait, affirmer qu' « il est enseigné ceci ou cela dans le Midhrosh » est trompeur, car dire « LE Midhrosh » donne l'impression qu'il n'y a qu'un seul Midhrosh, alors qu'il existe différents ouvrages de rassemblement de Midhroshim, dont beaucoup sont post-talmudiques ! Ce n'est donc pas parce qu'on cite un Midhrosh que cela provient des Midhroshim approuvés et enseignés par nos Sages. Et d'expérience, j'ai pu aussi constater que lorsque les gens sont incapables de produire la moindre source pour justifier ce qu'ils avancent, ils jouent la carte du « Mais c'est enseigné dans la Qabboloh ! ». Comme le Midhrosh, il n'y a pas un seul ouvrage de Qabboloh sur le marché. Donc, de quel livre kabbalistique parlent-ils ? Très souvent, même en regardant dans le Zôhar, on ne trouve pas ces passages qu'enseignerait « la Qabboloh » ! Tout ça parce qu'on fait tellement confiance à ces rabbins que l'on ne prend plus la peine de vérifier leurs propos.

Les gens doivent faire attention à cela, car au final nous avons les dirigeants que nous méritons ! Si les gens sont passifs et laissent tout passer, on continuera à les gaver de mensonges et d'autres doctrines de toute sorte n'ayant rien à voir avec le Judaïsme.

1Manohôth 30a
2Ces versets ne peuvent pas être divisés en deux portions pour être lus par deux personnes (il convient de signaler que la façon de diviser les ´Aliyôth n'était pas déterminée ou fixe dans les temps talmudiques. Chaque personne appelée à la Tôroh devait simplement lire un minimum de trois versets)
3Barokhôth 15a
4Davorim 34:5
5Ibid., 31:26
6Ce verset a été dit avant la mort de Môshah Rabbénou. Si à ce moment-là le Séfar Tôroh n'avait pas été entier et déjà entièrement rédigé, on n'en aurait pas fait référence dans ce verset. Par conséquent, c'est que l'entièreté du livre de la Tôroh a été rédigé par Môshah Rabbénou
7Mais n'a pas répété ces mots, contrairement aux autres fois, à cause de sa douleur
8Yirmayohou 36:18
9Boroukh le Scribe ע״ה, lorsqu'il mit par écrit les Lamentations tel que Yirmayohou Hannovi` ע״ה les lui avait dictées, n'a pas répété les mots à cause de la douleur qu'ils lui causaient

10`Ôrah Hayim 605:1
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