lundi 26 octobre 2015

Les paramètres de l'obligation du Qiddoush

ב״ה

Les paramètres de l'obligation du Qiddoush


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  1. Origine de la Miswoh

Il y a une Miswoh biblique de sanctifier le Shabboth. La Gamoro`1 explique que cette obligation biblique est déduite du verset2 : זָכוֹר אֶת-יוֹם הַשַּׁבָּת, לְקַדְּשׁוֹ « Souviens-toi du jour du Shabboth pour le sanctifier ». La majorité des Ri`shônim comprennent que cela signifie que l'on doit élever et distinguer le Shabboth des autres jours de la semaine par des paroles de louange et de sanctification. C'est ce que nous appelons concrètement la Miswoh de קידוש « Qiddoush », et au niveau biblique elle nécessite simplement que l'on prononce quelques paroles de louange et sanctification du Shabboth. Néanmoins, HaZa''l ont institué que ces paroles de louange et sanctification du Shabboth se fassent sur une coupe de vin, afin d'embellir la Miswoh biblique du Qiddoush.3 Nous avons donc une Miswoh ayant à la fois un aspect biblique et un aspect rabbinique : l'aspect biblique consiste simplement à réciter des paroles de louange et de sanctification du Shabboth, tandis que l'aspect rabbinique consiste à le faire sur une coupe de vin juste avant le repas du soir de Shabboth.

  1. Les femmes sont-elles astreintes à la Miswoh du Qiddoush ?

La Gamoro`4 déduit de l'interchangeabilité des mots זָכוֹר « Zokhôr – Souviens-toi » et ָמוֹר « Shomôr – Garde » dans les deux énonciations des Dix Commandements5 que « Quiconque a l'obligation de ''garder'' le Shabboth6 a également l'obligation de ''se souvenir'' du Shabboth7 ». Bien que les femmes soient généralement exemptes de toutes les Miswôth positives liées à un temps d'accomplissement spécifique8, malgré cela, étant donné qu'elles ont l'obligation de « garder » le Shabboth, elles doivent également « se souvenir » du Shabboth, et sont, par conséquent, astreintes elles aussi à la Miswoh du Qiddoush.9

Il y a un principe général selon lequel on peut acquitter d'une Miswoh quelqu'un d'autre avec lequel on partage exactement le même degré d'obligation dans cette Miswoh. De ce fait, puisque les femmes ont un degré d'obligation égal à celui des hommes au niveau de la Miswoh du Qiddoush, les femmes peuvent faire le Qiddoush et acquitter des hommes par leur récitation.10 Néanmoins, en pratique, il est généralement considéré comme étant « indécent » pour une femme de faire le Qiddoush pour des hommes non membres de sa famille. Ainsi, elle ne pourrait le faire, par exemple, que pour son mari ou encore son fils.

  1. À quel moment faire le Qiddoush ?

Voici ce qu'écrit le Ramba''m ז״ל dans son Mishnéh Tôroh11 :

L'essence du Qiddoush [consiste à le faire] durant la nuit. Si on n'a pas sanctifié [le Shabboth] durant la nuit, que ce soit involontairement ou volontairement, on peut le sanctifier par la suite l'entièreté du jour [du Shabboth].
עִיקַר הַקִּדּוּשׁ, בַּלַּיְלָה; אִם לֹא קִדַּשׁ בַּלַּיְלָה, בֵּין בְּשׁוֹגֵג בֵּין בְּמֵזִיד--מְקַדֵּשׁ וְהוֹלֵךְ, כָּל הַיּוֹם כֻּלּוֹ

En d'autres mots, la meilleure façon d'accomplir la Miswoh du Qiddoush consiste à le faire n'importe quand durant la nuit du Vendredi, après la sortie des étoiles. Néanmoins, si quelqu'un a oublié de faire le Qiddoush la nuit du Vendredi, ou n'avait tout simplement pas envie de le faire la nuit du Vendredi, il a toute la journée du Samedi pour faire le Qiddoush. Quand le Ramba''m dit « l'entièreté du jour [du Shabboth] », c'est-à-dire jusqu'au coucher du soleil du Samedi, puisque dès que l'on entre dans la période de Bén Hashamoshôth du Samedi il ne sera plus possible de réciter le Qiddoush.

