ב״ה
Les
lois relatives à la prière
Douzième
Partie
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Poursuivons
notre exposition des lois relatives à la prière.
Lois
relatives à la prière et à la bénédiction des Kôhanim –
Chapitre 5
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הִלְכּוֹת
תְּפִלָּה וּבִרְכַת כּוֹהֲנִים פֵּרֶק
ה׳
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- Comment s'applique la condition de la préparation du lieu de la prière ?
7.
La préparation du lieu :
Comment [cela s'applique-t-il] ? On doit se tenir à un
endroit bas et tourner sa face vers le mur. Il est nécessaire
d'ouvrir les fenêtres ou les portes qui font face à Jérusalem
de sorte à prier face à elle, car il est dit1 :
« et il avait des fenêtres ouvertes dans sa pièce
faisant face à Jérusalem ».
On doit se fixer une place pour y faire sa prière constamment. On
ne prie pas dans une ruine, ni derrière une synagogue, à moins
d'avoir tourné sa face vers la synagogue. Il est défendu de
s'asseoir près de quelqu'un occupé à prier, ou de passer devant
lui, à moins de s'en éloigner de quatre `ammôth.
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ז תִּקּוּן
הַמָּקוֹם כֵּיצַד:
יַעֲמֹד
בְּמָקוֹם נָמוּךְ,
וְיַחְזִיר
פָּנָיו לַכּוֹתָל.
וְצָרִיךְ
לִפְתֹּחַ חַלּוֹנוֹת אוֹ פְּתָחִים,
כְּנֶגֶד
יְרוּשָׁלַיִם,
כְּדֵי
לְהִתְפַּלַּל כְּנֶגְדָּן,
שֶׁנֶּאֱמָר
"וְכַוִּין
פְּתִיחִין לֵהּ בְּעִלִּיתֵהּ,
נֶגֶד
יְרוּשְׁלֶם".
וְקוֹבֵעַ
מָקוֹם לִתְפִלָּתוֹ,
תָּמִיד.
וְאֵין
מִתְפַּלְּלִין,
בְּחֻרְבָה;
וְלֹא
לַאֲחוֹרֵי בֵּית הַכְּנֶסֶת,
אֵלָא
אִם כֵּן הִחְזִיר פָּנָיו לְבֵית
הַכְּנֶסֶת.
וְאָסוּר
לֵישֵׁב בְּצַד הָעוֹמֵד בַּתְּפִלָּה,
אוֹ
לַעֲבֹר לְפָנָיו--עַד
שֶׁיַּרְחִיק מִמֶּנּוּ אַרְבַּע
אַמּוֹת
|
La
préparation du lieu : Comment [cela s'applique-t-il] ?
On doit se tenir à un endroit bas :
C'est-à-dire pas surélevé, ni en hauteur, car cela pourrait
équivaloir à de l'arrogance, alors que l'on se doit d'être
humble lorsqu'on prie. Le Talmoudh2
déduit cette règle de la façon suivante : « Il n'y a
pas d'arrogance devant HaShem, car il est dit3 :
''Des profondeurs, je T'invoque, ô HaShem'' ».
et
tourner sa face vers le mur :
De la pièce dans laquelle on se trouve.
Le
Talmoudh4
déduit cela du verset suivant5 :
וַיַּסֵּב
חִזְקִיָּהוּ פָּנָיו,
אֶל-הַקִּיר;
וַיִּתְפַּלֵּל,
אֶל-יְהוָה
« Hizqiyohou
tourna sa face vers le mur et pria `adhônoy ».
Dans
l'une des ses lettres, le Ramba''m ז״ל
explique
que le sens de cette règle est que l'on ne devrait avoir rien
devant soi susceptible de troubler notre concentration pendant que
l'on fait les Shamônah ´asréh.
Il
est nécessaire d'ouvrir les fenêtres ou les portes :
Il est rapporté ceci dans le Talmoudh6 :
« Rov Hiyo`
bar `abbo` a dit : Un individu doit toujours prier dans une
maison dotée de fenêtres, car il est dit : ''et il avait
des fenêtres ouvertes, etc.'' ».
Dans
l'une de ses lettres, le Ramba''m explique que cette règle ne
s'applique qu'à une maison, comme cela est explicitement dit dans
le Talmoudh, et pas nécessairement à une synagogue.
