jeudi 7 janvier 2016

Les lois relatives à la prière : Première Partie

ב״ה

Les lois relatives à la prière

Première Partie


Cet article peut être téléchargé ici.

À la demande de beaucoup, nous allons entamer une série d'articles sur la prière, une activité centrale de la vie religieuse de l'Israélite.

Les règles qui s'y rapportent sont énoncées par le Ramba''m ז״ל dans son Mishnéh Tôroh, aux Hilkôth Tafilloh Ouvirakhath Kôhanim. Comme pour d'autres séries d'articles avant celle-ci, nous allons procéder par questions-réponses en parcourant ces Dinim et Halokhôth.

Lois relatives à la prière et à la bénédiction des Kôhanim – Chapitre 1
הִלְכּוֹת תְּפִלָּה וּבִרְכַת כּוֹהֲנִים פֵּרֶק א׳

  1. Quelle est la source de la Miswoh de prier ?

1. Il est une Miswath ´aséh de prier chaque jour, car il est dit1 : « et vous devez servir HaShem, votre Dieu ». De tradition orale il nous a été enseigné que ce service est la prière. Et il est dit2 : « et Le servir de tout votre cœur ». Les Sages ont dit : « Quel est ce service qui se fait avec le cœur ? C'est la prière ». Il n'y a pas de nombre de prière [à faire] Min Hattôroh, la formule de cette prière n'est pas Min Hattôroh, et un temps fixe à cette prière n'a pas [été donné] Min Hattôroh. C'est pourquoi, les femmes et les esclaves sont astreints à la prière, étant donné que ce n'est pas une Miswath ´aséh dépendant d'un temps d'accomplissement spécifique.
א  מִצְוַת עֲשֵׂה לְהִתְפַּלַּל בְּכָל יוֹם, שֶׁנֶּאֱמָר "וַעֲבַדְתֶּם, אֵת ה' אֱלֹהֵיכֶם": מִפִּי הַשְּׁמוּעָה לָמְדוּ שֶׁעֲבוֹדָה זוֹ--הִיא תְּפִלָּה, וְנֶאֱמָר "וּלְעָבְדוֹ, בְּכָל-לְבַבְכֶם"; אָמְרוּ חֲכָמִים, אֵיזוֹ הִיא עֲבוֹדָה שֶׁבַּלֵּב, זוֹ הִיא תְּפִלָּה. וְאֵין מִנְיַן הַתְּפִלּוֹת מִן הַתּוֹרָה, וְלֹא מִשְׁנֵה הַתְּפִלָּה הַזֹּאת מִן הַתּוֹרָה. וְאֵין לַתְּפִלָּה זְמָן קָבוּעַ מִן הַתּוֹרָה; וּלְפִיכָּךְ נָשִׁים וַעֲבָדִים חַיָּבִין בַּתְּפִלָּה, לְפִי שְׁהִיא מִצְוַת עֲשֵׂה שֶׁלֹּא הַזְּמָן גְּרָמָהּ
Il est une Miswoh ´aséh de prier chaque jour : La prière est comptée comme l'une des 613 Miswôth de la Tôroh.3

car il est dit : « et vous devez servir HaShem, votre Dieu ». De tradition orale il nous a été enseigné que ce service est la prière : Le Sifré sur Davorim 11:13.

Et il est dit : « et Le servir de tout votre cœur ». Les Sages ont dit : « Quel est ce service qui se fait avec le cœur ? C'est la prière » : Cela se retrouve dans de nombreux endroits du Talmoudh.4

C'est pourquoi, les femmes et les esclaves sont astreints à la prière, étant donné que ce n'est pas une Miswath ´aséh dépendant d'un temps d'accomplissement spécifique : La règle veut effectivement que les femmes et les esclaves soient exempts de toutes les Miswôth positives qui doivent se réaliser à des moments précis et dans une limite de temps spécifique. La prière n'ayant pas un temps d'accomplissement spécifique, ils en sont donc astreints.

Le Ramba''m nous parle ici, comme nous allons le comprendre plus tard, de l'aspect biblique de la Miswoh de prier, car les femmes et les esclaves sont exempts de l'aspect rabbinique de la prière.

  1. Comment se réalise l'aspect biblique de la Miswoh de prier chaque jour ?

2. Plutôt, l'obligation de cette Miswoh [se réalise] de la manière suivante : chaque personne prie et supplie chaque jour. Elle proclame les louanges du Saint, Béni soit-Il. Après cela elle fait des requêtes pour les choses dont elle a besoin avec supplication et imploration. Ensuite, elle offre des louanges et exprime de la reconnaissance à HaShem pour le bien dont Il l'a gratifiée. Chacun selon sa capacité.
ב  אֵלָא חִיּוּב מִצְוָה זוֹ, כָּךְ הוּא--שֶׁיְּהֶא אָדָם מִתְפַּלֵּל וּמִתְחַנֵּן בְּכָל יוֹם, וּמַגִּיד שְׁבָחוֹ שֶׁלְּהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא, וְאַחַר כָּךְ שׁוֹאֵל צְרָכָיו שְׁהוּא צָרִיךְ לָהֶן בְּבַקָּשָׁה וּבִתְחִנָּה, וְאַחַר כָּךְ נוֹתֵן שְׁבָח וְהוֹדָיָה לַה' עַל הַטּוֹבָה שֶׁהִשְׁפִּיעַ לוֹ: כָּל אֶחָד כְּפִי כּוֹחוֹ