Ce qu'écrit ici le Ramba''m pourrait en choquer certains. En effet, comment peut-on dire qu'il soit même possible de volontairement ne pas faire le Qiddoush la nuit de Vendredi et que le Qiddoush pourrait même être fait n'importe quand durant la journée du Shabboth, tant qu'on l'aura fait avant le coucher du soleil du Shabboth ? En réalité cela a du sens. Effectivement, nous avions expliqué ici et ici que ce n'était pas l'allumage des bougies du Shabboth ou tout autre acte qui faisait commencer le Shabboth, mais le fait que le soleil ait commencé à se coucher. Par conséquent, même la récitation du Qiddoush n'a pas pour but d'accepter sur nous le Shabboth, mais simplement accomplir la Miswoh de prononcer des paroles de louange et de sanctification du Shabboth. Et la Tôroh n'a pas dit que le Shabboth devait être sanctifié le Vendredi soir. Elle dit simplement « Souviens-toi du jour du Shabboth pour le sanctifier », impliquant par-là que cette sanctification peut être faite n'importe quand durant le Shabboth, tant qu'on l'aura faite une fois. Or, le Shabboth va du coucher du soleil du Vendredi à la sortie des étoiles du Samedi. Par conséquent, les paroles de sanctification et de louange envers le Shabboth peuvent se prononcer n'importe quand entre ces deux moments (mais après le coucher du soleil du Samedi). En outre, cette décision du Ramba''m n'est contestée par personne, et est même reprise dans le Shoulhon ´oroukh12, où nous lisons : אם לא קידש בלילה בין בשוגג בין במזיד יש לו תשלומין למחר כל היום « Si on n'a pas sanctifié durant la nuit, que ce soit involontairement ou volontairement, on a une compensation le lendemain toute la journée ». Il est donc clair que le Qiddoush peut être fait n'importe quand durant le Shabboth, que ce soit durant la nuit du Vendredi ou durant la journée du Samedi si on ne l'avait pas fait le Vendredi. La seule chose qui est exigée est de faire le Qiddoush une fois durant le Shabboth, de préférence, mais pas obligatoirement, durant la nuit du Vendredi. De ce fait, certaines personnes, par habitude ou ignorance, pourraient estimer qu'il est « mal » de ne pas faire le Qiddoush le Vendredi soir, mais ce n'est pas l'approche de la Halokhoh, qui n'y voit rien de mal, dès lors que le Qiddoush aura été fait une fois au moins pendant toute la durée du Shabboth.

Précisons néanmoins qu'attendre la tombée de la nuit pour faire le Qiddoush n'est que le moment idéal. Or, étant donné que les Miswôth de la nuit peuvent déjà être accomplies au minimum après Palagh Hamminhoh (excepté la récitation du Shama´ du soir, qui ne peut être accomplie qu'après la tombée de la nuit, c'est-à-dire l'apparition de trois étoiles), il est également permis de faire le Qiddoush au minimum après Palagh Hamminhoh. C'est pourquoi, le Ramba''m rapporte ceci dans son Mishnéh Tôroh13 :

L'homme a la possibilité de sanctifier sur une coupe [de vin] à ´arav Shabboth tandis qu'il fait encore jour, bien que le Shabboth ne soit pas [encore] entré.
יֵשׁ לוֹ לָאָדָם לְקַדַּשׁ עַל הַכּוֹס עֶרֶב שַׁבָּת מִבְּעוֹד יוֹם, אַף עַל פִּי שֶׁלֹּא נִכְנְסָה הַשַּׁבָּת

En d'autres mots, on peut déjà prononcer les paroles de louange et de sanctification du Shabboth (Qiddoush) après Palagh Hamminhoh, bien que Shabboth n'entre qu'une fois que le soleil commence à se coucher, et pas avant. C'est là encore une Miswoh indépendante de l'entrée du Shabboth, tout comme l'allumage des bougies n'est pas un acte servant à accepter sur soi le Shabboth. Ces Halokhôth peuvent être « choquantes » pour beaucoup, simplement parce qu'ils ont l'habitude de croire et faire certaines choses.

  1. Où faire le Qiddoush ?

Bien que le Qiddoush peut être récité n'importe quand durant l'intégralité du Shabboth, on ne peut le faire que là où sera pris le repas. C'est ce qui est répété à trois reprises dans la Gamoro`14, et c'est pourquoi le Ramba''m, reprenant même l'exemple que l'on retrouve dans cette Gamoro`, écrit ceci dans son Mishnéh Tôroh15 :

Il n'y a de Qiddoush qu'à l'endroit d'un repas. Comment cela [s'applique-t-il] ? On ne doit pas sanctifier [le Shabboth] dans une maison et manger dans une autre maison. Par contre, si on a sanctifié dans un coin [de la maison], on peut manger dans un autre coin [de la même maison].
אֵין קִדּוּשׁ, אֵלָא בִּמְקוֹם סְעוֹדָה. כֵּיצַד: לֹא יְקַדַּשׁ בְּבַיִת זֶה, וְיֹאכַל בְּבַיִת אַחֵר; אֲבָל אִם קִדַּשׁ בְּזָוִית זוֹ, אוֹכֵל בְּזָוִית שְׁנִיָּה

Ainsi, le Qiddoush doit vraiment être fait dans la maison où on compte prendre son repas. Si quelqu'un est invité quelque part le Vendredi soir et que c'est donc chez ses hôtes qu'il prendra le repas de Shabboth, il ne peut pas faire le Qiddoush chez lui, mais devra attendre d'être chez ses hôtes pour le faire. Par contre, si deux pièces sont dans la même maison, on peut faire le Qiddoush dans une pièce et prendre son repas de Shabboth dans l'autre, dès lors qu'au moment où on avait fait le Qiddoush on avait cette intention-là de manger dans une autre pièce de la maison. C'est également ce qui est rapporté par Rabbi Môshah `issarlès ז״ל, dans ses gloses sur le Shoulhon ´oroukh16. (Il convient de signaler que d'autres suivent plutôt l'opinion de Shamou`él ז״ל rapportée dans la Gamoro`, selon qui on ne doit pas faire le Qiddoush dans une pièce et prendre son repas dans une autre pièce de la même maison. Mais la Gamoro` insinue fortement que la Halokhoh normative ne suit pas Shamou`él. C'est la raison pour laquelle le Ramba''m tranche conformément à l'opinion des Talmidhé Hakhomim.)