Rash''i7
ז״ל
explique
que les fenêtres sont une aide à la concentration, car en
regardant vers le ciel on développe des sentiments d'humilité.
Rabbénou Yônoh ז״ל
suggère
plutôt que la lumière naturelle du jour a un effet apaisant,
permettant ainsi de se concentrer sur sa prière.
qui
font face à Jérusalem de sorte à prier face à elle :
Suivant en cela la règle mentionnée dans la Halokhoh 3.
car
il est dit : « et il avait des fenêtres ouvertes dans
sa pièce faisant face à Jérusalem » : Et la suite du
verset déclare : וְזִמְנִין
תְּלָתָה בְיוֹמָא הוּא בָּרֵךְ
עַל-בִּרְכוֹהִי,
וּמְצַלֵּא
וּמוֹדֵא קֳדָם אֱלָהֵהּ,
כָּל-קֳבֵל
דִּי-הֲוָא
עָבֵד,
מִן-קַדְמַת
דְּנָה
« et
trois fois par jour il se mettait à genoux, priant et louant Dieu
tout comme il avait fait auparavant ».
Le fait d'avoir une fenêtre orientée vers Jérusalem permettait
à Doniyé`l ע״ה
de
constamment savoir dans quelle direction se tourner en priant.
On
doit se fixer une place pour y faire sa prière constamment :
Le Talmoudh rapporte ceci8 :
« Rébbi Halbô
a dit au nom de Rov Houno` : Quiconque a une place fixe pour
sa prière fait du Dieu de `avrohom son aide ». La raison
pour laquelle `avrohom `ovinou ע״ה
est
cité est que l'on peut déduire du verset de Baré`shith 19:27
qu'il avait une place fixe pour prier.
Le
Talmoudh Yarousholmi9
déclare que même dans une synagogue, chacun doit avoir une place
fixe pour prier et ne doit pas en changer tout le temps.
On
ne prie pas dans une ruine :
Cette règle est déduite du passage `aggadique suivant
apparaissant dans le Talmoudh10 :
Rébbi Yôsé a dit : « Une fois, je marchais en chemin
et suis entré dans l'une des ruines de Jérusalem afin de prier.
`éliyohou de mémoire bénie vint et m'attendit à l'entrée que
je finisse. Après que j'eus fini ma prière, il me salua :
''Que la paix soit sur toi, Rébbi !''. Je lui répondis :
''Que la paix soit sur toi, Rébbi et enseignant !''. Il me
demanda : ''Mon fils, pourquoi es-tu entré dans une
ruine ?''. Je lui répondis : ''Pour prier !''. Et
il me dit : ''Tu aurais dû prier en chemin !'' ».
Le
Talmoudh déduit de cette `aggodhoh qu'il ne faut, sous aucune
circonstance, prier dans des ruines.
ni
derrière une synagogue, à moins d'avoir tourné sa face vers la
synagogue : Le Talmoudh
rapporte11
que Rov Houno` ז״ל
a
dit : « Quiconque prie derrière une synagogue est
appelé ''impie'' !... ». `abbayé ז״ל
a
ajouté : « Cela ne s'applique que lorsqu'il ne tourne
pas sa face vers la synagogue. Mais s'il tourne sa face vers la
synagogue, il n'y a pas d'objection à cela ! ».
Rash''i
(sur cette Gamoro`) explique qu'en se détournant de la synagogue
lorsqu'on prie on donne l'impression de nier Dieu à Qui l'on rend
un culte à l'intérieur. C'est comme si la synagogue était un
temple d’idolâtrie dont on détourne le regard lorsqu'on passe
devant. Par conséquent, même si tourner son visage vers la
synagogue implique de ne pas être orienté vers Jérusalem, il
est préférable de le faire plutôt que détourner son visage de
la synagogue.
Il
est défendu de s'asseoir près de quelqu'un occupé à prier :
Le Talmoudh base cette règle sur l'épisode de Hannoh
ע״ה
qui
priait pour obtenir un fils. S'adressant à ´éli Hakkôhén ע״ה,
elle dit12 :
אֲנִי
הָאִשָּׁה,
הַנִּצֶּבֶת
עִמְּכָה בָּזֶה,
לְהִתְפַּלֵּל,
אֶל-יְהוָה
« Je
suis la femme qui se tenait ici avec toi pour prier `adhônoy ».