L'aspect biblique de la prière est donc composé de trois éléments :

  1. On commence par faire les éloges d'HaShem ית׳, puis
  2. on poursuit en Lui exprimant toutes nos requêtes, toutes les choses dont nous avons besoin, et
  3. on conclut par des louanges supplémentaires et les expressions de notre gratitude envers Lui pour tout ce qu'Il nous a déjà accordé jusqu'ici.

Si on y regarde de plus près, c'est exactement de cette manière-là que ceux qui avaient des requêtes à soumettre à un roi s'exprimaient. Ils commençaient par vanter les mérites du roi, seulement après ils soumettaient leurs requêtes, et ils terminaient par des remerciements envers le roi pour sa bonté, le fait d'avoir pris le temps d'écouter les requêtes, etc. En fin, bon nombre de lois relatives à la prière sont calquées sur la façon de se comporter devant un roi ou une personnalité importante.

3. S'il était éloquent il s'étendait dans l'imploration et la supplication, et s'il était incapable de s'exprimer il parlait en fonction de sa capacité et à tout moment qu'il désirait. De même en est-il du nombre de prière. Tout dépendait de la capacité de chacun. Certains priaient une seule fois par jour, d'autres priaient plusieurs fois. Mais tous priaient en direction du Sanctuaire en tous lieux qu'ils se trouvaient. Et telle fut la pratique constante depuis Môshah Rabbénou jusqu'à ´azro`.
ג  אִם הָיָה רָגִיל, מַרְבֶּה בִּתְחִנָּה וּבַקָּשָׁה; וְאִם הָיָה עֲרַל שְׂפָתַיִם, מְדַבֵּר כְּפִי יָכְלוֹ וּבְכָל עֵת שֶׁיִּרְצֶה. וְכֵן מִנְיַן הַתְּפִלּוֹת, כָּל אֶחָד וְאֶחָד כְּפִי יְכָלְתּוֹ--יֵשׁ שֶׁמִּתְפַּלֵּל פַּעַם אַחַת בַּיּוֹם, וְיֵשׁ שֶׁמִּתְפַּלֵּל פְּעָמִים הַרְבֵּה. וְהַכֹּל הָיוּ מִתְפַּלְּלִים נֹכַח הַמִּקְדָּשׁ, בְּכָל מָקוֹם שֶׁיִּהְיֶה. וְכֵן הָיָה הַדָּבָר תָּמִיד מִמֹּשֶׁה רַבֵּנוּ, עַד עֶזְרָא
S'il était éloquent il s'étendait dans l'imploration et la supplication, et s'il était incapable de s'exprimer il parlait en fonction de sa capacité et à tout moment qu'il désirait : La raison pour laquelle le Ramba''m ne mentionne ici que les requêtes et supplications, et pas les louanges et remerciements à HaShem, c'est parce que, comme l'ont dit nos Sages, aucun homme n'est capable de pleinement énumérer toutes les louanges qui Lui reviennent. Par conséquent, on ne doit pas s'étendre sur les louanges faites à HaShem. En outre, nous devons nous contenter uniquement des louanges mentionnées dans la Bible (Miséricordieux, Lent à la colère, Maître du monde, etc.).

Mais tous priaient en direction du Sanctuaire en tous lieux qu'ils se trouvaient : Voir la prière faite par Shalômôh Hammalakh ע״ה, au moment de la dédicace du Béth Hammiqdosh.5 C'est l'une des sources de l'obligation de prier en faisant face à Yarousholoyim ´ir Haqqôdhash.

Ainsi, chacun peut réaliser l'aspect biblique de la Miswoh de prier en s'exprimant dans ses propres mots, et selon ses capacités d'élocution. S'il est capable de parler longtemps à HaShem, qu'il le fasse ; s'il n'est capable de ne parler que brièvement, qu'il le fasse. De même, le nombre de prière n'ayant pas été déterminé par la Tôroh, s'il désire prier plusieurs fois dans une même journée, qu'il le fasse ; s'il ne désire prier qu'une seule fois, qu'il le fasse.

Le Ramba''m va, à présent, passer à l'aspect rabbinique de la Miswoh de prier.