  1. Le Qiddoush est-il lié au repas ?

Voici ce qu'écrit le Ramba''m dans son Mishnéh Tôroh17, en citant HaZa''l :

L'homme a l'interdiction de manger ou boire du vin depuis que le jour est devenu saint jusqu'à ce qu'il l'ait sanctifié.
אָסוּר לָאָדָם לֶאֱכֹל אוֹ לִשְׁתּוֹת יַיִן, מִשֶּׁיִּקְדַּשׁ הַיּוֹם--עַד שֶׁיְּקַדַּשׁ

« Depuis que le jour est devenu saint » est une pression employée dans le Talmoudh pour signifier le coucher du soleil, car c'est vraiment à ce moment-là que le Shabboth devient saint pour tout le monde. Ainsi, cette Halokhoh vient nous interdire de manger ou boire du vin depuis le coucher du soleil du Vendredi, aussi longtemps que l'on n'aura pas récité le Qiddoush. Se basant sur cette Halokhoh et celle que nous avons précédemment vue (l'obligation de faire le Qiddoush à l'endroit où l'on compte prendre son repas), beaucoup concluent de façon erronée que le Qiddoush est donc lié au repas. En d'autres mots, ce n'est que si l'on prend un repas que le Qiddoush devra être fait. Mais il n'en est pas ainsi.

En effet, chaque fois que l'accomplissement d'une Miswoh est associée à un temps d'accomplissement spécifique, nos Sages ont interdit de prendre un repas dès le moment où l'accomplissement de cette Miswoh commence jusqu'à ce qu'on l'ait accomplie. C'est ainsi que nos Sages interdisent de prendre un repas tant que l'on n'aura pas fait la prière de Minhoh en fin d'après-midi, non pas parce que la prière de Minhoh est liée au repas, mais simplement par crainte qu'on laisse passer l'heure de la prière à cause du repas. Il en est de même ici avec le Qiddoush, qui est une Miswoh qu'il est préférable d'accomplir dès le début de la soirée, puisque c'est à ce moment-là que commence officiellement le Shabboth. Par conséquent, de façon à ne pas faire retarder excessivement la récitation du Qiddoush, nos Sages ont interdit de prendre un repas ou boire du vin à partir du coucher du soleil, de façon à ne pas oublier d'accomplir la Miswoh à cause du fait que le repas que l'on a commencé pourrait se prolonger et nous faire oublier de réciter le Qiddoush, ou que le vin que l'on a bu nous fasse dormir ou tourner la tête et nous empêche ainsi de réciter le Qiddoush. Ce n'est donc pas que le Qiddoush est lié au repas (même s'il doit se faire à l'endroit où on compte prendre son repas), mais que le repas ou le vin pourrait nous amener à oublier de faire le Qiddoush (ou nous rendre incapable de le faire convenablement). De ce fait, on ne doit pas prendre de repas ou boire du vin avant d'avoir fait Qiddoush une fois que le soleil se couche.

Une autre preuve que le Qiddoush n'est pas lié au repas est que nous avons dit plus haut que celui qui n'avait pas fait Qiddoush le Vendredi soir pouvait le faire à n'importe quel autre moment durant la journée du Shabboth, avant le coucher du soleil du Samedi. Est-ce que cela signifie que celui qui ne fait pas le Qiddoush le Vendredi soir n'a pas le droit de prendre le repas de Shabboth ? Bien sûr que non, puisque l'obligation des trois repas de Shabboth est indépendante de celle du Qiddoush. De ce fait, ce n'est pas parce que quelqu'un n'a pas fait le Qiddoush le Vendredi soir que cela signifie qu'il ne doit pas prendre de repas le Vendredi soir. De même, nous ne faisons jamais de Qiddoush lors du troisième repas de Shabboth. Si le Qiddoush était lié au repas, nous aurions alors dû également en faire un lors du troisième repas, ce qui n'est pas le cas. C'est pourquoi le Ramba''m poursuit et rapporte la Halokhoh suivante :

Si on a oublié ou que l'on a transgressé, et que l'on a mangé ou bu avant d'avoir sanctifié [le Shabboth]..., on peut [néanmoins] sanctifier [le Shabboth] après avoir mangé.
שָׁכַח אוֹ עָבַר, וְאָכַל וְשָׁתָה קֹדֶם שֶׁיְּקַדַּשׁ... הֲרֵי זֶה מְקַדֵּשׁ... אַחַר שֶׁאָכַל