Ce verset indique qu'ils se tenaient tous les deux debout ;
Hannoh,
parce qu'elle priait, et ´éli pour ne pas s'asseoir près de
quelqu'un qui prie.
De
tout ce contexte, Rabbénou Yônoh clarifie que cette règle ne
s'applique que dans le cas où l'on reste assis là à ne rien
faire. Mais celui qui étudie la Tôroh ou était en train de
réciter le Shama´ peut rester assis même si quelqu'un priait à
côté.
ou
de passer devant lui :
Car marcher devant quelqu'un qui prie peut amener à troubler sa
concentration.
à
moins de s'en éloigner de quatre `ammôth :
Car à cette distance, il est moins probable de perturber son
coreligionnaire.
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Là
encore, il est évident que toutes ces règles rapportées dans cette
Halokhoh ne sont que des `asmakhtôth, c'est-à-dire des règles qui
ne sont pas en elles-mêmes des Halokhôth absolues, mais sont
déduites à partir de versets bibliques, ou d'anecdotes. C'est la
raison pour laquelle, bien qu'il convient de faire l'effort de les
respecter, ne pas le faire n’invalide pas la prière.
- Clarifications sur l'interdiction de prier en hauteur
8.
On ne doit pas se tenir à
un endroit haut de trois Tafohim
ou plus et prier. [On ne doit] pas [non plus se tenir debout] sur
un lit, un banc, ou une chaise. Une structure surélevée, si elle
fait quatre `ammôth sur quatre `ammôth, ce qui est la mesure
minimale d'une maison, elle est traitée comme un étage et il est
permis de prier là. De même, si elle était entourée d'une
clôture de tous les côtés, même si elle ne fait pas quatre
`ammôth [sur quatre `ammôth], il est permis de prier là, parce
que sa hauteur n'est pas visible, puisqu'elle forme un domaine en
soi.
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ח לֹא
יַעֲמֹד בְּמָקוֹם גָּבוֹהַּ שְׁלוֹשָׁה
טְפָחִים אוֹ יָתֵר,
וְיִתְפַּלַּל;
וְלֹא
עַל גַּבֵּי מִטָּה,
וְלֹא
עַל גַּבֵּי סַפְסַל,
וְלֹא
עַל גַּבֵּי כִּסֵּא.
הָיָה
בִּנְיָן גָּבוֹהַּ--אִם
יֵשׁ בּוֹ אַרְבַּע אַמּוֹת עַל אַרְבַּע
אַמּוֹת,
שְׁהוּא
שֵׁעוּר הַבַּיִת--הֲרֵי
הוּא כַּעֲלִיָּה,
וּמֻתָּר
לְהִתְפַּלַּל בּוֹ.
וְכֵן
אִם הָיָה מֻקָּף מְחִצָּה מִכָּל
רוּחוֹתָיו--אַף
עַל פִּי שְׁאֵין בּוֹ אַרְבַּע אַמּוֹת,
מֻתָּר
לְהִתְפַּלַּל בּוֹ,
מִפְּנֵי
שְׁאֵין גָּבְהוֹ נִכָּר,
שֶׁהֲרֵי
חָלַק רְשׁוּת לְעַצְמוֹ
|
On
ne doit pas se tenir à un endroit haut de trois Tafohim ou
plus : Par rapport au
sol ou plancher de cet endroit.
Un
Tafah
désigne une palme de main, ce qui équivaut à 8 centimètres.
D'un point de vue halakhique, tout ce qui fait tout pile 3 Tafohim
ou moins est considéré comme faisant partie du sol lui-même.
et
prier : Le Talmoudh13
mentionne cette règle et les autres rapportées ici par le
Ramba''m dans le contexte de la règle stipulant que l'on doit
prier à un endroit bas, traitée par le Ramba''m dans la Halokhoh
précédente.
[On
ne doit] pas [non plus se tenir debout] sur un lit, un banc, ou
une chaise : Même
s'ils font moins de 3 Tafohim
de haut par rapport au sol, car on pourrait craindre d'être
déstabilisé et tomber. Cette inquiète empêchera d'être
pleinement concentré dans sa prière.
