lundi 5 avril 2021

Jouer de la musique à Shabboth & Yôm Tôv – Troisième Partie

 

בס״ד

 

Jouer de la musique à Shabboth & Yôm Tôv – Troisième Partie 

 


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  III.            Les ˋammôroˋim babyloniens : bruit musical ou rythmique ?

 

1.     La Soughyoˋ talmudique

 

Les tensions autour de la manière de définir la culture du calme le Shabboth sont abordées plus explicitement dans le Bavli ´érouvin 104a. Les sources soulignées sont amoraïques, tandis que les sources en gras sont tannaitiques :

 

´oulloˋ visitait la maison de Rov Manashshah. Un homme est passé par-là et a frappé à la porte. ´oulloˋ a dit : « Qui est-ce ? Puisse son corps trembler pour avoir transgressé Shabboth ! » Rabboh lui a dit : « Ils n’ont interdit que le bruit musical ». ˋabbayé le contesta : « ‘’Ils puisent [des liquides] au moyen d’un siphon, et ils égouttent [de l’eau] par un ˋaroq pour un malade à Shabboth’’. Pour un malade, pas pour quelqu’un en bonne santé ! De quel cas parlons-nous ? N’est-ce pas un cas où il dormait et on tentait de le réveiller ?[1] Cela indique qu’on interdit généralement de faire du bruit ! Plutôt, c’est un cas où il était éveillé et tentait de se rendormir, et cela fait un son apaisant ». Il fut contesté : « Celui qui protège ses fruits à cause des oiseaux et ses courges à cause des bêtes sauvages, il protège à Shabboth suivant son habitude, dès lors qu’il n’applaudira pas, ni ne claquera des doigts, ni ne dansera à la manière dont on le fait durant la semaine. Pourquoi ? N’est-ce pas à cause de l’interdiction d’émettre un son ? » Rov ˋaḥoˋ bar Ya´aqôv a dit : « [Non !] C’est une Gazéroh[2], de crainte qu’il ne ramasse une motte de terre »… Il a été enseigné[3] : « Nous puisons de l'eau du Puits Gôloh et du Grand Puits avec une roue le Shabboth ». Dans le Miqdosh, oui, mais dans la Madhinoh, non ! Pourquoi ? N’est-ce pas à cause de l’interdiction de faire du bruit ? Non, c'est une Gazéroh, de peur qu’il ne puise de l’eau pour son jardin et son bâtiment effondré[4]. ˋamémor a permis de puiser de l'eau avec une roue [le Shabboth] à Maḥôzoˋ. Il a dit : « Pourquoi nos Maîtres l’ont-ils décrété[5] ? De peur de puiser de l’eau pour son jardin et son bâtiment effondré. Ici, il n'y a pas de jardins ni de bâtiments effondrés ».

עולא איקלע לבי רב מנשה אתא ההוא גברא טרף אבבא אמר מאן האי ליתחל גופיה דקא מחיל ליה לשבתא א"ל רבה לא אסרו אלא קול של שיר איתיביה אביי מעלין בדיופי ומטיפין מיארק לחולה בשבת לחולה אין לבריא לא ה"ד לאו דנים וקא בעי דליתער ש"מ אולודי קלא אסיר לא דתיר וקא בעי דלינים דמשתמע כי קלא דזמזומי איתיביה המשמר פירותיו מפני העופות ודלעיו מפני החיה משמר כדרכו בשבת ובלבד שלא יספק ולא יטפח ולא ירקד כדרך שהן עושין בחול מאי טעמא לאו דקמוליד קלא וכל אולודי קלא אסיר אמר רב אחא בר יעקב גזירה שמא יטול צרור תנן ממלאין מבור הגולה ומבור הגדול בגלגל בשבת במקדש אין במדינה לא מאי טעמא לאו משום דאולודי קלא ואסיר לא גזירה שמא ימלא לגינתו ולחורבתו אמימר שרא למימלא בגילגלא במחוזא אמר מאי טעמא גזרו רבנן שמא ימלא לגינתו ולחורבתו הכא לא גינה איכא ולא חורבה איכא

