dimanche 28 décembre 2014

Une femme peut-elle enseigner la Tôroh ?

בס״ד

Une femme peut-elle enseigner la Tôroh ?



Il y a trois mois d'ici, un ami m'a posé la question suivante :

Après avoir reçu plusieurs avis, j'aimerais aussi le tiens sur ce sujet : la femme peut elle enseigner [la Tôroh] ? Shavoua' Tôv.

Puisque c'est une question que beaucoup se posent, je vais partager avec vous la réponse que je lui avais donnée à cette époque-là.

Pour répondre à la question de savoir si une femme peut servir d'enseignante de la Halokhoh et de la Tôroh, nous devons faire un détour par une autre question (on dit toujours que lorsqu'on pose une question à un Juif, il répond par une autre question) : une femme peut-elle servir de Dayyon (Juge dans un Béith Dîn) et/ou de rabbin(e) ? Cette question est abondamment traitée dans les sources juives. Pourquoi doit-on passer par cette question pour répondre à notre première question ? Parce que les gens ont souvent tendance à confondre les deux sujets, qui se rapportent à deux domaines complètement différents, comme nous le verrons.

Ceux qui disent qu'une femme peut servir de Dayyon ou de rabbi(e) s'appuient toujours sur le fait que la prophétesse Dévôroh ע״ה fut nommée Juge dans les temps bibliques :

Shôftîm 4:4-5
Et Dévorâh était une femme prophétesse, l'épouse de Lappîdôth. Elle était la juge de Yisro`él à cette époque. Et elle siégeait sous le palmier de Dévôroh, entre Romoh et Béith-Él, dans la montagne de `Èfroyim, et les Bénéi Yisro`él montaient vers elle pour [recevoir] le jugement.
וּדְבוֹרָה אִשָּׁה נְבִיאָה, אֵשֶׁת לַפִּידוֹת--הִיא שֹׁפְטָה אֶת-יִשְׂרָאֵל, בָּעֵת הַהִיא. וְהִיא יוֹשֶׁבֶת תַּחַת-תֹּמֶר דְּבוֹרָה, בֵּין הָרָמָה וּבֵין בֵּית-אֵל--בְּהַר אֶפְרָיִם; וַיַּעֲלוּ אֵלֶיהָ בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, לַמִּשְׁפָּט

Le problème pour ceux qui utilisent cet exemple pour déclarer que ce serait bien la preuve qu'une femme peut être rabbin(e) ou juge est que le cas de Dévôroh est une exception à la règle, et non pas la norme. De toutes les personnes de cette génération, elle était la plus méritante et les hommes étaient tombés à un niveau de spiritualité très bas. Je tiens à préciser que l'interdiction pour une femme d'être juge n'a rien à voir avec le fait qu'une femme ne serait pas assez intelligente pour l'être. Le Talmoud nous parle en effet de plusieurs femmes qui connaissaient la Tôroh et la Halokhoh même beaucoup mieux que leurs maris, qui étaient pourtant d'illustres Sages en `Èrès Yisro`él. L'exemple le plus connu est celui de Rabbî Mé`îr et son épouse Béroukhîyoh.

Le Talmoud Yérousholmî tranche à trois reprises1 : « Voici, nous avons appris qu'une femme ne témoigne pas. Par conséquent, une femme ne peut pas non plus être juge ».

Par conséquent, le Rambam זצ״ל tranche de la façon suivante dans son Mishnéh Tôroh :

Hilkhôth Mélokhîm Oummiléhomôth 1:6
Nous ne désignons pas une femme pour la royauté, car il est dit [dans la Tôroh] « un roi »2, et non une reine. De même, pour toute position d'autorité au sein du peuple d'Israël, on n'y désigne qu'un homme.
אֵין מַעְמִידִין אִשָּׁה בַּמַּלְכוּת--שֶׁנֶּאֱמָר "מֶלֶךְ", וְלֹא מַלְכָּה; וְכֵן כָּל מְשִׂימוֹת שֶׁבְּיִשְׂרָאֵל, אֵין מְמַנִּים בָּהֶם אֵלָא אִישׁ

