ב״ה
La
´amidhoh de Shabboth
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Il
est bien connu que contrairement à la ´amidhoh des jours de semaine
qui compte dix-huit bénédictions, celle de Shabboth et Yôm Tôv
n'en compte que sept : les trois premières et trois dernières
des Shamônah ´asréh ordinaires, et au milieu une bénédiction sur
la sainteté du Shabboth. La raison à cela est que faire des
requêtes le Shabboth fut considéré inapproprié, car c'est un jour
où nous devons considérer que nous ne manquons de rien mais
qu'HaShem S'occupe de tout, puisque nous nous retirons de toute
implication dans le monde ce jour-là (de par le fait que nous ne
pouvons plus y accomplir la moindre Malo`khoh). C'est pourquoi les
douze bénédictions intermédiaires, qui sont des requêtes, furent
remplacées par une bénédiction unique appelée קְדוּשַׁת
הַיּוֹם « Qadhoushath
Hayyôm » (Sainteté du Jour).
Une
autre caractéristique particulière de la ´amidhoh de Shabboth est
que, si vous jetez un coup d’œil dans les Siddourim, vous
remarquerez que la version de la Qadhoushath Hayyôm est différente
pour chaque office de prière.
Dans
pratiquement tous les rites, la Qadhoushath Hayyôm de :
- Minhoh commence par אַתָּה אֶחָד וְשִׁמְךָ אֶחָד « Tu es Un et Ton Nom est Un, etc. »
Si
vous posez la question de savoir comment cela se fait, vous vous
rendrez compte que pratiquement personnel ne sera capable de vous
répondre ou tentera de vous fournir une réponse « spirituelle »
ou « mystique », qui se focalisera plus sur le sens de
chaque version plutôt que sur la raison pour laquelle il faudrait
une version différente par office de Shabboth.
Toutefois,
en dépit des changements de version d'un office à l'autre, toutes
se terminent presque de la même manière, à savoir, par les mots :
Notre Dieu et
Dieu de nos pères, sanctifie-nous par Tes commandements,
accorde-nous notre part dans Ta Tôroh, rassasie-nous de Tes
bontés, réjouis-nous par Tes actes salvateurs, et purifie nos
cœurs pour Te servir avec vérité. Fais-nous hériter, avec
amour et bonne disposition, Tes saints Shabbothôth. Béni Tu es
`adhônoy, Qui sanctifie le Shabboth.
|
C'est
en réalité là la formulation d'origine de la Qadhoushath Hayyôm,
et c'est pourquoi cette partie est commune à toutes les versions. En
outre, ces paroles n'ont pas été choisies par hasard par nos Sages
de mémoire bénie. Elles constituent en effet un résumé des thèmes
des bénédictions intermédiaires des Shamônah ´asréh des jours
de semaine, et voici comment :
|
sanctifie-nous
par Tes commandements, accorde-nous notre part dans Ta Tôroh
|
|
שַׂבְּעֵנוּ
מִטּוּבָךְ
rassasie-nous
de Tes bontés
|
|
שַׂמְחֵנוּ
בִּישׁוּעָתָךְ
réjouis-nous
par Tes actes salvateurs
|
|
וְטַהֵר
לִבֵּנוּ לְעָבְדְּךָ בֶּאֱמֶת
et purifie nos
cœurs pour Te servir avec vérité
|
Quant
à la phrase, וְהַנְחִילֵנוּ
בְּאַהֲבָה וּבְרָצוֹן שַׁבָּתוֹת
קָדְשֶׁךָ
« Fais-nous
hériter, avec amour et bonne disposition, Tes saints Shabbothôth »,
elle fut placée là en vertu de la règle talmudique qui stipule que
l'on doit toujours mentionner avant la conclusion quelque chose lié
au sujet de la bénédiction, en l’occurrence ici une phrase se
référant au Shabboth.
Nous
trouvons une trace de cette formulation dans la Gamoro` de Pésahim
117b.
À
présent que nous avons identifié la partie d'origine de la
Qadhoushath Hayyôm, nous pouvons nous pencher sur les différentes
versions qui la précèdent.
