בס״ד
Jouer
de la musique à Shabboth & Yôm Tôv – Troisième Partie
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III.
Les ˋammôroˋim babyloniens : bruit musical ou
rythmique ?
1.
La Soughyoˋ talmudique
Les tensions autour
de la manière de définir la culture du calme le Shabboth sont abordées plus
explicitement dans le Bavli ´érouvin 104a. Les sources soulignées sont
amoraïques, tandis que les sources en gras sont tannaitiques :
´oulloˋ visitait la
maison de Rov Manashshah. Un homme est passé par-là et a frappé à
la porte. ´oulloˋ a dit : « Qui est-ce ? Puisse son
corps trembler pour avoir transgressé Shabboth ! » Rabboh lui a
dit : « Ils n’ont interdit que le bruit musical ». ˋabbayé le
contesta : « ‘’Ils
puisent [des liquides] au moyen d’un siphon, et ils égouttent [de l’eau] par
un ˋaroq pour un malade à Shabboth’’. Pour un malade, pas pour quelqu’un en bonne
santé ! De quel cas parlons-nous ? N’est-ce pas un cas où il
dormait et on tentait de le réveiller ?[1]
Cela indique qu’on interdit généralement de faire du bruit ! Plutôt,
c’est un cas où il était éveillé et tentait de se rendormir, et cela fait un
son apaisant ». Il fut
contesté : « Celui qui protège ses fruits à cause des oiseaux
et ses courges à cause des bêtes sauvages, il protège à Shabboth suivant son
habitude, dès lors qu’il n’applaudira pas, ni ne claquera des doigts, ni ne
dansera à la manière dont on le fait durant la semaine.
Pourquoi ? N’est-ce pas à cause de l’interdiction d’émettre un
son ? » Rov ˋaḥoˋ bar Ya´aqôv a dit : « [Non !]
C’est une Gazéroh[2],
de crainte qu’il ne ramasse une motte de terre »… Il a été enseigné[3] : « Nous
puisons de l'eau du Puits Gôloh et du Grand Puits avec une roue le Shabboth ».
Dans le Miqdosh, oui, mais dans la Madhinoh, non ! Pourquoi ?
N’est-ce pas à cause de l’interdiction de faire du bruit ? Non, c'est
une Gazéroh, de peur qu’il ne puise de l’eau pour son jardin et
son bâtiment effondré[4]. ˋamémor a permis de
puiser de l'eau avec une roue [le Shabboth] à Maḥôzoˋ. Il a dit : « Pourquoi
nos Maîtres l’ont-ils décrété[5] ?
De peur de puiser de l’eau pour son jardin et son bâtiment effondré. Ici, il
n'y a pas de jardins ni de bâtiments effondrés ». |
עולא איקלע לבי רב מנשה אתא ההוא גברא טרף אבבא אמר
מאן האי ליתחל גופיה דקא מחיל ליה לשבתא א"ל רבה לא אסרו אלא קול של שיר איתיביה אביי מעלין בדיופי ומטיפין מיארק לחולה בשבת לחולה אין לבריא לא ה"ד לאו דנים וקא בעי
דליתער ש"מ אולודי קלא אסיר לא דתיר וקא בעי דלינים דמשתמע כי קלא דזמזומי
איתיביה המשמר פירותיו מפני העופות
ודלעיו מפני החיה משמר כדרכו בשבת ובלבד שלא יספק ולא יטפח ולא ירקד כדרך שהן
עושין בחול מאי טעמא לאו דקמוליד קלא
וכל אולודי קלא אסיר אמר רב אחא בר יעקב גזירה שמא יטול צרור… תנן ממלאין מבור הגולה ומבור הגדול בגלגל בשבת במקדש אין במדינה לא מאי טעמא לאו משום דאולודי קלא
ואסיר לא גזירה שמא ימלא לגינתו ולחורבתו אמימר שרא למימלא בגילגלא במחוזא
אמר מאי טעמא גזרו רבנן שמא ימלא לגינתו ולחורבתו הכא לא גינה איכא ולא חורבה
איכא |
Nous commençons ce
passage par ´oulloˋ,
un Sage palestinien, visitant la maison de Rov Manashshah, lorsqu'un
homme vint frapper à la porte. ´oulloˋ, conformément aux opinions plus strictes que nous
avons vues précédemment dans le Yaroushlami, l'accuse
d'avoir transgressé le Shabboth. Rabboh répond par une déviation dramatique :
les Ḥakhomim n’ont interdit que les bruits musicaux (ou rythmiques).