La position de juge est incluse dans l'expression de « positions d'autorité », comme cela est évident dans la Halokhoh juste avant celle susmentionnée, dans laquelle le Rambam parle des non-Israélites :

Hilkhôth Mélokhîm Oummiléhomôth 1:5
Nous ne désignons pas comme roi quelqu'un provenant de l'assemblée des Gérîm3, même si ses ancêtres étaient Israélites sur plusieurs générations, à moins que sa mère fasse partie des Israélites, car il est dit4 : « Tu ne placeras point à ta tête un homme étranger, qui n'est pas ton frère ». Cela ne s'applique pas qu'à la royauté, mais à toutes les positions d'autorité au sein du peuple d'Israël, c'est-à-dire, [on ne nomme pas un étranger] ni comme chef de l'armée, ni comme chef de cinquante hommes, ni comme chef de dix hommes. Il ne peut pas même superviser la distribution des eaux d'une source aux divers champs. Il est inutile de dire qu'un Dayyon ou un Nosî`5 ne peut être qu'Israélite, car il est dit6 : « Du milieu de tes frères tu placeras sur toi un roi », c'est-à-dire, toute autorité que tu placeras à ta tête ne peut provenir que du milieu de tes frères.
אֵין מַעְמִידִין מֶלֶךְ מִקְּהַל גֵּרִים, אַפִלּוּ אַחַר כַּמָּה דּוֹרוֹת--עַד שֶׁתִּהְיֶה אִמּוֹ מִיִּשְׂרָאֵל: שֶׁנֶּאֱמָר "לֹא תוּכַל לָתֵת עָלֶיךָ אִישׁ נָכְרִי, אֲשֶׁר לֹא-אָחִיךָ הוּא". וְלֹא לְמַלְכוּת בִּלְבָד, אֵלָא לְכָל שְׂרָרוֹת שֶׁבְּיִשְׂרָאֵל--לֹא שַׂר צָבָא, וְלֹא שַׂר חֲמִשִּׁים אוֹ שַׂר עֲשָׂרָה, אַפִלּוּ מְמֻנֶּה עַל אַמַּת הַמַּיִם שֶׁמְּחַלֵּק מִמֶּנָּה לַשָּׂדוֹת; אֵין צָרִיךְ לוֹמַר דַּיָּן אוֹ נָשִׂיא, שֶׁלֹּא יְהֶא אֵלָא מִיִּשְׂרָאֵל: שֶׁנֶּאֱמָר "מִקֶּרֶב אַחֶיךָ, תָּשִׂים עָלֶיךָ מֶלֶךְ"--כָּל מְשִׂימוֹת שֶׁאַתָּה מֵשִׁים עָלֶיךָ, לֹא יִהְיוּ אֵלָא מִקֶּרֶב אַחֶיךָ

De même, les Tôsofôth7 זצ״ל, citant tous ces versets mentionnés par le Rambam et les trois passages du Talmoud Yérousholmî susmentionnés, commentent ceci :

Une femme n'est pas qualifiée pour juger, puisque nous avons appris que celui qui est qualifié pour juger est également qualifié pour témoigner. Et nous apprenons du Talmoud Yérousholmî, au traité Yômo`, qu'étant donné qu'une femme n'est pas qualifiée pour témoigner, elle ne peut pas non plus être juge. Quant à Dévôroh, elle ne jugeait pas réellement, mais leur enseignait le jugement...

Le TaNaKh n'emploie jamais des mots en trop. Comment se faisait-il que Dévôroh siégeait sous un palmier (qui porta ensuite son nom) et non au siège Béith Dîn, qui était toujours situé à la porte de la ville (comme c'était la coutume des juges) ? C'est pour nous apprendre que Dévôroh ne jugeait pas réellement le peuple, mais servait de prophétesse, de porte-parole d'HaShem quant aux choses appropriées à faire ou à ne pas faire, en accord avec la volonté d'HaShem. Nous le voyons clairement des passages de Shôftîm 4:6-7, 14.

