ב״ה
Exposition
rationnelle des treize principes fondamentaux de toute foi
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Chapitre
Un
Le
but de cet exposé est de faire la lumière sur le vrai sentier
menant vers Dieu. Pour réellement saisir la Vraie Voie, on doit
pleinement comprendre les différences entre elle et les fausses
voies. Seulement alors, on pourra la suivre avec la confiance et
connaissance qu'elle nous mènera vers le but recherché. La raison à
cela est assez simple. Le but et l'affirmation ultime de chaque
religion et voie est qu'elle nous mène à la Vérité ultime de la
réalité, à savoir, Dieu. Si tel est le cas, elle doit être
établie comme étant valide, car autrement, comment pourrait-elle
mener à la Vérité ? Il incombe donc à chaque chercheur de la
vérité de l'investiguer, et on peut dire que c'est là le
commencement de la voie qui amène à l'atteindre. Quelqu'un qui n'a
pas investigué la vérité ne peut être considéré comme un vrai
chercheur de la vérité, car il n'a pas pris les mesures nécessaires
pour parvenir à la trouver et la distinguer de la fausseté.
Malheureusement,
aujourd'hui, nous nous trouvons dans un état d'obscurité doublée
ou quadruplée. De nombreuses religions et idéologies en compétition
affirment être vraies. Par conséquent, notre but ici est de
déterminer les principes fondamentaux qui peuvent être considérés
comme des axiomes allant de soi et leurs ramifications logiques.
Grâce à cela, nous serons capables d'isoler la vérité et rejeter
la fausseté.
L'axiome
premier, qui est le fondement de tous les autres axiomes, est notre
propre existence, et bien qu'elle ne puisse être testée en
laboratoire, il n'y a pas un être humain sur terre capable de nier
ou échapper à la vérité basique qu'il existe. En outre, la
conscience d'exister est de loin plus grande et puissante que toute
autre expérience. Le seul fait que nous sommes conscients et
expérimentons quelque chose, est une preuve positive que nous
existons, car autrement, qui pourrait expérimenter quoi que ce
soit ? Par conséquent, nous acceptons notre existence comme
étant axiomatique dans tout ce que nous faisons, car autrement nous
ne pourrions pas manger, boire, bouger ou même respirer. Un être
non existant ne respire pas.
Deuxièmement,
par rapport à notre existence, il est indéniable que nous avons des
limites qu'il nous est impossible de surmonter. Peu importe à quel
point je le voudrais, je suis incapable de voler comme un oiseau ou
vivre sous l'eau comme un poisson. Même les capacités et qualités
que je possède me limitent, aussi bien dans le temps (je vis, mais
pas éternellement) que dans l'espace (je suis ici, mais pas
partout). Dans tous les sens, je suis confiné par les
qualités et limites qui me caractérisent, car c'est la nature même
de mon existence. Cette vérité est indéniable et inévitable. La
« nature de notre existence » est, de ce fait, notre
second axiome et vérité allant de soi.
Chapitre
Deux
Notre
existence est physique. Chaque entité physique, que ce soit le corps
humain, la planète Terre, ou l'univers entier, est limitée. Elle
est, par définition, composée de partie et est, par conséquent,
quantifiable. Si tel est le cas, elle n'est pas infinie ; elle a
un commencement et une fin, aussi bien dans le temps que dans
l'espace. Elle possède également, par définition, des dimensions.
Elle doit exister à l'intérieur du temps et posséder une longueur,
une largeur et une profondeur. Tout ce qui existe à l'intérieur du
temps et possède une longueur, une largeur et une profondeur possède
une mesure et est, de ce fait, limité.
Pour
que l'espace existe, il doit y avoir au moins deux points de
position. S'il y a deux points, la région entre les deux a une
mesure. Cela étant le cas, l'espace, par définition, est
fini. (Évidemment, l'espace entre deux points n'est
qu'unidimensionnel et ne peut exister en tant qu'espace physique.
Pour qu'un espace physique existe réellement, il doit y avoir les
trois dimensions de la longueur, de largeur et de la profondeur. En
tous les cas, si la totalité de l'univers était compressée en un
seul point non dimensionnel ne possédant pas une longueur, une
largeur et une profondeur, ni le temps ni l'espace ne pourrait
exister. En outre, ce point ne pourrait exister dans le temps et
l'espace.) De même, pour que le temps existe, il doit y avoir au
moins deux points de séquence. La durée entre les deux points a une
mesure. Par , le temps, par définition, est fini. À
l'évidence, ce qui est mesurable ne peut être incommensurable. Il a
un commencement et une fin. Puisque le temps et l'espace sont
limités, tout ce qui se trouve à l'intérieur du temps et de
l'espace est plus que certainement limité. (Mais attention, tout
ce que nous avons dit sur le temps et l'espace n'implique pas
nécessairement qu'une fois qu'ils existent ils ne peuvent exister
infiniment ou éternellement. Néanmoins, ils tomberaient quand même
dans la catégorie des infinis limités ou « définis »,
dont nous parlerons au Chapitre Trois de cet exposé, et leur
existence continuerait à dépendre de l'existence d'un être
« véritablement » infini.)
