mercredi 22 janvier 2020

Le concept d'âme-sœur


ב״ה

Le concept d'âme-sœur


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Je rencontre souvent des célibataires qui, lorsque vous leur demandez pourquoi est-ce qu'ils ne sont pas encore mariés, répondent qu'ils attendent tout simplement la moitié que Hashshém ית׳ leur a réservée dans les Cieux. C'est ce qu'on appelle « l'âme-sœur », ou en yiddish באַשערט« bashert ». Dans cet article nous allons traiter du sujet de l'âme-sœur et voir ce qu'en ont dit les Hakhomim du Talmoudh et les différentes façon d'interpréter leurs enseignements à ce propos.

La Gamoro` nous dit1 qu'une Bath Qôl (voix céleste) proclame avant que chaque bébé naisse qui sera son futur compagnon, indiquant ainsi clairement que les correspondances sont faites dans les Cieux. Mais cette conclusion est rendue compliquée par un autre passage de la Gamoro`2 qui débat de la permissivité de contracter des Qiddoushin à Hôl Hammô´édh. Shamou`él ז״ל le permet en incluant les Qiddoushin dans la catégorie de דָּבָר הָאָבֵד « Dovor Ho`ovédh », éviter des pertes potentielles, ce qui est généralement considéré comme une justification adéquate pour travailler à Hôl Hammô´édh :3

Shamou`él a dit : « Il est permis de fiancer une femme à Hôl Hammô´édh, de peur qu'un autre ne vienne la fiancer en premier ». Shamou`él a-t-il [réellement] dit que « de peur qu'un autre ne vienne la fiancer en premier » ? Mais R. Yahoudhoh n'a-t-il pas dit que Shamou`él a dit : « Chaque jour une Bath Qôl sort et dit : ''La fille de tel ou tel est destinée à être l'épouse de tel ou tel; le champ de tel ou tel appartiendra à tel ou tel » [de telle sorte que la correspondance est prédestinée et qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter]?

Plutôt [la déclaration de Shamou`él doit être comprise comme suit] : « Peut-être qu’un autre homme viendra la fiancer en premier en priant pour la miséricorde Divine ».

En d'autres termes, Shamou`él craint qu'un rival ne supplie Hashshém d'annuler le décret de la Bath Qôl, et le premier homme doit donc se dépêcher et fiancer la femme avant que l'autre n'ait l'opportunité de prier pour qu'il la lui prenne.

La Gamoro` poursuit :

C'est comme cet incident, dans lequel Ravo` a entendu un certain homme demander grâce, en disant : « Accorde-moi telle ou telle femme ! ». Ravo` lui dit : « Ne prie pas et ne demande pas miséricorde de cette façon. Si elle te convient et qu'il a été décrété qu'elle sera ta femme, elle ne s'éloignera pas de toi. Et si elle n'est pas destinée à être ta femme, tu finiras par nier Hashshém quand tu verras que ta prière ne reçoit pas de réponse ». Après que l'homme se soit rendu compte qu'il ne l'épouserait pas, Ravo` l'a entendu dire dans sa prière : « Soit qu'il meurt avant elle, soit qu'elle meurt avant lui ! ». Ravo` lui dit : « Ne t'ai-je pas dit de ne pas prier pour cette affaire ? ».

Selon la version que nous avons à notre époque du commentaire de Rash''i ז״ל, l'homme a prié que la femme ou lui-même meurt avant que la femme ne puisse épouser un autre homme, car il ne pouvait pas supporter l'idée d'assister à son mariage avec un autre.

La Gamoro` poursuit :

Rov a dit au nom de R. Ra`ouvén ban `istarôvili : « De la Tôroh, et des Navi`im, et des Kathouvim, nous apprenons qu'une femme spécifique est destinée à être mariée à un homme spécifique par Hashshém. D'où tire-t-on cela ? De la Tôroh, comme il est écrit4 : וַיַּעַן לָבָן וּבְתוּאֵל וַיֹּאמְרוּ, מֵיְהוָה יָצָא הַדָּבָר ''Alors Lovon répondit, ainsi que Bathou`él, et ils dirent : La chose est sortie de `adhônoy''. Des Navi`im, comme il est écrit5 : וְאָבִיו וְאִמּוֹ לֹא יָדְעוּ, כִּי מֵיְהוָה הִיא ''Mais son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de `adhônoy''. Des Kathouvim, comme il est écrit6 : בַּיִת וָהוֹן, נַחֲלַת אָבוֹת;    וּמֵיְהוָה, אִשָּׁה מַשְׂכָּלֶת ''La maison et la richesse sont l'héritage des pères; mais une femme intelligente vient de `adhônoy'' ».