À
l'exception de la version que beaucoup disent le Vendredi soir à
´arbith, toutes les autres versions sont des compositions
personnelles dont on ne trouve pas d'allusion dans le Talmoudh. Dans
chaque communauté, et ce, depuis les temps talmudiques, celui qui
dirigeait la prière avait le droit d'insérer des paroles
personnelles dans les prières, que l'on appelait פִּיּוּטִים
« Piyoutim »
(poèmes liturgiques). Les offices n'étaient pas aussi figés
qu'aujourd'hui. Ainsi, lorsque le Shaliah
Sibbour
arrivait à la quatrième bénédiction de la ´amidhoh de Shabboth,
avant de réciter la formule susmentionnée de la Qadhoushath Hayyôm,
il pouvait insérer une courte composition personnelle. C'est ainsi
que de nombreuses versions virent le jour, et elles variaient d'une
communauté à l'autre, et même d'un Shabboth à l'autre, ou encore
d'un Shaliah
Sibbour
à l'autre (mais pas d'un office à l'autre). Du temps des Ga`ônim,
dans le but d'uniformiser la prière, mais également pour la rendre
variée, on décida de sélectionner plusieurs versions mais que l'on
placerait à des offices différents du Shabboth. C'est ainsi qu'une
version fut choisie pour ´arbith, une autre pour Shahrith,
une autre pour Mousof, et enfin une autre pour Minhoh.
La
version que tout le monde récite le Vendredi à ´arbith tire tout
droit ses origines du Talmoudh lui-même.2
Là, il nous est dit que lors de la prière communautaire du Vendredi
soir, certains ajoutaient dans la ´amidhoh les versets de Baré`shith
2:1-3,
communément appelés וַיְכֻלּוּ
« Wayakhoullou ».
Et Ravo` ז״ל
et
Rébbi Yahôshoua´ ban Léwi ז״ל
recommandèrent
de le faire aussi si jamais on priait ´arbith seul à la maison le
Vendredi soir.3
Cela nous donne donc ceci :
Mais
la Tôsafto`4
(dont les enseignements remontent au temps de la Mishnoh) nous offre
une version alternative pour l'office de ´arbith, également
rapportée dans des documents de la Ganizoh du Caire ainsi que dans
les Siddourim des Rov ´amrom Go`ôn ז״ל
et
Sa´adhyoh Go`ôn ז״ל,
qui sont les plus vieux au monde La voici :
La
Tôsafto` indique que c'était la version que faisait notamment le
père de Rébbi `al´ozor bar Sodhôq
ז״ל.
Que l'on fasse celle susmentionnée ou celle-ci, cela ne pose aucun
problème, puisque, comme cela a été expliqué précédemment, il
n'y a jamais eu de texte fixe et chaque rabbin et Shaliah
Sibbour
pouvait faire précéder la Qadhoushath Hayyôm par sa propre prière
liturgique personnelle. (Toutefois, pour les raisons que
j'expliquerai plus bas, je recommande la version de la Tôsafto`.)
Quant
aux versions à faire pour les autres offices du Shabboth, nous
n'avons aucune trace dans la littérature talmudique de ce à quoi
elles pourraient ressembler, et il n'existe aucune preuve que la
Qadhoushath Hayyôm devrait changer d'un office à l'autre. En fait,
les sources les plus anciens accréditent amplement la thèse que le
texte ne variait pas du tout d'un office à l'autre, excepté dans
les versets bibliques qu'on y incluait. Ainsi, dans les documents
retrouvés dans la Ganizoh du Caire, les versions de ´arbith et
Shahrith
ne sont pas données, mais celle de Minhoh
l'est, et il est écrit qu'elle est la même que pour ´arbith et
Shahrith.
Ainsi, lorsqu'une version était choisie, on la gardait pour les
autres offices de Shabboth. De plus, il est surréaliste de croire
que l'on passait d'une version à une autre à chaque office de
Shabboth. Les Siddourim n'existaient pas dans les temps passés, et
les prières étaient donc retenues par cœur. Cela aurait causé de
la confusion si un Shaliah
Sibbour
devait faire une version le soir, une version différente le matin,
encore une autre version à Mousof, etc. Lorsqu'il choisissait un
texte, il le gardait pour tous les offices qu'il dirigeait.
Je
recommande vivement d'adopter la version de la Tôsafto` pour tous
les offices de Shabboth, car elle permet facilement d'ajouter des
versets bibliques appropriés pour chaque office5,
et le fait de ne devoir retenir qu'une seule version facilitera la
tâche de prier avec aisance et concentration. En outre, cette
version est la plus ancienne que l'on connait (la Tôsafto` précède
la Gamoro` et date du temps de la Mishnoh. Toute source mishnaïque a
plus d'autorité que la Gamoro`).
