mardi 13 septembre 2016

Les ajouts dans les Shamônah ´asréh de la période des Dix Jours

ב״ה

Les ajouts dans les Shamônah ´asréh de la période des Dix Jours


Cet article peut être téléchargé ici.

Nous allons poursuivre notre passage en revue des pratiques, lois et coutumes relatives aux fêtes du mois de Tishri.

Si l'on jette un coup d’œil dans les Mahzôrim des prières de Rô`sh Hashonoh et Yôm Hakkippourim, on remarquera des ajouts de passages dans les Shamônah ´asréh qui ne sont dits que durent cette période-là, mais jamais le reste de l'année. Les voici1 :
  • Dans la première bénédiction, les Mahzôrim disent d'insérer la phrase : זָכְרֵנוּ לְחַיִּים. מֶלֶךְ חָפֵץ בַּחַיִּים. כָּתְבֵנוּ בְּסֵפֶר חַיִּים. לְמַעֲנָךְ אֱלֹהִים חַיִּים « Souviens-Toi de nous pour la vie, ô Roi qui désire la vie, et inscris-nous dans le Livre de la Vie pour Toi-même, ô Dieu Vivant » ;
  • Dans la deuxième bénédiction, les Mahzôrim disent d'insérer la phrase : מִי כָמוֹךָ אָב הָרַחְמָן זוֹכֵר יְצוּרָיו בְּרַחֲמִים לְחַיִּים « Qui est comme Toi, ô Père Miséricordieux, qui, avec miséricorde, Se souvient de Ses créations pour la vie ? » ;
  • Les Mahzôrim notent que la troisième bénédiction est conclue par בָּרוּךְ אַתָּה ה׳ הַמֶּלֶךְ הַקָּדוֹשׁ « Béni Tu es HaShem, le Roi Saint » au lieu de l'habituel בָּרוּךְ אַתָּה ה׳ הָאֵל הַקָּדוֹשׁ « Béni Tu es HaShem, le Dieu Saint » ;
  • Les Mahzôrim notent que la onzième bénédiction est conclue par בָּרוּךְ אַתָּה ה' הַמֶּלֶךְ הַמִּשְׁפָּט « Béni Tu es HaShem, le Roi de Justice » au lieu de l'habituel בָּרוּךְ אַתָּה ה' מֶלֶךְ אוֹהֵב צְדָקָה וּמִשְׁפָּט « Béni Tu es HaShem, ô Roi qui chérit le droit et la justice » ;
  • Dans l'avant-dernière bénédiction, les Mahzôrim disent d'insérer la phrase : וּכְתוֹב לְחַיִּים טוֹבִים כָּל בְּנֵי בְרִיתֶךָ « Et inscris tous les enfants de Ton alliance pour une bonne vie » ;
  • « Dans la dernière bénédiction, les Mahzôrim disent d'insérer la phrase : וּבְסֵפֶר חַיִּים בְּרָכָה וְשָׁלוֹם וּפַרְנָסָה טוֹבָה וִישׁוּעָה וְנֶחָמָה וּגְזֵרות טוֹבוֹת. נִזָּכֵר וְנִכָּתֵב לְפָנֶיךָ אֲנַחְנוּ וְכָל עַמְּךָ יִשְׂרָאֵל לְחַיִּים טוֹבִים וּלְשָׁלוֹם « Et dans le Livre de la Vie, bénédiction, paix, et bonne prospérité, salut, consolation, et décrets positifs. Puissions-nous et tous Ton peuple la Maison d'Israël être remémorés et inscrits devant Toi pour une bonne vie et pour la paix. »

Quelle est l'origine et la valeur halakhique de ces ajouts ?