En
eux-mêmes et d'eux-mêmes, le temps et l'espace n'ont pas à
exister. Si tel est le cas pour eux, ça l'est certainement
également pour tout ce qui se trouve à l'intérieur d'eux.
De ce fait, nous voyons que l'existence de l'univers et tout ce qui
s'y trouve ne leur est pas intrinsèque.
Puisque
le temps, l'espace et l'univers ont un commencement à leur
existence, cela signifie qu'avant cela, ils n'existaient pas. Cela
étant le cas, comment sont-ils venus à l'existence ? À
l'évidence, ils ne pouvaient s'amener eux-mêmes à l'existence, car
quelque chose qui n'existe pas ne peut, ni s'amener à exister, ni
amener quoi que ce soit d'autre à exister. Cela signifie qu'un
Être qui existe doit avoir amené toute chose à l'existence et
qu'il transcende Lui-même le temps et l'espace. Par conséquent,
nous devons dire que cet Être est infini. Il n'y avait pas de
moment où il n'existait pas, et il n'y aura pas non plus de moment
où il n'existera pas. De là, nous comprenons que cet Être est l'
« Être Véritable », dont l'existence Lui est
intrinsèque et non dépendante d'un quelconque autre être.
Puisque
chaque être limité a un commencement et une fin, et que son
existence ne lui est pas intrinsèque, il ne peut exister par
lui-même, et sa nature est de ne pas exister. De ce fait, si
l'Être Infini cessait d'imposer une existence à l'entité créée,
cette dernière cesserait d'exister. De plus, comme cela a également
été expliqué plus haut, le temps et l'espace sont aussi limités
et n'ont pas d'existence intrinsèque. Leur existence doit leur avoir
été imposée. Par conséquent, tout ce qui existe à l'intérieur
du temps et de l'espace doit certainement avoir été contraint
d'exister, tout comme le temps et l'espace.
En
outre, il ne peut y avoir qu'un seul Être véritablement Infini qui
existe intrinsèquement, sans commencement ni fin. Il est impossible
pour deux êtres véritablement infinis de coexister. Car,
s'ils étaient plus qu'un, aucun des deux ne serait véritablement
infini. Il y aurait un moment où l'existence de l'un cesserait et
celle de l'autre commencerait. Par conséquent, s'ils étaient deux,
ils seraient, par nécessité, limités et par conséquent dépendants
d'un être supérieur véritablement infini et singulier pour les
faire exister. De ce fait, nous devons dire que l'Être Infini dont
nous parlons est une singularité absolue. En d'autres mots,
seul cet Être Infini Singulier existe véritablement, d'une façon
qui est intrinsèque et indépendante de toute autre existence. Il
est seul, et tous les autres êtres n'existent pas intrinsèquement,
mais sont plutôt dépendants de Son existence pour leur propre
existence. Cela signifie que par rapport à Son existence, ils
n'ont pas d'existence, même après avoir été amenés à
l'existence.
Pour
résumer, nous avons conclu quelques points cruciaux :
- Premièrement, que notre existence, parce qu'elle est limitée, nécessite l'existence d'un Être Infini, dont l'existence est intrinsèque. Cet Être n'a ni commencement ni fin.
- Deuxièmement, cet Être Infini est absolument singulier et seul.
- Troisièmement, toute existence, hormis celle de cet Être Infini, a un commencement et une fin. Par conséquent, l'existence de quoi que ce soit, hormis celle de l'Être Infini, ne lui est pas intrinsèque. De ce fait, son existence doit lui avoir été imposée par cet Être Infini et dépend de Lui.
- Cet Être Infini transcende le temps et l'espace.
- Tous les autres êtres « dépendants » n'ont pas d'existence vis-à-vis de celle de cet Être Infini.
Il
serait par conséquent inapproprié d'adorer quoi que ce soit d'autre
que cet Être Infini Singulier, car autrement on serait en train
d'adorer une entité limitée et créée, qui n'a pas d'existence
intrinsèque et dont l'existence lui fut imposée par l'Être Infini
Singulier. De ce fait, il serait coupable d'adorer un faux dieu !
Chapitre
Trois
Cet
Être Infini Singulier ne pet être décrit dans le sens normal du
terme « infini ». La raison à cela est que l'infini est
limité par le fait d'être infini. Par exemple, un nombre infini ne
se transforme à aucun moment en un nombre fini. Il ne peut qu'être
infini. Bien qu'il soit illimité, néanmoins, à ce degré il
est limité, en ce que le commencement du fini est la limite
de l'infini. Par conséquent, cette sorte d'infini est également
limitée par la définition d'être infinie. Elle, aussi, a un
commencement et une fin. En d'autres mots, sa fin est là où
commence le fini. De ce fait, cette sorte d'infini n'existe pas non
plus intrinsèquement et doit être contrainte à exister. De plus,
un infini défini est limité par sa définition et n'est donc fini
qu'à cet égard. Par exemple, un nombre infini est limité par la
définition même d'être un nombre, ou même si l'on disait que le
temps est infini, néanmoins, il est limité par la définition même
d'être un temps, plutôt que quelque chose d'autre. Mais l'infinité
de l'Être Infini Singulier mentionné plus haut, dépasse tout cela,
car nous devons dire qu'Il n'est limité en rien, ni de quelque
manière que ce soit, et qu'Il peut tout, littéralement. Il n'a
absolument aucune limite Le définissant. Plutôt, Il définit à la
fois le fini et l'infini, et transcende les deux.