  1. Pourquoi fut-il nécessaire de formaliser la prière ?

4. Lorsque les Israélites furent exilés du temps de Navoukhadhna´ssar l'impie, ils se dispersèrent en Perse, en Grèce et les autres nations. Il leur naquit des enfants dans ces pays des Gôyim, et le langage de ces enfants se brouilla. Le langage de chacun d'eux était un mélange de plusieurs langues. Lorsque quelqu'un parlait, il n'était pas capable d'exprimer tous ses besoins dans une seule langue mais dans une confusion [de nombreuses langues], car il est dit6 : « et leurs enfants parlaient à moitié en `ashdôdhith7, et étaient incapables de parler le Yahoudhith8. [Ils ne parlaient] que selon la langue de divers autres peuples ».
ד  כֵּיוָן שֶׁגָּלוּ יִשְׂרָאֵל בִּימֵי נְבוּכַדְנֶאצַּר הָרָשָׁע, נִתְעָרְבוּ בְּפָרַס וְיָוָן וּשְׁאָר הָאֻמּוֹת, וְנֻלְּדוּ לָהֶם בָּנִים בְּאַרְצוֹת הַגּוֹיִים; וְאוֹתָן הַבָּנִים נִתְבַּלְבְּלָה שְׂפָתָם, וְהָיְתָה שְׂפַת כָּל אֶחָד וְאֶחָד מְעֹרֶבֶת מִלְּשׁוֹנוֹת הַרְבֵּה. וְכֵיוָן שֶׁהָיָה מְדַבֵּר, אֵינוּ יָכוֹל לְדַבַּר כָּל צְרָכָיו בְּלָשׁוֹן אַחַת אֵלָא בְּשִׁבּוּשׁ, שֶׁנֶּאֱמָר "וּבְנֵיהֶם, חֲצִי מְדַבֵּר אַשְׁדּוֹדִית, וְאֵינָם מַכִּירִים, לְדַבֵּר יְהוּדִית--וְכִלְשׁוֹן, עַם וָעָם
5. En raison de cela, lorsque l'un d'entre eux priait, son langage était limité dans sa capacité à demander ce qu'il désirait ou proclamer la louange du Saint, béni soit-Il, dans la Langue Sainte, s'il ne la mélangeait pas à d'autres langues. Lorsque ´azro` et son Béth Din virent cela, ils se levèrent et décrétèrent pour eux dix-huit bénédictions suivant un ordre particulier.
ה  וּמִפְּנֵי זֶה, כְּשֶׁהָיָה אֶחָד מֵהֶן מִתְפַּלֵּל, תִּקְצַר לְשׁוֹנוֹ לִשְׁאֹל חֲפָצָיו אוֹ לְהַגִּיד שְׁבָח הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא בִּלְשׁוֹן הַקֹּדֶשׁ, עַד שֶׁיְּעָרַב עִמָּהּ לְשׁוֹנוֹת אֲחֵרוֹת. וְכֵיוָן שֶׁרָאָה עֶזְרָא וּבֵית דִּינוֹ כָּךְ, עָמְדוּ וְתִקְּנוּ לָהֶם שְׁמוֹנֶה עֶשְׂרֵה בְּרָכוֹת עַל הַסֵּדֶר
6. Les trois premières bénédictions sont des louanges à HaShem, les trois dernières [des paroles] de reconnaissance, et les [bénédictions] intermédiaires contiennent les requêtes de toutes les choses qui servent de catégories générales pour tous les désirs personnels et besoins communautaires, de sorte qu'elles puissent être fixées dans la bouche de tous, qu'ils les apprennent rapidement, et que la prière de ceux incapables de s'exprimer soit aussi entière que la prière qui maîtrise l'éloquence. C'est en raison de ce problème qu'ils décrétèrent toutes les bénédictions et prières faites de façon ordonnée dans la bouche de tous les Israélites, afin que tout le sujet des bénédictions soit fixé dans la bouche de celui incapable de s'exprimer.
ו  שָׁלוֹשׁ רִאשׁוֹנוֹת, שְׁבָח לַה'; וְשָׁלוֹשׁ אַחֲרוֹנוֹת, הוֹדָיָה; וְאֶמְצָעִיּוֹת, יֵשׁ בָּהֶן שְׁאֵלַת כָּל הַדְּבָרִים שְׁהֶן כְּמוֹ אָבוֹת לְכָל חֶפְצֵי אִישׁ וְאִישׁ, וּלְצָרְכֵּי הַצִּבּוּר, כֻּלָּם--כְּדֵי שֶׁיִּהְיוּ עֲרוּכוֹת בְּפִי הַכֹּל, וְיִלְמְדוּ אוֹתָם בִּמְהֵרָה, וְתִהְיֶה תְּפִלַּת אֵלּוּ הָעִלְּגִים תְּפִלָּה שְׁלֵמָה, כִּתְפִלַּת בַּעַל הַלָּשׁוֹן הַצֶּחָה. וּמִפְּנֵי עִנְיָן זֶה, תִּקְּנוּ כָּל הַבְּרָכוֹת וְהַתְּפִלּוֹת הַסְּדוּרוֹת בְּפִי כָּל יִשְׂרָאֵל--כְּדֵי שֶׁיְּהֶא כָּל עִנְיַן בְּרָכָה, עָרוּךְ בְּפִי הָעִלֵּג
Les trois premières bénédictions sont des louanges à HaShem, les trois dernières [des paroles] de reconnaissance, et les [bénédictions] intermédiaires contiennent les requêtes de toutes les choses qui servent de catégories générales pour tous les désirs personnels et besoins communautaires : La prière rabbinique, appelée שְׁמוֹנֶה עֶשְׂרֵה « Shamônah ´asréh », suit donc exactement le même schéma que la prière biblique.