Le Qiddoush n'est de ce fait pas lié au repas en lui-même, de sorte que si quelqu'un a volontairement ou par oubli commencé à manger après le coucher du soleil, moment où le Shabboth entre officiellement, il pourra néanmoins faire le Qiddoush (dans cette même maison) après avoir terminé son repas, et ce jusqu'au coucher du soleil du Samedi (comme nous l'avons vu plus haut). De la même manière, bien qu'il soit interdit de manger à partir de la neuvième heure halakhique avant d'avoir prié Minhoh, celui qui prend quand même un repas avant d'avoir prié Minhoh pourra encore prier Minhoh après avoir mangé, tant que l'heure de Palagh Hamminhoh n'est pas passée. Il ne s'agit là que d'une interdiction par précaution, et non d'une interdiction absolue. De ce fait, la transgression de cette interdiction n'annule pas l'obligation de devoir faire le Qiddoush ou de prier Minhoh ! Ce sont donc deux choses différentes non liées entre elles ! Voilà pourquoi, un peu plus loin, le Ramba''m, traitant du cas de quelqu'un qui a terminé son repas du Vendredi pile poil au coucher du soleil (moment où commence le Shabboth), écrit ceci18 :

Si quelqu'un mangeait et a terminé son repas avec l'entrée du Shabboth19, il doit réciter la Birkath Hammozôn20 au préalable, et ensuite sanctifier [le Shabboth] sur une deuxième coupe. Mais il ne doit pas réciter [la Birkath Hammozôn] et sanctifier [le Shabboth] sur la même coupe, car la Miswoh de la sanctification du jour [du Shabboth] et la Miswoh de la Birkath Hammozôn sont deux Miswôth de la Tôroh.
הָיָה אוֹכֵל וְגָמַר אֲכִילָתוֹ עִם הַכְנָסַת שַׁבָּת, מְבָרֵךְ בִּרְכַת הַמָּזוֹן תְּחִלָּה; וְאַחַר כָּךְ מְקַדֵּשׁ עַל כּוֹס שֵׁנִי, וְלֹא יְבָרַךְ וִיקַדַּשׁ עַל כּוֹס אֶחָד--שְׁאֵין עוֹשִׂין שְׁתֵּי מִצְווֹת בְּכוֹס אֶחָדשֶׁמִּצְוַת קִדּוּשׁ הַיּוֹם וּמִצְוַת בִּרְכַת הַמָּזוֹן, שְׁתֵּי מִצְווֹת שֶׁלַּתּוֹרָה הֶן

Les deux Miswôth ne sont donc pas du tout les mêmes, mais sont indépendantes l'une de l'autre. C'est la raison pour laquelle la coupe utilisée pour la Birkath Hammozôn ne doit pas être la même que celle utilisée pour le Qiddoush. Et nous voyons clairement que ce n'est pas parce qu'on a commencé son repas avant le Qiddoush que cela annule la Miswoh du Qiddoush, puisque l'une n'a rien à voir avec l'autre ! Le seul lien entre le Qiddoush et un repas est le fait que le Qiddoush doit se faire dans la maison où on compte prendre (ou que l'on a pris) son repas.

Signalons que le cas susmentionné ne s'applique que lorsqu'on avait commencé son repas avant le coucher du soleil et qu'on l'a terminé au coucher du soleil. Mais si on a commencé avant le coucher du soleil et lorsque le soleil se couche on n'a pas encore terminé son repas, une autre Halokhoh s'applique. Voilà pourquoi le Ramba''m rapporte ceci :

Celui qui mangeait à ´arav Shabboth, et lorsque le jour a été sanctifié sur lui21 il est [encore] en plein milieu du repas, doit étendre une nappe sur la table, sanctifier [le Shabboth], terminer son repas, et ensuite réciter la Birkath Hammozôn.
מִי שֶׁהָיָה אוֹכֵל בְּעֶרֶב שַׁבָּת, וְקָדַשׁ עָלָיו הַיּוֹם וְהוּא בְּתוֹךְ הַסְּעוֹדָה--פּוֹרֵס מַפָּה עַל הַשֻּׁלְחָן, וּמְקַדֵּשׁ; וְגוֹמֵר סְעוֹדָתוֹ, וְאַחַר כָּךְ מְבָרֵךְ בִּרְכַת הַמָּזוֹן