En
outre, si quelqu'un disait que cet Être Infini a un corps ou une
forme, même de la manière la plus raffinée et spirituelle, il
serait en train de Lui imposer des limites. Or, c'est impossible de
le dire, comme expliqué plus haut. Par conséquent, il est
nécessaire d'affirmer qu'Il n'a ni corps ni forme de quelque nature
que ce soit, car Il ne peut être défini de quelconque manière.
À
cause de tout cela, il est impossible pour ceux qui sont
limités de saisir cet Être Infini par leurs propres efforts, de
quelque façon que ce soit. Car, comme cela a été expliqué plus
haut, le fini ne peut jamais atteindre l'infini. Il est, de ce fait,
impossible pour un être humain de saisir la vérité ultime de la
réalité, cet Être Infini Singulier. Cela peut se comprendre de
différentes manières : premièrement, un effet ne peut jamais
saisir sa cause, puisque, par définition, la cause doit toujours
être au-delà de l'effet. Deuxièmement, un être limité est
confiné par ses limites. Il lui est impossible de les transcender
par ses propres moyens. Il est, de ce fait, impossible pour quoi que
ce soit doté d'un corps ou d'une forme définie, même l' « infini
défini » mentionné plus haut, de saisir l'essence de ce qui
est au-delà du corps ou de la forme.
Néanmoins,
il est clair que cette contrainte ne s'applique qu'aux êtres
limités, et pas à l'Être Infini Singulier, puisqu'Il n'a pas de
limites. En d'autres mots, bien que par leurs propres moyens, les
êtres créés limités ne peuvent en aucun cas saisir l'Être Infini
Singulier, toutefois, Lui peut certainement Se faire connaître à
eux. C'est assez simple à comprendre, car bien qu'Il soit
au-delà de nous en raison de nos limitations, nous ne sommes
pas au-delà de Lui, car Il n'a pas de limitations.
Retournons
donc à ce dont nous avions parlé précédemment, et comprenons
quelques-unes de leurs ramifications. Nous avions expliqué plus haut
que toute entité limitée doit s'être vue imposer son
existence afin d'être. Si tel n'était pas le cas, elle retournerait
à son état originel de non existence. En d'autres mots, toute
existence créée est comme rien par rapport à l'Être Infini
Singulier, dont l'existence Lui est intrinsèque. Par conséquent, il
s'en suit avec certitude que toute entité créée doit être créée
continuellement, car, comme expliqué plus haut, elle existe à
l'intérieur du temps et de l'espace, et le temps et l'espace sont
également contraints à exister par l'Être Infini. En d'autres
mots, il doit y avoir une force créatrice constante de l'Être
Infini Singulier, qui impose et contraint le temps et l'espace, et
tout ce qu'ils contiennent, à exister.
Étant
donné que toute la Création est contrainte à l'existence à partir
de rien continuellement, nous devons dire que c'est intentionnel,
plutôt qu'accidentel. Premièrement, quelque chose ne peut pas venir
du néant accidentellement, car il n'y a alors rien pour que
l'accident se produise. Par conséquent, toute existence doit avoir
été provoquée intentionnellement. Deuxièmement, cela est
davantage soutenu par le fait que, comme expliqué plus haut, l'Être
Infini n'est pas limité ou défini par quelque nature que ce soit.
Plutôt, c'est Lui qui définit la nature. De ce fait, il serait
erroné de dire qu'à un certain moment, notre existence est juste
venue à l'existence accidentellement (d'autant plus qu'Il est
au-delà du temps). En outre, il serait erroné de dire qu'il y
aurait une certaine nature qui contraint l'Être Infini à créer.
Cela ne se peut pas, car, comme expliqué plus haut, Il est au-delà
de la nature. Il définit la nature plutôt que d'être défini par
elle. Nous sommes donc forcés de dire que l'Être Infini a fait
le choix intentionnel de nous faire exister. De plus, l'intention
pour la création doit être constante, car si elle devait cesser,
notre existence cesserait.
S'il
y a une intention à notre existence, cela signifie qu'elle a un but.
Par définition, quelque chose est inutile s'il se produit
accidentellement, sans intention. À l'inverse, si quelque chose est
intentionnel, il y a un but. Si nous devions dire que notre existence
était involontaire et accidentelle, nous serions en train de dire
qu'il n'y a pas de but à notre existence. Une telle position est
impossible, comme expliqué plus haut, parce que quelque chose ne
peut pas venir de rien, du néant, involontairement. C'est également
insensé, car clairement, même lorsqu'un être humain choisit de
faire quelque chose intentionnellement, il y a un but. Si tel est le
cas pour un être humain (qui est limité et n'est que l'effet),
c'est que le Créateur (qui est illimité et est la cause) est
certainement capable de choisir de faire ou ne pas faire. En
outre, nos choix sont limités, car nous sommes limités. Cependant,
Ses choix sont illimités puisqu'Il est illimité. Par conséquent,
Il est l'exclusif détenteur d'un choix véritable et d'un
libre-arbitre illimité.
Arguer
qu'Il ne peut avoir de libre-arbitre, parce qu'afin qu'il y ait un
choix à faire il faut qu'il y ait des « choses existantes »
entre lesquelles faire un choix, est totalement insensé.