de sorte qu'elles puissent être fixées dans la bouche de tous, qu'ils les apprennent rapidement : Ces bénédictions sont courtes et furent instituées dans un Hébreu très simple à comprendre, de façon à pouvoir être apprises par cœur. (Vous pouvez les télécharger dans la rubrique « Bénédictions et prière » du blog, dans la colonne de droite.)

et que la prière de ceux incapables de s'exprimer soit aussi entière que la prière qui maîtrise l'éloquence : Ces bénédictions contiennent les requêtes les plus essentielles pour les besoins principaux de l'homme, au niveau individuel, et de la communauté, au niveau collectif. Par les Shamônah ´asréh, même la prière de celui qui ne s'est pas s'exprimer dans ses propres mots devient aussi claire et précise que la prière de celui qui a de l'éloquence.

C'est en raison de ce problème qu'ils décrétèrent toutes les bénédictions et prières faites de façon ordonnée dans la bouche de tous les Israélites, afin que tout le sujet des bénédictions soit fixé dans la bouche de celui incapable de s'exprimer : La paternité des bénédictions et prières aux Hommes de la Grande Assemblée (le Béth Din de ´azro` ע״ה) est attestée dans le Talmoudh.9

  1. Quelles sont les prières rabbiniques instituées par ´azro` et son Béth Din ?

7. De même, ils décrétèrent que le nombre des prières soit semblable au nombre des Qorbonôth : deux prières chaque jour, correspondant aux deux offrandes quotidiennes. De même, le jour où il y avait une offrande de Mousof, ils y décrétèrent une troisième prière, correspondant à l'offrande de Mousof. La prière qui correspond à l'offrande quotidienne du matin est appelée « Tafillath Hashahar ». La prière qui correspond à l'offrande quotidienne qui se faisait entre les couchers est appelée « Tafillath Minhoh ». Et la prière qui correspond aux Mousofin est appelée « Tafillath Hammousofin ».
ז  וְכֵן תִּקְּנוּ שֶׁיְּהֶא מִנְיַן הַתְּפִלּוֹת, כְּמִנְיַן הַקָּרְבָּנוֹת--שְׁתֵּי תְּפִלּוֹת בְּכָל יוֹם, כְּנֶגֶד שְׁנֵי תְּמִידִין. וְכָל יוֹם שֶׁיֵּשׁ בּוֹ קָרְבַּן מוּסָף, תִּקְּנוּ בּוֹ תְּפִלָּה שְׁלִישִׁית כְּנֶגֶד קָרְבַּן מוּסָף. וּתְפִלָּה שֶׁכְּנֶגֶד תָּמִיד שֶׁלְּבֹקֶר, הִיא הַנִּקְרֵאת תְּפִלַּת הַשַּׁחַר; וּתְפִלָּה שֶׁכְּנֶגֶד תָּמִיד שֶׁלְּבֵין הָעַרְבַּיִם, הִיא הַנִּקְרֵאת תְּפִלַּת מִנְחָה; וּתְפִלָּה שֶׁכְּנֶגֶד הַמּוּסָפִין, הִיא הַנִּקְרֵאת תְּפִלַּת הַמּוּסָפִין
De même, ils décrétèrent que le nombre des prières soit semblable au nombre des Qorbonôth : deux prières chaque jour, correspondant aux deux offrandes quotidiennes : Le matin et en fin d'après-midi.

De même, le jour où il y avait une offrande de Mousof : C'est-à-dire, le Shabboth, Yôm Tôv, Hôl Hammô´édh et Rô`sh Hôdhash.

La prière qui correspond à l'offrande quotidienne du matin est appelée « Tafillath Hashahar » : Qui signifie littéralement « prière de l'aube ».

Notez que l'on peut également dire שַׁחְרִית « Shahrith » à la place de « Shahar ».

La prière qui correspond à l'offrande quotidienne qui se faisait entre les couchers : L'expression בֵּין הָעַרְבַּיִם « Bén Ho´arbayim », qui signifie littéralement « entre les soirs » ou « entre les couchers », correspond à la neuvième heure halakhique du jour, ce qui est situé exactement au milieu de l'après-midi, entre le midi (la sixième heure halakhique) et le coucher du soleil (la douzième heure halakhique). D'où son nom de « entre les couchers » (c'est-à-dire, entre le moment où le soleil entame sa décente à midi et celui où il est totalement descendu sous la ligne d'horizon et n'est plus visible).

est appelée « Tafillath Minhoh » : Qui signifie littéralement « prière de l'oblation ».

