בס״ד
Arguments
sans base
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Ce
qui suit est un vrai dialogue. Nous verrons par la suite les
absurdités des réponses du répondeur.
- 1. Questionneur : Existe-t-il une notion de « Gilgoul » ?
- 2. Répondeur : Oui !
- 3. Questionneur : Comment le savez-vous ?
- 4. Répondeur : Le Zôhar en parle !
- 5. Questionneur : Quelle est la traduction de « Gilgoul » ?
- 6. Répondeur : Réincarnation.
- 7. Questionneur : D'accord. Jetez un coup d’œil sur l'article suivant...
- 8. Répondeur : Ah, je connais cette personne... Il dit que la notion de « Gilgoul » est fausse et méprise le Rov ´Ôvadhyoh Yôséf pour avoir dit que les Juifs tués durant la Seconde Guerre Mondiale étaient des Gilgoulim.
- 9. Répondeur : Je n'ai pas visité ce site depuis de nombreuses années, je pense. Cette personne a des idées étranges sur le Judaïsme.
- 10. Questionneur : Qu'est-ce qui vous permet de dire qu'il se trompe ?
- 11. Répondeur : Parce qu'il n'est pas logique !
- 12. Questionneur : Pourquoi pas ? Veuillez vous expliquer !
- 13. Répondeur : Expliquer quoi ?
- 14. Questionneur : En quoi est-il illogique ? Donnez-moi un exemple !
- 15. Répondeur : Il dénigre le Rov ´Ôvadhyoh Yôséf pour avoir dit que les Juifs qui furent tués étaient des Gilgoulim, alors que c'est un point de vue tout à fait légitime !
- 16. Répondeur : En plus, il n'a aucune source sur laquelle se baser !
- 17. Questionneur : Il dit que le Rov Sa´adhyoh Go`ôn a qualifié d' « absurde » la notion de réincarnation.
- 18. Répondeur : Oui. Bon, même si on concède cela, il y en a d'autres qui disent que ce n'est pas absurde. Donc pourquoi le Rov ´Ôvadhyoh Yôséf ne pourrait pas suivre les autres ?
La
première erreur commise par le répondeur se trouve à la ligne
4. Il embrasse une opinion pour nulle autre raison qu'elle a été
exprimée dans une source particulière, et non sur la base d'une
analyse de la vérité. Que ferait-il s'il trouvait une autre source
soutenant l'opinion inverse ? Abandonnerait-il sa position
actuelle ? Et s'il abandonne sa position actuelle simplement
parce qu'il est tombé sur une source disant l'inverse de ce qu'il
croyait, cela reflète-t-il un comportement raisonnable et faisant
sens de sa part ? Certainement pas ! Il suit tout
simplement le dirigeant et n'utilise pas du tout sa tête. S'il
embrasse des idées sur la seule base qu'une certaine autorité les
défend, il ne sera pas capable de choisir une position dans chaque
domaine de la vie où des avis divergents existent. Il sera coincé,
car de nombreuses opinions existent sur tel ou tel point.
Plus
important encore, le répondeur ne s'aligne pas une opinion à cause
de son contenu. Par conséquent, il n'est d'aucune utilité pour qui
que ce soit, car soutenir une opinion uniquement n'est d'aucune aide
pour qui que ce soit. Ce n'est que lorsqu'il y a un raisonnement que
les propos de quelqu'un reflète sa connaissance. Mais si quelqu'un
se contente de simplement imiter la position de quelqu'un d'autre, il
atteste par-là sa totale ignorance de la raison. C'est une
marionnette qui réagit en fonction des mouvements de ficelles du
marionnettiste. Tout comme la marionnette ne sait pas pourquoi pas
elle fait tel ou tel mouvement, le répondeur ne sait pas pourquoi il
suit les autres. Tout comme une marionnette n'est pas applaudie pour
ses mouvements, le répondeur ne peut rien mériter pour son
imitation. Ses opinions ne sont pas les siennes, et il ne gagne rien
en les embrassant. Le seul individu de mérite est celui qui parvient
à des idées sur la base d'un raisonnement. Cet individu développe
alors une conviction de ce qui est réel dans le monde. Le
raisonnement est le seul outil avec lequel on apprend des idées
réelles sur la nature du monde et la Tôroh. Au moyen de la raison,
l'homme construit des faits sur des faits, découvrant chaque fois un
peu plus de vérités solidement enracinées dans la réalité. Seul
cet individu accomplit la Volonté Divine, car il fait usage de ce
que Dieu lui a donné. Seul cet individu exprime le fait d'avoir été
créé à l'image de Dieu, c'est-à-dire, en tant qu'être doté
d'intelligence. Il n'y a que d'un tel individu que l'on peut dire
qu'il « connaît » quelque chose.