Premièrement, cela reviendrait à Le limiter. Deuxièmement, notre
existence elle-même est un témoignage de Son libre-arbitre.
Troisièmement, Il peut intentionnellement choisir de faire
exister des « choses » qui n'existaient pas avant,
comme expliqué plus haut. Puisqu'Il est illimité, Il peut faire ce
qu'Il désire. De toute façon, voici, nous sommes ! Cela
signifie non seulement qu'Il a choisi de nous créer, mais l'a
également fait de la manière et la façon que nous sommes. De
l'autre côté, Il est la seule existence qui n'a pas besoin d'être
pensé pour venir à l’existence, car Il existe toujours et Son
existence Lui est intrinsèque.
Il
s'en suit de tout cela qu'il y a une intention générale pour
l'ensemble de la Création, et une intention particulière pour tous
les détails de l'ensemble de la Création, même pour la plus petite
particule. S'il manquait une intention derrière l'existence d'une
seule particule, elle ne pourrait exister. Tout ce qui existe a une
intention et un but, et chaque détail de cet ensemble remplit son
intention et but spécifique et unique, pour amener à la réalisation
de l'intention et but général. C'est évident, puisque les
détails ne sont que des parties et parcelles de l'ensemble.
De
plus, du fait que l'Être Infini Singulier a contraint toute chose à
l'existence avec un but, une intention et Son libre-arbitre, il est
assez clair qu'Il est un Être conscient et pas simplement une
« Cause Première » qui est dénuée de toute conscience,
et qu'Il est, au contraire, conscient de tout, même de la plus
petite particule. Si tel n'était pas le cas, elles ne pourraient
exister.
De
tout cela, nous comprenons qu'à moins que la nature de l'existence
change et ne soit échangée par une nature différente, le but et
l'intention de l’existence reste constants.
Chapitre
Quatre
Il
est impossible pour un être humain limité de déterminer le
but de notre existence. De même, il est impossible pour un être
humain de déterminer la nature de comment notre existence s'est
produite. Toute tentative d'une telle spéculation au moyen seul
de la logique humaine est futile, car, comme expliqué plus haut,
nous sommes limités et ne pouvons d'aucune façon que ce soit saisir
ce qui est au-delà de nos limitations. De même, il est impossible
pour un être humain de déterminer la voie qui atteindra le but
pensé de la Création et le mènera à son accomplissement ultime.
Une personne fera usage de son intelligence limitée et présentera
un « but » et une « voie », tandis qu'une
autre personne présentera un raisonnement totalement différent.
Premièrement, comment pourrions-nous déterminer ce qui est
correct ? Deuxièmement, par définition, leurs opinions sont
toutes les deux fausses, parce qu'elles furent déterminées
uniquement par l'intelligence humaine, qui est restreinte par ses
limitations.
Nous
sommes, par conséquent, contraints de dire que si une quelconque
information sur le but de l'existence et la voie vers sa réalisation
doit être connue, elle doit, par nécessité, provenir de ce qui est
au-delà de notre existence limitée. Plus spécifiquement,
cette connaissance doit nous avoir été accordée par le Créateur
Lui-même, car Lui seul connait le but de Sa Création et la
voie menant à sa réalisation. De ce fait, seul le Créateur peut
nous informer du but réfléchi de notre existence. De même,
seul le Créateur peut nous informer de la nature véritable nature
de l'existence, aussi bien de la Sienne que les nôtres. Puisque nous
sommes limités, il nous est impossible de le déterminer et le
savoir par nos propres efforts et moyens.
Il
est donc clair de ce qui vient d'être dit, que pour que cela soit
connu de l'homme, l'Être Infini Singulier Lui-même aurait à
le révéler. Il devrait y avoir de la prophétie, qui est la
révélation qui nous est accordée de l'Être Infini Singulier, qui
est au-dessus et au-delà d'une existence limitée. Si
quelqu'un devait prétendre avoir atteint cette connaissance sans
l'avoir reçue de l'Être Infini Singulier (c'est-à-dire, sans la
prophétie), mais plutôt par ses propres moyens, nous serions, par
nécessité, forcés de catégoriquement rejeter cela comme de la
fausseté.
Maintenant,
il est clair du fait qu'il y a un passage de temps depuis la période
durant laquelle l'intention pour la Création n'a pas encore été
réalisée, jusqu'au point de sa réalisation ultime, que sa
réalisation n'est pas uniquement dépendante du Créateur seul. Si
ce n'était pas le cas, il serait complètement superflu qu'il y
ait un passage de temps. Puisque l'Être Infini Singulier est
illimité et transcende les contraintes du temps, Il pourrait passer
directement au résultat final, amenant l'intention et le but à
s'accomplir immédiatement. Par conséquent, force est de
constater que le Créateur a intentionnellement et spécifiquement
remis la réalisation du but de la Création à un être créé
qui, à cause de ses limitations, ne peut le réaliser que
graduellement.
Cet
être créé devrait s'être vu accorder une intelligence supérieure
et un libre-arbitre, de façon à pouvoir être capable de recevoir
la connaissance d'un objectif planifié, et le réaliser avec
volonté et résolution, car si cette créature le réalisait le
but par réflexe, sans pensée ni choix, tout cela équivaudrait à
des efforts inutiles, car il aurait alors simplement suffit au
Créateur de le réaliser Lui-même, immédiatement.
