ב״ה
Statut
des toilettes et salles de bain modernes d'un point de vue halakhique
Première
Partie
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article peut être téléchargé ici.
- Introduction
Les
20ème et 21ème siècles sont caractérisés par leurs innovations
technologiques nombreuses qui confrontent la communauté religieuse à
des défis nouveaux et intéressants. La plomberie intérieure est
une innovation relativement mineure qui a néanmoins fait ressurgir
beaucoup d'anciennes questions halakhiques et en a provoqué de
nouvelles plus « modernes ». Le changement le plus
significatif est certainement la disparition des toilettes
communautaires ou toilettes extérieures qui étaient partagées par
de nombreuses personnes dans une même cour. Aujourd'hui, chaque
famille possède ses propres installations, généralement dans la
même pièce que le lavabo et la baignoire/douche. En plus d'être
privées, elles sont beaucoup plus salubres et moins odorantes que
dans le passé, puisque les déchets qu'on y fait sont immédiatement
chassés à l'eau et retirés de la pièce et de la maison.
Cette
pièce qui combine à la fois une toilette, un lavabo et une
baignoire/douche est communément appelée « salle de bain ».
Dans certains endroits, des maisons possèdent également une pièce
dotée uniquement d'une douche/baignoire et d'un lavabo. Nous
désignerons cette pièce par l'appellation de « lavabo ».1
Il convient de signaler d'entrée que les pièces modernes désignées
par ces termes sont distincts des בֵּית
הַכִּסֵּא « Béth
Hakkissé` » et בֵּית
הַמֶּרחָץ « Béth
Hammarhos » dont on nous parle fréquemment dans
la littérature halakhique traditionnelle (Talmoudh, Ga`ônim et
Ri`shônim), et ces distinctions entre ces quatre termes seront
préservées tout au long de cet article.
Le
statut que la Halokhoh accorde aux salles de bain modernes a de
nombreuses ramifications pratiques. Certaines des questions les plus
courantes qu'elles suscitent sont notamment celles-ci : Peut-on
accomplir son obligation de faire les ablutions ou lavages rituels
dans une salle de bain ? Est-il permis de penser à des sujets
de Tôroh dans une telle pièce ? Peut-on y prononcer les
paroles du Shama´, de la prière ou de la Tôroh ? Peut-on y
porter les Tafillin ? Une salle de bain moderne doit-elle avoir
une Mazouzoh ? Ces questions et beaucoup d'autres seront
traitées ici.
Étant
donné que l'usage de la salle de bain moderne remplace deux
installations distinctes du passé, il sera d'abord nécessaire de
comprendre les Halokhôth de ces deux entités. Il s'agit de la בֵּית
הַמֶּרחָץ
« Béth
Hammarhos »
(« maison de bain ») et de la בֵּית
הַכִּסֵּא
« Béth
Hakkissé` » (« toilette extérieure »). Ces deux
pièces ou bâtiments sont sujets à des Halokhôth claires et assez
bien définies. La mission consistera à savoir si elles sont
pertinentes par rapport aux salles de bain ou lavabos modernes. Cet
article discutera d'abord des définitions et Halokhôth classiques,
et seulement ensuite des questions contemporaines.
- Béth Hammarhos
Dans
les temps talmudiques, une Béth Hammarhos standard
comprenait trois pièces, chacune régie par ses propres lois. Dans
la pièce extérieure les gens y étaient presque entièrement
habillés et n'étaient jamais complètement dévêtus. C'était un
lieu où on terminait de s'habiller et où on se relaxait avant de
partir.2
Dans cette pièce, il n'existe aucune restriction sur les activités
saintes, et il est donc permis d'y réciter le Shama´, de prier, de
mettre les Tafillin, etc.3
On
entrait dans la pièce médiane en quittant le bain pour commencer à
s'habiller.4
Dans cette pièce, il est interdit de prier, réciter le Shama´ et
mettre les Tafillin. Mais il est permis d'y avoir des pensées de
Tôroh5
ou saluer quelqu'un par le mot שָׁלוֹם
« Sholôm »6.
La
troisième pièce est la pièce intérieure. C'est là où était
situé le bain. Là, la plupart des gens étaient totalement dévêtus
et y transpiraient abondamment.7
Dans cette pièce, il est même interdit d'avoir des pensées de
Tôroh8,
d'y saluer quelqu'un par le mot « Sholôm », ou porter
des Tafillin.