Pour
citer le Ramba''m זצ״ל :
Môréh
Navoukhim, Livre 3, Chapitre 54
|
Nos
sages disent en outre, que l'homme doit d'abord rendre compte de
sa connaissance de la loi, puis de l'acquisition de la sagesse, et
enfin des leçons déduites des conclusions logiques provenant la
loi, à savoir, les leçons concernant ses actions. Ceci est
également le bon ordre : nous devons d'abord apprendre les
vérités par la tradition, après cela, on doit se faire
enseigner comment les démontrer, et ensuite étudier les actions
qui contribuent à améliorer les voies de l'homme.
L'idée
que l'homme devra rendre des comptes au sujet de ces trois choses
dans l'ordre décrit, est exprimée par nos Sages dans le passage
suivant: « Quand l'homme se présente devant le Tribunal
Céleste, on lui demande d'abord ceci : ''As-tu fixé
certains moments pour l'étude de la loi ? T'es-tu engagé
dans l'acquisition de la sagesse ? As-tu déduis d'une chose
une autre chose ?'' Cela prouve que nos Sages font une
distinction entre la connaissance de la loi, d'une part, et la
sagesse, de l'autre part, comme étant les moyens de démontrer
les leçons enseignées dans la loi par un raisonnement correct.
|
On
peut se demander ce que recherche quelqu'un qui réfléchit comme le
répondeur, qui défend une opinion sans la moindre compréhension
des raisons pour laquelle il la défend. Assez franchement, un tel
individu est un menteur et ne le sait pas : il souhaite
imprégner une autre personne de la notion selon laquelle cette
opinion « A » est juste, mais il n'a, dans le même
temps, aucune idée pourquoi cette opinion « A » est
juste ! Néanmoins, il désire que les autres soient d'accord
avec son point de vue. Cela démontre de l'instabilité et de la
fausseté !
Le
répondeur s'égare à nouveau à la ligne
8.
Il fait appel à l'argument selon quoi on doit faire preuve de
« respect » envers son rabbin et maître à penser. Cet
argument est prouvé être fausse très simplement : si même un
rabbin vous dit que Dieu est réellement deux êtres, et non un, vous
pouvez respectueusement ne pas être d'accord avec lui. La raison et
la Tôroh elle-même vous disent que ce rabbin a faux. Rien d'autre
ne compte, si ce n'est la Tôroh et la raison. Son titre de rabbin et
le nombre de ses disciples ne sont d’aucune importance. Seules la
Tôroh et la raison doivent être respectées. C'est ainsi qu'il est
dit dans la Tôroh1 :
אחרי
יהוה אלהיכם תלכו,
ואתו
תיראו;
ואת-מצותיו
תשמרו ובקלו תשמעו,
ואתו
תעבדו ובו תדבקון
« C'est
derrière `Adhônoy votre Dieu que vous marcherez, c'est Lui que vous
craindrez, ce sont Ses commandements que vous observerez, c'est Sa
voix que vous écouterez, c'est Lui que vous servirez, et c'est à
Lui que vous serez attachés ».
Comme
nous le voyons dans les lignes
11 et 15,
le répondeur lui-même fait usage de mots tels que « logique »
et « légitime », mais n'est pas lui-même capable de
fournir le moindre argument intelligent. Balancer comme ça des mots
avec un semblant d'argumentation rationnelle est souvent trompeur.
Mais comme nous le voyons, il ne fait pas suivre cela d'explications.