Et la prière qui correspond aux Mousofin : Qui étaient apportés à la sixième heure halakhique du jour.

est appelée « Tafillath Hammousofin » : Qui signifie littéralement « prière des [offrandes] supplémentaires ».

Notez que l'on peut également tout simplement dire מוּסָף « Mousof » plutôt que « Mousofin ».

Le lien entre les moments des prières rabbiniques et ceux des offrandes qui étaient apportées dans le Béth Hammiqdosh est établi à de nombreuses reprises dans le Talmoudh.10
8. De même, ils décrétèrent que l'homme devait prier une prière durant la nuit, car les membres de l'offrande quotidienne qui se faisait entre les couchers pouvaient continuer à être brûlés toute la nuit, car il est dit11 : « C'est l'holocauste, etc. ». C'est dans le même ordre d'idée qu'il est dit12 : « Soir, matin et après-midi, je converserai et je crierai, et Tu entendras ma voix ». Toutefois, la Tafillath ´arbith n'est pas une obligation comparable aux prières de Shahrith et Minhoh. Mais bien qu'il en soit ainsi, tous les Israélites, en quelques lieux qu'ils résident, se sont accoutumés à prier ´arbith et se la sont imposée comme une prière obligatoire.
ח  וְכֵן הִתְקִינוּ שֶׁיְּהֶא אָדָם מִתְפַּלֵּל תְּפִלָּה אַחַת בַּלַּיְלָה, שֶׁהֲרֵי אֵבָרֵי תָּמִיד שֶׁלְּבֵין הָעַרְבַּיִם מִתְאַכְּלִין וְהוֹלְכִין כָּל הַלַּיְלָה, שֶׁנֶּאֱמָר "הִיא הָעֹלָה ...", כְּעִנְיַן שֶׁנֶּאֱמָר "עֶרֶב וָבֹקֶר וְצָהֳרַיִם, אָשִׂיחָה וְאֶהֱמֶה; וַיִּשְׁמַע קוֹלִי". וְאֵין תְּפִלַּת עַרְבִּית חוֹבָה, כִּתְפִלַּת שַׁחְרִית וּמִנְחָה; וְאַף עַל פִּי כֵן נָהֲגוּ כָּל יִשְׂרָאֵל בְּכָל מְקוֹמוֹת מוֹשְׁבוֹתֵיהֶם לְהִתְפַּלַּל עַרְבִּית, וְקִבְּלוּהָ עֲלֵיהֶם כִּתְפִלַּת חוֹבָה
car les membres de l'offrande quotidienne qui se faisait entre les couchers pouvaient continuer à être brûlés toute la nuit, car il est dit : « C'est l'holocauste, etc. » : Le verset dit : הִוא הָעֹלָה עַל מוֹקְדָה עַל-הַמִּזְבֵּחַ כָּל-הַלַּיְלָה, עַד-הַבֹּקֶר, וְאֵשׁ הַמִּזְבֵּחַ, תּוּקַד בּוֹ « C'est l'holocauste qui se consume sur l'autel toute la nuit jusqu'au matin ; le feu de l'autel doit y brûler ». Ainsi, puisque la nuit était entièrement consacrée à brûler tous les restes des sacrifices de la journée, une prière de la nuit correspondant à ce moment-là fut instituée.

C'est dans le même ordre d'idée qu'il est dit : « Soir, matin et après-midi, je converserai et je crierai, et Tu entendras ma voix » : Nous pouvons voir qu'avant même l'époque de ´azro` et son Béth Din, des Israélites, comme Dowidh Hammalakh ע״ה, avaient déjà la pratique de prier le soir. C'est aussi ce que nous pouvons lire dans le passage suivant13 : וְדָנִיֵּאל כְּדִי יְדַע דִּי-רְשִׁים כְּתָבָא, עַל לְבַיְתֵהּ, וְכַוִּין פְּתִיחָן לֵהּ בְּעִלִּיתֵהּ, נֶגֶד יְרוּשְׁלֶם; וְזִמְנִין תְּלָתָה בְיוֹמָא הוּא בָּרֵךְ עַל-בִּרְכוֹהִי, וּמְצַלֵּא וּמוֹדֵא קֳדָם אֱלָהֵהּ, כָּל-קֳבֵל דִּי-הֲוָא עָבֵד, מִן-קַדְמַת דְּנָה « Or, Doniyé`l, dès qu'il apprit que l'édit avait été rédigé, rentra chez lui. Il avait, dans sa chambre supérieure, des fenêtres ouvertes dans la direction de Jérusalem, et trois fois par jour il se mettait à genoux, priant et louant Dieu tout comme il avait fait auparavant ». Ce qui confirme l'antériorité à l'époque de ´azro` de cette pratique.