La
Béth Hammarhos classique n'était pas considérée
comme un lieu digne ou honorable.9
Puisque la Gamoro`10
comprend le verset de Wayyiqro` 19:32 (qui enseigne la Miswoh
de קִימָה
וְהִידּוּר « Qimoh
Wahiddour », se lever et honorer un sage/une personne âgée)
comme ne s'appliquant qu'à un lieu digne ou honorable, une Béth
Hammarhos est exclue. Mais cette exclusion ne
s'applique qu'à la pièce intérieure et non à la pièce
extérieure.11
Un
raisonnement similaire est employé pour exempter une Béth Hammarhos
de l'obligation de la Mazouzoh. La Tôroh12
enseigne que la Miswoh
de la Mazouzoh ne s'applique qu'à בֵּיתֶךָ,
וּבִשְׁעָרֶיךָ
« ta
maison et à tes portes »,
ce que la Gamoro` interprète comme voulant dire que tout comme ta
maison est réservée à l'honneur, de même, tout lieu réservé à
l'honneur nécessite une Mazouzoh. Ce qui vient exclure une Béth
Hammarhos.13
Il
y a deux principes qui ressortent ici : celui qui régit les
lois relatives à la Mazouzoh et au Qimoh Wahiddour découle d'une
classification subjective d'une Béth Hammarhos
comme étant un lieu dénué d'honneur. L'autre, qui limite les
activités saintes dans la Béth Hammarhos,
est déduit du verset qui stipule14 :
וְהָיָה
מַחֲנֶיךָ,
קָדוֹשׁ
« et
ton camp sera saint »,
et a des ramifications pratiques supplémentaires qui seront traitées
au point suivant.
Aucune
des restrictions susmentionnées se rapportant à une Béth Hammarhos
ne doit amener à dénigrer son rôle. En dépit des interdictions
que les Sages ont instituées, ces derniers firent les éloges de
Rome pour la construction de nombreuses Baté Hammarhos
en Palestine15,
et Hillél ז״ל
enseigna
à ses disciples que prendre un bain était un devoir religieux.16
Dans les temps talmudiques, il était même interdit à un Talmidh
Hokhom
de vivre dans une ville qui n'était pas dotée d'une Béth Hammarhos
publique.17
- Et ton camp sera saint
Le
verset, וְהָיָה
מַחֲנֶיךָ,
קָדוֹשׁ
« et
ton camp sera saint »,
est la source de l'interdiction biblique de réciter le Shama´,
faire la prière, prononcer ou penser des paroles de Tôroh si le
« camp » de quelqu'un n'est pas « saint ».
Ces deux termes (« camp » et « saint »)
nécessitent une clarification. Le contexte de ce verset nous apprend
que l'absence de sainteté résulte, par exemple, de la présence de
צוֹאָה
« Sô`oh »
(excrément) à l'intérieur du « camp » ou domaine de
quelqu'un.18
Quatre `ammôth (180 cm) sont généralement considérées comme
étant la taille du « camp privé » de quelqu'un. Ainsi,
ce verset enseigne qu'il ne doit y avoir aucune Sô`oh
dans un rayon de quatre `ammôth afin de pouvoir s'adonner à des
activités religieuses.
Si
une Sô`oh
se trouve en face de quelqu'un, dans le même domaine et est visible,
même s'il se trouve en-dehors des quatre `ammôth immédiates, la
récitation de paroles de sainteté est interdite, tant qu'on ne
l'aura pas couverte, ou tant qu'elle sera encore visible (ainsi, on
doit avancer devant la Sô`oh,
de façon à ce qu'on ne la voit plus).
Est
inclue dans cette obligation de garder « saint » notre
« camp » l'interdiction de prier, réciter le Shama´,
etc., en présence d'une mauvaise odeur. Les mauvaises odeurs peuvent
être classées en deux catégories : celles qui ont une source
spécifique, discernable et présente, et celles qui n'en ont pas. Si
une mauvaise odeur a une source, elle est considérée comme une
Sô`oh
vis-à-vis des lois bibliques. Par conséquent, on doit s'éloigner
au-delà de quatre `ammôth de l'endroit d'où l'odeur ne se fait
plus sentir, autrement la prière doit être recommencée. Si la
mauvaise odeur est halakhiquement sans source, ce n'est alors pas un
problème au niveau biblique, et au niveau rabbinique il suffira
simplement de se retirer de la zone de l'odeur avant de prononcer des
paroles de sainteté. Ces Halokhôth incluent toute source de
mauvaise odeur, pas seulement une Sô`oh.
Un sac poubelle, des aliments avariés, ou des carcasses d'animaux
qui produisent une mauvaise odeur rendent interdite, au niveau
biblique, la récitation de paroles de sainteté.
