lundi 13 avril 2020

`ôthô Ho`ish a-t-il même été ressuscité d'entre les morts ?


בס״ד

`ôthô Ho`ish a-t-il même été ressuscité d'entre les morts ?


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À la suite de l'article intitulé « Le Qôrban Pasah est-il une préfiguration de la pseudo crucifixion de `ôthô Ho`ish ? », un lecteur d'Afrique m'a contacté me faisant état d'un débat devant avoir lieu entre lui et un pasteur sur le thème de la prétendue résurrection de `ôthô Ho`ish ימש״ו, et à quelle date a-t-elle pu avoir lieu puisque les évangiles eux-mêmes ne s'accordent pas sur ce point. Puisque `ôthô Ho`ish serait soi-disant mort et ressuscité pendant la période de Pasah, c''est un sujet qui revient fréquemment en cette période de l'année. Et contrairement à certains Juifs qui rechignent à aborder les sujets ayant trait au « Nouveau Testament », il est essentiel de les aborder, non seulement pour secourir et apporter des réponses claires aux nombreux Juifs qui ont été piégés par les missionnaires messianiques / nazaréens, mais aussi parce que nos Sages nous ont exhorté à étudier afin de savoir répondre aux hérétiques. Nous ne devons donc pas fuir ces sujets, mais y répondre intelligemment comme pour toute autre chose. J'ai eu l'occasion durant de nombreuses années de débattre avec les croyants en `ôthô Ho`ish de toute sorte (évangéliques, catholiques, messianiques, nazaréens, etc.), et si on a pris la peine d'étudier intensément nos propres sources (qu'ils aiment falsifier) et les leurs, il est véritablement facile d'exposer leurs supercheries.

En réalité, la question n'est même pas de savoir quand `ôthô Ho`ish aurait été crucifié et ressuscité des morts. La vraie question est plutôt celle-ci : `ôthô Ho`ish a-t-il même ressuscité d'entre les morts ?

C'est la question fondamentale, car tel est le cœur de la croyance même en `ôthô Ho`ish, ainsi que Paul ימש״ו lui-même l'a affirmé :1

Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés,

En substance, la validité de la foi en `ôthô Ho`ish repose ou s'effondre sur cette affirmation de sa prétendue résurrection. Ainsi, s'il y a des preuves qu'il a ressuscité, il pourrait être justifié de croire en lui, alors que s'il peut être démontré l'inverse, il n'y a aucune base à croire en lui.

Gardez à l'esprit que le christianisme n'est pas la seule religion à avoir déclaré que son sauveur ou demi-dieu était ressuscité de la tombe. L'histoire d'une divinité qui a vaincu l'emprise de la mort est l'un des thèmes les plus courants intégrés dans la pléthore de religions qui ont émergé depuis des temps immémoriaux. Votre question devrait donc être élargie encore plus largement parce que la revendication d'un sauveur divin né d'une vierge, ayant connu une mort brutale et montant au ciel était répandue parmi les religions païennes et gnostiques au premier siècle (c'était particulièrement vrai pour les régions autour de Tarse, la ville natale de Paul). Les mythologies à travers l'Empire romain et au-delà contenaient des croyances populaires selon lesquelles des mortels et des hommes-dieux notables sont nés de vierges et sont revenus d'entre les morts. Voir les récits de Romulus, Apollonius de Tyane, Drusilla, Claudius, Dionysos-Bacchus, Tammouz, Mithra, Osiris, Krishna et Bouddha.

La question pour le peuple juif est simple : Faut-il accepter les nombreuses affirmations des grandes religions à propos de résurrections miraculeuses d'entre les morts simplement parce que leurs défenseurs zélés les ont promues ? Les affirmations biaisées des partisans de ces religions doivent être particulièrement examinées, surtout si ce sont les fondements de ces religions.

Puisque la croyance en la résurrection de `ôthô Ho`ish est le fondement du christianisme (et de toutes les tendances qui en découlent : messianiques, etc.), nous devons certainement examiner la crédibilité de cette histoire. Quelle est la preuve de la croyance selon laquelle `ôthô Ho`ish est ressuscité d'entre les morts ? Mis à part les récits du « Nouveau Testament », il n'y a pas de documentation indépendante à l'appui, ni de preuve circonstancielle. Il n’y a même pas un historien contemporain qui mentionne un mot sur la résurrection de `ôthô Ho`ish. Toute l'affirmation dépend donc exclusivement des textes du « Nouveau Testament ». De plus, ce sont les créateurs et les défenseurs du christianisme qui ont promu les histoires de la résurrection. Leur témoignage partial doit donc être examiné plus attentivement, et la seule source sur laquelle nous pouvons nous appuyer est le « Nouveau Testament », qu'il faut donc analyser pour atteindre une conclusion objective. Ce témoignage est-il fiable ou pas ? En tant que chercheur de vérité, mettez vous dans la peau d'un juge à qui il a été demandé de rendre un verdict sur l'histoire de la résurrection prétendue de `ôthô Ho`ish sur base des témoignages du « Nouveau Testament » (c'est un jeu que j'ai fait l'an dernier avec mes élèves un Shabboth, pour leur démontrer sans l'ombre du moindre doute si le « Nouveau Testament » était crédible ou un texte farfelu).

