בס״ד
Les
femmes dans la philosophie du Rambo''m
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Ribbénou
Môshah ban Maymôn ז״ל
(HaRambo''m)
est né à Cordoue (Espagne) en 1138 et est décédé à Fostat (dans
le Vieux Caire), en Égypte, en 1204. Au cours de sa vie, il voyagea
avec sa famille d’Espagne à Fès, au Maroc, où il étudia la
médecine et exerça en tant que médecin, et de là il se rendit en
Palestine, mais finit par s'installer en Égypte, où il devint le
chef de la communauté. Les vastes écrits juridiques et
philosophiques du Rambo''m abordent de nombreux sujets liés aux
femmes et à leur statut. Nous allons parcourir ensemble tout ce
qu'il a écrit à ce propos.
Ribbénou
ז״ל
accepte
la vision aristotélicienne qui identifie le mâle à la forme et la
femelle à la matière, qui ne reçoit de sens que par rapport à la
forme.
Cette relation de la matière à la forme fait que les femmes, qui
désirent toujours être dans une relation intime avec des hommes,
sont facilement séduites par un adultère.
Ribbénou explique ainsi le verset, וְהוּא,
יִמְשָׁל-בָּךְ
« et
il dominera sur toi »
(Baré`shith
3:16)
non pas comme une description, mais plutôt comme un commandement
souhaité par HaShem après le péché du jardin d'Éden.
Ribbénou croit également que les femmes sont biologiquement
inférieures aux hommes;
Cependant, son point de vue sur l'embryologie rompt avec la pensée
philosophique traditionnelle qui considère la femme comme un
récipient passif. Il se range plutôt aux côtés des médecins, qui
croient que les femmes ont de la semence et participent activement à
la création.
La
recette du Rambo''m pour un mariage « agréable et honorable »
implique des instructions claires pour une épouse soumise. La peur
de son mari devrait la gouverner et elle devrait l'honorer au-delà
de toute limite. L'épouse devrait avoir l'intuition de tous les
désirs de son mari, supprimer toutes les haines de son mari, suivre
tous ses ordres et devrait considérer son mari comme un prince ou un
roi.
En retour, le mari ne devrait pas lui faire peur, mais agir avec
douceur, sans colère.
Si le mari blesse sa femme, il doit payer une indemnisation complète
pour ses blessures, son humiliation, sa douleur et ses frais
médicaux. S'il y a un reste de l'argent qu'il a donné à son épouse
en guise d'indemnisation, il appartient uniquement à elle et le
Rambo''m déclare, contrairement aux sources anciennes (Tôsaphto`,
Bavo` Qammo` 9:14), que le mari ne peut en tirer aucun profit. Si
le mari la blesse lors de rapports sexuels consensuels, il est
également responsable des dommages et doit l'indemniser.
Toutefois, si la femme refuse de faire l'une des activités ménagères
légalement obligatoires pour son mari, le Rambo''m indique que les
Botté Dinim peuvent la contraindre à se soumettre en la frappant
avec une tige. Si le mari et la femme présentent des arguments
différents en ce qui concerne le comportement de l'épouse, le Béth
Din doit désigner une personne qui restera avec eux et témoignera
de la situation réelle.
La position du Rambo''m dans ce cas semble provenir de sa conviction
profonde que la paresse d'une femme conduit à l’immoralité.
Le
Rambo''m autorise tous les types d'interactions sexuelles entre mari
et femme, dans la mesure où l'acte est consensuel et ne se produit
pas de manière excessive. Le mari peut avoir des relations sexuelles
quand il le souhaite, quand sa femme le lui permet, et embrasser et
toucher n’importe quelle partie du corps de la femme comme il le
souhaite. Il peut avoir des relations sexuelles vaginales ou anales
avec sa femme. Le Rambo''m dit qu'il ne faut pas avoir de rapports
sexuels en pensant à quelqu'un d'autre, en état d'ébriété, au
beau milieu d'une bagarre, quand l'un est endormi, quand l'un déteste
l'autre, ou après qu'il a décidé dans son cœur de divorcer. Le
Rambo''m déclare explicitement que le mari ne doit pas la forcer à
avoir des rapports sexuels contre sa volonté ou si elle a peur de
lui.
