dimanche 17 janvier 2016

Statut des toilettes et salles de bain modernes d'un point de vue halakhique : Première Partie

ב״ה

Statut des toilettes et salles de bain modernes d'un point de vue halakhique


Première Partie

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  1. Introduction

Les 20ème et 21ème siècles sont caractérisés par leurs innovations technologiques nombreuses qui confrontent la communauté religieuse à des défis nouveaux et intéressants. La plomberie intérieure est une innovation relativement mineure qui a néanmoins fait ressurgir beaucoup d'anciennes questions halakhiques et en a provoqué de nouvelles plus « modernes ». Le changement le plus significatif est certainement la disparition des toilettes communautaires ou toilettes extérieures qui étaient partagées par de nombreuses personnes dans une même cour. Aujourd'hui, chaque famille possède ses propres installations, généralement dans la même pièce que le lavabo et la baignoire/douche. En plus d'être privées, elles sont beaucoup plus salubres et moins odorantes que dans le passé, puisque les déchets qu'on y fait sont immédiatement chassés à l'eau et retirés de la pièce et de la maison.

Cette pièce qui combine à la fois une toilette, un lavabo et une baignoire/douche est communément appelée « salle de bain ». Dans certains endroits, des maisons possèdent également une pièce dotée uniquement d'une douche/baignoire et d'un lavabo. Nous désignerons cette pièce par l'appellation de « lavabo ».1 Il convient de signaler d'entrée que les pièces modernes désignées par ces termes sont distincts des בֵּית הַכִּסֵּא « Béth Hakkissé` » et בֵּית הַמֶּרחָץ « Béth Hammarhos » dont on nous parle fréquemment dans la littérature halakhique traditionnelle (Talmoudh, Ga`ônim et Ri`shônim), et ces distinctions entre ces quatre termes seront préservées tout au long de cet article.

Le statut que la Halokhoh accorde aux salles de bain modernes a de nombreuses ramifications pratiques. Certaines des questions les plus courantes qu'elles suscitent sont notamment celles-ci : Peut-on accomplir son obligation de faire les ablutions ou lavages rituels dans une salle de bain ? Est-il permis de penser à des sujets de Tôroh dans une telle pièce ? Peut-on y prononcer les paroles du Shama´, de la prière ou de la Tôroh ? Peut-on y porter les Tafillin ? Une salle de bain moderne doit-elle avoir une Mazouzoh ? Ces questions et beaucoup d'autres seront traitées ici.

Étant donné que l'usage de la salle de bain moderne remplace deux installations distinctes du passé, il sera d'abord nécessaire de comprendre les Halokhôth de ces deux entités. Il s'agit de la בֵּית הַמֶּרחָץ « Béth Hammarhos » (« maison de bain ») et de la בֵּית הַכִּסֵּא « Béth Hakkissé` » (« toilette extérieure »). Ces deux pièces ou bâtiments sont sujets à des Halokhôth claires et assez bien définies. La mission consistera à savoir si elles sont pertinentes par rapport aux salles de bain ou lavabos modernes. Cet article discutera d'abord des définitions et Halokhôth classiques, et seulement ensuite des questions contemporaines.

  1. Béth Hammarhos

Dans les temps talmudiques, une Béth Hammarhos standard comprenait trois pièces, chacune régie par ses propres lois. Dans la pièce extérieure les gens y étaient presque entièrement habillés et n'étaient jamais complètement dévêtus. C'était un lieu où on terminait de s'habiller et où on se relaxait avant de partir.2 Dans cette pièce, il n'existe aucune restriction sur les activités saintes, et il est donc permis d'y réciter le Shama´, de prier, de mettre les Tafillin, etc.3

On entrait dans la pièce médiane en quittant le bain pour commencer à s'habiller.4 Dans cette pièce, il est interdit de prier, réciter le Shama´ et mettre les Tafillin. Mais il est permis d'y avoir des pensées de Tôroh5 ou saluer quelqu'un par le mot ָלוֹם « Sholôm »6.

La troisième pièce est la pièce intérieure. C'est là où était situé le bain. Là, la plupart des gens étaient totalement dévêtus et y transpiraient abondamment.7 Dans cette pièce, il est même interdit d'avoir des pensées de Tôroh8, d'y saluer quelqu'un par le mot « Sholôm », ou porter des Tafillin.