Nous lisons ceci dans la Gamoro`2 :

Et Rabboh bar Hanino` Savo` a dit au nom de Rov : « Toute l'année, un être humain prie [en disant] ''le Dieu Saint'', ''ô Roi qui chérit le droit et la justice'', excepté durant les dix jours entre Rô`sh Hashonoh et Yôm Hakkippourim, car il doit prier [en disant] ''le Roi Saint'' et ''le Roi de justice''. » Mais Ribbi `él´ozor a dit : « Même s'il a dit ''le Dieu Saint'' il est quitte, ainsi qu'il est dit3 : ''HaShem Savo`ôth est élevé par la justice et le Dieu Saint est sanctifié par le droit'.' Quand HaShem Savo`ôth est-Il élevé par la justice ? Durant ces dix jours qui vont de Rô`sh Hashonoh jusqu'à Yôm Hakkippourim, et néanmoins on se réfère à Lui par ''le Dieu Saint''. » Que décidons-nous ?4 Rov Yôséph a dit : « ''le Dieu Saint'' et ''ô Roi qui chérit le droit et la justice''. » Rabboh a dit « ''le Roi Saint'' et ''le Roi de justice'' », et la Halokhoh suit Rabboh.
ואמר רבה בר חיננא סבא משמיה דרב כל השנה כולה אדם מתפלל האל הקדוש מלך אוהב צדקה ומשפט חוץ מעשרה ימים שבין ראש השנה ויום הכפורים שמתפלל המלך הקדוש והמלך המשפט ורבי אלעזר אמר אפילו אמר האל הקדוש יצא שנאמר ויגבה ה' צבאות במשפט והאל הקדוש נקדש בצדקה אימתי ויגבה ה' צבאות במשפט אלו עשרה ימים שמר"ה ועד יוה"כ וקאמר האל הקדוש מאי הוה עלה אמר רב יוסף האל הקדוש ומלך אוהב צדקה ומשפט רבה אמר המלך הקדוש והמלך המשפט והלכתא כרבה

Puisque la Halokhoh a été fixée suivant l'opinion de Rabboh ז״ל, le Ramba''m ז״ל tranche donc ceci dans son Mishnéh Tôroh5 :

Les dix jours qui vont de Rô`sh Hashonoh jusqu'à Yôm Hakkippourim, si on s'est trompé et a conclu la troisième bénédiction par « le Dieu Saint », on reprend au début. On s'est trompé et a conclu la onzième par « qui chérit le droit et la justice », on reprend au commencement de la bénédiction et on la conclu par « le Roi de justice », et on continue à prier suivant l'ordre. Et s'il ne s'en est souvenu qu'après avoir achevé sa prière, il reprend au début, qu'il s'agisse d'un individu ou d'une communauté.
עֲשֶׂרֶת הַיָּמִים שֶׁמֵּרֹאשׁ הַשָּׁנָה וְעַד יוֹם הַכִּפּוּרִים--טָעָה וְחָתַם בָּהֶם בִּבְרָכָה שְׁלִישִׁית הָאֵל הַקָּדוֹשׁ, חוֹזֵר לָרֹאשׁ. טָעָה וְחָתַם בְּאַחַת עֶשְׂרֵה אוֹהֵב צְדָקָה וּמִשְׁפָּט, חוֹזֵר לִתְחִלַּת הַבְּרָכָה, וְחוֹתֵם בָּהּ הַמֶּלֶךְ הַמִּשְׁפָּט, וּמִתְפַּלֵּל וְהוֹלֵךְ עַל הַסֵּדֶר; וְאִם לֹא נִזְכַּר עַד שֶׁהִשְׁלִים תְּפִלָּתוֹ, חוֹזֵר לָרֹאשׁ. אֶחָד יָחִיד, וְאֶחָד צִבּוּר

Nous voyons donc que faire conclure les deuxième et onzième bénédictions respectivement par הַמֶּלֶךְ הַקָּדוֹשׁ « le Roi Saint » et הַמֶּלֶךְ הַמִּשְׁפָּט « le Roi de justice », à la place des formules utilisées le reste de l'année ( הָאֵל הַקָּדוֹשׁ « le Dieu Saint » et מֶלֶךְ אוֹהֵב צְדָקָה וּמִשְׁפָּט « ô Roi qui chérit le droit et la justice »), tire leur source du Talmoudh lui-même, et ces deux modifications opérées dans les Shamônah ´asréh durant la période des dix jours ne posent donc aucun problème.