On ne peut être plus clair que cela ! Si quelqu'un prenait son repas de Shabboth le Vendredi en fin d'après-midi avant le coucher du soleil, mais qu'il n'avait pas terminé son repas lorsque le soleil a commencé à se coucher, il doit arrêter tout ce qu'il faisait, car étant donné que le coucher du soleil marque le début du Shabboth, il devient dès cet instant astreint à toutes les obligations et interdictions du Shabboth. Il doit alors recouvrir la table d'une nappe en l'honneur du Shabboth (si cela n'avait pas déjà été fait), faire le Qiddoush, puis terminer son repas (il y a une divergence dans la façon d'interpréter les propos du Ramba''m : la lecture simple semble indiquer qu'il est d'avis qu'il n'est pas nécessaire de réciter à nouveau « Hammôsi` » avant de reprendre son repas. Par contre, le Ri''f ז״ל et le Rô''sh ז״ל soutiennent qu'il faudra réciter à nouveau « Hammôsi` » avant de reprendre son repas. Le Shoulhon ´oroukh22 cite les deux opinions sans indiquer sa préférence, tandis que le Shoulhon ´oroukh Horov23 et le Mishnoh Barouroh24 disent qu'il faut suivre la lecture simple du Ramba''m et ne pas répéter la bénédiction de « Hammôsi` » avant de reprendre son repas. Ils se basent sur le principe qui veut que lorsqu'il y a un doute quant à un précepte rabbinique, on doit aller vers l'indulgence et ne pas le répéter. Or, les bénédictions récitées avant un repas sont d'origine rabbinique. De ce fait, puisqu'il y a un doute quant à savoir s'il faudrait ou pas réciter à nouveau une bénédiction avant de reprendre son repas, on peut se permettre de ne pas la refaire. Et c'est là la règle à suivre dans ce cas-ci) et faire la Birkath Hammozôn après avoir achevé son repas. Cette Halokhoh permet à nouveau de bien comprendre que les deux Miswôth (le repas de Shabboth et le Qiddoush) ne sont pas liées, et que le Shabboth entre effectivement automatiquement dès le coucher du soleil, et non pas par l'allumage des bougies ou la récitation d'une quelconque prière. Il est évident dans le contexte-ci que les bougies avaient déjà été allumées, et pourtant le Shabboth n'était toujours pas considéré comme étant entrée avant le coucher du soleil !

  1. Quelle est la formulation du Qiddoush ?

Voici ce que rapporte le Ramba''m dans son Mishnéh Tôroh25 :

Et voici la formulation de la sanctification du jour [de Shabboth] : « Béni Tu es HaShem, notre Dieu, Roi de l'Univers, Qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a désirés. Il nous a accorder en héritage, avec amour et désir, Son saint Shabboth, un souvenir de l’œuvre de la création. C'est la première des saintes convocations, un souvenir de la sortie d’Égypte, car Tu nous as choisis et nous as sanctifiés de tous les peuples, et nous as accordé en héritage, avec amour et désir, Ton saint Shabboth. Béni Tu es HaShem, Qui sanctifie le Shabboth ».
וְזֶה הוּא נֹסַח קִדּוּשׁ הַיּוֹם: בָּרוּךְ אַתָּה ה' אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְווֹתָיו וְרָצָה בָנוּ; וְשַׁבַּת קָדְשׁוֹ בְּאַהֲבָה וּבְרָצוֹן הִנְחִילָנוּ--זִכָּרוֹן לְמַעֲשֵׂה בְרֵאשִׁית, תְּחִלָּה לְמִקְרָאֵי קֹדֶשׁ, זֵכֶר לִיצִיאַת מִצְרָיִם: כִּי בָנוּ בָחַרְתָּ וְאוֹתָנוּ קִדַּשְׁתָּ מִכָּל הָעַמִּים, וְשַׁבַּת קָדְשְׁךָ בְּאַהֲבָה וּבְרָצוֹן הִנְחַלְתָּנוּ. בָּרוּךְ אַתָּה ה', מְקַדֵּשׁ הַשַּׁבָּת

C'est cela le Qiddoush qui est exigé par la Tôroh ! Mais un peu plus loin, le Ramba''m rapporte ceci26 :

On doit réciter [la bénédiction] de « Haggafan », ensuite sanctifier [le Shabboth]. La coutume universelle de tous les Israélites consiste à réciter au préalable la section de « Waykhoullou »27, ensuite de réciter [la bénédiction] sur le vin, puis de sanctifier [le Shabboth].
וּמְבָרֵךְ עַל הַגֶּפֶן, וְאַחַר כָּךְ מְקַדֵּשׁ; וּמִנְהָג פָּשׁוּט בְּכָל יִשְׂרָאֵל, לִקְרוֹת בַּתְּחִלָּה פָּרָשַׁת "וַיְכֻלּוּ", וְאַחַר כָּךְ מְבָרֵךְ עַל הַיַּיִן, וְאַחַר כָּךְ מְקַדֵּשׁ

Nous avions vu au début de notre article que nos Sages ont ordonné que le Qiddoush soit récité sur une coupe de vin. C'est pourquoi, avant de réciter le Qiddoush (dont nous avons rapporté la formulation), on devra faire la bénédiction de « Haggafan » (mais c'est seulement après la formule du Qiddoush que l'on boira le vin), puisqu'une bénédiction qui est faite plus couramment a la préséance sur celle qui est faite moins couramment (le Qiddoush n'est fait qu'une fois par semaine, alors que du vin peut être bu tout au long de la semaine).