  • Chacun est destiné à épouser son âme-sœur

La première partie de ce passage talmudique, qui conclut qu’il est halakhiquement permis de se fiancer durant Hôl Hammô´édh parce qu’un rival pourrait utiliser le pouvoir de la prière pour passer outre le décret céleste, implique que le destin de chacun n’est pas absolu; un couple formé dans les cieux est susceptible de changer. Cependant, la deuxième partie de du passage susmentionné, l'histoire de Ravo` ז״ל, implique le contraire. Ravo` conseille à l'homme de ne pas prier pour une épouse spécifique car la prière n'est pas capable de changer le décret céleste. Pourquoi, alors, est-il permis de se fiancer durant Hôl Hammô´édh ?

Cette difficulté est abordée par un certain nombre de Maphôrashim. La version imprimée du commentaire de Rash''i explique qu'un couple décidé aux cieux ne peut en aucun cas changer et que, selon l'histoire de Ravo`, même la prière n'est pas assez puissante pour changer le décret céleste et permettre à quelqu'un d'épouser un conjoint qui ne lui était pas destiné. S'il en est ainsi, pourquoi se dépêcher de se fiancer durant Hôl Hammô´édh ? Selon Rash''i, la crainte n'est pas que les prières d'un autre homme réussissent à lui permettre d'épouser votre âme sœur, mais plutôt qu'un prétendant rejeté, si sa frustration est augmentée par la tension d'attendre la fin de la fête, pourrait devenir assez fou pour prier pour que votre future épouse meure, tout comme l'homme qui a refusé de suivre les conseils de Ravo`.7

Les Tôsophôth ז״ל proposent une solution différente à ce problème.8 Les Tôsophôth soutiennent que, bien que la prière n'ait normalement pas le pouvoir de changer un destin céleste, comme l'explique Ravo`, il y a des moments de faveur Divine où la prière a le pouvoir de passer outre le fonctionnement normal de la Providence Divine. Dans ces moments, une prière sincère peut changer même la correspondance d'un couple décrétée dans le ciel. Selon les Tôsophôth, il est permis de se fiancer durant Hôl Hammô´édh en raison de la faible chance que la prière d’un rival puisse réussir si l’on retarde les fiançailles. Néanmoins, Ravo` a tenté de dissuader l'homme de prier pour une épouse particulière, car la plupart du temps ces prières sont inefficaces et ne conduisent qu'à la frustration.

Une troisième interprétation de cette Soughyo` se trouve dans un manuscrit du commentaire de Rash''i, qui propose une interprétation différente des mots « Kopharto Boh », traduits ci-dessus par « tu nieras Hashshém ». Rash''i suggère une lecture alternative du mot « Boh » comme n'étant pas une abréviation de « BaShém », mais comme devant se lire tout simplement « Boh » (en elle). Selon cette traduction, Ravo` a dit à l'homme qu'il ne devrait pas prier pour épouser une femme en particulier, car si elle lui est destinée, il l'épousera de toute façon, et si elle ne lui est pas destinée, il la reniera - c'est-à-dire, qu'il en viendra à la détester. D'après cette lecture, nous devons également interpréter la fin de l'histoire différemment. L'homme n'était pas un prétendant éconduit qui priait pour lui-même ou pour que la femme meurt avant son mariage. Au contraire, il avait réussi à épouser la femme qu'il poursuivait, mais comme elle n'était pas sa véritable âme-sœur, il s'est retrouvé misérable et ne pouvait supporter l'idée de poursuivre ce mariage raté. Il a donc prié que Hashshém le tue ou la tue, tant qu'il serait libéré de cette relation avec cette femme qu'il désirait autrefois si fortement.9