Le Rambo''m déclare : וְלֹא
יֶאֱנֹס אוֹתָהּ,
וְהִיא
אֵינָהּ רוֹצָה--אֵלָא
בִּרְצוֹן שְׁנֵיהֶם,
וּבְשִׂמְחָתָן
« Et
il ne la forcera pas tandis qu'elle ne le veut pas, mais seulement
par consentement des deux et par joie mutuelle ».
Le
Rambo''m attend des femmes qu'elles se comportent avec une extrême
pudeur. Le mari doit fournir, en plus d'un foulard, un voile à sa
femme. (Si elle sort sans voile là où un voile est requis, elle
peut être répudiée et perdre l'argent de sa Kathoubboh,
même si elle portait un foulard.)
Le Rambo''m déclare que, la femme n’étant pas emprisonnée, elle
est autorisée à quitter la maison pour se rendre chez son père ou
à un mariage; cependant, il serait inconvenant qu'elle quitte trop
souvent sa maison et le mari devrait donc empêcher sa femme de le
faire, sauf une ou deux fois par mois. Puisque כָּל-כְּבוּדָּה
בַת-מֶלֶךְ
פְּנִימָה
« tout
l'honneur de la fille du roi est à l'intérieur »,
elle devrait plus se retrouver dans sa maison que dehors.
En
tant que rationaliste, le Rambo''m prend parfois en compte le
sentiment de la femme vis-à-vis du mariage (et du divorce, voir
ci-dessous). Il était opposé au fait qu'un père marie sa fille
mineure, car il pensait qu'il serait préférable de lui permettre
d'atteindre l'âge adulte, puis qu'elle déclare par elle-même si
elle consentait ou non à épouser celui que lui proposait ses
parents.
En Égypte, il passa un « décret pour les filles d'Israël »
dans lequel une stipulation a été insérée dans la Kathoubboh
indiquant que le mari ne peut épouser une femme supplémentaire ni
embaucher un serviteur détesté sans avoir au préalable obtenu
l'autorisation de sa femme ou lui avoir accordé un Gat.
Il ordonna au Béth Din de ne pas célébrer un mariage entre une
femme et un homme extérieur à la communauté tant que ce dernier
n'avait pas apporté la preuve ou juré qu'il n'était pas déjà
marié ou avait divorcé de sa première femme. Tout homme qui
quittait la communauté pour voyager, même avec la permission de sa
femme, était tenu de lui écrire un Gat (document de répudiation)
avec une date limite au cas où il ne reviendrait pas.
En
Égypte, comme dans les déclarations faites dans le Talmoudh, une
קטלנית
« Qatlonith »
(épouse mortelle ; c'est-à-dire une femme considérée comme
une épouse meurtrière étant donné que ses deux précédents maris
sont décédés au cours de leur mariage avec elle) était empêchée
de se marier une troisième fois. Le Rambo''m s'est fermement opposé
à cette pratique irrationnelle et a déclaré qu'aucune interdiction
n'existait. Il ridiculise les imbéciles qui comparent cette
situation à la situation dangereuse de la circoncision et affirme
que toute crainte de cette femme était basée sur la superstition
imaginaire et la sorcellerie. Il s'inquiétait tout particulièrement
de ce qu'une telle action ferait perdre à une jeune femme et la
contraindrait à rechercher les voies de l'immoralité. Il ordonne
aux Botté Dinim d'informer une telle femme qu'il lui est permis de
trouver quelqu'un pour se marier et qu'après les Qiddoushin, les
Botté Dinim, contrairement à la plupart des mariages, écrivent la
Kathoubboh et récitent les sept bénédictions nuptiales.
Il semble que le Rambo''m ait demandé aux Botté Dinim d'intervenir
pour tenter de modifier des points de vue bien établis de la société
qu'il considérait basés sur des superstitions et autres croyances
irrationnelles.