Quant au passage de « Waykhoullou », la coutume s'est développée de le réciter avant la bénédiction du vin, tout simplement parce que c'est un passage biblique par lequel on reconnaît que c'est Dieu qui a créé le monde, qu'il a cessé Son œuvre de création à Shabboth et a Lui-même sanctifié ce jour. Ce passage est donc plus qu'approprié à réciter lorsque commence le Shabboth. C'est pourquoi il est dit dans la Gamoro`28 : « Quiconque récite la section de ''Waykhoullou'' la nuit de Vendredi est considéré comme étant le partenaire de Dieu dans la création » (c'est-à-dire que par cette récitation, il aide à répandre le fait que ce soit bien Dieu qui a créé le monde). Mais il convient de signaler que ce n'est pas halakhique, juste une recommandation, et c'est d'ailleurs pour cela que le Ramba''m le mentionne en tant que Minhogh (coutume). Le fait de ne pas le réciter n'invalide en rien le Qiddoush d'après tous les Pôsqim, puisque ce passage n'en fait pas partie, mais est juste un rappel de notre croyance dans le fait qu'Il est l'auteur du monde et Celui qui a sanctifié le Shabboth. Ainsi, le Qiddoush est constitué de :

  • le passage de « Waykhoullou » (optionnel),
  • la bénédiction du vin (« Haggafan »), et
  • le Qiddoush en lui-même.

  1. Quelle est la procédure à suivre ?

Comment fait-on le Qiddoush ? Le Ramba''m écrit dans son Mishnéh Tôroh :

Comment fait-on ? On doit prendre une coupe qui peut contenir un Ravi´ith ou plus, la laver à l'intérieur et la rincer à l'extérieur. On la remplit de vin, on la tient dans sa main droite, on la soulève du sol d'un Tafah ou plus, mais sans la soutenir de la main gauche. On doit réciter [la bénédiction] de « Haggafan », ensuite sanctifier [le Shabboth]. La coutume universelle de tous les Israélites consiste à réciter au préalable la section de « Waykhoullou », ensuite de réciter [la bénédiction] sur le vin, puis de sanctifier [le Shabboth]. Et on boit [ce qu'il faut pour] remplir une joue et on en donne à tous ses convives. Puis, on lave ses mains, on récite « Hammôsi` » et on mange.
כֵּיצַד הוּא עוֹשֶׂהלוֹקֵחַ כּוֹס שְׁהוּא מַחְזִיק רְבִיעִית אוֹ יָתֵר, וּמְדִיחוֹ מִבִּפְנִים וְשׁוֹטְפוֹ מִבַּחוּץ, וּמְמַלְּאֵהוּ יַיִן, וְאוֹחֲזוֹ בִּימִינוֹ, וּמַגְבִּיהוֹ מִן הַקַּרְקָע טֶפַח אוֹ יָתֵר, וְלֹא יְסַיַּע בִּשְׂמֹאל. וּמְבָרֵךְ עַל הַגֶּפֶן, וְאַחַר כָּךְ מְקַדֵּשׁ; וּמִנְהָג פָּשׁוּט בְּכָל יִשְׂרָאֵל, לִקְרוֹת בַּתְּחִלָּה פָּרָשַׁת "וַיְכֻלּוּ", וְאַחַר כָּךְ מְבָרֵךְ עַל הַיַּיִן, וְאַחַר כָּךְ מְקַדֵּשׁ. וְשׁוֹתֶה מְלוֹא לֻגְמָיו, וּמַשְׁקֶה כָּל בְּנֵי חֲבוּרָה; וְאַחַר כָּךְ נוֹטֵל יָדָיו, וּמְבָרֵךְ הַמּוֹצִיא וְאוֹכֵל

L'unité de mesure pour les liquides est un Lôgh, qui équivaut au volume de six œufs. Le terme Ravi´îth signifie « un quart », et désigne donc un quart d'un Lôgh. Un Ravi ith vaut donc le quart du volume de six œufs. Pour qu'une coupe puisse être utilisée pour la Miswoh du Qiddoush, il faudra en utiliser une capable de contenir le volume du quart de six œufs. En millilitres, d'après le Shi´ouré Tôroh, un Ravi´ith vaut 86,6 millilitres, alors que d'après le Hozôn ´ish, cela équivaut à 150 millilitres. Qui dit vrai ?

Un œuf vaut en moyenne 55 grammes. Multiplié par six, cela nous fait 330 grammes. Divisé par quatre, cela nous donne 82,5 grammes. 82,5 grammes d’œufs entiers occupent 143,5 millilitres. C'est donc la mesure du Hozôn ´ish qui semble la plus proche. Et il se peut qu'il ait raison, car bien qu'un œuf vaut en moyenne 55 grammes, on peut retrouver certains œufs plus gros que la moyenne. Il est donc possible qu'il ait utilisé des œufs plus gros que la moyenne. Mais le Shi´ouré Tôroh peut lui aussi avoir raison car il pourrait très bien avoir utilisé des œufs plus petits que la moyenne (ou sur la base du fait démontrable que les œufs des temps talmudiques étaient plus petits que ceux d'aujourd'hui). Donc, en réalité, que cela l'un ou l'autre, on doit se baser sur la moyenne du volume des œufs du pays dans lequel on se trouve. Et en Europe, à l'heure actuelle, un œuf équivaut à 55 grammes en moyenne. La coupe du Qiddoush devra être capable de contenir au moins 143,5 millilitres de vin.