Selon cette explication, il est compréhensible que Shamou`él ait autorisé des fiançailles durant Hôl Hammô´édh, car la prière d’un rival pourrait en fait réussir à lui permettre d’épouser votre véritable âme-sœur. Cependant, bien qu'une prière insensée puisse l'emporter sur le décret céleste, on ne peut pas déjouer le destin. Celui qui utilise le pouvoir de la prière de manière inappropriée pour épouser quelqu'un qui n'est pas son âme-sœur le regrettera et son mariage sera de courte durée. Sur cette base, le Séphar Hasidhim conclut qu'un homme qui réussit à épouser une femme qui n'est pas son âme-sœur mourra ou divorcera peu de temps après le mariage, puis elle retournera auprès de son véritable âme-sœur en exécution du décret céleste.10

Ces trois interprétations s'accordent à dire que chacun a un compagnon désigné qu'il est destiné à épouser et que ce sort ne dépend pas de ses actions ni même de ses prières.11 La différence entre eux réside uniquement dans la question de savoir s'il existe des circonstances dans lesquelles le pouvoir de la prière peut l'emporter sur le destin. Rash''i pense qu'il n'y a pas de telles circonstances, les Tôsophôth soutiennent que le destin ne peut être annulé que dans de rares circonstances, et le texte alternatif du commentaire de Rash''i soutient qu'il ne peut être changé que temporairement mais avec des conséquences négatives.

  • Il n'y a pas de partenaire déjà désigné dans les cieux

Le Mé`iri ז״ל, cependant, dans son commentaire sur ce passage talmudique, déclare que les fiançailles sont autorisées pendant Hôl Hammô´édh parce que si l’on retardait, un rival pourrait fiancer la femme à notre place. Il omet toute mention d'un destin scellé dans le ciel. Pourquoi néglige-t-il de prendre en compte ce concept ?

La réponse se trouve dans un passage de Sôtoh 2a,12 qui soulève une contradiction entre deux enseignements des Hakhomim. Rov ז״ל déclare qu'une voix céleste annonce le partenaire de mariage d'un homme au moment de sa conception, mais Résh Laqqish ז״ל enseigne que le conjoint de quelqu'un est assigné par les cieux en fonction de ses actes; une femme juste est jumelée à un homme juste et une femme méchante est assignée à un homme méchant. Comment, alors, le compagnon de quelqu'un peut-il être décrété in utero, s'il n'est pas encore déterminé si l'embryon grandira pour être juste ou méchant ?13 La Gamoro` répond en faisant la distinction entre une première correspondance, qui est déterminée depuis le moment de la conception, et une deuxième correspondance, qui est déterminée plus tard dans la vie sur la base des actions de la personne. La plupart des Maphôrashim interprètent, conformément au sens ordinaire du texte, qu’une distinction est établie entre le premier mariage et le deuxième mariage ou les mariages ultérieurs.14 On épouse dans un premier temps son âme-sœur destinée, et ce n'est qu'en cas de remariage, quand il faut trouver un autre conjoint qui n'est pas son âme-sœur, que la Providence Divine fait des correspondances basées sur les mérites des parties impliquées.

Le Mé`iri, cependant, interprète cette phrase différemment et insiste sur le fait que la Providence Divine dirige le monde non pas sur la base d'un destin aveugle ou d'un déterminisme mystique, mais plutôt par le principe de la récompense et de la punition. Si quelqu'un a accompli de bonnes actions, Hashshém le récompense en l'aidant à trouver un bon conjoint, et inversement Hashshém punit un pécheur en lui envoyant un partenaire de mariage de qualité inférieure. Et qu'advient-il si l'on se marie très jeune, comme c'était la coutume à l'époque talmudique, avant d'avoir eu la possibilité de choisir une bonne ou une mauvaise voie dans la vie ? Dans ce cas, son conjoint sera déterminé arbitrairement - par le destin aveugle ou les forces mécanistes de la nature. Ce cas de mariage d'enfants est ce que la Gamoro` appelle une première correspondance, et le fonctionnement mécanique du destin arbitraire est appelé allégoriquement une « proclamation céleste » (« Bath Qôl »). Le principe de la récompense et de la punition, qui détermine le partenaire de mariage de ceux qui sont assez âgés pour librement choisir un chemin dans la vie, est désigné par la Gamoro` comme une deuxième correspondance.15 L’interprétation du Mé`iri est probablement basée sur l’opinion du Rambo''m ז״ל, qui estime que la Providence Divine attribue les partenaires de mariage uniquement sur la base de la récompense et de la punition, et non du destin ou du déterminisme.16