En effet, bon nombre des sources tannaïtiques que nous avons citées précédemment
peuvent être interprétées comme se concentrant spécifiquement sur le problème
d'une sorte de bruit rythmique ou musical à l'exclusion du bruit blanc.[6]
Notre Soughyoˋ continue
alors à défier Rabboh à partir d'une foule de textes qui semblent également
préoccupés par le bruit blanc. Le premier concerne une sorte d'instrument
autorisé à être utilisé autour de personnes malades le Shabboth, ce qui
implique potentiellement que leur utilisation était autrement interdite. ˋabbayé imagine que cet objet faisait un bruit fort
destiné à réveiller les malades, et nous avons donc une indication d'inquiétude
autour du bruit blanc le Shabboth. Le Ṭalmoudh rejette cela, disant que l'objet
faisait en fait un bruit apaisant et était utilisé pour endormir une personne
malade. Cela peut alors correspondre à la délimitation par Rabboh de la
catégorie problématique comme s’étendant uniquement au bruit musical ou
rythmique. Un développement important s'est produit ici : le modèle de Rabboh
est plus indulgent en ce qu'il permet le bruit blanc. Mais il est aussi plus
strict dans un autre sens, en ce sens que les tons doux et apaisants peuvent
également être problématiques s'ils sont musicaux et rythmiques.
Un défi plus
important pour Rabboh et son paradigme innovant vient ici de la Ṭôsaphṭoˋ de Shabboth 18:15, où une personne est
interdite d'effrayer les animaux pour qu’ils s’en aillent de son jardin en
recourant à des applaudissements, des claquements de doigts et de la danse. Il
est bien évident que la personne ne se livre aucunement à une activité
rythmique ou musicale dans ce contexte, et pourtant l'interdiction reste en
vigueur. Rov ˋaḥoˋ bar Ya´aqôv est donc contraint de proposer
une déviation forcée de ce texte en disant que le souci ici n'a rien à voir
avec le bruit lui-même, mais plutôt avec le souci qu'en s'impliquant trop dans l’objectif
de faire fuir les animaux sauvages, on risquerait de ramasser une motte de
terre et la leur jeter. Ce serait alors soit une transgression du principe de
Mouqṣah (ne pas ramasser des articles qui n'ont pas été préparés avant Shabboth)
ou transporter un article illégalement dans, ou à travers, l'espace public le Shabboth.
En tout état de cause, Rov ˋaḥoˋ bar Ya´aqôv est clairement d’avis que le
bruit est une préoccupation secondaire et dérivée, et défend ainsi la position
de Rabboh selon laquelle le bruit est acceptable, tant qu’il n’est ni musical
ni rythmique.
Une autre attaque
contre Rabboh vient de la Mishnoh de ´érouvin 10:14, qui interdit
implicitement l'utilisation d'un puits bruyant le Shabboth en dehors de
l'enceinte du Béth Hammiqdosh, où une telle utilisation est autorisée. Ici
aussi, cependant, ˋamémor
permet de puiser de l'eau d'un puits à Maḥôzoˋ, apparemment inconscient du problème potentiel du
bruit. Le Gamoroˋ
explique : Il a supposé que la véritable base de l’interdiction de puiser
de l’eau n’avait rien à voir avec le bruit, mais plutôt la crainte que l’on ne
puise pas seulement de l’eau pour boire mais aussi pour arroser son jardin
et/ou ses plantes. Il autorise donc de le faire à Maḥôzoˋ, où il prétend qu'il n'y a pas de tels jardins à
arroser. Encore une fois, un texte antérieur qui était vraisemblablement axé
sur le bruit est détourné comme étant dérivé d’une autre préoccupation
principale, afin de maintenir l’autorité du texte tout en rejetant toute notion
selon laquelle un bruit blanc fort serait problématique le Shabboth.