Voici
à quoi doit peut ressembler la Qadhoushath Hayyôm de chaque office
de Shabboth :
- Pour le ´arbith de Shabboth
- Pour le Shahrith de Shabboth
Et
par l'amour par lequel, `adhônoy notre Dieu, Tu as aimé Yisro`él
Ton peuple, et par Ta compassion par laquelle, notre Roi, Tu as eu
pitié des enfants de Ton alliance, Tu nous as donné avec amour,
`adhônoy notre Dieu, ce septième jour grand et saint. Et ainsi
est-il écrit dans Ta Tôroh6 :
« Les enfants d’Israël
garderont le Shabboth pour pratiquer le Shabboth pour leurs
générations comme une alliance éternelle. Entre Moi et les
enfants d'Israël c'est un signe pour l'éternité,
car en six jours `adhônoy a fait les cieux et la terre et le
septième jour Il a cessé et S'est reposé ». Notre
Dieu et Dieu de nos pères, sanctifie-nous par Tes commandements,
accorde-nous notre part dans Ta Tôroh, rassasie-nous de Tes
bontés, réjouis-nous par Tes actes salvateurs, et purifie nos
cœurs pour Te servir avec vérité. Fais-nous hériter, avec
amour et bonne disposition, Tes saints Shabbothôth. Béni Tu es
`adhônoy, Qui sanctifie le Shabboth.
|
וּמֵאַהֲבָתְךָ
יהוה אֱלֹהֵינוּ שֶׁאָהַבְתָּ אֶת
יִשְׂרָאֵל עַמְּךָ,
וּמֵחֶמְלָתְךָ
מַלְכֵּנוּ שֶׁחָמַלְתָּ עַל בְּנֵי
בְּרִיתֶךָ,
נָתַתָּ
לָנוּ יהוה אֱלֹהֵינוּ אֶת יוֹם הַשְׁבִיעִי
הַגָּדוֹל וְהַקָּדוֹשׁ הַזֶּה
בְּאַהֲבָה.
וְכֵן
כָּתוּב בְּתוֹרָתָךְ:
וְשָׁמְרוּ
בְנֵי יִשְׂרָאֵל אֶת הַשַּׁבָּת.
לַעֲשׂוֹת
אֶת הַשַּׁבָּת לְדֹרתָם בְּרִית עוֹלָם:
בֵּינִי
וּבֵין בְּנֵי יִשְׂרָאֵל אוֹת הִיא
לְעֹלָם.
כִּי
שֵׁשֶׁת יָמִים עָשָׂה יהוה
אֶת
הַשָּׁמַיִם וְאֶת הָאָרֶץ וּבַיּוֹם
הַשְּׁבִיעִי שָׁבַת וַיִּנָּפַשׁ.
אֱלֹהֵינוּ
וֵאלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ
קַדְּשֵׁנוּ
בְּמִצְוֹתֶיךָ תֵּן
חֶלְקֵנוּ בְּתוֹרָתָךְ,
שַׂבְּעֵנוּ
מִטּוּבָךְ.
שַׂמְחֵנוּ
בִּישׁוּעָתָךְ.
וְטַהֵר
לִבֵּנוּ לְעָבְדְּךָ בֶּאֱמֶת.
וְהַנְחִילֵנוּ
בְּאַהֲבָה וּבְרָצוֹן שַׁבָּתוֹת
קָדְשֶׁךָ.
בָּרוּךְ
אַתָּה יהוה',
מְקַדֵּשׁ
הַשַּׁבָּת
|
- Pour le Mousof de Shabboth
Et
par l'amour par lequel, `adhônoy notre Dieu, Tu as aimé Yisro`él
Ton peuple, et par Ta compassion par laquelle, notre Roi, Tu as eu
pitié des enfants de Ton alliance, Tu nous as donné avec amour,
`adhônoy notre Dieu, ce septième jour grand et saint. Qu'il soit
agréé de devant Toi, `adhônoy notre Dieu, que Tu nous fasses
monter vers notre pays et que Tu nous plantes dans nos frontières.
Alors, nous apporterons devant Toi nos offrandes obligatoires,
ainsi que Tu l'as fait écrire à notre égard dans Ta Tôroh par
l'intermédiaire de Môshah Ton serviteur, comme il est dit7 :
« Et au jour du
Shabboth, deux agneaux d'un an sans défaut: plus, pour oblation,
deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile et sa
libation. Holocauste
du Shabboth, offert chaque Shabboth, indépendamment de
l'holocauste perpétuel et de sa libation ».