Le Tashbé''s ז״ל résume ces deux opinions sur la nature de l'implication céleste dans la formation d'un couple.17 Selon les kabbalistes, explique-t-il, nos âmes existent depuis le tout début de la création, et chaque âme est jumelée au ciel avec une âme-sœur divinement ordonnée avant de descendre dans ce monde. La Providence Divine organise ensuite que chaque personne trouve son âme-sœur et l'épouse, leur garantissant ainsi le potentiel de vivre heureux pour toujours.18 Les philosophes et rationalistes, en revanche, croient que les mariages, ainsi que tout le reste dans le monde physique, sont déterminés par le fonctionnement mécanique des lois de la nature et que seul l'exercice du libre arbitre par l'homme peut changer son destin. Ainsi, son compagnon est déterminé par les lois de la nature jusqu'au moment où il exerce son libre arbitre et gagne un sort meilleur ou pire. En d'autres mots, d'après cette deuxième école, Hashshém ne détermine pas à l'avance les correspondances dans les couples, mais attend de voir les choix que feront les personnes pour déterminer, sur base de leurs actes, de leur comportement, de leur droiture ou impiété, quel partenaire est fait pour eux.19

À l'époque contemporaine, où le mariage a lieu à l'âge adulte, la divergence entre ces deux points de vue est très conséquente. Selon le premier point de vue (celui des kabbalistes, ainsi que de Rash''i et des Tôsophôth), chacun de nous épousera nécessairement sa « première correspondance » qui a été choisie au Gan ´édhan, avant sa naissance, en tant que son âme-sœur idéale. Tout ce que l'on doit faire est d'éviter de perturber le système en priant pour un partenaire de mariage particulier, mais plutôt croire que Hashshém nous enverra notre âme-sœur.20 Selon le deuxième point de vue (celui des rationalistes et philosophes), cependant, il n'y a pas de partenaire spécifique destiné à qui que ce soit. Si l'on désire un bon partenaire qui mènera à de nombreuses années de bonheur conjugal, il incombe à chacun d'agir avec droiture et d'améliorer son caractère afin de mériter l'aide céleste pour trouver un compagnon approprié.

  • Troisième approche : une synthèse

Une troisième interprétation, qui combine des éléments des deux approches que nous avons vues, se trouve dans le Ba`ér Shava´ ז״ל21 et d’autres `aharônim.22 Le Ba`ér Shava´ suppose, comme Rash''i et les Tôsophôth, que chacun a une âme-sœur céleste idéale qui lui est assignée, et c'est ce que la Gamoro` appelle une première correspondance. Il suppose également, comme le Mé`iri et le Rambo''m, que la Providence Divine fait des correspondances basées uniquement sur les réalisations spirituelles de chacun, dans le contexte de la récompense et de la punition. C'est ce que la Gamoro` décrit comme une deuxième correspondance. Il explique que chacun de nous a une âme-sœur idéale, mais il n'est pas garanti de trouver nécessairement cette âme-sœur. Seul celui qui agit avec droiture sera récompensé par l'aide Divine pour trouver son véritable âme-sœur, tandis que celui qui n'est pas juste perdra le privilège d'épouser son âme-sœur et se verra attribuer un conjoint moins approprié.

Selon cette interprétation, l'obligation pour celui qui cherche un compagnon d'améliorer son état moral et spirituel est encore plus pressante, car elle constitue la clé pour trouver son âme-sœur destinée.

  • En résumé

Nous avons vu trois approches pour comprendre le rôle de la Providence Divine dans la correspondance d'un couple.

La première approche est celle de Rash''i et des Tôsophôth, qui soutiennent que le domaine de la correspondance des couples transcende les principes normaux de récompense et de punition et que Hashshém veillera toujours à ce que chaque personne épouse initialement son âme-sœur. La seule exception possible à cette règle est celui qui prie pour un partenaire de mariage spécifique. Selon Rash''i, cette prière serait inefficace, selon les Tôsophôth, elle ne serait efficace que dans des circonstances inhabituelles, et selon une autre version du commentaire de Rash''i, elle ne serait efficace que temporairement et causerait des tragédies.