Puisque
c'est précisément l'homme qui s'est vu accorder cette intelligence
supérieure et un libre-arbitre, il est clair qu'il doit être la
créature qui fut choisie pour réaliser le but ultime planifié par
le Créateur dans Sa Création, et que le Créateur avait l'intention
de nous faire connaître Sa volonté. Autrement, il aurait été
totalement superflu que nous possédions un intellect et un
libre-arbitre, et nous aurions simplement été comme n'importe
laquelle des autres créatures qui réalisent leur but
instinctivement, sans pensée ni choix. Plutôt, nous devons dire
que nous nous sommes vus accorder un intellect et un libre-arbitre
afin de pouvoir être informés de notre but et le réaliser,
librement.
De
tout cela, il est clair que s'il n'y avait pas eu de révélation
d'en-haut (que nous appelons « prophétie »), il n'aurait
pas pu y avoir la moindre relation entre nous et ce qui dépasse
notre existence limitée, et encore moins avec le Créateur. En
outre, il ne pourrait y avoir aucune voie de vie établie, ou norme
de moralité. Plutôt, chaque personne aurait suivi, par nécessité,
son propre cœur, car il n'y aurait rien d'autre à suivre. Ce qu'une
personne ou société considérerait comme étant moral, une autre
pourrait la considérer comme immoral, étant donné qu'il n'y aurait
aucun moyen objectif d'établir des normes universelles.
De
plus, si aucun but ne nous avait été révélé d'en-haut, il n'y
aurait aucun impératif de nous tenir à quelque loi ou morale que ce
soit, peu importe leur source, et à l'évidence, aucun ensemble de
lois ou normes morales ne pourrait être considéré supérieur à un
autre. Plutôt, chaque personne ou société pourrait suivre les
diktats de ses caprices et plaisirs sans considération aucune à la
volonté d'un Créateur, car aucune loi ou norme morale n'aurait été
donnée par Lui. Même une sanction physique ou la mort pour la
transgression de règles établies par convention sociale serait
dénuée de sens, car au final, si aucun but ne nous avait été
révélé par rapport à notre existence, il n'y aurait aucun sens à nous comporter d'une certaine manière, et il n'y aurait également
aucune différence entre vivre ou mourir. On comprend, par
conséquent, que sans un but et une loi Divine, c'est-à-dire, une
loi reçue de l'Être Infini Singulier, il ne pourrait y avoir de
bien et de mal, de récompense et de punition, ou quelque objectif
que ce soit à notre existence.
Cela
étant dit, nous ne pouvons pas dire que l'Être Infini Singulier est
contraint de nous informer de notre but, ou de décréter des
lois et des normes morales sur Ses créatures. Mais bien qu'Il ne
soit pas contraint de le faire, Il pourrait faire le choix de
le faire. La raison à cela est qu'afin que nous puissions être
conscients du but, distinguer entre le bien et le mal, etc., l'Être
Infini Singulier aurait à nous informer de ces choses. Tant
que ces informations manquent, il serait impossible d’établir
qu'une chose est bien ou mal, ou que quelqu'un accomplit ou pas la
volonté de Dieu, puisqu'Il ne nous aurait pas fait connaître Sa
volonté. De plus, tant que ces informations seraient manquantes,
nous ne pourrions être capables que de suivre les caprices de nos
cœurs, étant donné que sans révélation il serait futile de
rechercher ce qui est au-delà de nos limites, puisque la volonté de
Dieu dépasserait nos capacités.
L'inverse
est également vrai. Dès l'instant où de telles informations
auraient été révélées à l'homme, il ne pourrait plus se
justifier en suivant simplement les caprices de son cœur. Plutôt,
il aurait à suivre la volonté de Dieu et les lois dictées par
l'Infini Singulier. Plus encore, une fois que ces informations nous
seraient parvenues, nous pourrions être certains qu'il y a un but
défini à notre existence. Si après la révélation de ces
informations quelqu'un transgresse la volonté Divine, il serait un
pécheur. À l'évidence, nous devons également dire qu'une fois que
ces informations nous ont été accordées, il y aurait alors une
définition objective et absolue du bien et du mal. C'est-à-dire que
la définition du bien serait l'accomplissement de la volonté du
Créateur, tandis que la définition du mal serait un acte de
résistance et de transgression de Sa volonté.
Il
devrait également certainement y avoir des conséquences positives
qui résulteraient de l'accomplissement de Sa volonté et des
conséquences négatives qui résulteraient de sa transgression.
C'est-à-dire que s'il y avait des lois Divines, mais sans
conséquences ou résultats, elles ne seraient rien d'autre que des
actes futiles ne menant nulle part. Mais étant donné que, comme
nous l'avons dit plus haut, le Créateur a investi une intention et
un but dans Sa Création, nous sommes forcés de dire que des
conséquences doivent en résulter. Ceux qui accompliraient la
volonté Divine récolteraient des résultats positifs, tandis que
ceux qui les transgresseraient en récolteraient des négatives. Si
tel n'était pas le cas, il n'y aurait aucun sens à suivre la
volonté du Créateur, et Il ne Se serait pas donné la peine de la
faire connaître.
