בס״ד
La
Halokhoh d'après le Talmoudh et le Mishnéh Tôroh
La
Miswoh de lire trois fois la Paroshoh chaque semaine
- Dans la Gamoro`
Nous
lisons ceci dans la Gamoro` :
Barokhôth
8a-b
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Rov
Houno` bar Yahoudhoh a dit au nom de Rébbi `Ammî : « Un
homme doit toujours compléter1
ses Parashiyôth avec la communauté2,
[en lisant] deux fois l’Écriture3
et une fois le Targoum4,
y compris [des versets tels que] ''´Atorôth et Divôn''5,
car quiconque complète ses Parashiyôth avec la communauté voit
ses jours et ses années être prolongés ! »... Et
il a été enseigné dans une Baraytho` : « Mais il
prendra soin de ne pas la précéder6
ni la suivre7 ».
Malgré tout, Rébbi Yahôshoua´ ban Léwi dit à ses enfants :
« Complétez vos Parashiyôth avec la communauté, deux
fois l’Écriture et une fois le Targoum8 ».
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אמר
רב הונא בר יהודה אמר רבי אמי לעולם
ישלים אדם פרשיותיו עם הצבור שנים מקרא
ואחד תרגום ואפילו
עטרות ודיבון שכל המשלים פרשיותיו עם
הצבור מאריכין לו ימיו ושנותיו...
ההוא
סבא תנינא ובלבד שלא יקדים ושלא יאחר
כדאמר להו ר'
יהושע
בן לוי לבניה אשלימו פרשיותייכו עם
הצבור שנים מקרא ואחד תרגום
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Nous
voyons donc qu'en plus de la lecture de la Paroshoh chaque Shabboth à
la Synagogue, il est du devoir de chacun de lire par lui-même (chez
lui ou au Béth Midhrosh) la Paroshosh en Hébreu et en Araméen
durant la semaine. Ainsi, chaque semaine il aura lu la Paroshoh trois
fois : deux fois en Hébreu (une fois durant la semaine et une
fois à Shabboth) et une fois en Araméen.
- Dans le Mishnéh Tôroh
Cette
pratique est rapportée comme une Halokhoh claire par le Rambam זצ״ל
dans
son Mishnéh Tôroh :
Mishnéh
Tôroh, Hilkhôth Tafilloh Ouvirkhath Kôhanim 13:25
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Bien
qu'un homme entende l'intégralité de la Tôroh [lorsqu'elle est
lue] durant toute l'année en public, il a l'obligation de lire
par lui-même, chaque semaine, le Sédhar9
de ce Shabboth-là, [en lisant] deux [fois] l’Écriture et une
[fois] le Targoum. Quant au verset qui n'a pas de Targoum, il le
lit trois fois, jusqu'à ce qu'il ait complété ses Parashiyôth
avec la communauté.
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אף
על פי שאדם שומע כל התורה כולה,
בכל
שנתו בציבור,
חייב
לקרות לעצמו בכל שבוע ושבוע,
סדר
של אותה שבת--שניים
מקרא,
ואחד
תרגום;
ופסוק
שאין לו תרגום,
קוראהו
שלושה פעמים:
עד
שישלים פרשייותיו,
עם
הציבור
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Pour
des explications détaillées sur cette pratique, voir l'article
suivant.
Cet article peut être téléchargé ici.
1C'est-à-dire,
lire intégralement
2C'est-à-dire,
lire aussi intégralement la Tôroh à la maison, et pas seulement à
la Synagogue. La lecture privée devra se faire de façon à achever
toute la Tôroh en même temps que la communauté l'achèvera aussi.
À Babylone, cela signifiait terminer de lire toute la Tôroh avant
Simhath Tôroh de chaque année, tandis qu'en Palestine,
cela signifiait terminer de la lire en trois ans et demi, avant le
commencement du nouveau cycle triennal
3Le
texte Hébreu. Une fois à la maison durant la semaine, et une fois
à la Synagogue à Shabboth
4C'est-à-dire,
l'interprétation araméenne de l’Écriture
5Bamidhbor
32:3. C'est-à-dire, même les passages qui ne sont pas traduits
dans le Targoum doivent être lus en Hébreu et dans la version
araméenne
6C'est-à-dire,
de ne pas être en avance sur la communauté concernant la lecture
des Parashiyôth
7C'est-à-dire,
de ne pas être en retard sur la communauté concernant la lecture
des Parashiyôth
8En
d'autres mots, ne lire les Parashiyôth qu'avec la communauté, mais
pas seul chez soi
9La
portion hebdomadaire