Une
deuxième raison existe à cela : ces objets constituent une
séparation entre la personne et le sol. Dans le Béth Hammiqdosh,
le culte sacrificiel ne pouvait être réalisé que lorsqu'on se
tenait directement sur le sol. Par conséquent, la prière ayant
remplacé le culte sacrificiel, il est normal qu'elle soit
réalisée de la même manière. Se tenir sur ces objets fait
qu'il n'y a pas de contact, même indirect, avec le sol.
Une
structure surélevée :
Comme par exemple une plate-forme ou un plancher surélevé.
si
elle fait quatre `ammôth sur quatre `ammôth, ce qui est la
mesure minimale d'une maison :
C'est-à-dire, la surface minimale permettant à un homme de
taille moyenne de se tenir debout dans une maison et bouger dans
toutes les directions. Pour rappel, une `ammoh vaut 45 cm.
Cette
règle des 4 `ammôth sur 4 est également utilisée dans les lois
relatives aux biens et l'interdiction du transfert d'un domaine à
un autre.
elle
est traitée comme un étage :
C'est-à-dire, un espace à part entière, plutôt qu'une zone
surélevée se trouvant à l'intérieur d'un plus large espace.
et
il est permis de prier là :
Sur base de cette Halokhoh, il arrive dans beaucoup de communautés
que le Shaliah
Sibbour
se tienne souvent sur une plate-forme surélevée dans la
synagogue, afin d'être entendu clairement de toute l'assemblée.
De
même, si elle était entourée d'une clôture de tous les côtés,
même si elle ne fait pas quatre `ammôth [sur quatre `ammôth] :
C'est-à-dire que bien qu'elle n'atteint pas la surface minimale
requise, ses murs en font une entité indépendante.
il
est permis de prier là, parce que sa hauteur n'est pas visible,
puisqu'elle forme un domaine en soi :
C'est-à-dire qu'en raison des murs qui entourent toute la
structure, personne ne craindra de tomber, malgré la hauteur.
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- Si l'on travaillait en hauteur et qu'est arrivé le moment de prier, que fait-on ?
9.
Des ouvriers qui font [un
travail] en haut d'un mur ou en haut d'un arbre et qu'est arrivé
le moment de la prière, doivent descendre et prier, puis ils
retournent à leur travail. S'il se trouve en haut d'un olivier ou
en haut d'un figuier, ils prient à leur place, parce que leur
dérangement est grand. Et que prient-ils ? S'ils font [un
travail] uniquement pour leur repas, ils font trois prières de
dix-neuf bénédictions. S'ils font [un travail] pour leur
salaire, ils prient « Havinénou ».
Mais dans l'un ou l'autre cas, ils ne doivent pas descendre devant
l'arche, ni élever leurs paumes.
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ט הָאֻמָּנִין
שֶׁהָיוּ עוֹשִׂין בְּרֹאשׁ הַכּוֹתָל
אוֹ בְּרֹאשׁ הָאִילָן,
וְהִגִּיעַ
זְמָן תְּפִלָּה--יוֹרְדִין
לְמַטָּה וּמִתְפַּלְּלִין,
וְחוֹזְרִין
לִמְלַאכְתָּן;
וְאִם
הָיוּ בְּרֹאשׁ הַזַּיִת אוֹ בְּרֹאשׁ
הַתְּאֵנָה--מִתְפַּלְּלִין
בִּמְקוֹמָן,
מִפְּנֵי
שֶׁטָּרְחָן מְרֻבֶּה.
וּמַה
הֶן מִתְפַּלְּלִין--אִם
הָיוּ עוֹשִׂין בִּסְעוֹדָתָן בִּלְבָד,
מִתְפַּלְּלִין
שָׁלוֹשׁ תְּפִלּוֹת שֶׁלִּתְשַׁע
עֶשְׂרֵה בְּרָכוֹת;
הָיוּ
עוֹשִׂין בִּשְׂכָרָן,
מִתְפַּלְּלִין
הֲבִינֵנוּ.