Chapitre
Cinq
Il
est impossible pour un être créé et limité de saisir son Créateur
ou Son intention dans la Création. La seule façon d'accéder à
cette connaissance est que le Créateur Lui-même nous en informe,
comme cela vient d'être expliqué. De ce fait, pour que cette
information existe dans notre monde limité, il doit y avoir une
prophétie. Sans cela, il serait impossible à quelconque être
humain que ce soit d'acquérir cette connaissance, et il serait
également impossible de croire quiconque affirmerait l'avoir acquise
sans prophétie, mais par ses propres moyens.
À
cause de nos limitations en tant qu'êtres humains, il ne nous est
pas possible de croire le témoignage d'un prophète solitaire.
Autrement, nous serions contraints de croire n'importe qui
prétendrait être un prophète parlant au nom de Dieu. Un prophète
pourrait venir nous dire une chose, et un autre nous dire l'inverse.
Il n'y aurait aucune façon de déterminer qui dit vrai (si même
l'un d'eux dit vrai). Même d'après la méthodologie scientifique,
le témoignage d'un chercheur solitaire ne peut être considéré
crédible, parce que ses perceptions pourraient l'avoir trompé. De
même en est-il du cas du « prophète » ; il
pourrait avoir été délirant et n'avoir vu ou entendu que ce qu'il
a imaginé être une prophétie. Comment donc pourrait-il nous être
possible de déterminer quelles prophéties sont vraies, lesquelles
sont des délires ou des mensonges ? Par quelles principes
devrions-nous tester la véracité des prophéties ?
Il
doit donc être clair, en raison de nos limitations, et le fait que
nous n'avons aucun point de référence de notre propre expérience
pour déterminer la véracité des prophéties, qu'il n'y a qu'une
seule manière possible par laquelle accepter une prophétie comme
étant d'une crédibilité indéniable : il doit y avoir une
prophétie massive impliquant le témoignage de témoins de masse.
Mais pour certaines raisons, il n'a besoin de n'avoir qu'une seule
prophétie de masse. Premièrement, comme mentionné plus tôt, à
moins que la nature de l'existence ne change, nous pouvons être
certains que l'intention et but de la Création n'ont pas changé, de
ce fait il n'y a pas besoin de plus d'une seule prophétie de masse
pour exprimer cette intention. Deuxièmement, puisque cette
connaissance doit avoir été reçue de l'Être Infini Singulier,
elle devrait être la Vérité ultime, et donc inchangeable.
Troisièmement, une fois que cette connaissance a été transmise
comme un cadeau d'en-haut, nous aurions à présent une référence
par laquelle toutes les prophéties antérieures et suivantes
pourraient être testées et vérifiées. Si elles concordaient avec
la prophétie de masse, et ne seraient en aucun cas en désaccord
avec elle, elles pourraient être acceptées comme vraies.
Tout
cela ne veut pas dire qu'il ne pourrait pas y avoir des prophéties
ultérieures accordées et transmises par des individus après cette
révélation de masse. Cela signifie juste qu'étant donné que la
prophétie de masse serait une prophétie générale pour toute la
Création, elle serait, par conséquent, inchangeable tant que la
Création reste inchangée. De ce fait, toutes les autres prophéties,
qu'elles concernent des générations spécifiques ou toutes les
générations, devraient, par nécessité, être en accord
avec la prophétie de masse inchangeable.
Étant
donné que le Créateur est le seul Être véritablement illimité,
au bout du compte, aucun être dépendant ne peut empêcher Sa
volonté d'atteindre sa réalisation ultime. La raison à cela est
que toutes les autres volontés dépendent de la Sienne pour exister.
Par conséquent, elles sont annulées par elle. La seule raison pour
laquelle elles existent est afin de créer les conditions du
libre-arbitre des êtres humains, parce que le Créateur désire que
l'homme accomplisse son but librement, plutôt qu'instinctivement,
comme cela a été expliqué plus haut. Mais au final, la
volonté de l'homme ne peut empêcher la réalisation de la volonté
de Dieu.
Chapitre
Six
Après
tout cela, nous pouvons à présent établir les principes
fondamentaux que doit suivre une religion authentique. Si quelque
religion que ce soit n'adhère pas à ces principes, nous devons
catégoriquement la rejeter comme fausse, et nous serions insensés
de la suivre. Ces principes sont les suivants :
- Il y a un Être Infini qui amène toute chose à l'existence.
- Cet Être Infini est une singularité absolue, et il n'existe donc aucune singularité comme la Sienne. Il est unique et seul, et il n'y a rien d'autre. Il ne possède aucune limitation de quelque nature que ce soit ; ni commencement, ni fin, et Son existence Lui est intrinsèque.
- Il n'est doté d'aucune forme, ni corps.
- Il est le premier et le dernier.
- Toute existence, à l'exception de la Sienne, a été imposée par Lui. De ce fait, il n'est approprié d'adresser nos prières qu'à Lui.
- Il doit y avoir une prophétie afin que nous puissions avoir une quelconque connaissance de Lui ou Sa volonté.