La Béth Hammarhos classique n'était pas considérée comme un lieu digne ou honorable.9 Puisque la Gamoro`10 comprend le verset de Wayyiqro` 19:32 (qui enseigne la Miswoh de קִימָה וְהִידּוּר « Qimoh Wahiddour », se lever et honorer un sage/une personne âgée) comme ne s'appliquant qu'à un lieu digne ou honorable, une Béth Hammarhos est exclue. Mais cette exclusion ne s'applique qu'à la pièce intérieure et non à la pièce extérieure.11

Un raisonnement similaire est employé pour exempter une Béth Hammarhos de l'obligation de la Mazouzoh. La Tôroh12 enseigne que la Miswoh de la Mazouzoh ne s'applique qu'à בֵּיתֶךָ, וּבִשְׁעָרֶיךָ « ta maison et à tes portes », ce que la Gamoro` interprète comme voulant dire que tout comme ta maison est réservée à l'honneur, de même, tout lieu réservé à l'honneur nécessite une Mazouzoh. Ce qui vient exclure une Béth Hammarhos.13

Il y a deux principes qui ressortent ici : celui qui régit les lois relatives à la Mazouzoh et au Qimoh Wahiddour découle d'une classification subjective d'une Béth Hammarhos comme étant un lieu dénué d'honneur. L'autre, qui limite les activités saintes dans la Béth Hammarhos, est déduit du verset qui stipule14 : וְהָיָה מַחֲנֶיךָ, קָדוֹשׁ « et ton camp sera saint », et a des ramifications pratiques supplémentaires qui seront traitées au point suivant.

Aucune des restrictions susmentionnées se rapportant à une Béth Hammarhos ne doit amener à dénigrer son rôle. En dépit des interdictions que les Sages ont instituées, ces derniers firent les éloges de Rome pour la construction de nombreuses Baté Hammarhos en Palestine15, et Hillél ז״ל enseigna à ses disciples que prendre un bain était un devoir religieux.16 Dans les temps talmudiques, il était même interdit à un Talmidh Hokhom de vivre dans une ville qui n'était pas dotée d'une Béth Hammarhos publique.17

  1. Et ton camp sera saint

Le verset, וְהָיָה מַחֲנֶיךָ, קָדוֹשׁ « et ton camp sera saint », est la source de l'interdiction biblique de réciter le Shama´, faire la prière, prononcer ou penser des paroles de Tôroh si le « camp » de quelqu'un n'est pas « saint ». Ces deux termes (« camp » et « saint ») nécessitent une clarification. Le contexte de ce verset nous apprend que l'absence de sainteté résulte, par exemple, de la présence de צוֹאָה « Sô`oh » (excrément) à l'intérieur du « camp » ou domaine de quelqu'un.18 Quatre `ammôth (180 cm) sont généralement considérées comme étant la taille du « camp privé » de quelqu'un. Ainsi, ce verset enseigne qu'il ne doit y avoir aucune Sô`oh dans un rayon de quatre `ammôth afin de pouvoir s'adonner à des activités religieuses.

Si une Sô`oh se trouve en face de quelqu'un, dans le même domaine et est visible, même s'il se trouve en-dehors des quatre `ammôth immédiates, la récitation de paroles de sainteté est interdite, tant qu'on ne l'aura pas couverte, ou tant qu'elle sera encore visible (ainsi, on doit avancer devant la Sô`oh, de façon à ce qu'on ne la voit plus).

Est inclue dans cette obligation de garder « saint » notre « camp » l'interdiction de prier, réciter le Shama´, etc., en présence d'une mauvaise odeur. Les mauvaises odeurs peuvent être classées en deux catégories : celles qui ont une source spécifique, discernable et présente, et celles qui n'en ont pas. Si une mauvaise odeur a une source, elle est considérée comme une Sô`oh vis-à-vis des lois bibliques. Par conséquent, on doit s'éloigner au-delà de quatre `ammôth de l'endroit d'où l'odeur ne se fait plus sentir, autrement la prière doit être recommencée. Si la mauvaise odeur est halakhiquement sans source, ce n'est alors pas un problème au niveau biblique, et au niveau rabbinique il suffira simplement de se retirer de la zone de l'odeur avant de prononcer des paroles de sainteté. Ces Halokhôth incluent toute source de mauvaise odeur, pas seulement une Sô`oh. Un sac poubelle, des aliments avariés, ou des carcasses d'animaux qui produisent une mauvaise odeur rendent interdite, au niveau biblique, la récitation de paroles de sainteté.