À
la ligne
16,
le répondeur dit qu'avoir des « sources » est la méthode
par laquelle arriver à la vérité. C'est là que se révèle son
erreur principale. Le répondeur soutient l'opinion que simplement
avoir une source suffit pour démontrer que quelque chose est
correcte. Puisqu'il peut citer le Zôhar comme source pour soutenir
la doctrine de la réincarnation, il pense que cela suffit pour en
faire une doctrine valable. Cela signifie que chaque fois que
quelqu'un dit quelque chose, ce qu'il dit doit être considéré
comme étant vrai parce qu'à présent il a une source ? Le
répondeur répondra évidemment que non, car il faut aussi que la
source soit viable. Mais à cela nous pouvons simplement répondre
« Qu'est-ce qui rend une source viable ? ». Il sera
contraint de conclure que la Tôroh et la raison doivent être les
seuls facteurs décisifs !
Puis,
le répondeur se contredit. D'abord, le répondeur dit que des
sources suffisent, mais lorsqu'on lui montre une source qui soutient
une opinion différente de la sienne, il change son argumentation
afin de défendre sa position. C'est là que nous voyons que la vraie
intention du répondeur n'est PAS
de répondre à la question mais défendre son point de vue et non
parvenir à la vérité. Il s’accroche à n'importe quel autre
argument qui lui permettra de sauver sa face pour ne pas devoir
admettre son erreur. Si nous parvenons à démontre cela, nous
pouvons automatiquement déduire les sentiments qui anime le
répondeur : son besoin d'être accepté. Ce sentiment empêche
de nombreuses personnes d'abandonner des idées prouvées comme étant
fausses par la Tôroh, la raison et nos Sages, car leur désir
d'acceptation surpasse leur recherche de la vérité. Mais si le
répondeur réfléchissait un peu, par qui essaie-t-il d'être
accepté ? Par d'autres personnes frappées de la même
maladie ? Par d'autres personnes qui elles-mêmes suivent
également le chef comme des moutons ? Mais qui est le chef ?
Dans
la Tôroh, le vrai chef est HaShem ! Il a créé toute réalité
que nous voyons. Il nous a offert le don de la raison afin que nous
puissions étudier ces magnifiques idées. Il nous a fait don du
guide le plus précieux de l'univers, Sa sainte Tôroh ! Nous
allons contre Sa volonté et perdons notre unique chance de mener une
vraie vie lorsque nous abandonnons Sa Tôroh et notre raison comme
ça, préférant regarder derrière nos épaules pour voir ce que
font et pensent les autres. Nos Sages de mémoire bénie ne se
comportaient pas ainsi ! Ils débattaient intensément les uns
avec les autres, comme nous devrions nous aussi le faire. Les noms
des rabbins, l'envie d'être accepté, et un titre porté par
quelqu'un... rien de tout cela ne doit être pris en compte lorsque
nous étudions.
À
la ligne
18,
le répondeur réoriente l'échange vers un sujet n'ayant rien à
voir, à savoir « Qui peut suivre qui ». Comme lui-même
le dit, « Pourquoi le Rov ´Ôvadhyoh Yôséf ne pourrait pas
suivre les autres » plutôt que le Rov Sa´adhyoh Go`ôn ?
Mais en réalité, le questionneur demandait à la ligne
12
des explications argumentées pourquoi l'opinion du Rov Sa´adhyoh
Go`ôn n'était pas logique. Le questionneur ne demandait pas « Qui
devrais-je suivre ? », alors que le répondeur l'oriente
sur le sujet de « Qui peut suivre qui ».
Oui,
les gens ont besoin de sentir qu’ils suivent un dirigeant. Les
premières années de sa jeunesse, un enfant n'a pas d'autre choix,
étant donné qu'il n'a pas suffisamment de connaissance ou de
capacités de raisonnement pour arriver par lui-même à certaines
vérités. MAIS
une fois qu'il a atteint la maturité intellectuelle, la Tôroh exige
de sa part qu'il engage son propre cerveau et parvienne à ses
propres conclusions. C'est pourquoi HaShem a doté CHACUN
D'ENTRE NOUS
d'une intelligence. Si singer ou imiter quelqu'un d'autre était le
but de l'homme, l'intelligence n'aurait pas été accordée à l'être
humain !
1Davorim
13:5