 

Nous commençons ce passage par ´oulloˋ, un Sage palestinien, visitant la maison de Rov Manashshah, lorsqu'un homme vint frapper à la porte. ´oulloˋ, conformément aux opinions plus strictes que nous avons vues précédemment dans le Yaroushlami, l'accuse d'avoir transgressé le Shabboth. Rabboh répond par une déviation dramatique : les Ḥakhomim n’ont interdit que les bruits musicaux (ou rythmiques). En effet, bon nombre des sources tannaïtiques que nous avons citées précédemment peuvent être interprétées comme se concentrant spécifiquement sur le problème d'une sorte de bruit rythmique ou musical à l'exclusion du bruit blanc.[6] Notre Soughyoˋ continue alors à défier Rabboh à partir d'une foule de textes qui semblent également préoccupés par le bruit blanc. Le premier concerne une sorte d'instrument autorisé à être utilisé autour de personnes malades le Shabboth, ce qui implique potentiellement que leur utilisation était autrement interdite. ˋabbayé imagine que cet objet faisait un bruit fort destiné à réveiller les malades, et nous avons donc une indication d'inquiétude autour du bruit blanc le Shabboth. Le Ṭalmoudh rejette cela, disant que l'objet faisait en fait un bruit apaisant et était utilisé pour endormir une personne malade. Cela peut alors correspondre à la délimitation par Rabboh de la catégorie problématique comme s’étendant uniquement au bruit musical ou rythmique. Un développement important s'est produit ici : le modèle de Rabboh est plus indulgent en ce qu'il permet le bruit blanc. Mais il est aussi plus strict dans un autre sens, en ce sens que les tons doux et apaisants peuvent également être problématiques s'ils sont musicaux et rythmiques.

 

Un défi plus important pour Rabboh et son paradigme innovant vient ici de la Ṭôsaphṭoˋ de Shabboth 18:15, où une personne est interdite d'effrayer les animaux pour qu’ils s’en aillent de son jardin en recourant à des applaudissements, des claquements de doigts et de la danse. Il est bien évident que la personne ne se livre aucunement à une activité rythmique ou musicale dans ce contexte, et pourtant l'interdiction reste en vigueur. Rov ˋaḥoˋ bar Ya´aqôv est donc contraint de proposer une déviation forcée de ce texte en disant que le souci ici n'a rien à voir avec le bruit lui-même, mais plutôt avec le souci qu'en s'impliquant trop dans l’objectif de faire fuir les animaux sauvages, on risquerait de ramasser une motte de terre et la leur jeter. Ce serait alors soit une transgression du principe de Mouqṣah (ne pas ramasser des articles qui n'ont pas été préparés avant Shabboth) ou transporter un article illégalement dans, ou à travers, l'espace public le Shabboth. En tout état de cause, Rov ˋaḥoˋ bar Ya´aqôv est clairement d’avis que le bruit est une préoccupation secondaire et dérivée, et défend ainsi la position de Rabboh selon laquelle le bruit est acceptable, tant qu’il n’est ni musical ni rythmique.

 

Une autre attaque contre Rabboh vient de la Mishnoh de ´érouvin 10:14, qui interdit implicitement l'utilisation d'un puits bruyant le Shabboth en dehors de l'enceinte du Béth Hammiqdosh, où une telle utilisation est autorisée. Ici aussi, cependant, ˋamémor permet de puiser de l'eau d'un puits à Maḥôzoˋ, apparemment inconscient du problème potentiel du bruit. Le Gamoroˋ explique : Il a supposé que la véritable base de l’interdiction de puiser de l’eau n’avait rien à voir avec le bruit, mais plutôt la crainte que l’on ne puise pas seulement de l’eau pour boire mais aussi pour arroser son jardin et/ou ses plantes. Il autorise donc de le faire à Maḥôzoˋ, où il prétend qu'il n'y a pas de tels jardins à arroser. Encore une fois, un texte antérieur qui était vraisemblablement axé sur le bruit est détourné comme étant dérivé d’une autre préoccupation principale, afin de maintenir l’autorité du texte tout en rejetant toute notion selon laquelle un bruit blanc fort serait problématique le Shabboth.