La deuxième approche, celle du Rambo''m et du Mé`iri, nie le concept d'une âme-sœur divinement destinée et affirme que l'implication Divine dans la correspondance d'un couple n'est pas différente de l'exercice de la Providence Divine dans tout autre domaine des affaires humaines. Les justes sont récompensés par de bons mariages, et les méchants sont punis par des conjoints indignes.

La troisième approche, celle du Ba`ér Shava´, maintient la croyance en une âme-sœur destinée assignée à chaque individu, mais soutient que l’on doit gagner le privilège de trouver son âme-sœur par ses bonnes actions.
1Sôtoh 2a ; Sanhédhrin 22a
2Mô´édh Qoton 18b
3Les Qiddoushin auraient autrement été interdits parce qu'ils sont similaires à une transaction commerciale (Ritva''`), ou en raison du principe selon lequel on ne peut pas combiner deux célébrations différentes, à savoir les Qiddoushin et Yôm Tôv (Qaran `ôroh, Mô´édh Qoton 8a)
4Baré`shith 24:50
5Shôphatim 14:4
6Mishlé 19:14
7Rash''i suppose donc que la menace de quelqu'un qui prie pour votre mort est considérée comme une perte potentielle qui permettrait des fiançailles durant Hôl Hammô´édh. Cela soulève la question intrigante de savoir si et comment la prière d'un tiers peut causer des dommages concrets à celui contre qui on prie. Le traitement de cette question, cependant, dépasse le cadre de cet article.
8Tôsophôth Horo`''sh, Mô´édh Qoton 18b ; voir aussi les Tôsophôth sur Sanhédhrin 22a.
9Cette interprétation se trouve dans les Hiddoushé Hara''n. Rash''i lui-même, dans la version conservée de ce manuscrit, ne commente pas la fin de l'histoire.
10Séphar Hasidhim 383. D'après le Séphar Hasidhim, ils se sépareront avant même d'avoir consumé leur union.
11Selon cette conclusion, il est difficile de comprendre le phénomène des célibataires qui ne se marient jamais. De nombreuses solutions possibles à cette difficulté ont été suggérées, telles que le célibataire a peut-être choisi de ne pas se marier du tout et Hashshém permet à l'homme de choisir d'effectuer ou non une Miswoh, ou que l'âme-sœur du célibataire soit décédée jeune. Selon les Tôsophôth, on peut également suggérer que les prières d'un rival ont été acceptées et que le décret divin a été annulé.
12Ce passage apparaît également dans Sanhédhrin 22a.
13Rash''i se demande s'il s'agit bien d'une contradiction, car Hashshém sait ce qui se passera à l'avenir même si cela n'a pas encore été déterminé. La résolution de Rash''i à ce problème est ambiguë.
14Voir les Tôsophôth Haro`''sh, Sôtoh 2a et les Hiddoushé Hara''n, Sanhédhrin 22a. Cette interprétation est systématiquement assumée par Rash''i et les Tôsophôth et correspond à l'utilisation des expressions « première correspondance » et « deuxième correspondance » dans Yômo` 90b.
15Le Mé`iri, sur Sôtoh 2a
16Tashouvôth Harambo''m, Section 436
17Tashouvôth Tashbé''s 2:1
18Bien que le bonheur potentiel soit garanti, tout le monde bénéficie du libre arbitre. Par conséquent, même celui qui épouse son âme-sœur qui lui est parfaitement assortie peut décider d'agir méchamment et gâcher son mariage.
19Le Tashbé''s explique que selon cette approche, la raison pour laquelle on est autorisé à se fiancer à Hôl Hammô´édh est qu’un prétendant rival pourrait accomplir de bonnes actions et gagner la récompense d’épouser cette femme.
20Il pourrait également être obligatoire d'investir des efforts raisonnables dans la recherche d'une âme-sœur, bien que le Séphar Hasidhim 385 considère que même cela n'est pas nécessaire si l'on met sa foi en Hashshém.
21Sur Sôtoh 2a.
22Tashouvôth Hathom Sôphér 7:34 cite une interprétation similaire au nom du `ar''i

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