2.
Comprendre Rabboh
Le caractère forcé
de ces deux dernières résolutions devrait nous mettre en évidence que la
position de Rabboh s’écarte assez clairement de l’interdiction tannaïtique de
faire du bruit le Shabboth et Yôm Tôv, qui semble avoir été considérée comme allant
d’elle-même. Son point de vue, comme celui des ˋamôroˋim
indulgents dans le Yaroushlami, reflète une sorte de changement
dans la culture juridique qui ne tolérait plus l’interdiction d’émettre du
bruit le Shabboth. Il est possible que Rabboh se dirige réellement dans une
direction consistant à autoriser tous les bruits pendant le Shabboth (y compris
le bruit musical, sur le modèle de ce que le Shabboth semble avoir été dans le Béth
Hammiqdosh, du moins dans le contexte de ses activités les plus centrales) mais
doit simplement s’accommoder en quelque sorte des différentes sources tannaïtiques
qui ont clairement un problème avec les activités bruyantes. Il fait donc de
son mieux pour limiter ces sources, et en utilisant le fait que les
applaudissements, les claquements de doigts et la danse semblent être dirigés
musicalement d'une certaine manière, il relit toutes les autres sources à la
lumière de ce paradigme. Il s'est peut-être aussi appuyé sur l'interdiction de
la flûte - un instrument de musique - pour limiter la portée de cette
interdiction à cette catégorie halakhique de bruit musical. En effet, il est à
noter qu'aucun ˋamôroˋ babylonien ne soutient une interdiction générale de
toutes sortes de bruits le Shabboth, malgré le fait que de nombreux ˋamôroˋim
de ˋaraṣ
Yisroˋél (y
compris ´oulloˋ) ont
approuvé une telle opinion. Si c'est la bonne façon de comprendre sa position,
alors nous nous attendrions à ce qu'au moins quelqu'un continue cette tendance
au point de permettre toutes sortes de bruits - y compris le bruit musical - le
Shabboth et Yôm Tôv.
Alternativement, Rabboh
peut être substantiellement engagé dans la différenciation entre le bruit
musical et le bruit blanc. Le bruit musical - avec son rythme, ses notes et ses
gammes - est capable de créer une ambiance et d'attirer un public d'une manière
que le bruit blanc ne peut tout simplement pas. Si ceux qui se sont opposés à
tout bruit (comme ´oulloˋ)
l'ont fait par conviction que le Shabboth était censé être une journée
tranquille, Rabboh pourrait présenter une version modifiée de ce type de dérangement
auditif : le bruit musical menace de donner un ton et une humeur inappropriée
au Shabboth qui est un jour où nous sommes censés faire l'expérience du monde
de Hashshém tel qu'il est. Le bruit blanc, en revanche, ne procure aucun
plaisir humain et n'est qu'une distraction de fond, et n'est pas une
préoccupation principale. En ce sens, le Shabboth n’est pas nécessairement une
journée tranquille, bien que ce soit un jour où nous n’essayons pas de créer
des environnements trop contrôlés et déterminants à travers la musique. On
pourrait alors se demander si, selon cette interprétation, Rabboh interdirait
même de chanter le Shabboth, une interdiction qu'aucune source n'a jamais
exprimée. Mais il se peut que même Rabboh puisse supposer que les sources
antérieures n'étaient concernées que par le bruit musical d'un certain volume ;
la voix humaine en moyenne n'est pas nécessairement assez forte pour déclencher
cette préoccupation, et donc les instruments de musique - du moins ceux qui
sont assez forts. - sont les seuls objets visés ici.
3.