 

2.     Comprendre Rabboh

 

Le caractère forcé de ces deux dernières résolutions devrait nous mettre en évidence que la position de Rabboh s’écarte assez clairement de l’interdiction tannaïtique de faire du bruit le Shabboth et Yôm Tôv, qui semble avoir été considérée comme allant d’elle-même. Son point de vue, comme celui des ˋamôroˋim indulgents dans le Yaroushlami, reflète une sorte de changement dans la culture juridique qui ne tolérait plus l’interdiction d’émettre du bruit le Shabboth. Il est possible que Rabboh se dirige réellement dans une direction consistant à autoriser tous les bruits pendant le Shabboth (y compris le bruit musical, sur le modèle de ce que le Shabboth semble avoir été dans le Béth Hammiqdosh, du moins dans le contexte de ses activités les plus centrales) mais doit simplement s’accommoder en quelque sorte des différentes sources tannaïtiques qui ont clairement un problème avec les activités bruyantes. Il fait donc de son mieux pour limiter ces sources, et en utilisant le fait que les applaudissements, les claquements de doigts et la danse semblent être dirigés musicalement d'une certaine manière, il relit toutes les autres sources à la lumière de ce paradigme. Il s'est peut-être aussi appuyé sur l'interdiction de la flûte - un instrument de musique - pour limiter la portée de cette interdiction à cette catégorie halakhique de bruit musical. En effet, il est à noter qu'aucun ˋamôroˋ babylonien ne soutient une interdiction générale de toutes sortes de bruits le Shabboth, malgré le fait que de nombreux ˋamôroˋim de ˋaraṣ Yisroˋél (y compris ´oulloˋ) ont approuvé une telle opinion. Si c'est la bonne façon de comprendre sa position, alors nous nous attendrions à ce qu'au moins quelqu'un continue cette tendance au point de permettre toutes sortes de bruits - y compris le bruit musical - le Shabboth et Yôm Tôv.

 

Alternativement, Rabboh peut être substantiellement engagé dans la différenciation entre le bruit musical et le bruit blanc. Le bruit musical - avec son rythme, ses notes et ses gammes - est capable de créer une ambiance et d'attirer un public d'une manière que le bruit blanc ne peut tout simplement pas. Si ceux qui se sont opposés à tout bruit (comme ´oulloˋ) l'ont fait par conviction que le Shabboth était censé être une journée tranquille, Rabboh pourrait présenter une version modifiée de ce type de dérangement auditif : le bruit musical menace de donner un ton et une humeur inappropriée au Shabboth qui est un jour où nous sommes censés faire l'expérience du monde de Hashshém tel qu'il est. Le bruit blanc, en revanche, ne procure aucun plaisir humain et n'est qu'une distraction de fond, et n'est pas une préoccupation principale. En ce sens, le Shabboth n’est pas nécessairement une journée tranquille, bien que ce soit un jour où nous n’essayons pas de créer des environnements trop contrôlés et déterminants à travers la musique. On pourrait alors se demander si, selon cette interprétation, Rabboh interdirait même de chanter le Shabboth, une interdiction qu'aucune source n'a jamais exprimée. Mais il se peut que même Rabboh puisse supposer que les sources antérieures n'étaient concernées que par le bruit musical d'un certain volume ; la voix humaine en moyenne n'est pas nécessairement assez forte pour déclencher cette préoccupation, et donc les instruments de musique - du moins ceux qui sont assez forts. - sont les seuls objets visés ici.