Notre Dieu et Dieu de nos pères, sanctifie-nous par
Tes commandements, accorde-nous notre part dans Ta Tôroh,
rassasie-nous de Tes bontés, réjouis-nous par Tes actes
salvateurs, et purifie nos cœurs pour Te servir avec vérité.
Fais-nous hériter, avec amour et bonne disposition, Tes saints
Shabbothôth. Béni Tu es `adhônoy, Qui sanctifie le Shabboth.
|
וּמֵאַהֲבָתְךָ
יהוה אֱלֹהֵינוּ שֶׁאָהַבְתָּ אֶת
יִשְׂרָאֵל עַמְּךָ,
וּמֵחֶמְלָתְךָ
מַלְכֵּנוּ שֶׁחָמַלְתָּ עַל בְּנֵי
בְּרִיתֶךָ,
נָתַתָּ
לָנוּ יהוה אֱלֹהֵינוּ אֶת יוֹם הַשְׁבִיעִי
הַגָּדוֹל וְהַקָּדוֹשׁ הַזֶּה
בְּאַהֲבָה.
יְהִי
רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה'
אֱלהֵינוּ
שֶׁתַּעֲלֵנוּ
לְאַרְצֵנוּ וְתִטָּעֵנוּ בִּגְבוּלֵנוּ
נַעֲשֶׂה לְפָנֶיךָ אֶת קָרְבְּנוֹת
חוֹבוֹתֵינוּ
כְּמו שֶׁכָּתַבְתָּ
עָלֵינוּ בְּתוֹרָתָךְ עַל יְדֵי משֶׁה
עַבְדָּךְ כָּאָמוּר:
וּבְיום
הַשַּׁבָּת שְׁנֵי כְבָשִׂים בְּנֵי
שָׁנָה תְּמִימִים וּשְׁנֵי עֶשְׂרנִים
סלֶת מִנְחָה בְּלוּלָה בַשֶּׁמֶן
וְנִסְכּו:
עלַת
שַׁבָּת בְּשַׁבַּתּו עַל עלַת הַתָּמִיד
וְנִסְכָּהּ.
אֱלֹהֵינוּ
וֵאלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ
קַדְּשֵׁנוּ
בְּמִצְוֹתֶיךָ תֵּן
חֶלְקֵנוּ בְּתוֹרָתָךְ,
שַׂבְּעֵנוּ
מִטּוּבָךְ.
שַׂמְחֵנוּ
בִּישׁוּעָתָךְ.
וְטַהֵר
לִבֵּנוּ לְעָבְדְּךָ בֶּאֱמֶת.
וְהַנְחִילֵנוּ
בְּאַהֲבָה וּבְרָצוֹן שַׁבָּתוֹת
קָדְשֶׁךָ.
בָּרוּךְ
אַתָּה יהוה',
מְקַדֵּשׁ
הַשַּׁבָּת
|
- Pour le Minhoh de Shabboth
Et
par l'amour par lequel, `adhônoy notre Dieu, Tu as aimé Yisro`él
Ton peuple, et par Ta compassion par laquelle, notre Roi, Tu as eu
pitié des enfants de Ton alliance, Tu nous as donné avec amour,
`adhônoy notre Dieu, ce septième jour grand et saint. Et ainsi
est-il écrit dans Ta Tôroh8 :
« Souviens-toi
du jour du Shabboth pour le sanctifier. Six jours tu travailleras
et accompliras tous tes ouvrages, mais le septième jour est un
Shabboth pour `adhônoy ton Dieu: tu n'y feras aucun ouvrage, toi,
ton fils ni ta fille, ton esclave ou ta servante, ton bétail, ni
l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours `adhônoy a
fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils renferment et Il
S'est reposé le septième jour; c'est pourquoi `adhônoy a béni
le jour du Shabboth et l'a sanctifié ».
Notre Dieu et Dieu de nos pères, sanctifie-nous par Tes
commandements, accorde-nous notre part dans Ta Tôroh,
rassasie-nous de Tes bontés, réjouis-nous par Tes actes
salvateurs, et purifie nos cœurs pour Te servir avec vérité.