Concernant le fait de laver la coupe à l'intérieur et la rincer à l'extérieur, c'est ce qu'exige la Gamoro`29 pour toute « coupe de bénédiction », expression que le Ramba''m comprend comme désignant uniquement la coupe devant servir à la récitation du Qiddoush et celle devant servir de la Havdoloh.

Quant au fait que la coupe doive être soulevée à un moins un Tafah (entre 8 et 9,6 centimètres) du sol, le Ramba''m se réfère à l'ancienne pratique talmudique (suivie encore aujourd'hui par les Témonim) consistant à manger sur des tapis déposés au sol. Lorsqu'on ne mange pas par terre mais sur une table, on doit alors soulever la coupe à au moins un Tafah au-dessus de la table.

Le minimum à boire est la quantité de vin suffisante pour remplir une joue, et cela dépendra de la taille de la bouche de la personne qui fait le Qiddoush, car tout le monde n'a pas la même taille de bouche.30 Puis, elle en fait boire aux autres convives. Les convives n'ont pas l'obligation de remplir leurs joues ; rien qu'une toute petite quantité du vin de la coupe du Qiddoush suffira.

  1. Et si on n'utilise pas de vin ?

Le Ramba''m rapporte ceci31 :

Quelqu'un qui désire le pain plus que le vin, ou qui n'a pas de vin, doit laver ses mains au préalable, puis réciter « Hammôsi` » et sanctifier [le Shabboth]. Après cela, il rompt le pain[ et mange.
הָיָה מִתְאַוֶּה לַפַּת יוֹתֵר מִן הַיַּיִן, אוֹ שֶׁלֹּא הָיָה לוֹ יַיִן--הֲרֵי זֶה נוֹטֵל יָדָיו תְּחִלָּה, וּמְבָרֵךְ הַמּוֹצִיא, וּמְקַדֵּשׁ, וְאַחַר כָּךְ בּוֹצֵעַ וְאוֹכֵל

Il peut arriver que pour diverses raisons quelqu'un ne désire pas boire de vin. Ça peut être le cas pour ceux qui ne supportent pas bien le vin, ou encore pour ceux qui préfèrent ne pas du tout boire de boissons alcoolisées. Il peut aussi arriver que quelqu'un sait qu'à part la gorgée de vin qu'il boira pour le Qiddoush, il n'en boira pas du tout pendant son repas. Il peut aussi arriver que l'on n'ait tout simplement plus de vin. Dans tous ces cas, il est permis de ne pas du tout utiliser de vin pour le Qiddoush, et on peut se contenter de réciter le Qiddoush sur du pain.

  1. Le Qiddoush de la journée de Shabboth

Voici ce que rapporte le Ramba''m concernant le « deuxième » Qiddoush de Shabboth, celui que l'on fait le Samedi :

Il est une Miswoh de bénir sur du vin durant la journée de Shabboth32 avant de prendre le deuxième repas. C'est ce qu'on appelle « le Grand Qiddoush ». On doit seulement réciter « Bôré` Pari Haggafan » et boire, ensuite on lave ses mains et on prend son repas. Il est interdit à l'homme de goûter quoi que ce soit avant d'avoir sanctifié. Ce Qiddoush aussi ne doit se faire qu'à l'endroit d'un repas.
וּמִצְוָה לְבָרַךְ עַל הַיַּיִן בְּיוֹם הַשַּׁבָּת, קֹדֶם שֶׁיִּסְעֹד סְעוֹדָה שְׁנִיָּה; וְזֶה הוּא הַנִּקְרָא קִדּוּשָׁא רַבָּא. מְבָרֵךְ בּוֹרֵא פְּרִי הַגֶּפֶן בִּלְבָד, וְשׁוֹתֶה, וְאַחַר כָּךְ יִטֹּל יָדָיו, וְיִסְעֹד; וְאָסוּר לוֹ לָאָדָם שֶׁיִּטְעֹם כְּלוּם, קֹדֶם שֶׁיְּקַדַּשׁ. וְגַם קִדּוּשׁ זֶה, לֹא יִהְיֶה אֵלָא בִּמְקוֹם סְעוֹדָה

Si vous regardez la plupart des Siddourim, vous remarquerez que le Qiddoush du Shabboth matin est relativement long. Il est composé de plusieurs versets bibliques, de phrases indiquant que le Shabboth a été béni par HaShem, et seulement après de la bénédiction sur le vin. Tout cela est inutile. En effet, le Shabboth ayant déjà été sanctifié la veille par la récitation de la formule du Qiddoush, le Shabboth matin il suffira seulement de réciter la bénédiction du vin pour être quitte. Tout le reste des phrases imprimées dans les Siddourim ne sert à rien. Par contre, si on n'avait pas récité la formule du Qiddoush la veille, on pourra la faire le Shabboth matin avec la bénédiction du vin au préalable, comme cela a été expliqué plus haut.