La
מֵי
רַגלַיִם « Mé
Raghlayim » (urine) ne retire la « sainteté » de
son « camp » et ne cause une interdiction biblique qu'au
moment où elle coule du corps dans un flux régulier. Mais s'il ne
s'agit que de gouttes et une fois que l'urine est à terre, cela ne
soulève qu'un problème rabbinique.19
Il doit la traiter comme du Sô`oh.
S'en éloigner n'est efficace que si la Mé Raghlayim n'émet pas de
mauvaise odeur. Autrement, tout comme pour n'importe quelle mauvaise
odeur ayant une source, elle cause une interdiction biblique.
Le
résumé que nous venons de faire des lois relatives à la Sô`oh,
la Mé Raghlayim et les mauvaises odeurs est pertinent dans de
nombreux domaines de la Halokhoh pratique, comme au fait de prier
dans une pièce remplie de couches de bébé sales, dans des chambres
d’hôpitaux, etc.
Lorsqu'on
traite de la salle de bain moderne, deux ramifications
supplémentaires de « et
ton camp sera saint »
sont pertinentes. Il s'agit d'une גְּרָף
שֶׁל רְאִי « Garof
Shal Ra`i » et d'une עָבִיט
שֶׁל מֵי רַגלַיִם « ´ovit
Shal Mé Raghlayim ». On les traduit généralement par « pot
de chambre », respectivement pour les excréments et pour
l'urine20,
et seront à partir de maintenant simplement appelées Garof (pour
les excréments) et ´ovit (pour l'urine).
La
Garof et la ´ovit causent toutes deux les interdictions bibliques
susmentionnées, même lorsqu'elles ne contiennent pas d'excréments
ou de l'urine.21
La raison à cela est due au fait que c'est un objet spécifiquement
désigné à un but « impur ». Mais ce n'est le cas que
si elles sont faites en argile ou en bois, c'est-à-dire des
matériaux qui sont considérés poreux et absorbants. Si elles sont
faites en métal, en verre, en argile vernie, etc., il est permis de
réciter des paroles de sainteté en leur présence, dès lors
qu'elles ont été nettoyées correctement.22
Tout cela nous sera très utile, étant donné que les Halokhôth
indulgentes se rapportant à une ´ovit (que l'on présentera au
point suivant) pourraient s'avérer utiles dans l'analyse d'une salle
de bain moderne.
Le
Moghén `avrohom ז״ל
fournit
deux possibilités supplémentaires (autre que les matériaux non
poreux) où une ´ovit pourrait ne pas causer les interdictions
habituelles.23
La première est un ustensile qui a un usage supplémentaire en plus
de servir de ´ovit pour la Mé Raghlayim. Ainsi, elle n'est plus
spécifiquement désignée uniquement pour un but « impur »
et n'acquiert donc pas le statut d'une ´ovit. Plutôt, elle est
comme n'importe quel autre récipient neutre ; lorsqu'elle ne
contient ni Sô`oh
ni Mé Raghlayim, et qu'elle ne dégage pas une mauvaise odeur, elle
n'interdit pas les activités religieuses. Le deuxième cas est celui
où à chaque fois que la ´ovit est utilisée une Ravi´ith24
d'eau est également immédiatement versée dedans.25
Le Bi`our Halokhoh26
explique que ces deux conditions l'empêchent également de prendre
le statut de ´ovit (et, comme nous le verrons plus tard, cela
pourrait également empêcher l'entièreté de la pièce d'assumer le
statut de Béth Hakkissé`).
- Béth Hakkissé`
Une
application supplémentaire du verset « et
ton camp sera saint »
est la Béth Hakkissé`. Il conviendra de garder à l'esprit que tout
ce qui sera dit ici ne s'applique qu'à la Béth Hakkissé` en
vigueur dans les temps talmudiques. Plusieurs des règles qui s'y
rapportent pourraient ne pas du tout s'appliquer à la salle de bain
moderne.
Il
y a deux sortes de Béth Hakkissé` dont parlent HaZa''l.