Puisque la Halokhoh a été fixée suivant l'opinion de Rabboh, celui qui n'a pas dit « le Roi Saint » dans la troisième bénédiction lors de chacun des Shamônah ´asréh de la période des dix jours doit recommencer la prière depuis le début, tandis que s'il a oublié de dire « le Roi de justice » dans la onzième bénédiction, mais n'avait pas encore terminé l'intégralité des Shamônah ´asréh, il doit simplement reprendre depuis le début de cette onzième bénédiction. Et s'il avait terminé l'intégralité des Shamônah ´asréh, et que c'est donc seulement après qu'il s'est rendu compte qu'il avait oublié de conclure la onzième bénédiction par « le Roi de justice », il doit recommencer toute la prière depuis le début. Et la règle est la même pour le Shaliah Sibbour. Rabbi Yôséph Qa`rô ז״ל tranche exactement de la même façon, quasiment mot pour mot, dans son Shoulhon ´oroukh.6

Qu'en est-il à présent des autres ajouts mentionnés au début de notre article ? Voici ce que rapporte le Ramba''m dans son Sédhar Hattaphilloh :

Beaucoup de gens se sont accoutumés, de Rô`sh Hashonoh à Yôm Hakkippourim, à ajouter [des choses] dans chaque prière durant les dix jours. Dans la première bénédiction, ils ajoutent « Souviens-Toi de nous pour la vie, ô Roi qui désire la vie, et inscris-nous dans le Livre de la Vie pour Toi-même, ô Dieu Vivant, Dieu Miséricordieux, Sauveur et Bouclier. Béni Tu es `adhônoy, bouclier d'Abraham. » Ils ajoutent dans la deuxième bénédiction « Qui est comme Toi, ô Père Miséricordieux, qui Se souvient de Ses créations avec compassion. Et Tu es fidèle pour redonner vie aux morts. Béni Tu es `adhônoy, Qui redonne vie aux morts. » Ils ajoutent dans la dix-huitième bénédiction « Souviens-Toi de Ta miséricorde, ô `adhônoy notre Dieu, et restreints Ta colère. Et inscrits pour la vie tous les enfants de Ton alliance. Béni Tu es `adhônoy, Le Bon est Ton nom, et à Toi il sied d'élever des actions de grâce. » Et dans la dernière bénédiction ils ajoutent « Et dans le Livre de la Vie, bénédiction et paix. Puissions-nous et tout Ton peuple la Maison d'Israël être remémorés et inscrits devant Toi pour la vie et pour la paix. Béni Tu es `adhônoy, Qui bénit Son peuple Israël avec la paix. »... Tous ces ajouts sont une coutume [qui dépend] des endroits ; il y a des endroits qui ont la coutume de ne rien ajouter.
נָהֲגוּ רֹב הָעָם מֵרֹאשׁ הַשָּׁנָה וְעַד יוֹם הַכִּפּוּרִים, לְהוֹסִיף בְּכָל תְּפִלָּה בַּעֲשֶׂרֶת הַיָּמִים: בִּבְרָכָה רִאשׁוֹנָה, מוֹסִיפִין זָכְרֵנוּ לְחַיִּים אֵל מֶלֶךְ חָפֵץ בַּחַיִּים, כָּתַבְנוּ בְּסֵפֶר חַיִּים לְמַעֲנָךְ אֱלֹהִים חַיִּים, מֶלֶךְ רַחֲמָן, וּמוֹשִׁיעַ וּמָגֵן; בָּרוּךְ אַתָּה יְהוָה, מָגֵן אַבְרָהָם. וּמוֹסִיפִין בִּבְרָכָה שְׁנִיָּה, מִי כָמוֹךָ אָב הָרַחֲמָן, זוֹכֵר יְצוּרָיו בְּרַחֲמִים לְחַיִּים, וְנֶאֱמָן אַתָּה, לְהַחֲיוֹת מֵתִים. בָּרוּךְ אַתָּה יְהוָה, מְחַיֶּה הַמֵּתִים. וּמוֹסִיפִין בְּבִרְכַת שְׁמוֹנֶה עֶשְׂרֵה, זְכֹר רַחֲמֶיךָ יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, וּכְבֹשׁ כַּעַסְךָ, וּכְתֹב לְחַיִּים, כָּל בְּנֵי בְרִיתָךְ. בָּרוּךְ אַתָּה יְהוָה, הַטּוֹב שִׁמְךָ וּלְךָ נָאֶה לְהוֹדוֹת. וּמוֹסִיפִין בִּבְרָכָה אַחֲרוֹנָה, וּבְסֵפֶר חַיִּים בְּרָכָה וְשָׁלוֹם, וְנִזָּכֵר וְנִכָּתֵב לְפָנֶיךָ, אָנוּ וְכָל עַמְּךָ בֵּית יִשְׂרָאֵל, לְחַיִּים וּלְשָׁלוֹם. בָּרוּךְ אַתָּה יְהוָה, הַמְּבָרֵךְ אֶת עַמּוֹ יִשְׂרָאֵל בַּשָּׁלוֹם... וְכָל הַתּוֹסָפוֹת הָאֵלּוּ, מִנְהַג מְקוֹמוֹת; וְיֵשׁ מְקוֹמוֹת שֶׁנָּהֲגוּ שֶׁלֹּא יוֹסִיפוּ דָּבָר