Ainsi, il n'y a réellement qu'un seul Qiddoush et pas deux : c'est-à-dire celui qui est fait le Vendredi soir (ou, si on ne l'a pas fait le Vendredi soir, le Samedi mais avant le coucher du soleil). Quant au « Qiddoush » qui est fait durant la journée du Samedi, il ne sert pas à sanctifier le Shabboth en tant que tel, puisque le Shabboth aura déjà été sanctifié la veille par le premier Qiddoush. Pourquoi nos Sages l'ont-ils alors appelé « le Grand Qiddoush » ? Étant donné que le Qiddoush de la journée du Samedi est d'origine rabbinique, et non biblique contrairement au Qiddoush du Vendredi soir, il possède un statut inférieur au Qiddoush du Vendredi soir. Mais afin qu'on n'en arrive pas à le négliger à cause de son statut rabbinique par rapport au Qiddoush du Vendredi soir, nos Sages l'ont, avec euphémisme, surnommé « le Grand Qiddoush », pour indiquer qu'il est néanmoins important. Et afin de renforcer son importance, ils ont interdit de goûter quoi que ce soit avant qu'on ait fait ce « Grand Qiddoush ». Pour le Qiddoush du Vendredi soir il est seulement interdit de prendre un repas tant qu'on ne l'aura pas fait, mais on pourra tout à fait manger une collation, goûter ses plats de Shabboth pour voir s'il manque du sel ou des épices, etc. Mais pour le « Grand Qiddoush », même goûter quelque chose sera interdit tant qu'on ne l'aura pas récité. C'était afin qu'on ne le néglige pas sur base de son statut rabbinique et non biblique qu'ils ont été plus stricts pour le « Grand Qiddoush ».

Il va de soi qu'étant donné que le deuxième repas de Shabboth a lieu après la prière du matin, quand il est dit qu'il est interdit de goûter quoi que ce soit avant d'avoir fait le « Grand Qiddoush », cela signifie juste qu'après la prière du matin, on ne devra rien manger ou goûter avant d'avoir le « Grand Qiddoush ». Cela ne veut donc pas dire que goûter quelque chose est interdit depuis le début de la journée du Samedi ! Ainsi, on peut tout à fait boire de l'eau le matin, ou encore du café si on a besoin d'énergie. L'interdiction de goûter quoi que ce soit n'entre en vigueur qu'après la prière du matin. Et ce « Grand Qiddoush » n'est composée que de la bénédiction « Haggafan ».

  1. Quel type de vin utiliser ?

Cela n'a aucune importance. Les seules conditions à respecter sont33 :

  1. que le vin ne soit pas un vin qui fut offert en libation par des idolâtres à leurs divinités, c'est-à-dire un vin utilisé dans le cadre d'un rituel païen et idolâtre ;
  2. que le vin n'ait pas le goût de vinaigre ;
  3. que la boisson utilisée pour faire le Qiddoush ne soit pas à base de lie sur laquelle on a versé de l'eau (même si cela a le goût du vin).

Que le vin soit rouge ou blanc n'a aucune importance !

1Pésahim 106a
2Shamôth 20:7
3Voir les Tôsofôth, Soukkoh 38a et Nozir 4a ; le Mishnéh Tôroh, Hilkôth Shabboth 29:1, 6 ; le Mishnoh Barouroh 271:2 ; le Séfar Hahinoukh, Miswoh n°31
4Barokhôth 20b et Shavou´ôth 20b
5Shamôth 20:1-14 et Davorim 5:5-18
6C'est-à-dire de s'abstenir d'accomplir des Malo`khôth
7C'est-à-dire d'accomplir les Miswôth positives associées au Shabboth, dont le Qiddoush fait partie
8Mishnoh, Qiddoushin 29a
9Voir également le Mishnéh Tôroh, Hilkôth ´avôdhoh Zoroh Wahouqqôth Haggôyim 12:3 ; le Mishnoh Barouroh 271:3 et 289:6
10Voir le Shoulhon ´oroukh, `ôrah Hayim 271:2 ; le Mishnoh Barouroh 271:4
11Hilkôth Shabboth 29:4
12`ôrah Hayim 271:8
13Hilkôth Shabboth 29:11
14Pésahim 101a
15Hilkôth Shabboth 29:8
16`ôrah Hayim 273:1
17Hilkôth Shabboth 29:5
18Ibid., 29:13
19C'est-à-dire au moment où le soleil se couche
20Sur une coupe de vin, comme le demande la Halokhoh
21C'est-à-dire que le soleil est en train de se coucher, marquant le début du Shabboth
22`ôrah Hayim 271:4
23271:11
24271:18
25Hilkôth Shabboth 29:2
26Ibid., 29:7
27Baré`shith 2:1-3
28Shabboth 119b
29Barokhôth 51a
30Shoulhon ´oroukh Horov 271:24 ; Mishnoh Barouroh 271:68
31Hilkôth Shabboth 29:9
32La journée du Samedi

33Mishnéh Tôroh, Hilkôth Shabboth 29:15
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