 

3.     La pratique en vigueur durant l’ère talmudique

 

Les communautés juives babyloniennes ne semblent pas avoir accepté cette vision rabbinique d'un Shabboth sans bruit (musical) :[7]

 

Ravoˋ bar Rov Ḥanin a dit à ˋabbayé : « Nous avons enseigné : ‘Ils n’applaudissent pas, ni ne claquent des doigts, ni ne dansent’’, mais nous voyons que tout le monde fait cela, et personne ne proteste ! » Il lui a dit… « laisse les Israélites tranquille ! Mieux vaut qu'ils se trompent plutôt que d'être des transgresseurs délibérés »

א"ל רבא בר רב חנין לאביי תנן אין מטפחין ואין מספקין ואין מרקדין והאידנא דקא חזינן דעבדן הכי ולא אמרינן להו ולא מידי אמר ליה... הנח להם לישראל מוטב שיהיו שוגגין ואל יהיו מזידין

 

ˋabbayé, en réponse au fait que les gens applaudissaient, claquaient des doigts et dansaient régulièrement le Shabboth, suggère de laisser tranquille ces transgresseurs : ils n'arrêteront pas ces activités même si vous leur dites de le faire, et les réprimander les transformera donc simplement en transgresseurs volontaires, par opposition aux ignorants et inconscients. Il est difficile de dire précisément quelle était la prévalence de ces pratiques. Il existe plusieurs possibilités :

 

1)    Le judaïsme biblique n'a jamais eu de souci avec le bruit pendant le Shabboth et diverses pratiques bruyantes et musicales du Béth Hammiqdosh reflètent un vestige de ce modèle antérieur. Les premières sources rabbiniques reflètent une tentative de d'augmenter la nature ascétique et pieuse du Shabboth durant l’ère du Bayith Shéni, comme l'ont fait d'autres institutions comme la pratique courante du jeûne le Shabboth. La pratique populaire citée ici pourrait simplement refléter le fait que cet effort pré-rabbinique et rabbinique pour interdire le bruit pendant le Shabboth n'a jamais été transmis avec succès en Babylonie au-delà de l'élite rabbinique raréfiée ; les masses ont conservé la philosophie antérieure du Shabboth, où faire du bruit et même jouer de la musique était autorisé.

2)    ˋabbayé préférait le point de vue de ´oulloˋ et interdisait toutes sortes de bruits le Shabboth, alors que les gens s'opposaient uniquement au bruit musical (non pas qu'ils suivaient consciemment Rabboh, mais que leurs instincts religieux s'alignaient sur sa compréhension du problème). Les applaudissements, claquements de doigts et danses décrits ici n'étaient pas rythmiques et donc non musicaux et donc les gens les permettaient.

3)    Les gens étaient simplement laxistes dans leur pratique religieuse et reflétaient une dégradation de la culture du calme qui existait le Shabboth depuis des temps immémoriaux.

 

ˋabbayé pense clairement que le troisième modèle décrit ici la réalité, mais le premier modèle semble tout aussi plausible

 

4.     Le Ṭalmoudh anonyme : transformer une préoccupation principale en une préoccupation dérivée

 

Dans Béṣoh 36b, le Sathom (couche rédactionnelle anonyme du Ṭalmoudh) pousse la concentration de Rabboh sur le bruit musical un peu plus loin, et déclare carrément que la raison de l'interdiction des applaudissements, des claquements de doigts et de la danse dans la Mishnoh de Béṣoh est שמא יתקן כלי שיר - de peur qu’on en vienne à réparer (ou fabriquer) un instrument de musique. Cette formulation découle clairement de la façon de penser de Rabboh,[8] mais semble aller plus loin : il n’y a pas d’interdiction du bruit (musical ou autre) en soi, mais simplement la crainte que le bruit conduise à un certain nombre d’activités problématiques. Dans un sens, ce passage continue simplement la tradition commencée par Rov ˋaḥoˋ bar Ya´aqôv - attribuer des préoccupations dérivées aux traditions tannaïtiques qui semblent concerner des bruits inappropriés. Bien sûr, une réflexion plus approfondie sur cette raison révèle qu'elle ne tient pas vraiment la route comme une explication de l'interdiction initiale. Si c'était correct, il n'est pas du tout clair pourquoi nous n'autoriserions pas certains types d'instruments (comme une flûte) qui ne peuvent pas vraiment être réparés de manière significative. Et dans la mesure où l'on craint d'être inspiré par ces activités bruyantes à fabriquer un instrument de musique, on ne sait pas pourquoi un certain nombre d'autres activités autorisées - comme le chant - pourraient ne pas présenter la même préoccupation. Par conséquent, il faut comprendre l'explication du Sathom ici comme accomplissant deux choses :