Malgré
ses propres restrictions contre la polygamie, le Rambo''m croyait que
le commandement biblique du mariage lévirat (Yibboum) prenait le pas
sur d'autres questions et que si l'homme était déjà marié et que
sa femme protestait, elle pourrait obtenir le divorce avant qu'il
n'accomplisse le rituel. Le Rambo''m considère le Yibboum comme une
exigence qui prime sur l'option de la Halisoh.
Une femme peut légalement refuser le Yibboum uniquement pour des
raisons de défauts physiques chez l'homme.
Le
Rambo''m explique que le divorce est autorisé dans la Tôroh pour
prévenir l'immoralité et l'adultère.
Il n'est pas d'accord avec l'opinion de Ribbi ´aqivoh
ז״ל
selon
qui un homme peut divorcer de sa femme simplement parce qu'il trouve
quelqu'un de plus joli, car il explique que sa femme n'a commis
aucune infraction.
Après dix ans sans enfants en raison de l'infertilité de son mari,
une femme peut demander le divorce et le divorce lui est accordé,
tandis qu'un homme est contraint par le Béth Din, frappé d'un
bâton, de divorcer après dix ans d'années d'infertilité, même
contre la volonté du mari.
Si c'est elle qui est stérile ou si la cause est inconnue, le mari
la répudie et elle perd l'essentiel de sa Kathoubboh
(´iqar Kathoubboh),
mais reçoit l'argent du supplément (Tôsaphath Kathoubboh).
Dans
une décision très controversée qui a suscité beaucoup
d'opposition, le Rambo''m a déclaré que si la femme prétend ne pas
pouvoir vivre avec son mari et entretenir des relations intimes avec
lui parce qu'il la dégoûte ou qu'elle le déteste, sa demande est
acceptée sans contestation et le divorce lui est immédiatement
accordé, bien qu’elle perde, évidemment, l’argent de sa
Kathoubboh.
Le Rambo''m va jusqu'à dire que le Gat est toujours valable même si
le Béth Din doit forcer le mari par des coups de fouet jusqu'à ce
qu'il se déclare prêt à donner le Gat. Et cela est toujours
valable si ce aussi des Gôyim qui le forcent à écouter le Béth
Din.
Le Rambo''m, apparemment motivé par sa pensée rationaliste, ne
pouvait imaginer obliger une femme à rester dans une relation
violente ou personnellement indésirable; ainsi, il crée une issue
légale au mariage sans lui demander d'expliquer sa demande, mais
plutôt en énonçant simplement ses souhaits.
Le
Rambo''m interdit les relations intimes entre femmes et les compare
au comportement des Égyptiens, que la Tôroh nous met en garde de ne
pas imiter, bien qu'il déclare qu'on ne puisse pas recevoir de coups
de fouet pour lesbianisme puisque la Tôroh n'a pas explicitement
énoncé l'interdiction. Le Rambo''m ne peut concevoir une relation
lesbienne et explique ainsi que ces femmes qui ont eu des relations
sexuelles avec d'autres femmes ne sont pas interdites à leurs maris
et peuvent être épousées par des Kôhanim, puisque dans la
définition torahique une relation sexuelle lesbienne n'est pas une
relation sexuelle dans le sens plein du terme (qui demande une
pénétration vaginale ou anale avec le sexe d'un homme). Le Rambo''m
demande au mari d'être strict avec sa femme et de l'empêcher de
fréquenter des femmes lesbiennes connues.
Vivant
en Égypte au sein d’une grande population karaïte, le Rambo''m
s’est parfois opposé à leurs pratiques. Il déclare
spécifiquement qu'une Niddoh peut tenir un rouleau de la Tôroh.
Il s'est battu intensément contre une révolte organisée de femmes
qui ont refusé de s'immerger dans la Miqwoh mais qui, à l'instar
des Karaïtes, prenaient une douche à la place. La révolte, qui a
duré plusieurs années, a été très bien coordonnée et dirigée
par les femmes de la communauté, qui n’écoutaient aucune
autorité. Pour y mettre fin, le Rambo''m décréta que toute femme
qui n'utilisait pas la Miqwoh perdrait l'argent de sa Kathoubboh.