Fais-nous hériter, avec amour et bonne disposition, Tes saints
Shabbothôth. Béni Tu es `adhônoy, Qui sanctifie le Shabboth.
|
וּמֵאַהֲבָתְךָ
יהוה אֱלֹהֵינוּ שֶׁאָהַבְתָּ אֶת
יִשְׂרָאֵל עַמְּךָ,
וּמֵחֶמְלָתְךָ
מַלְכֵּנוּ שֶׁחָמַלְתָּ עַל בְּנֵי
בְּרִיתֶךָ,
נָתַתָּ
לָנוּ יהוה אֱלֹהֵינוּ אֶת יוֹם הַשְׁבִיעִי
הַגָּדוֹל וְהַקָּדוֹשׁ הַזֶּה
בְּאַהֲבָה.
וְכֵן
כָּתוּב בְּתוֹרָתָךְ:
זָכוֹר
אֶת-יוֹם
הַשַּׁבָּת,
לְקַדְּשׁוֹ.
שֵׁשֶׁת
יָמִים תַּעֲבֹד,
וְעָשִׂיתָ
כָּל-מְלַאכְתֶּךָ.
וְיוֹם,
הַשְּׁבִיעִי--שַׁבָּת,
לַיהוָה
אֱלֹהֶיךָ:
לֹא-תַעֲשֶׂה
כָל-מְלָאכָה
אַתָּה וּבִנְךָ וּבִתֶּךָ,
עַבְדְּךָ
וַאֲמָתְךָ וּבְהֶמְתֶּךָ,
וְגֵרְךָ,
אֲשֶׁר
בִּשְׁעָרֶיךָ.
כִּי
שֵׁשֶׁת-יָמִים
עָשָׂה יהוה
אֶת-הַשָּׁמַיִם
וְאֶת-הָאָרֶץ,
אֶת-הַיָּם
וְאֶת-כָּל-אֲשֶׁר-בָּם,
וַיָּנַח,
בַּיּוֹם
הַשְּׁבִיעִי;
עַל-כֵּן,
בֵּרַךְ
יהוה
אֶת-יוֹם
הַשַּׁבָּת—וַיְקַדְּשֵׁהוּ.
אֱלֹהֵינוּ
וֵאלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ
קַדְּשֵׁנוּ
בְּמִצְוֹתֶיךָ תֵּן
חֶלְקֵנוּ בְּתוֹרָתָךְ,
שַׂבְּעֵנוּ
מִטּוּבָךְ.
שַׂמְחֵנוּ
בִּישׁוּעָתָךְ.
וְטַהֵר
לִבֵּנוּ לְעָבְדְּךָ בֶּאֱמֶת.
וְהַנְחִילֵנוּ
בְּאַהֲבָה וּבְרָצוֹן שַׁבָּתוֹת
קָדְשֶׁךָ.
בָּרוּךְ
אַתָּה יהוה',
מְקַדֵּשׁ
הַשַּׁבָּת
|
Tout
cela étant dit, peu importe les versions que vous utilisez, elles
sont toutes « correctes », dans le sens où, de toute
façon, nos Sages n'ont jamais imposé de texte standard. La seule
chose à respecter consiste à dire la partie commençant par
אֱלֹהֵינוּ
וֵאלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ
קַדְּשֵׁנוּ
בְּמִצְוֹתֶיךָ
« Notre
Dieu et Dieu de nos pères, sanctifie-nous par Tes commandements,
etc. », car elle provient clairement du Talmoudh. En fait, si
vous ne dîtes que cette partie, vous êtes quittes de votre devoir,
puisque ce qui la précède n'est qu'un Piyout (poème liturgique)
qui peut varier d'une personne à l'autre, et qui n'est en rien une
obligation.
Vous
pouvez télécharger la ´amidhoh de Shabboth dans la colonne de
droite de ce blog, à la rubrique « Bénédictions et
prières ».
1Qui
est le service du cœur, comme l'ont enseigné nos Sages
2Voir
Shabboth 119b
3La
raison de cette recommandation est, qu'à l'origine, prier ´arbith
seul n'est pas obligatoire. Il faut donc comprendre cette Gamoro`
comme voulant dire que si jamais on décide de faire ´arbith chez
soi, le Vendredi soir, il est une bonne chose d'y inclure également
ces versets
4Barokhôth
3:11
5La
tradition talmudique veut que l'on rapporte des versets bibliques
lorsqu'on prie
6Shamôth
31:16-17
7Bamidhbor
28:9-10
8Shamôth
20:7-10