De toute évidence, un juge doit être impartial et peser objectivement tous les éléments de preuve pertinents. Sachez que ce n'est pas un cas de routine; votre relation avec Hashshém ית׳ est en jeu. En tant qu'individu examinant le cas de la résurrection, vous ne devriez pas être influencé par des conjectures ou des ouï-dire, mais exiger des preuves claires.

Si vous étiez le juge présidant une affaire de meurtre, vous voudriez être absolument certain de la culpabilité avant de condamner l'accusé. Si le procureur appelait ses principaux témoins, mais que chacun racontait une histoire différente, son dossier serait très fragile. L’avocat de la défense plaiderait en faveur de l’acquittement de son client en démontrant la faiblesse du dossier du procureur. Il mettrait en accusation les témoins de l’État en montrant comment leurs récits sont contradictoires.

Les récits de résurrection dans les Évangiles peuvent être un témoignage convaincant pour des gens qui ne les ont pas lus très attentivement. En tant que juge responsable, cependant, vous ne pouvez pas vous contenter d'un examen superficiel des preuves, surtout si des témoins partiaux ont témoigné. Les histoires racontées dans le « Nouveau Testament », et les récits de la passion en particulier, sont si incohérentes, que l'histoire de la résurrection s'effondre sous un examen minutieux. Les témoignages contradictoires des évangélistes sont si peu fiables qu'ils ne résisteraient à un contre-interrogatoire critique devant aucun tribunal. En fait, il n'y a pratiquement aucun détail des récits sur la crucifixion et la résurrection sur lequel les quatre auteurs de l'Évangile sont d'accord. Pourtant, c'est sur cette histoire que toute la religion chrétienne se tient ou s'effondre.

Voici donc un tableau pour vous aider à évaluer de manière critique le cas de la résurrection présumée de `ôthô Ho`ish. Cette analyse consiste en la date cruciale de la crucifixion et les événements qui auraient suivi la résurrection.