Toutes les autorités halakhiques qui ont précédé notre génération de Rabbonîm politiques (qui font des concours entre eux pour savoir quelle communauté est la plus stricte, raison pour laquelle ils font passer des innovations toujours chaque fois plus rigoureuses que les précédentes) ont indiqué que les femmes pouvaient enseigner, sans aucune réserve, les Halokhôth des aliments permis et interdits. De même, comme cela est rapporté dans le Mishnéh Tôroh du Rambam, une femme est tout à fait qualifiée pour procéder elle-même à des abattages rituels et enseigner aux autres comment faire. Il existe également de nombreuses Miswôth qu'une femme peut accomplir en faveur d'un homme afin de l'acquitter de son obligation, comme par exemple le Qîddoush et la Havdoloh, lire la Mégîlloh de `Èsthér, allumer les Nérôth de Hanoukkoh, raconter la sortie d’Égypte le soir de Pésah, etc. D'ailleurs, chaque année, de nombreux rabbins rappellent toujours avant Pésah qu'une femme a autant l'obligation que les hommes de raconter la sortie d’Égypte à ses enfants. Par conséquent, ils rappellent toujours que le soir du Sédèr, certaines parties de la Haggodoh doivent être laissées à des femmes, afin qu'elles aussi participent et prennent la parole pour raconter une partie de la Haggodoh ou partager un enseignement relatif à Pésah. C'est la Halokhoh, mais combien de Juifs aujourd'hui la respectent-ils réellement ? (En effet, les femmes ne prennent jamais la parole lors du Sédèr dans la majorité des communauté.)

Les raisons de ces permissions sont toutes simples. Premièrement, les femmes ont le même degré d'obligation que les hommes de connaître la volonté d'Hashem en ce qui concerne la Tôroh (l'étude analytique de la Tôroh est un autre sujet. Mais connaître la Tôroh et la Halokhoh dans son sens simple est une obligation qui incombe aussi à la femme, tandis qu'elle est dispensée de l'étude analytique). Une femme est sensée connaître les lois de Shabboth, des Yomîm Tôvîm, de la Kashrouth, du mariage, de Niddoh, du Loshôn Horo', et de pleins d'autres domaines encore. Par conséquent, dans tous les domaines où une femme a une obligation, elle est également habilitée à enseigner ces lois à d'autres. Toutes ces lois de la vie quotidienne sont ce que l'on appelle le אורח חיים « `Ôrah Hayîm ».

En outre, enseigner à quelqu'un une Halokhoh ou un Dîn ne nécessite pas de posséder un titre particulier, mais simplement une connaissance suffisante, ce qui n'est pas le cas pour être Dayyon. C'est pourquoi, une femme peut donner son avis et même enseigner dans ce qui touche au domaine du `Ôrah Hayîm. (Attention, pouvoir enseigner ne signifie pas pouvoir être rabbine, car le rabbinat est une position d'autorité, et il est interdit de nommer des femmes à des positions d'autorité sur les hommes, comme nous l'avons vu plus haut.)