Une veuve ou un divorcée devait jurer qu'elle gardait les sept jours
propres et qu'elle s'immergeait dans la Miqwoh ou encourait une
sanction pécuniaire. Le Rambo''m demanda que le décret soit lu à
haute voix dans la synagogue et qu'il soit contraignant pour les
Botté Dinim à venir.
À
première vue, le Rambo''m ne semble pas accorder une grande
importance aux capacités intellectuelles des femmes et semble la
placer dans la même catégorie que les enfants et les imbéciles. En
effet, le Rambo''m est la seule autorité légale à codifier la loi
énoncée dans le Siphri selon laquelle les femmes ne peuvent être
nommées à aucun type de poste de direction dans la communauté
juive.
Comme les femmes ne savent pas qu’il existe une interdiction
supplémentaire de manger avant le Yôm Hakkippourim (c'est pourquoi
le jeûne commence déjà le 9 Tishri, quand il fait encore clair),
le Rambo''m préconise de les laisser dans leur ignorance, car on ne
peut pas s’attendre à ce que les hommes soient les policiers de
leur maison et les avertir constamment.
Comme elle est à la maison, il incombe à la femme d’allumer des
bougies de Shabboth, bien que l’homme soit obligé de lui rappeler
et de s'assurer qu'elle le fait.
Contrairement à d'autres Pôsaqim,
le Rambo''m trouve que les femmes sont dignes de confiance pour
inspecter le Homés.
Il explique que tout homme qui croit en la vérité de la sorcellerie
est un imbécile, manquant de compréhension et appartenant à la
même classe que les femmes et les enfants, dont l'intellect est
incomplet.
À l'instar du texte rabbinique, le Rambo''m affirme que les femmes
sont dispensées de l'obligation d'étudier la Tôroh.
Cependant, il ajoute que si une femme étudie, elle reçoit une
récompense, bien que différente de celle d'un homme. Utilisant le
langage du conseil, il poursuit en déclarant que les Hakhomim
interdisaient à un homme d'enseigner à sa fille la Tôroh מִפְּנֵי
שֶׁרֹב הַנָּשִׁים,
אֵין
דַּעְתָּן מְכֻוֶּנֶת לְהִתְלַמַּד,
וְהֶן
מוֹצִיאִין דִּבְרֵי תּוֹרָה לְדִבְרֵי
הֲבָאי,
לְפִי
עֲנִיּוּת דַּעְתָּן
« parce
que la plupart des femmes, leur esprit n'est pas orienté vers
l'étude, et elles changent les paroles de la Tôroh en paroles
insignifiantes, à cause de la pauvreté de leur esprit ».
Cependant,
dans plusieurs autres sources, le Rambo''m semble reconnaître que
les femmes ont un potentiel intellectuel et des capacités similaires
à celles de leurs homologues masculins. Le Rambo''m explique que si
l'on commence à étudier la Tôroh non pour elle-même, ce
comportement le mènera à étudier par amour pour HaShem. Par
conséquent, il recommande de donner aux enfants, aux femmes ou aux
´ammé Ho`oras
une première instruction à servir HaShem par crainte ou par
récompense, en ne révélant la vérité que petit à petit, jusqu'à
ce que leurs connaissances augmentent et qu'ils acquièrent une
grande sagesse. Ce n'est qu'alors qu'ils pourront comprendre qu'il
est nécessaire de servir HaShem par amour.
Dans son Séphar Hammiswôth,
le Rambo''m affirme que les femmes sont obligées de connaître
HaShem et Son unité et de L'aimer, de Le craindre, de prier et de
s'attacher à Lui.
Ces obligations sont remplies en entrant dans le Pardés, qui, selon
le Rambo''m, fait partie du Talmoudh.
Le Rambo''m explique qu'il est impossible d'utiliser les quatre
méthodes du Pardés pour apprendre tant que le ventre n'est pas
plein de « pain et de viande » (c'est-à-dire les
discussions du Talmoudh sur ce qui est interdit et autorisé). Le
Rambo''m explique que cette connaissance est accessible à tous,
jeunes et vieux, hommes et femmes, dotés d'une grande capacité
intellectuelle ainsi que ceux dont l'intelligence est limitée.