Toutefois, la Tafillath ´arbith : Qui est le nom de la prière du soir, et signifie littéralement « prière de l'obscurité ».

n'est pas une obligation comparable aux prières de Shahrith et Minhoh : Car bien que les membres des sacrifices de la journée étaient brûlés durant la nuit, il n'y avait d'offrande en tant que tel qui était apporté la nuit. Si les prières quotidiennes sont basées sur les moments des offrandes dans le Béth Hammiqdosh, mais qu'il n'y avait pas d'offrande durant la nuit, la prière de ´arbith n'a donc pas le même statut contraignant que les deux autres prières.

Mais bien qu'il en soit ainsi, tous les Israélites, en quelques lieux qu'ils résident, se sont accoutumés à prier ´arbith : Comme démontré plus haut, telle était déjà la pratique même bien des années avant l'époque de ´azro` et son Béth Din.

et se la sont imposée comme une prière obligatoire : Néanmoins, elle n'est, dans le fond, pas obligatoire, et c'est pour cela que, comme nous le verrons plus tard, des lois particulières s'appliquent à ´arbith, qui la distinguent des prières obligatoires.
9. De même, ils décrétèrent une prière après la prière de Minhoh [à faire] à l'approche du coucher du soleil uniquement un jour de jeûne, afin d'augmenter l'imploration et la supplication en raison du jeûne. Et cette prière est appelée « Tafillath Na´iloh », comme pour dire que les portes des cieux se ferment à cause du soleil, qui se sache, puisqu'on ne la prie qu'à l'approche du coucher du soleil.
ט  וְכֵן תִּקְּנוּ תְּפִלָּה אַחַר תְּפִלַּת הַמִּנְחָה סָמוּךְ לִשְׁקִיעַת הַחַמָּה, בְּיוֹם הַתַּעְנִית בִּלְבָד, כְּדֵי לְהוֹסִיף תְּחִנָּה וּבַקָּשָׁה, מִפְּנֵי הַתַּעְנִית; וְזוֹ הַתְּפִלָּה נִקְרֵאת תְּפִלַּת נְעִילָה, כְּלוֹמַר נִנְעֲלוּ שַׁעֲרֵי הַשָּׁמַיִם בְּעַד הַשֶּׁמֶשׁ וְנִסְתְּרָה, לְפִי שְׁאֵין מִתְפַּלְּלִין אוֹתָהּ, אֵלָא סָמוּךְ לִשְׁקִיעַת הַחַמָּה
De même, ils décrétèrent une prière après la prière de Minhoh [à faire] à l'approche du coucher du soleil uniquement un jour de jeûne, afin d'augmenter l'imploration et la supplication en raison du jeûne : Ainsi, contrairement à la pratique majoritaire d'aujourd'hui, où la prière de Na´iloh n'est faite qu'à l'occasion du jeûne de Yôm Hakkippourim, elle est censée être faite toutes les fois où l'on jeûne, et pas seulement pour Yôm Hakkippourim. Et telle est la Halokhoh talmudique authentique.14

Et cette prière est appelée « Tafillath Na´iloh » : Qui signifie littéralement « prière de la fermeture ».

comme pour dire que les portes des cieux se ferment à cause du soleil, qui se sache, puisqu'on ne la prie qu'à l'approche du coucher du soleil : Tout au long de l'année, la prière de Na´iloh était faite approximativement une heure avant le coucher du soleil, moment où avait littéralement lieu la fermeture des portes du Béth Hammiqdosh. Par contre, à Yôm Hakkippourim, en raison de la longueur du jeûne, elle ne commençait que quelques minutes seulement avant le coucher du soleil.
10. Les prières quotidiennes s'avèrent donc être [au nombre de] trois : ´arbith, Shahrith et Minhoh. Les Shabbothôth, aux fêtes et aux nouvelles lunes, [il y en a] quatre : les trois de tous les jours et la Tafillath Mousofin. Et à Yôm Hakkippourim, [il y en a] cinq : ces quatre-là et la Tafillath Na´iloh.
י  נִמְצְאוּ הַתְּפִלּוֹת בְּכָל יוֹם--שָׁלוֹשׁ, עַרְבִּית וְשַׁחְרִית וּמִנְחָה; וּבְשַׁבָּתוֹת וּבְמוֹעֲדִים וּבְרָאשֵׁי חֳדָשִׁים--אַרְבַּע, שָׁלוֹשׁ שֶׁלְּכָל יוֹם וּתְפִלַּת הַמּוּסָפִין; וּבְיוֹם הַכִּפּוּרִים--חָמֵשׁ, אַרְבַּע אֵלּוּ וּתְפִלַּת נְעִילָה
Et à Yôm Hakkippourim, [il y en a] cinq : ces quatre-là et la Tafillath Na´iloh : La raison pour laquelle le Ramba''m ne mentionne la prière de Na´iloh qu'à Yôm Hakkippourim ici, est que c'est le seul jeûne réellement obligatoire du point de vue de la Tôroh, tandis que les autres sont soit facultatifs, soit personnels, soit dépendants des circonstances. Par conséquent, Yôm Hakkippourim est le seul jour où il est certain que l'on jeûnera durant l'année. Mais comme cela a été dit dans la Halokhoh précédente, la prière de Na´iloh s'applique à tous les jours où l'on jeûne. Ainsi, si quelqu'un fait le choix de jeûner un certain jour, une prière de Na´iloh devra également être faite approximativement une heure avant le coucher du soleil.