La מֵי רַגלַיִם « Mé Raghlayim » (urine) ne retire la « sainteté » de son « camp » et ne cause une interdiction biblique qu'au moment où elle coule du corps dans un flux régulier. Mais s'il ne s'agit que de gouttes et une fois que l'urine est à terre, cela ne soulève qu'un problème rabbinique.19 Il doit la traiter comme du Sô`oh. S'en éloigner n'est efficace que si la Mé Raghlayim n'émet pas de mauvaise odeur. Autrement, tout comme pour n'importe quelle mauvaise odeur ayant une source, elle cause une interdiction biblique.

Le résumé que nous venons de faire des lois relatives à la Sô`oh, la Mé Raghlayim et les mauvaises odeurs est pertinent dans de nombreux domaines de la Halokhoh pratique, comme au fait de prier dans une pièce remplie de couches de bébé sales, dans des chambres d’hôpitaux, etc.

Lorsqu'on traite de la salle de bain moderne, deux ramifications supplémentaires de « et ton camp sera saint » sont pertinentes. Il s'agit d'une גְּרָף שֶׁל רְאִי « Garof Shal Ra`i » et d'une עָבִיט שֶׁל מֵי רַגלַיִם « ´ovit Shal Mé Raghlayim ». On les traduit généralement par « pot de chambre », respectivement pour les excréments et pour l'urine20, et seront à partir de maintenant simplement appelées Garof (pour les excréments) et ´ovit (pour l'urine).

La Garof et la ´ovit causent toutes deux les interdictions bibliques susmentionnées, même lorsqu'elles ne contiennent pas d'excréments ou de l'urine.21 La raison à cela est due au fait que c'est un objet spécifiquement désigné à un but « impur ». Mais ce n'est le cas que si elles sont faites en argile ou en bois, c'est-à-dire des matériaux qui sont considérés poreux et absorbants. Si elles sont faites en métal, en verre, en argile vernie, etc., il est permis de réciter des paroles de sainteté en leur présence, dès lors qu'elles ont été nettoyées correctement.22 Tout cela nous sera très utile, étant donné que les Halokhôth indulgentes se rapportant à une ´ovit (que l'on présentera au point suivant) pourraient s'avérer utiles dans l'analyse d'une salle de bain moderne.

Le Moghén `avrohom ז״ל fournit deux possibilités supplémentaires (autre que les matériaux non poreux) où une ´ovit pourrait ne pas causer les interdictions habituelles.23 La première est un ustensile qui a un usage supplémentaire en plus de servir de ´ovit pour la Mé Raghlayim. Ainsi, elle n'est plus spécifiquement désignée uniquement pour un but « impur » et n'acquiert donc pas le statut d'une ´ovit. Plutôt, elle est comme n'importe quel autre récipient neutre ; lorsqu'elle ne contient ni Sô`oh ni Mé Raghlayim, et qu'elle ne dégage pas une mauvaise odeur, elle n'interdit pas les activités religieuses. Le deuxième cas est celui où à chaque fois que la ´ovit est utilisée une Ravi´ith24 d'eau est également immédiatement versée dedans.25 Le Bi`our Halokhoh26 explique que ces deux conditions l'empêchent également de prendre le statut de ´ovit (et, comme nous le verrons plus tard, cela pourrait également empêcher l'entièreté de la pièce d'assumer le statut de Béth Hakkissé`).

  1. Béth Hakkissé`

Une application supplémentaire du verset « et ton camp sera saint » est la Béth Hakkissé`. Il conviendra de garder à l'esprit que tout ce qui sera dit ici ne s'applique qu'à la Béth Hakkissé` en vigueur dans les temps talmudiques. Plusieurs des règles qui s'y rapportent pourraient ne pas du tout s'appliquer à la salle de bain moderne.

Il y a deux sortes de Béth Hakkissé` dont parlent HaZa''l. La première est appelée בֵּית כִּסֵּא קָבוּעַ « Béth Kissé` Qovoua´ » (une Béth Hakkissé` permanente), et était une zone à part qui était spécifiquement réservée et utilisée pour faire ses besoins. Les déchets y restaient intégralement. En termes modernes, elle est plus ou moins semblable aux latrines que l'on retrouve le long de certains sentiers de randonnée. En outre, les cabines sanitaires mobiles, que l'on retrouve souvent sur des chantiers ou à des festivals, pourraient avoir le même statut, étant donné que les déchets y restent. La deuxième est appelée בֵּית כִּסֵּא עַראִי « Béth Kissé` ´ar`i » (une Béth Hakkissé` temporaire). Ce n'était pas une zone spécifiquement réservée pour faire ses besoins, mais un endroit où quelqu'un qui avait besoin de se soulager se choisissait une zone isolée et l'utilisait comme une Béth Hakkissé`. De par le fait qu'il l'avait utilisée de la sorte, il créait une Béth Kissé` ´ar`i. C'est beaucoup moins courant aujourd'hui, du moins dans les zones peuplées, mais cela se produit fréquemment lorsqu'on on est à l'armée ou quand on fait du camping, par exemple.