Concernant les lois qui entrent dans le domaine de ce que l'on appelle le חושן משפט « Hôshèn Mishpot » (qui ont trait aux questions financières), il y a un consensus et une règle générale dans le Talmoud et les sources halakhiques selon quoi quiconque est qualifié pour servir de Dayyon est qualifié pour témoigner dans ces affaires, et puisqu'une femme n'est pas qualifiée pour témoigner dans des affaires financières, il n'est pas non plus permis d'en consulter une pour trancher des questions halakhiques se rapportant à ces sujets. Par contre, concernant les lois qui entrent dans la catégorie de ce que l'on appelle le יורה דעה « Yôréh Dé'oh » (ce qui touche à la Kashrouth, aux serments, au deuil et aux lois de pureté familiale), étant donné qu'une femme est acceptée dans un Béith Dîn pour témoigner lors de débats relatifs à ces sujets, elle peut également enseigner et même répondre à des questions halakhiques touchant à ces sujets. (Comme je l'ai dit plus haut, une femme peut même être Shôhét et diriger une compagnie de Kashrouth, car dans ce domaine elle est égale à un homme, avec un même degré d'obligation.) Les lois relatives à la Niddoh tombent également dans le domaine de « Yôréh Dé'oh », et c'est ainsi que bon nombre de rabbins renvoient souvent à leurs épouses pour qu'elles répondent aux questions relatives à ce sujet, non pas parce qu'ils ne connaissent pas les réponses, mais parce qu'ils estiment qu'une femme est plus appropriée qu'un homme pour traiter de ces sujets. Il n'y donc aucun interdit pour une femme d'émettre un avis ou même de répondre à des questions halakhiques qui touchent à des questions entrant dans la catégorie de « Yôréh Dé'oh ».

C'est ainsi que concernant l'interdiction biblique de prier en état d'ébriété, le Séfèr HaHînoukh écrit8 :

Celui qui est ivre de vin ne doit pas entrer dans le sanctuaire. Et de même, celui qui est ivre ne doit pas enseigner... L'interdiction d'entrer dans le sanctuaire en état d'ébriété du temps du Temple s'appliquait aussi bien aux hommes qu'aux femmes, et éviter d'enseigner (dans un tel état) s'applique aux hommes en tous lieux et en toutes générations, ainsi qu'à la femme sage qui est digne d'enseigner.

De même, nous apprenons ceci du Hîdo`9 זצ״ל : « Même si une femme n'est pas qualifiée pour juger, une femme sage peut néanmoins enseigner la Halokhoh ». Et ce Dîn est également rapporté dans le Pithhéi Téshouvoh10, ainsi que dans le Séfèr Halokhoh Pésouqoh11 : « Une femme peut s'asseoir avec des juges pour les instruire dans les cas qui leur sont rapportés et dans lesquelles elle a de la connaissance. Et elle peut enseigner la Halokhoh dans les domaines relatifs à ce qui est permis et interdit12 ». Cette femme n'est pas en position d'autorité, parce que ce sont les hommes du Béith Dîn eux-mêmes qui ont décidé de faire appel à elle. Et c'est ainsi que le Talmoud rapporte que la femme de Rabbî Mé`îr, Béroukhîyoh, était plus érudite que son mari en ce qui concernait la Halokhoh, et les Sages de la génération, dont Rabbî Yôhonon ben Zakka`y זצ״ל, le chef du Sanhédrîn avant la destruction du Temple, la consultaient dans certains domaines et faisaient l'éloge de son érudition. À noter qu'elle ne prenait la parole et ne donnait son avis sur une question halakhique que si les Sages la convoquaient et lui donnaient la parole. C'est ainsi qu'elle n'a jamais défié l'autorité des Sages. Or, bon nombre de femmes, lorsqu'elles connaissent beaucoup de choses dans le domaine halakhique, ont tendance à humilier ou à faire preuve d'ironie à l'égard des enseignants masculins. Ces femmes sont alors dans une posture de défiance à l'égard des autorités. Certaines mêmes, pour montrer qu'elles sont autant érudites que les hommes, ouvrent leurs propres communautés dans lesquelles elles sont rabbines. C'est une transgression de l'interdiction pour une femme d'être en position d'autorité sur les hommes. Donc, il convient de clairement faire la différence entre la permission pour une femme d'enseigner et donner son avis halakhique (dans des domaines qui lui sont permis), et le fait d'être rabbine ou juge dans un Béith Dîn.