Ainsi, au niveau rabbinique, trois prières quotidiennes composées de dix-huit bénédictions chacune, et devant être faites à des moments spécifiques de la journée, furent instituées par ´azro` et son Béth Din (les Hommes de la Grande Assemblée) afin de correspondre aux moments où des offrandes étaient apportées dans le Béth Hammiqdosh quotidiennement. Il s'agit de :

  1. la Tafillath Shahar/Shaharith, qui correspond à l'offrande quotidienne du matin,
  2. la Tafillath Minhoh, qui correspond à l'offrande quotidienne de l'après-midi, et
  3. la Tafillath ´arbith, qui correspond à la combustion nocturne des membres des offrandes apportées à Minhoh.

Toutefois, celle de ´arbith a un degré d'obligation inférieur aux deux autres.

Une autre prière, mais cette fois-ci non quotidienne, fut également instituée, à savoir, celle des Mousofin (ou Mousof), correspondant aux offrandes supplémentaires qui étaient apportées à Shabboth, Yôm Tôv, Hôl Hammô´édh et Rô`sh Hôdhash. Par conséquent, elle n'est faite que ces jours-là.

De même, une prière supplémentaire, appelée Na´iloh, fut instituée les jours de jeûne, pour correspondre au moment où les portes du Béth Hammiqdosh (et, dans un sens figuré, celles des cieux) étaient fermées.

Il y a donc un total de cinq prières rabbiniques.

  1. Peut-on prier moins ou plus que cela ?

11. Ces prières, on ne peut pas en diminuer [le nombre], mais on peut en augmenter [le nombre]. Si quelqu'un désire prier toute la journée, il en a le droit. Et toutes ces prières qu'il ajoute sont comparable au fait d'apporter des offrandes volontaires. Par conséquent, il doit ajouter une parole nouvelle dans chacune des bénédictions intermédiaires qui correspond au sujet de la bénédiction. Mais s'il innove même dans une seule bénédiction, c'est suffisant, afin de faire savoir qu'il s'agit d'une [prière] volontaire et non obligatoire. Dans les trois premières et trois dernières [bénédictions], on ne doit jamais y ajouter [quelque chose], ni en retirer [quoi que ce soit], ni en modifier la moindre parole.
יא  תְּפִלּוֹת אֵלּוּ--אֵין פּוֹחֲתִין מֵהֶן, אֲבָל מוֹסִיפִין עֲלֵיהֶן: אִם רָצָה אָדָם שֶׁיִּתְפַּלַּל כָּל הַיּוֹם כֻּלּוֹ, הָרְשׁוּת בְּיָדוֹ. וְכָל אוֹתָן הַתְּפִלּוֹת שֶׁיּוֹסִיף, כְּמוֹ מַקְרִיב נְדָבוֹת. לְפִיכָּךְ צָרִיךְ שֶׁיְּחַדַּשׁ דָּבָר בַּתְּפִלָּה בְּכָל בְּרָכָה וּבְרָכָה מִן הָאֶמְצָעִיּוֹת, מֵעֵין הַבְּרָכָה, וְאִם חִדַּשׁ אַפִלּוּ בִּבְרָכָה אַחַת, דַּיּוֹ--כְּדֵי לְהוֹדִיעַ שְׁהִיא נְדָבָה, לֹא חוֹבָה. וְשָׁלוֹשׁ רִאשׁוֹנוֹת וְשָׁלוֹשׁ אַחֲרוֹנוֹת--לְעוֹלָם אֵין מוֹסִיפִים בָּהֶן, וְלֹא פוֹחֲתִין מֵהֶן, וְאֵין מְשַׁנִּין בָּהֶן דָּבָר
Ces prières, on ne peut pas en diminuer [le nombre], mais on peut en augmenter [le nombre] : Augmenter le nombre signifie faire plus de Shamônah ´asréh que ce qui est requis.

Si quelqu'un désire prier toute la journée, il en a le droit : Par exemple, quelqu'un a parfaitement le droit, s'il le veut, de faire deux ou trois (ou plus) fois les Shamônah ´asréh pendant la plage horaire de Shahrith.

La permission de faire les Shamônah ´asréh toute la journée (en plus des fois obligatoires), si on le désire, est rapportée dans le Talmoudh.15

Et toutes ces prières qu'il ajoute sont comparable au fait d'apporter des offrandes volontaires : Du temps du Béth Hammiqdosh, en-dehors des offrandes quotidiennes obligatoires, n'importe qui pouvait apporter des offrandes volontaires. Puisque la prière rabbinique fut instituée pour correspondre en tous points à ce qui se faisait au niveau des offrandes sacrificielles, on a également le droit de faire des Shamônah ´asréh volontaires, en plus de ceux qui sont obligatoires.