D'après ces textes, il semble que le Rambo''m pense que les femmes
ont l’obligation d’étudier la Tôroh, obligation qui découle de
leur relation avec HaShem et du fait qu’il s’agit d’une Miswoh
qu'elles ont le potentiel et les capacités de remplir. Cette
position plus égalitaire vis-à-vis du potentiel intellectuel des
femmes peut également être vue dans les écrits philosophiques du
Rambo''m. À la fin d'une longue discussion dans son Môréh
Navoukhim,
le Rambo''m discute du renforcement de l'intellect de la vieillesse à
mesure que l'on aborde la compréhension de HaShem dès le début de
la mort. Il cite le Midhrosh selon lequel Môshah Rabbénou ע״ה,
`aharôn
Hakkôhén ע״ה
et
Miryom Hannavi`oh
ע״ה
ont
tous « péri
par la bouche de HaShem ».
Ce baiser Divin marque l'intimité spirituelle, l'expérience de
l'amour passionné Divin par l'intellect du prophète. Selon le
Rambo''m, la prophétie n’est pas quelque chose de surnaturel, mais
plutôt le résultat direct de la recherche de la perfection morale
et intellectuelle. Si le Rambo''m présente Miryom comme l’un des
exemples de paradigme d’un individu ayant atteint cette relation
suprême avec le Divin, il doit considérer cet accomplissement comme
également possible pour les autres femmes.
Bien que le Rambo''m considère les femmes comme étant immatures sur
le plan intellectuel, il reconnaît aux femmes le potentiel inhérent
à de plus grandes capacités intellectuelles qui pourraient être
développées et atteintes avec le temps.
Globalement,
dans le domaine de l'accomplissement rituelle des Miswôth,
le Rambo''m présente la Halokhoh
telle qu’elle a été énoncée dans les textes antérieurs du
Talmoudh. Concernant toutes les interdictions, les femmes et les
hommes sont astreints de la même manière. Il déclare que les
femmes sont exemptées des Miswôth
´aséh
Shahazzamon
Garomo`,
qu'il explique comme étant des Miswôth
dont les obligations se réalisent de temps à autre et ne sont pas
constantes. Il précise ensuite qu'il existe un certain nombre
d'exceptions à la règle, telles que le Qiddoush, la Massoh,
le Qôrban Pasah,
le Haqhél et les réjouissances des fêtes.
Il explique que les femmes peuvent, toutefois, accomplir des Miswôth
dont elles sont exemptées, bien que sans réciter la bénédiction
correspondante.
Le Rambo''m déclare clairement que les femmes sont exemptées de la
prière rabbinique mais sont astreintes à la prière biblique.
Il déclare que les femmes sont obligées de dire la Birakhath
Hammozôn et sont donc également obligées de faire un Zimmoun.
Cependant, comme le Rambo''m ne sait pas si l’obligation des femmes
vis-à-vis de la Birakhath
Hammozôn est biblique ou rabbinique, il déclare que les femmes ne
peuvent faire le Zimmoun qu'avec d'autres femmes, mais qu'elles ne
comptent pas dans le Zimmoun des hommes. mais pas les hommes.
Apparemment, le Rambo''m pense que les femmes peuvent réciter les
sept bénédictions nuptiales.
Il déclare que les femmes sont également tenues de lire la
Maghilloh
à Pourim et qu'elles peuvent donc lire pour les hommes.
Cependant, les femmes ne peuvent pas lire en public la Tôroh car
elles porteraient atteinte à l'honneur de la communauté.
Le Rambo''m pense que tous les Israélites, y compris les femmes,
sont astreints au Qiddoush HaShem (mourir en martyr).
Contrairement à de nombreuses autres autorités rabbiniques, le
Rambo''m ne laisse pas ses opinions sur les femmes et la pudeur, ou
la place des femmes dans la société, interférer avec ses décisions
halakhiques concernant les obligations des femmes en matière de
rituels; les déclarations de textes rabbiniques antérieurs semblent
constituer l'unique facteur de codification de la loi sur ces
questions, et non des opinions personnelles.
Nous
avons ainsi terminé de parcourir l'intégralité des propos tenus
par le Rambo''m sur les femmes.