- Il doit y avoir une prophétie de masse afin de nous permettre de croire les paroles de quelque prophète que ce soit. Cette révélation de masse est ce qui valide ou invalide toutes les prophéties antérieures et ultérieures, et est, par conséquent, considérée être le « père » de toutes les prophéties.
- Le sujet central de cette prophétie de masse est la Vérité absolue inchangeable provenant de l'Être absolu inchangeable. (À l'évidence, aucun être humain ne peut changer une parole de cette prophétie.) Par conséquent,
- Elle est vraie pour toutes les générations, et ne sera jamais substituée pour une autre.
- Cet Être Infini est conscient et omniscient.
- Il doit y avoir un ensemble de lois ayant été donné qui doit être suivi. Ceux qui accomplissent ces lois récolteront des conséquences positives, tandis que ceux qui les transgressent récolteront des conséquences négatives.
- L'intention et but ultime du Créateur dans la Création seront accomplis.
- L'accomplissement de l'intention et du but résultera, au final, en la perfection complète et éternelle du monde.
Tout
chercheur de la vérité doit suivre les principes susmentionnés
pour déterminer la Vraie Religion. La religion qu'il accepte doit
inclure toutes ces qualifications. Autrement, nous pouvons être
certains qu'elle n'est pas basée sur la réalité.
Chapitre
Sept
Concernant
ces vérités allant de soi et leur ramifications, non seulement le
Judaïsme est la seule religion qui les remplit tous, mais en plus,
ces principes sont eux-mêmes les principes fondamentaux reconnus et
articulés du Judaïsme même. C'est à tel point que dans de
nombreuses communautés, ces principes de foi sont récités
quotidiennement, comme faisant partie de la liturgie. Et les voici :
- Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, est le Créateur et Guide de tout ce qui a été créé, et que Lui seul fit, fait et fera toutes choses.
- Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, est Unique, d'une Unicité comme il n'en existe absolument nulle autre, et Lui seul est notre Dieu, Qui Fut, Est et Sera.
- Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, n'est pas un corps, et qu'Il est libre de toutes les propriétés de la matière, et qu'absolument rien ne [peut] Lui ressembler.
- Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, est le Premier et qu'Il est le Dernier.
- Je crois d'une foi parfaite qu'au Créateur, béni soit Son Nom, à Lui seul il convient de prier, et qu'il ne convient pas de prier à autre [être ou occurrence] que Lui.
- Je crois d'une foi parfaite que toutes les paroles des prophètes sont vérité.
- Je crois d'une foi parfaite que la prophétie de Môshah notre Maître, sur lui soit la paix, était vraie, et qu'il était père des prophètes, de ceux qui l'ont précédé et de ceux qui l'ont suivi.
- Je crois d'une foi parfaite que toute la Tôroh qui se trouve maintenant dans nos mains, est celle donnée à Môshah notre Maître, sur lui soit la paix.
- Je crois d'une foi parfaite que cette Tôroh ne sera pas échangée, et qu'il n'y aura pas d'autre Tôroh [donnée] par le Créateur, béni soit Son Nom.
- Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, sait tout acte des hommes, et toutes leurs pensées ainsi qu'il est dit1 : הַיֹּצֵר יַחַד לִבָּם; הַמֵּבִין, אֶל-כָּל-מַעֲשֵׂיהֶם « Lui qui forme leur cœur à tous, Qui comprend toutes leurs actions ».
- Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, rétribue bien à ceux qui gardent Ses commandements, et punit ceux qui transgressent Ses commandements.
- Je crois d'une foi parfaite en la venue du Messie. Et même s'il tarde, malgré cela, j'attendrai chaque jour qu'il vienne.
- Je crois d'une foi parfaite qu'il y aura une résurrection des morts, au moment qui plaira au Créateur, loué soit Son Nom, et Son souvenir sera exalté pour toujours et pour l'éternité des éternités.
Chapitre
Huit
À
présent que nous avons posé les fondations d'une foi authentique,
nous pouvons examiner toute religion et faire la différence entre le
vrai et le faux sur la base de ces vérités allant de soi :
Le
Christianisme :
- Il est basé sur les affirmations d'un individu et n'a pas de prophétie de masse sur laquelle s'appuyer.
- Bien qu'il reconnaisse la prophétie de masse du don de la Tôroh au Mont Sinaï, et affirme en être la continuité, cette affirmation ne tient pas la route, étant donné que le Christianisme prétend la remplacer et l'abroger. De plus, il y a de nombreux récits contradictoires dans le prétendu « Nouveau Testament », dont certains vont à l'encontre des commandements de la Tôroh. Cela contredit le principe selon lequel toutes les prophéties antérieures ou ultérieures doivent s'accorder avec la prophétie de masse.
- Plusieurs branches du Christianisme professent la doctrine de la trinité par rapport à Dieu (que Dieu nous préserve de cette folie). Cela contredit le principe de l'Unité et Singularité absolue de Dieu.
- Même les branches du Christianisme qui ne professent pas la trinité croit qu'un homme, doté d'un corps et d'une forme, était (et est) Dieu (que Dieu nous en préserve). Cela contredit le principe que Dieu n'a ni corps, ni forme.