Nous pouvons voir des propos du Ramba''m que tous ces ajouts n'ont aucune nature contraignante : certaines communautés opéraient ces ajouts, d'autres pas. En fait, ces ajouts n'ont aucune source halakhique et ne sont mentionnés nul part dans le Talmoudh. C'est en fait la raison précise pour laquelle Rabbi Yôséph Qa`rô écrit ceci dans son Shoulhon ´oroukh7 :

Si on n'a pas dit « Souviens-Toi de nous » et « Qui est comme Toi », on ne le contraint pas [à refaire la prière].
אם לא אמר "זכרנו" ו"מי כמוך", אין מחזירין אותו

Et en commentant ce passage du Shoulhon ´oroukh, le Ramo''` ז״ל ajoute ceci :

Et même si on n'a pas encore bougé ses pieds et qu'on a seulement terminé la bénédiction. Et la règle est la même si on n'a pas dit « et inscris [tous les enfants, etc.] » et « dans le Livre [de la vie, etc.] ».
ואפילו לא עקר רגליו עדיין, רק שסיים אותה ברכה. והוא הדין אם לא אמר "וכתוב" ו"בספר" נמי דינא הכי

La raison à cela est très simple à comprendre : HaZa''l ne nous ont jamais demandé d'ajouter ces phrases dans les Shamônah ´asréh, et ils n'en font en fait jamais mention. C'est donc une pratique post-talmudique, et par conséquent nous ne sommes pas tenus de recommencer la prière si nous n'avons pas ajoutés ces phrases dans notre prière. Bien que ce soit aujourd'hui la norme dans la majorité des communautés d'ajouter ces phrases dans les Shamônah ´asréh de la période des dix jours, ces ajouts n'ont aucune base halakhique et ne sont donc pas du tout contraignants.

Il convient toutefois de conclure en signalant qu'il y a en réalité un problème halakhique à ajouter certaines de ces phrases dans les Shamônah ´asréh. Il est en effet strictement interdit d'ajouter des requêtes dans les trois premières et les trois dernières bénédictions des Shamônah ´asréh. Or, si l'on y regarde de plus près, ces phrases ajoutées dans les Shamônah ´asréh durant la période des dix jours sont des requêtes pour certaines d'entre elles. Par conséquent, on pourrait considérer défendu de dire :
  • זָכְרֵנוּ לְחַיִּים. מֶלֶךְ חָפֵץ בַּחַיִּים. כָּתְבֵנוּ בְּסֵפֶר חַיִּים. לְמַעֲנָךְ אֱלֹהִים חַיִּים « Souviens-Toi de nous pour la vie, ô Roi qui désire la vie, et inscris-nous dans le Livre de la Vie pour Toi-même, ô Dieu Vivant » dans la première bénédiction, ou encore
  • וּכְתוֹב לְחַיִּים טוֹבִים כָּל בְּנֵי בְרִיתֶךָ « Et inscris tous les enfants de Ton alliance pour une bonne vie » dans l'avant-dernière bénédiction.