La pratique en vigueur durant l’ère talmudique
Les communautés
juives babyloniennes ne semblent pas avoir accepté cette vision rabbinique d'un
Shabboth sans bruit (musical) :[7]
Ravoˋ bar Rov Ḥanin a dit à ˋabbayé : « Nous
avons enseigné : ‘Ils n’applaudissent pas, ni ne claquent des doigts, ni
ne dansent’’, mais nous voyons que tout le monde fait cela, et personne ne
proteste ! » Il lui a dit… « laisse les Israélites
tranquille ! Mieux vaut qu'ils se trompent plutôt que d'être des transgresseurs
délibérés » |
א"ל
רבא בר רב חנין לאביי תנן אין מטפחין ואין מספקין ואין מרקדין והאידנא דקא חזינן
דעבדן הכי ולא אמרינן להו ולא מידי אמר ליה... הנח להם לישראל מוטב שיהיו שוגגין
ואל יהיו מזידין |
ˋabbayé,
en réponse au fait que les gens applaudissaient, claquaient des doigts et
dansaient régulièrement le Shabboth, suggère de laisser tranquille ces
transgresseurs : ils n'arrêteront pas ces activités même si vous leur
dites de le faire, et les réprimander les transformera donc simplement en transgresseurs
volontaires, par opposition aux ignorants et inconscients. Il est difficile de
dire précisément quelle était la prévalence de ces pratiques. Il existe
plusieurs possibilités :
1)
Le judaïsme biblique n'a jamais eu de souci avec le bruit pendant le Shabboth
et diverses pratiques bruyantes et musicales du Béth Hammiqdosh reflètent un
vestige de ce modèle antérieur. Les premières sources rabbiniques reflètent une
tentative de d'augmenter la nature ascétique et pieuse du Shabboth durant l’ère
du Bayith Shéni, comme l'ont fait d'autres institutions comme la pratique
courante du jeûne le Shabboth. La pratique populaire citée ici pourrait
simplement refléter le fait que cet effort pré-rabbinique et rabbinique pour
interdire le bruit pendant le Shabboth n'a jamais été transmis avec succès en
Babylonie au-delà de l'élite rabbinique raréfiée ; les masses ont conservé
la philosophie antérieure du Shabboth, où faire du bruit et même jouer de la
musique était autorisé.
2)
ˋabbayé préférait le point de vue de ´oulloˋ et interdisait toutes sortes de bruits le Shabboth,
alors que les gens s'opposaient uniquement au bruit musical (non pas qu'ils
suivaient consciemment Rabboh, mais que leurs instincts religieux s'alignaient
sur sa compréhension du problème). Les applaudissements, claquements de doigts
et danses décrits ici n'étaient pas rythmiques et donc non musicaux et donc les
gens les permettaient.
3)
Les gens étaient simplement laxistes dans leur pratique religieuse et
reflétaient une dégradation de la culture du calme qui existait le Shabboth
depuis des temps immémoriaux.
ˋabbayé
pense clairement que le troisième modèle décrit ici la réalité, mais le premier
modèle semble tout aussi plausible
4.
Le Ṭalmoudh anonyme : transformer une
préoccupation principale en une préoccupation dérivée
Dans Béṣoh 36b,
le Sathom (couche rédactionnelle anonyme du Ṭalmoudh) pousse la
concentration de Rabboh sur le bruit musical un peu plus loin, et déclare
carrément que la raison de l'interdiction des applaudissements, des claquements
de doigts et de la danse dans la Mishnoh de Béṣoh est שמא
יתקן כלי שיר -
de peur qu’on en vienne à réparer (ou fabriquer) un instrument de musique.