La première est appelée בֵּית
כִּסֵּא קָבוּעַ « Béth
Kissé` Qovoua´ » (une Béth Hakkissé` permanente), et était
une zone à part qui était spécifiquement réservée et utilisée
pour faire ses besoins. Les déchets y restaient intégralement. En
termes modernes, elle est plus ou moins semblable aux latrines que
l'on retrouve le long de certains sentiers de randonnée. En outre,
les cabines sanitaires mobiles, que l'on retrouve souvent sur des
chantiers ou à des festivals, pourraient avoir le même statut,
étant donné que les déchets y restent. La deuxième est appelée
בֵּית
כִּסֵּא עַראִי « Béth
Kissé` ´ar`i » (une Béth Hakkissé` temporaire). Ce n'était
pas une zone spécifiquement réservée pour faire ses besoins, mais
un endroit où quelqu'un qui avait besoin de se soulager se
choisissait une zone isolée et l'utilisait comme une Béth
Hakkissé`. De par le fait qu'il l'avait utilisée de la sorte, il
créait une Béth Kissé` ´ar`i. C'est beaucoup moins courant
aujourd'hui, du moins dans les zones peuplées, mais cela se produit
fréquemment lorsqu'on on est à l'armée ou quand on fait du
camping, par exemple.
Dans
une Béth Kissé` Qovoua´, il est interdit de réciter le Shama´,
prier, prononcer des paroles de sainteté, penser à de tels sujets,
ou porter des Tafillin27,
même lorsqu'il ne s'y trouve pas de Sô`oh.28
L'effet
prohibitif d'une Béth Hakkissé` est si forte qu'il est même
interdit de réciter le Shama´ à l'extérieur mais face à une Béth
Hakkissé`.29
Il est également interdit de faire entrer dans des Tafillin dans une
Béth Hakkissé`. Mais si elles risquent d'être volées,
endommagées, etc., si on les laissait à l'extérieur, on peut les
recouvrir et les emporter avec soi dans la Béth Hakkissé`.
La
plupart des lois relatives à une Béth Hakkissé` prennent effet dès
l'instant où elle a spécifiquement été désignée comme telle,
même si elle n'a jamais été utilisée. Ainsi, si une pièce a été
réservée comme Béth Hakkissé`, même si on en a jamais fait usage
pour ses besoins, il est interdit d'y réciter le Shama´, car elle
n'est plus inclue dans la catégorie d'un « camp saint ».30
De cette simple Halokhoh, nous pouvons sentir la gravité des
interdictions se rapportant à une Béth Hakkissé`.
Toutefois,
il y a aussi des exemples de ce qui semble être des indulgences
concernant même une Béth Hakkissé`. Bien qu'il soit interdit de
penser à des sujets de Tôroh dans une Béth Hakkissé`, si
quelqu'un est si versé et impliqué dans son étude qu'il ne lui est
pas possible de penser à autre chose, cela lui est permis.31
C'est notamment le cas des Talmidhé Hakhomim,
ceux qui consacrent la grande majorité de leur temps à l'étude.
Une autre indulgence plus pertinente se rapporte à ce que le
Talmoudh appelle une Béth Hakkissé` Perse. La caractéristique
particulière de cette Béth Hakkissé` était que les déchets
étaient toujours techniquement couverts ou pas présents à
l'intérieur de cette pièce. Plus précisément, si une pièce est
construite avec un trou dans lequel les déchets tombent à un angle,
de sorte que la Sô`oh
et la Mé Raghlayim finiront toujours par partir ou s'éloigner à
une distance d'au moins quatre `ammôth grâce à ce trou de
drainage, elle n'est pas soumise aux lois susmentionnées relatives à
une Béth Hakkissé`, et il sera permis d'y réciter le Shama´.32
Nous reparlerons de cette indulgence très importante lorsqu'on
traitera des ramifications possibles qu'elle a sur les salles de bain
modernes.
Tout
comme il le fait pour la Béth Hammarhos,
le Talmoudh insiste également sur l’importance d'une Béth
Hakkissé`.33
La Mishnoh34
attache même quelques fois le mot « honneur » à une
Béth Hakkissé`, et se réfère aux sanitaires du Béth Hammiqdosh
comme étant une בֵּית
כִּסֵּא שֶׁל כָּבוֹד « Béth
Kissé` Shal Kovôdh » (une Béth Kissé` d'honneur). Ce statut
d'honneur était dû au fait qu'elle pouvait être verrouillée de
l'intérieur et faire ainsi savoir si quelqu'un se trouvait dans la
pièce.
Dans
la deuxième partie, nous traiterons des salles de bain et lavabos
modernes, et verrons s'ils ont un statut similaire aux deux
installations dont nous avons abondamment parlées ici.