En résumé :

  • Durant toute la période des dix jours qui va de Rô`sh Hashonoh à Yôm Hakkippourim, nous devons conclure la troisième bénédiction parבָּרוּךְ אַתָּה ה׳ הַמֶּלֶךְ הַקָּדוֹשׁ « Béni Tu es HaShem, le Roi Saint » au lieu de l'habituel בָּרוּךְ אַתָּה ה׳ הָאֵל הַקָּדוֹשׁ « Béni Tu es HaShem, le Dieu Saint », ainsi que la onzième bénédiction par בָּרוּךְ אַתָּה ה' הַמֶּלֶךְ הַמִּשְׁפָּט « Béni Tu es HaShem, le Roi de Justice » au lieu de l'habituel בָּרוּךְ אַתָּה ה' מֶלֶךְ אוֹהֵב צְדָקָה וּמִשְׁפָּט « Béni Tu es HaShem, ô Roi qui chérit le droit et la justice » ;
  • Si durant cette période-là quelqu'un s'est trompé et a conclu la troisième bénédiction par בָּרוּךְ אַתָּה ה׳ הָאֵל הַקָּדוֹשׁ « Béni Tu es HaShem, le Dieu Saint » au lieu deבָּרוּךְ אַתָּה ה׳ הַמֶּלֶךְ הַקָּדוֹשׁ « Béni Tu es HaShem, le Roi Saint », il doit recommencer la prière depuis le début. Par contre, s'il a conclu par erreur la onzième bénédiction par בָּרוּךְ אַתָּה ה' מֶלֶךְ אוֹהֵב צְדָקָה וּמִשְׁפָּט « Béni Tu es HaShem, ô Roi qui chérit le droit et la justice », mais que sur le moment ou un peu plus tard il se rend compte de son erreur, tant qu'il n'avait pas achevé l'intégralité des Shamônah ´asréh il reprendra du début de la onzième bénédiction et poursuivra sa prière jusqu'à la fin, en prenant cette fois-ci soin de conclure cette onzième bénédiction par בָּרוּךְ אַתָּה ה' הַמֶּלֶךְ הַמִּשְׁפָּט « Béni Tu es HaShem, le Roi de Justice. » Mais s'il ne s'est rendu compte de cette erreur qu'après avoir achevé l'intégralité de ses Shamônah ´asréh, il devra alors recommencer toute la prière depuis le début. Il n'y a, à l'égard de cette Halokhoh, aucune différence que l'on prie individuellement ou en communauté.
  • Toutes les autres phrases qu'il est de coutume d'ajouter dans les Shamônah ´asréh de cette période de dix jours (« Souviens-Toi de nous pour la vie, ô Roi qui désire la vie, et inscris-nous dans le Livre de la Vie pour Toi-même, ô Dieu Vivant », « Qui est comme Toi, ô Père Miséricordieux, qui avec compassion Se souvient de Ses créations pour la vie ? », « Et inscris tous les enfants de Ton alliance pour une bonne vie », et « Et dans le Livre de la Vie, bénédiction, paix, et bonne prospérité, des décrets positifs, des délivrances et des consolations. Puissions-nous et tous Ton peuple la Maison d'Israël être remémorés et inscrits devant Toi pour une bonne vie et pour la paix ») n'ont aucune base halakhique ni aucune nature contraignante. Par conséquent, celui qui ne les dit pas n'a pas à recommencer sa prière depuis le début.
  • Insérer des requêtes dans les trois premières et les trois dernières bénédictions des Shamônah ´asréh est strictement défendu par la Halokhoh. Par conséquent, il pourrait être problématique de dire « Souviens-Toi de nous pour la vie, ô Roi qui désire la vie, et inscris-nous dans le Livre de la Vie pour Toi-même, ô Dieu Vivant » dans la première bénédiction, ainsi que « Et inscris tous les enfants de Ton alliance pour une bonne vie » dans l'avant-dernière bénédiction.

1Les formules peuvent être légèrement différentes en fonction du Mahzôr utilisé
2Barokhôth 12a
3Yasha´yohou 5:16
4C'est-à-dire, que devrions-nous dire durant les dix jours entre Rô`sh Hashonoh et Yôm Hakkippourim ?
5Hilkôth Taphilloh Ouvirakhath Kôhanim 10:13
6`ôrah Hayim 582:1

7`ôrah Hayim 582:5
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