וּבֵין
כָּךְ וּבֵין כָּךְ,
אֵין
יוֹרְדִין לִפְנֵי הַתֵּבָה,
וְאֵין
נוֹשְׂאִין אֶת כַּפֵּיהֶן
|
Des
ouvriers : Qui sont
engagés pour travailler pour d'autres à l'heure ou à la
journée, par opposition à un indépendant.
qui
font [un travail] en haut d'un mur ou en haut d'un arbre et qu'est
arrivé le moment de la prière, doivent descendre et prier :
La Mishnoh14
fait le contraste entre le Shama´ et la prière. Pour le Shama´
ces gens doivent rester où ils sont et le réciter, tandis que
pour la prière, ils doivent descendre avant de prier. La
différence est que le Shama´ ne nécessite de la concentration
que pour le premier verset, tandis que les Shamônah ´asréh
doivent être faites avec concentration jusqu'à la fin. Il est
par conséquent plus probable que le fait de se retrouver dans de
telles situations (la crainte de tomber) ne favorisera pas le
maintien de la concentration adéquate pour une longue période de
temps.
puis
ils retournent à leur travail :
C'est-à-dire que bien qu'ils ne soient pas leur propre patron et
que leur temps ne leur appartient pas, ils doivent néanmoins
prendre le temps d'accomplir leurs devoirs religieux fondamentaux
de la manière appropriée. Mais après avoir accompli leurs
devoirs, ils doivent immédiatement se remettre au travail.
S'il
se trouve en haut d'un olivier ou en haut d'un figuier, ils prient
à leur place, parce que leur dérangement est grand :
Le Talmoudh15
fait la différence entre ces deux arbres-ci et les autres.
Rash''i explique que le danger de tomber de ces deux arbres est
minime, parce que leurs branches sont épaisses, et, par
conséquent, on peut s'asseoir en toute sécurité dessus et
prier.
Par
contre, pour le Ramba''m, se basant sur le Talmoudh Yarousholmi16,
la raison de cette permission est que les larges branches de ces
arbres rendent problématique la descente et, par conséquent, les
ouvriers peuvent prier assis sur ces branches.
Et
que prient-ils ? S'ils font [un travail] uniquement pour leur
repas, ils font trois prières de dix-neuf bénédictions :
C'est-à-dire que le matin, l'après-midi et le soir, ils feront
les Shamônah ´asréh dans leur intégralité.
S'ils
font [un travail] pour leur salaire, ils prient « Havinénou » :
C'est-à-dire qu'ils feront à chaque fois la version abrégée
des Shamônah ´asréh, dont nous avions parlé au Chapitre 2,
Halokhôth 2 à 4. (Voir dans la deuxième
partie.) Pourquoi cette
différence entre ces deux types d'ouvrier ?
Les
ouvriers qui travaillent pour un salaire journalier sont en fait
payés à l'heure et doivent donc utiliser leur temps pour leur
employeur de la manière la plus entière possible. Par
conséquent, pour ne pas qu'ils perdent trop de temps, il leur est
demandé de ne faire qu'un abrégé de la prière. À l'inverse,
lorsqu'un ouvrier travaille pour des repas il y a un accord
implicite qu'on n'attend pas de lui un taux de productivité
élevé. Par conséquent, ils peuvent se permettre de faire
l'intégralité de la prière.
Mais
dans l'un ou l'autre cas :
C'est-à-dire, aussi bien pour l'ouvrier qui travaille pour des
repas que l'ouvrier qui travaille pour un salaire.
ils
ne doivent pas descendre devant l'arche :
C'est-à-dire, diriger la prière communautaire. De même, s'il y
a un Minyon rassemblé en bas de l'endroit où ils travaillent,
ils ne peuvent pas prendre part dans la prière communautaire à
cause du temps supplémentaire que cela leur prendra sur leur
travail.
ni
élever leurs paumes :
C'est-à-dire que si l'ouvrier est un Kôhén, il ne doit pas
réciter la Birakhath Kôhanim pour bénir l'assemblée durant la
répétition des Shamônah ´asréh à voix haute par le Shaliah
Sibbour, car cela lui prendrait du temps supplémentaire sur son
travail. Plutôt, il prie individuellement et se remet aussitôt
au travail.
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Nous
poursuivrons avec les trois dernières conditions dans la prochaine
partie.
1Doniyé`l
6:11
2Barokhôth
10b
3Tahillim
130:1
4Barokhôth
5b
5Yasha´yohou
38:2
6Barokhôth
31a
7Sur
Barokhôth 34b
8Barokhôth
6b
9Ibid.,
4:4
10Ibid.,
3a
11Ibid.,
6b
121
Shamou`él 1:26
13Barokhôth
10b
14Ibid.,
16a
15Ibid.
16Ibid.,
2:5