Cette formulation découle clairement de la façon de penser de Rabboh,[8]
mais semble aller plus loin : il n’y a pas d’interdiction du bruit
(musical ou autre) en soi, mais simplement la crainte que le bruit conduise à
un certain nombre d’activités problématiques. Dans un sens, ce passage continue
simplement la tradition commencée par Rov ˋaḥoˋ
bar Ya´aqôv - attribuer des préoccupations dérivées aux traditions
tannaïtiques qui semblent concerner des bruits inappropriés. Bien sûr, une
réflexion plus approfondie sur cette raison révèle qu'elle ne tient pas
vraiment la route comme une explication de l'interdiction initiale. Si c'était
correct, il n'est pas du tout clair pourquoi nous n'autoriserions pas certains
types d'instruments (comme une flûte) qui ne peuvent pas vraiment être réparés
de manière significative. Et dans la mesure où l'on craint d'être inspiré par
ces activités bruyantes à fabriquer un instrument de musique, on ne sait pas
pourquoi un certain nombre d'autres activités autorisées - comme le chant -
pourraient ne pas présenter la même préoccupation. Par conséquent, il faut
comprendre l'explication du Sathom ici comme accomplissant deux
choses :
1)
Maintenir l’intégrité juridique de la décision de la Mishnoh ainsi que
le rejet par Rabboh d’une interdiction du bruit blanc, de sorte que quelque
chose d’autre qu’une aversion pour le bruit doit être à l’œuvre ici ;
2)
Organiser autant d'interdictions de Shabboth que possible autour des
trente-neuf Maloˋkhôth
- une tendance qui croît en intensité pendant la période amoraïque et atteint
son apogée dans la couche rédactionnelle du Ṭalmoudh.
Il s'agit d'un
tournant critique dans la discussion, car cette nouvelle terminologie rend
possible de nouveaux types d'énoncés et de formulations qui n'auraient pas pu
être prononcés avant son introduction, comme nous le verrons dans les prochains
articles. Nous avons déjà vu comment le Ṭalmoudh pense qu'il est raisonnable
qu'une fois que l'interdiction de puiser de l'eau avec une roue soit considérée
comme dérivée et non absolue, ˋamémor
permit de puiser de l'eau avec une roue là où les préoccupations dérivées ne
s'appliquaient pas. C’est cela l’essence même d’une Gazéroh
rabbinique : il ne s’agit jamais d’une interdiction absolue, mais d’une
interdiction conditionnée. Et contrairement à ce que pensent certains, à
travers de nombreux passages le Ṭalmoudh démontre que chaque fois que les
conditions d’une Gazéroh ne sont pas d’application l’interdiction visée
par la Gazéroh ne s’applique pas. Cela ouvre la possibilité
d'autoriser divers types d'activités de création de bruit et de musique dans
des contextes où l'on ne craint pas que les gens viennent réparer / fabriquer
des instruments de musique.
C’est ainsi
que dans le prochain article nous verrons les quatre approches générales qui se
sont développées après la période talmudique concernant le fait de jouer de la
musique à Shabboth et Yôm Tôv, et vous verrez qu’il n’y a jamais eu unanimité
dans le corps rabbinique pour l’interdire, bien au contraire !
[1] Ce qui se rapporterait alors à un
son très fort.
[2] Un décret de protection.
[3] Dans une Mishnoh.
[4] Où il cultive à présent des légumes.
[5] Que l’on ne pouvait pas puiser de
l’eau avec une roue ?
[6] Par exemple, la phrase לא מטפחין ולא מספקין ולא מרקדין peut aisément
s’interpréter comme ne se référant qu’à une sorte spécifique de danse
chorégraphique ou de tapage des mains bien arrangé qui est assez rythmique et
musical.
[7] Béṣoh 30a
[8] Le ˋôr
Saméaḥ (Rov Méˋir Simḥoh Kôhén de Dvinsk, 20ème siècle,
Russie) Shabboth 23: 5 souligne que l’explication de שמא יתקן כלי שיר est
totalement inutile pour expliquer le point de vue de ´oulloˋ,
et que ce langage semble émerger d'une préférence talmudique pour la position
de Rabboh. Il note que selon ´oulloˋ, il n'y a aucune raison d'être
indulgent avec le fait d’applaudir en arrière (avec le dos de la main), car
cela aussi crée du bruit, et le mouvement dans cette direction par certains ˋamôroˋim
dans le Yaroushlami reflète déjà un écart par rapport à
l'interdiction légale du bruit en général.