1Un
lavabo désigne à l'origine une vasque dans laquelle on se lave,
pas seulement les mains et/ou le visage, mais tout le corps
2Rash''i,
sur Shabboth 10a
3Tôsafto`,
Barokhôth Chapitre 2 ; Gamoro`, Shabboth 10a ; Mishnéh
Tôroh, Hilkôth Tafillin Oumazouzoh Waséfar Tôroh 4:22
4Rash''i,
sur Shabboth 10a
5Le
Ra''n, sur ´avôdhoh Zoroh 44b (les Tôsofôth, sur le même
passage, ne sont pas d'accord et disent que Shabboth 150a
s'applique à la pièce médiane, et que là aussi il est interdit
d'avoir des pensées de Tôroh). La permission d'avoir des pensées
de Tôroh s'applique même s'il y a dans la pièce des personnes
dévêtues, car des pensées de Tôroh sont permises en présence
d'une nudité (Shabboth 150a. Ainsi, on peut penser à la
Tôroh tout en étant soi-même nu. (Le Mé`iri, sur Shabboth
10a, semble ne pas être d'accord et soutient que ces
indulgences ne s'appliquent que lorsqu'il n'y a personne de dévêtu
dans la pièce.)
6Qui
est l'un des noms de Dieu. Voir Shôftim 6:24 ; Gamoro`,
Shabboth 10b ; Tôsofôth, sur Sôtoh 10a ; Tashouvôth
Horo`''sh 3:15
7Rash''i,
sur Shabboth 10a
8Shabboth
150a
9Rash''i,
sur Bavo` Qammo` 86b
10Voir
Qiddoushin 32b-33a. C'est cité comme une Halokhoh dans le
Mishnéh Tôroh, Hilkôth Talmoudh Tôroh 6:2
11Qiddoushin
33a
12Davorim
6:9
13Yômo`
11b ; Mishnéh Tôroh, Hilkôth Tafillin Oumazouzoh Waséfar
Tôroh 6:9
14Davorim
23:15. Voir le Sifri, Davorim 6:9,
et la Gamoro`, Shabboth 150a.
Ce verset est immédiatement précédé de l'obligation de prévoir
des toilettes extérieures au camp militaire des Israélites
15Maghilloh
6b et Shabboth 33b
16Midhrosh,
Wayyiqro` Rabboh 34:3
17Sanhédhrin
17b
18La
Sô`oh d'un enfant en bas âge n'est pas problématique. La
Sô`oh d'un animal est régie par des lois différentes et
est en générale moins problématique que la Sô`oh d'un
être humain. Dès lors qu'il n'y a pas une mauvaise odeur, on
pourra prononcer des paroles de sainteté en sa présence, à
l’exception des excréments et urines d'un âne récemment revenu
d'un voyage, ou des excréments d'un chat, d'un léopard ou d'un
poulet « rouge »
19Quelqu'un
qui a une incontinence urinaire peut s'adonner à ses activités
religieuses, dès lors lors qu'il ne ressent pas le passage de
l'urine et que ses vêtements extérieurs sont propres. De même,
celui qui a un cathéter urinaire par lequel passe' constamment
l'urine peut accomplir ses devoirs religieux
20Rash''i,
sur Barokhôth 25b,
explique qu'il s'agit d'objets identiques, mais portant des
noms différents sur base de leur fonction respective
21Barokhôth
25b
22Ces
règles ont des ramifications pratiques pour quelqu'un qui utilise
une bassine hygiénique ou un urinoir. Si c'est fait en bois ou en
argile non vernie, c'est traité comme du Sô`oh. Si c'est
fait en métal, en verre, en plastique ou en argile vernie, qu'il
est propre et sans mauvaise odeur, il ne sera pas nécessaire de
s'en éloigner
23`ôrah
Hayim 87
24Qui
correspond à 143,5 millilitres
25La
plupart des toilettes modernes contiennent bien plus qu'une Ravi´ith
d'eau dans la cuvette en tous temps, et ensuite, lorsqu'on tire la
chasse, de l'eau supplémentaire dans une quantité là encore
supérieure à une Ravi´ith est ajoutée.
26`ôrah
Hayim 87
27Voir
Gamoro`, Barokhôth 23a ; Mishnéh Tôroh, Hilkôth Tafillin
Oumazouzoh Waséfar Tôroh 4:17
28Gamoro`,
Barokhôth 26a ; Mishnéh Tôroh, Hilkôth Qiryath Shama´
3:2-4
29Ibid.
30Cette
Halokhoh ne s'applique pas à une Béth Hammarhos
(Shabboth 10a)
31Béth
Yôséf, `ôrah Hayim 85,
sur la base de la Gamoro` de Zavohim 102b
32Barokhôth
26a. C'est à la condition de toujours faire usage de ce trou et
qu'aucune mauvaise odeur n'est présente dans la pièce
33Barokhôth
8a, Barokhôth 55a, Bavo` Masia´ 107a, Nadhorim 49b, etc.
34Tomidh
1:1 ; Tomidh 26a