Il semble que la seule grande autorité à interdire à la femme d'enseigner la Halokhoh soit l'auteur des Sha'aréi Téshouvoh13. Néanmoins, l'écrasante majorité des Pôsqîm, tout comme le Talmoud, permetrtent à une femme d'enseigner la Halokhoh (dans les domaines qui lui sont permis).

Les Pirqéi `Ovôth nous disent : « Qui est sage ? C'est celui qui apprend de tout le monde ». Si quelqu'un bouche ses oreilles simplement parce que la leçon qu'il a apprise lui a été enseignée par une femme, cette personne démontre par-là que son cœur est bouchée à la vérité, car lorsqu'une vérité est dite, et encore plus dans le domaine de la Tôroh et de la Halokhoh, on se doit de l'écouter d'où qu'elle vienne. C'est ainsi que pour conclure, je citerai les propos du Midrosh Tanhoumoh, concernant la nommination de Dévôroh au poste de juge :
וּדְבוֹרָה אִשָּׁה נְבִיאָה, אֵשֶׁת לַפִּידוֹת--הִיא שֹׁפְטָה אֶת-יִשְׂרָאֵל, בָּעֵת הַהִיא. וְהִיא יוֹשֶׁבֶת תַּחַת-תֹּמֶר דְּבוֹרָה, בֵּין הָרָמָה וּבֵין בֵּית-אֵל--בְּהַר אֶפְרָיִם; וַיַּעֲלוּ אֵלֶיהָ בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, לַמִּשְׁפָּט « Et Dévorâh était une femme prophétesse, l'épouse de Lappîdôth. Elle était la juge de Yisro`él à cette époque. Et elle siégeait sous le palmier de Dévôroh, entre Romoh et Béith-Él, dans la montagne de `Èfroyim, et les Bénéi Yisro`él montaient vers elle pour [recevoir] le jugement ».

Que faisait Dévôroh à cet endroit en proclamant le droit aux Israélites ? Pînhos bèn `Èlî'èzèr n'était-il pas encore en vie ?14 Ramenez les cieux et la terre comme témoins : que ce soit un Gôy ou un Israélite, un homme ou une femme, un esclave ou une servante, selon les œuvres de chacun la Rouah Haqqodèsh15 reposera sur eux.

Ainsi, nous voyons qu'HaShem peut choisir qui Il veut, que ce soit un homme ou une femme, un Gôy ou un Israélite, etc., pour faire passer Ses messages, en fonction de la droiture et de l'intégrité de chacun ! De ce fait, si une femme est digne de transmettre à d'autres la parole d'HaShem et la Halokhoh, sans occuper une fonction d'autorité (rabbine, juge d'un Béith Dîn, reine, cheffe de l'armée, cheffe d'état, etc.), ni donner l'impression de prendre autorité sur les hommes, mais qu'elle agit avec modestie, pudeur et discrétion, si ce qu'elle dit vient d'HaShem ou ne contredit pas la Parole d'HaShem et la Halokhoh, elle doit être respectée et écoutée comme un homme ! De même si une vérité nous est transmise par un Gôy ou un esclave, car le sage est celui qui accepte la vérité de toute personne qui la lui fait connaître.
1Yômo` 6:1 ; Shévou'ôth 4:1 ; Sanhédrîn 3:9
2Dévorîm 17:15
3Étrangers.
4Dévorîm, Ibid.
5Chef de Sanhédrîn, ou Chef spirituel d'une ville ou de l'ensemble du peuple juif.
6Dévorîm, Ibid.
7Sur Yévomôth 45b
8Miswoh n°152
9Birkath Yôséf, Hôshèn Mishpot 7:12
10Hôshèn Mishpot 7:5
117:9
12C'est-à-dire, le « Yôréh Dé'oh ».
13`Ôrah Hayîm 461:17
14Pourquoi donc les Israélites se rendaient auprès de Dévôroh au lieu de se rendre auprès de Pînhos bèn `Èlî'èzèr ?

15L'Esprit Saint
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