 

1)    Maintenir l’intégrité juridique de la décision de la Mishnoh ainsi que le rejet par Rabboh d’une interdiction du bruit blanc, de sorte que quelque chose d’autre qu’une aversion pour le bruit doit être à l’œuvre ici ;

2)    Organiser autant d'interdictions de Shabboth que possible autour des trente-neuf Maloˋkhôth - une tendance qui croît en intensité pendant la période amoraïque et atteint son apogée dans la couche rédactionnelle du Ṭalmoudh.

 

Il s'agit d'un tournant critique dans la discussion, car cette nouvelle terminologie rend possible de nouveaux types d'énoncés et de formulations qui n'auraient pas pu être prononcés avant son introduction, comme nous le verrons dans les prochains articles. Nous avons déjà vu comment le Ṭalmoudh pense qu'il est raisonnable qu'une fois que l'interdiction de puiser de l'eau avec une roue soit considérée comme dérivée et non absolue, ˋamémor permit de puiser de l'eau avec une roue là où les préoccupations dérivées ne s'appliquaient pas. C’est cela l’essence même d’une Gazéroh rabbinique : il ne s’agit jamais d’une interdiction absolue, mais d’une interdiction conditionnée. Et contrairement à ce que pensent certains, à travers de nombreux passages le Ṭalmoudh démontre que chaque fois que les conditions d’une Gazéroh ne sont pas d’application l’interdiction visée par la Gazéroh ne s’applique pas. Cela ouvre la possibilité d'autoriser divers types d'activités de création de bruit et de musique dans des contextes où l'on ne craint pas que les gens viennent réparer / fabriquer des instruments de musique.

 

C’est ainsi que dans le prochain article nous verrons les quatre approches générales qui se sont développées après la période talmudique concernant le fait de jouer de la musique à Shabboth et Yôm Tôv, et vous verrez qu’il n’y a jamais eu unanimité dans le corps rabbinique pour l’interdire, bien au contraire !



[1] Ce qui se rapporterait alors à un son très fort.

[2] Un décret de protection.

[3] Dans une Mishnoh.

[4] Où il cultive à présent des légumes.

[5] Que l’on ne pouvait pas puiser de l’eau avec une roue ?

[6] Par exemple, la phrase לא מטפחין ולא מספקין ולא מרקדין peut aisément s’interpréter comme ne se référant qu’à une sorte spécifique de danse chorégraphique ou de tapage des mains bien arrangé qui est assez rythmique et musical.

[7] Béṣoh 30a

[8] Le ˋôr Saméaḥ (Rov Méˋir Simḥoh Kôhén de Dvinsk, 20ème siècle, Russie) Shabboth 23: 5 souligne que l’explication de שמא יתקן כלי שיר est totalement inutile pour expliquer le point de vue de ´oulloˋ, et que ce langage semble émerger d'une préférence talmudique pour la position de Rabboh. Il note que selon ´oulloˋ, il n'y a aucune raison d'être indulgent avec le fait d’applaudir en arrière (avec le dos de la main), car cela aussi crée du bruit, et le mouvement dans cette direction par certains ˋamôroˋim dans le Yaroushlami reflète déjà un écart par rapport à l'interdiction légale du bruit en général.

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