Par conséquent, il doit ajouter une parole nouvelle dans chacune des bénédictions intermédiaires qui correspond au sujet de la bénédiction. Mais s'il innove même dans une seule bénédiction, c'est suffisant, afin de faire savoir qu'il s'agit d'une [prière] volontaire et non obligatoire : Voir dans le Talmoudh.16

Puisqu'il s'agit d'une prière volontaire, il doit y avoir au moins un élément nouveau (personnel) dans au moins une des bénédictions intermédiaires. Et ce qu'il ajoute doit être lié à la bénédiction dans laquelle il a ajouté ses paroles. Par exemple, lorsqu'il arrivera à la septième bénédiction, qui concerne les maladies, s'il connait un malade et souhaite prier pour sa guérison, il pourra insérer dans cette bénédiction des paroles personnelles (dans n'importe quelle langue) par lesquelles il demandera à HaShem de guérir ce malade.

Si quelqu'un n'est pas capable d'ajouter une parole personnelle dans au moins une de ces bénédictions, il ne doit pas faire de prière volontaire.

Une prière volontaire est appelée תְּפִלַּת נְדָבָה « Tafillath Nadhovoh ».

Dans les trois premières et trois dernières [bénédictions], on ne doit jamais y ajouter [quelque chose], ni en retirer [quoi que ce soit], ni en modifier la moindre parole : Car ces bénédictions n'ont pas été instituées pour y insérer des requêtes.
12. Mais la communauté ne doit pas prier de Tafillath Nadhovoh, puisque la communauté n'apportait pas d'offrande volontaire. Même un individu ne doit pas prier deux fois Mousof, une comme obligation du jour et l'autre volontaire, parce que l'offrande de Mousof n'était jamais volontaire. Un des Ga`ônim a enseigné qu'il était interdit de prier une Tafillath Nadhovoh lors des Shabbothôth et Yomim Tôvim, parce qu'on n'y apportait pas [d'offrandes] volontaires, mais uniquement [les offrandes] obligatoires du jour.
יב  אֵין הַצִּבּוּר מִתְפַּלְּלִין תְּפִלַּת נְדָבָה, לְפִי שְׁאֵין הַצִּבּוּר מְבִיאִין קָרְבַּן נְדָבָה; וְלֹא יִתְפַּלַּל אַפִלּוּ יָחִיד מוּסָף שְׁתַּיִם, אַחַת חוֹבַת הַיּוֹם וְאַחַת נְדָבָה, לְפִי שְׁאֵין מִתְנַדְּבִין קָרְבַּן מוּסָף. וְיֵשׁ מִן הַגְּאוֹנִים, מִי שֶׁהוֹרָה שֶׁאָסוּר לְהִתְפַּלַּל תְּפִלַּת נְדָבָה בְּשַׁבָּתוֹת וְיָמִים טוֹבִים, לְפִי שְׁאֵין מַקְרִיבִין בָּהֶן נְדָבָה, אֵלָא חוֹבַת הַיּוֹם בִּלְבָד
Nous voyons donc qu'étant donné que les prières suivent le schéma des offrandes qui avaient lieu dans le Béth Hammiqdosh, on ne doit pas faire de prières volontaires les jours où l'on ne pouvait pas apporter d'offrandes volontaires.

Ainsi, en plus des fois où il est une obligation rabbinique de prier, il est permis de faire autant de fois les Shamônah ´asréh qu'on le désire, et ils sont alors comptés comme des prières volontaires. Néanmoins, deux règles doivent être respectées :

  1. il faudra ajouter des paroles personnelles dans au moins une des bénédictions intermédiaires, et
  2. la prière volontaire ne pourra se faire que les jours où il était permis du temps du Béth Hammiqdosh d'apporter des offrandes volontaires, ce qui exclut les jours de Shabboth et Yôm Tôv, ainsi que la prière de Mousof.

De même, puisqu'il n'existait pas d'offrandes volontaires communautaires, une communauté ne peut pas ajouter des Shamônah ´asréh volontaires durant un office.

Fin du Chapitre Un !

1Shamôth 23:25
2Davorim 11:13
3Séfar Hammiswôth, Miswath ´aséh n°5
4Voir par exemple : Talmoudh Bavli, Ta´anith 2a, Talmoudh Yarousholmi, Barokhôth 4:1, etc.
51 Malokhim 8:22-62
6Nahamyoh 13:24
7La langue d'Ashdod
8La langue judéeene
9Barokhôth 33a
10Voir, par exemple, Barokhôth 26b
11Wayyiqro` 6:2
12Tahillim 55:18
13Doniyé`l 6:11
14Voir : Mishnoh, Ta´anith 4:1 ; Talmoudh Bavli, Ta´anith 26b et Yômo` 87b ; Talmoudh Yarousholmi, Ta´anith 4:167c, Barokhôth 4:1, 7b-c, et Yômo` 8:8, 45c
15Barokhôth 21a

16Ibid.
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