Dans une Béth Kissé` Qovoua´, il est interdit de réciter le Shama´, prier, prononcer des paroles de sainteté, penser à de tels sujets, ou porter des Tafillin27, même lorsqu'il ne s'y trouve pas de Sô`oh.28

L'effet prohibitif d'une Béth Hakkissé` est si forte qu'il est même interdit de réciter le Shama´ à l'extérieur mais face à une Béth Hakkissé`.29 Il est également interdit de faire entrer dans des Tafillin dans une Béth Hakkissé`. Mais si elles risquent d'être volées, endommagées, etc., si on les laissait à l'extérieur, on peut les recouvrir et les emporter avec soi dans la Béth Hakkissé`.

La plupart des lois relatives à une Béth Hakkissé` prennent effet dès l'instant où elle a spécifiquement été désignée comme telle, même si elle n'a jamais été utilisée. Ainsi, si une pièce a été réservée comme Béth Hakkissé`, même si on en a jamais fait usage pour ses besoins, il est interdit d'y réciter le Shama´, car elle n'est plus inclue dans la catégorie d'un « camp saint ».30 De cette simple Halokhoh, nous pouvons sentir la gravité des interdictions se rapportant à une Béth Hakkissé`.

Toutefois, il y a aussi des exemples de ce qui semble être des indulgences concernant même une Béth Hakkissé`. Bien qu'il soit interdit de penser à des sujets de Tôroh dans une Béth Hakkissé`, si quelqu'un est si versé et impliqué dans son étude qu'il ne lui est pas possible de penser à autre chose, cela lui est permis.31 C'est notamment le cas des Talmidhé Hakhomim, ceux qui consacrent la grande majorité de leur temps à l'étude. Une autre indulgence plus pertinente se rapporte à ce que le Talmoudh appelle une Béth Hakkissé` Perse. La caractéristique particulière de cette Béth Hakkissé` était que les déchets étaient toujours techniquement couverts ou pas présents à l'intérieur de cette pièce. Plus précisément, si une pièce est construite avec un trou dans lequel les déchets tombent à un angle, de sorte que la Sô`oh et la Mé Raghlayim finiront toujours par partir ou s'éloigner à une distance d'au moins quatre `ammôth grâce à ce trou de drainage, elle n'est pas soumise aux lois susmentionnées relatives à une Béth Hakkissé`, et il sera permis d'y réciter le Shama´.32 Nous reparlerons de cette indulgence très importante lorsqu'on traitera des ramifications possibles qu'elle a sur les salles de bain modernes.

Tout comme il le fait pour la Béth Hammarhos, le Talmoudh insiste également sur l’importance d'une Béth Hakkissé`.33 La Mishnoh34 attache même quelques fois le mot « honneur » à une Béth Hakkissé`, et se réfère aux sanitaires du Béth Hammiqdosh comme étant une בֵּית כִּסֵּא שֶׁל כָּבוֹד « Béth Kissé` Shal Kovôdh » (une Béth Kissé` d'honneur). Ce statut d'honneur était dû au fait qu'elle pouvait être verrouillée de l'intérieur et faire ainsi savoir si quelqu'un se trouvait dans la pièce.

Dans la deuxième partie, nous traiterons des salles de bain et lavabos modernes, et verrons s'ils ont un statut similaire aux deux installations dont nous avons abondamment parlées ici.