- En outre, l'éternité est attribué à cet homme, certains allant jusqu'à dire qu'il fut un partenaire de Dieu dans la création. Cela contredit les principes selon lesquels Dieu est l'unique créateur de tout, et qu'Il est le seul premier et dernier. Seule l'existence de Dieu Lui est intrinsèque. Il existait avant que le monde n'existe et Il continuera à exister même après que le monde aura cessé d'exister. De même, affirmer qu'il est littéralement le fils de Dieu contredit le fait qu'il soit éternel, car s'il existait de façon intrinsèque, comment cet homme pourrait-il dire que Dieu est son père ?
- Les Chrétiens prient cet homme, ainsi que le « Saint-Esprit ». Ceci contredit le principe qu'il n'est approprié de ne prier et adorer que Dieu seul, et donc, prier quelqu'un ou quelque chose d'autre équivaut à de l’idolâtrie.
- En reconnaissant le don de la Tôroh (la prophétie de masse) au Mont Sinaï, mais en ne suivant néanmoins pas ses diktats, et en affirmant qu'elle a été remplacée et abrogée, le Christianisme contredit le principe selon lequel la prophétie de masse est la vérité inchangeable.
- Se faisant, elle rejette également le fait que la prophétie de masse est vraie pour toutes les générations et ne sera jamais substituée pour une autre.
L'Islam :
- Il est basé sur les affirmations d'un individu et n'a pas de prophétie de masse sur laquelle s'appuyer.
- Bien qu'il reconnaisse la prophétie de masse accordée aux Israélites au Mont Sinaï, il prétend que Mouhammad est un plus grand prophète que Môshah ע״ה dont la prophétie remplace la prophétie de masse. C'est en opposition au principe selon lequel toutes les prophéties doivent être testées par rapport à la prophétie de masse pour en déterminer la véracité.
- Il existe de nombreuses incohérences et contradictions dans les récits rapportés dans le Qouran, qui divergent de ceux rapportés lors de la prophétie de masse de la Tôroh donnée au Mont Sinaï. C'est en violation du principe selon lequel il ne peut y avoir d'incohérences entre n'importe quelle prophétie et la prophétie de masse.
- Il modifie, change, ou omet de nombreux commandements qui furent donnés lors de la prophétie de masse au Mont Sinaï, tout en prétendant en être la continuité. Cela contredit le principes selon lequel les diktats de la prophétie de masse sont inchangeables et vrais pour toutes les générations.
L'Hindouisme :
- Il n'a pas de prophétie de masse sur laquelle s'appuyer.
- Il n'a aucune prophétie. C'est une violation du principe selon lequel sans prophétie il est impossible d'avoir la moindre connaissance de Dieu ou des affaires relatives à la Divinité.
- Il croit que ses hommes « saints » sont des incarnations de Dieu en chair. C'est une violation du principe selon lequel Dieu ne possède ni corps, ni forme.
- Ces hommes « saints » sont littéralement adorés et on les prie. Ceci contredit le principe qu'il n'est approprié de ne prier et adorer que Dieu seul.
- Il croit en de nombreux dieux. Cela contrevient au principe selon lequel il n'y a qu'un seul Dieu, qui est une singularité absolue, et qu'il ne convient de ne prier que Lui.
- Ils adorent des images taillées. Ceci contrevient au principe que Dieu n'a pas de forme.
Le
Bouddhisme :
- Il n'a pas de prophétie de masse sur laquelle s'appuyer.
- Il n'a aucune prophétie. C'est une violation du principe selon lequel sans prophétie il est impossible d'avoir la moindre connaissance de Dieu ou des affaires relatives à la Divinité.
- Il croit dans des hommes « saints » étant des incarnations de Dieu en chair. C'est une violation du principe selon lequel Dieu ne possède ni corps, ni forme.
- Certaines branches du Bouddhisme adorent et prient littéralement ces hommes « saints ». Ceci contredit le principe qu'il n'est approprié de ne prier et adorer que Dieu seul.
- Il ne croit pas en un Dieu conscient qui sait tout de ce qui existe. C'est en violation du principe selon lequel Dieu est conscient et omniscient.
Il
convient à présent de signaler trois choses :
- Nous n'avons mis en avant ici que quelques-uns des problèmes existant dans ces religions. Néanmoins, même si elles respectaient tous les principes sauf un, cela suffirait en soi pour catégoriquement les rejeter comme fausses.
- Nous n'avons traité ici que des religions « majeures ». Sentez-vous libres d'examiner n'importe quelle religion que vous désirez sur base des normes établies ici. Même différentes branches du Judaïsme, comme par exemple le Hassidisme, pourraient tomber dans la catégorie des fausses religions.
- Bien qu'il soit une évidence que la foi israélite soit la seule vraie foi, cela ne veut pas dire que tout le monde doit devenir Juif afin de suivre la vraie religion ou être aimé de Dieu. Bien au contraire, le Judaïsme authentique basé sur la Tôroh est une foi universelle qui reconnaît la valeur et le rôle de chaque individu, Juif ou non Juif. Nous avons tous un rôle à jouer en nous rapprochant de Dieu et en accomplissant Son but dans la Création. Toutefois, nos rôles sont différents, ainsi que les diktats de la Tôroh pour les Juifs et les non Juifs. La Tôroh étant universelle, certains de ses préceptes s'appliquent à l'ensemble de l'humanité, d'autres uniquement aux Juifs/Israélites.
1Tahillim
33:15