1Un lavabo désigne à l'origine une vasque dans laquelle on se lave, pas seulement les mains et/ou le visage, mais tout le corps
2Rash''i, sur Shabboth 10a
3Tôsafto`, Barokhôth Chapitre 2 ; Gamoro`, Shabboth 10a ; Mishnéh Tôroh, Hilkôth Tafillin Oumazouzoh Waséfar Tôroh 4:22
4Rash''i, sur Shabboth 10a
5Le Ra''n, sur ´avôdhoh Zoroh 44b (les Tôsofôth, sur le même passage, ne sont pas d'accord et disent que Shabboth 150a s'applique à la pièce médiane, et que là aussi il est interdit d'avoir des pensées de Tôroh). La permission d'avoir des pensées de Tôroh s'applique même s'il y a dans la pièce des personnes dévêtues, car des pensées de Tôroh sont permises en présence d'une nudité (Shabboth 150a. Ainsi, on peut penser à la Tôroh tout en étant soi-même nu. (Le Mé`iri, sur Shabboth 10a, semble ne pas être d'accord et soutient que ces indulgences ne s'appliquent que lorsqu'il n'y a personne de dévêtu dans la pièce.)
6Qui est l'un des noms de Dieu. Voir Shôftim 6:24 ; Gamoro`, Shabboth 10b ; Tôsofôth, sur Sôtoh 10a ; Tashouvôth Horo`''sh 3:15
7Rash''i, sur Shabboth 10a
8Shabboth 150a
9Rash''i, sur Bavo` Qammo` 86b
10Voir Qiddoushin 32b-33a. C'est cité comme une Halokhoh dans le Mishnéh Tôroh, Hilkôth Talmoudh Tôroh 6:2
11Qiddoushin 33a
12Davorim 6:9
13Yômo` 11b ; Mishnéh Tôroh, Hilkôth Tafillin Oumazouzoh Waséfar Tôroh 6:9
14Davorim 23:15. Voir le Sifri, Davorim 6:9, et la Gamoro`, Shabboth 150a. Ce verset est immédiatement précédé de l'obligation de prévoir des toilettes extérieures au camp militaire des Israélites
15Maghilloh 6b et Shabboth 33b
16Midhrosh, Wayyiqro` Rabboh 34:3
17Sanhédhrin 17b
18La Sô`oh d'un enfant en bas âge n'est pas problématique. La Sô`oh d'un animal est régie par des lois différentes et est en générale moins problématique que la Sô`oh d'un être humain. Dès lors qu'il n'y a pas une mauvaise odeur, on pourra prononcer des paroles de sainteté en sa présence, à l’exception des excréments et urines d'un âne récemment revenu d'un voyage, ou des excréments d'un chat, d'un léopard ou d'un poulet « rouge »
19Quelqu'un qui a une incontinence urinaire peut s'adonner à ses activités religieuses, dès lors lors qu'il ne ressent pas le passage de l'urine et que ses vêtements extérieurs sont propres. De même, celui qui a un cathéter urinaire par lequel passe' constamment l'urine peut accomplir ses devoirs religieux
20Rash''i, sur Barokhôth 25b, explique qu'il s'agit d'objets identiques, mais portant des noms différents sur base de leur fonction respective
21Barokhôth 25b
22Ces règles ont des ramifications pratiques pour quelqu'un qui utilise une bassine hygiénique ou un urinoir. Si c'est fait en bois ou en argile non vernie, c'est traité comme du Sô`oh. Si c'est fait en métal, en verre, en plastique ou en argile vernie, qu'il est propre et sans mauvaise odeur, il ne sera pas nécessaire de s'en éloigner
23`ôrah Hayim 87
24Qui correspond à 143,5 millilitres
25La plupart des toilettes modernes contiennent bien plus qu'une Ravi´ith d'eau dans la cuvette en tous temps, et ensuite, lorsqu'on tire la chasse, de l'eau supplémentaire dans une quantité là encore supérieure à une Ravi´ith est ajoutée.
26`ôrah Hayim 87
27Voir Gamoro`, Barokhôth 23a ; Mishnéh Tôroh, Hilkôth Tafillin Oumazouzoh Waséfar Tôroh 4:17
28Gamoro`, Barokhôth 26a ; Mishnéh Tôroh, Hilkôth Qiryath Shama´ 3:2-4
29Ibid.
30Cette Halokhoh ne s'applique pas à une Béth Hammarhos (Shabboth 10a)
31Béth Yôséf, `ôrah Hayim 85, sur la base de la Gamoro` de Zavohim 102b
32Barokhôth 26a. C'est à la condition de toujours faire usage de ce trou et qu'aucune mauvaise odeur n'est présente dans la pièce
33Barokhôth 8a, Barokhôth 55a, Bavo` Masia´ 107a, Nadhorim 49b, etc.

34Tomidh 1:1 ; Tomidh 26a
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