Matthieu
Marc
Luc
Jean
Qui a porté la croix ?
Simon de Cyrène (27:32)
Simon de Cyrène (15:21)
Simon de Cyrène (23:26)
`ôthô Ho`ish tout seul (19:17)
A) À quelle heure `ôthô Ho`ish fut-il crucifié ?
A) Pas mentionnée dans Matthieu
A) « C'était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. » (15:25)
A) Pas mentionnée dans Luc
A) « C'était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. » (19:15)
B) Quel jour `ôthô Ho`ish fut-il crucifié ?
B) Le 1er jour de la Pâque, le 15 Nison (26:20, 30)
B) Le 1er jour de la Pâque, le 15 Nison (14:17, 25)
B) Le 1er jour de la Pâque, le 15 Nison (22:14-23)
B) Le jour avant la Pâque, le 14 Nison (13:1, 29 ; 18:28 ; 19:14)
A) `ôthô Ho`ish a-t-il bu ?
A) Il juste goûté mais n'a pas bu
A) NON
A) Pas mentionné dans Luc
A) OUI
B) Quelle était la boisson ?
B) « ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel » (27:34)
B) « Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe » (15:23)
B) « Les soldats aussi se moquaient de lui; s'approchant et lui présentant du vinaigre, » (23:36)
B) « Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. » (19:29-30)
L'un des deux brigands a-t-il cru en `ôthô Ho`ish ?
« Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même manière. » (27:44) Aucun des deux ne cru donc en lui !
« Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi. » (15:32) Aucun des deux ne cru donc en lui !
Dans le récit de Luc, seul un des deux brigands a cru en lui, mais pas l'autre (23:39-41)
Pas mentionné dans Jean.
Quelles furent les dernières paroles de `ôthô Ho`ish sur la croix ?
« Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? » (27:46)
« Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? » (15:34)
« Jésus s'écria d'une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. » (23:46)
« Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. » (19:30)
Quand Marie a-t-elle préparé les épices ?
Pas mentionné dans Matthieu
« Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d'aller embaumer Jésus. » (16:1) C'était donc après le Shabboth qu'elles préparèrent les épices.
« et, s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. » (23:56) C'était donc avant le Shabboth qu'elles préparèrent les épices.
« Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d'environ cent livres de myrrhe et d'aloès. » (19:39) Ici, c'est Nicodème, et non des femmes, qui prépara seul les épices avant le Shabboth !
Le soleil s'était-il déjà levé lorsque les femmes arrivèrent au tombeau ?
« Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. » (28:1) C'est-à-dire, avant le lever du soleil.
« Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever. » (16:2) C'était donc au lever du soleil.
« Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles avaient préparés. » (24:1)
« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. » (20:1) C'était donc bien avant le lever du soleil.
Combien de personnes s'étaient rendues au tombeau ?
Deux (Marie de Magdala et l'autre Marie)
Trois (Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé)
Il est simplement fait mention « des femmes qui l'avaient accompagné de la Galilée » sans préciser un nombre. Dans Luc 24:10 il est dit « Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles. » Trois noms sont donnés mais le texte dit qu'elles étaient beaucoup plus que trois.
Jean dit qu'il n'y avait que Marie de Magdala !
La pierre était-elle déjà retirée lorsque les femmes sont arrivées au tombeau ?
Non ! C'est après leur arrivée à la tombe qu'un ange a roulé la pierre (28:1-2)
Oui ! Quand elles sont arrivées la pierre avait déjà été retirée (16:4)
Oui ! Quand elles sont arrivées la pierre avait déjà été retirée (24:2)
Oui ! Quand elles sont arrivées la pierre avait déjà été retirée (20:1)
A) Combien d'anges se trouvaient au tombeau ?
A) Un seul.
A) Un jeune homme.
A) Deux hommes.
A) D'après Jean, il n'y avait aucun ange quand Marie s'est rendue au tombeau. C'est seulement lorsqu'elle est retournée qu'elle a vu deux anges (20:1-2, 12)
B) Que faisaient les anges ?
B) L'ange était assis (28:2)
B) Le jeune homme étais assis (16:5)
B) Les deux hommes étaient debout (24:4)
B) A la 2ème venue de Marie, les deux anges étaient assis, l'un à la tête du corps et l'autre aux pieds (20:1-2, 12)
C) Où se trouvaient les anges ?
C) L'ange était sur la pierre.
C) Le jeune homme était à droite, à l'intérieur du tombeau.
C) Les deux hommes étaient à côté des femmes, à l'intérieur du tombeau.
C) A la 2ème venue de Marie, les deux anges étaient assis, l'un à la tête du corps et l'autre aux pieds (20:1-2, 12)
Quelles instructions les anges donnèrent-ils à celles qui étaient au tombeau ?
« Il n'est point ici; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez. Voici, je vous l'ai dit. » (28:6-7)
« Il leur dit: Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié; il est ressuscité, il n'est point ici; voici le lieu où on l'avait mis. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez, comme il vous l'a dit. » (16:6-7)
Dans l'histoire de Luc, les femmes ne reçoivent pas l'instruction d'aller en Galilée, mais de rester à Jérusalem (24:5-7). Cela& est également rapporté par Luc dans son deuxième livre, les Actes des Apôtres (1:4) que `ôthô Ho`ish leur aurait ordonné de rester à Jérusalem.
Dans le récit de Jean, les anges n'ont donné aucune instruction à Marie, qui était seule. C'est plutôt `ôthô Ho`ish lui-même, et non les anges, qui lui aurait donné des instructions (20:13-17).
Les femmes ont-elles voulu raconter aux disciples ce qu'il s'était passé ?
Oui-- « Elles s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. » (28:8)
Non-- « Elles sortirent du sépulcre et s'enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies; et elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi. » (16:8)
Oui-- « A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. » (24:9)
Oui-- « Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur, et qu'il lui avait dit ces choses. » (20:18)
Après avoir vu les anges, qui les femmes ont-elles rencontré en premier, `ôthô Ho`ish ou les disciples ?
`ôthô Ho`ish (28:9)
`ôthô Ho`ish (16:9)
Les disciples (24:4-9)
`ôthô Ho`ish (20:14)
A) A qui `ôthô Ho`ish est-il apparu en premier ?
A) Aux deux Marie.
A) Seulement à Marie de Magdala.
A) A Cléopas et un autre.
A) Seulement à Marie de Magdala.
Il convient de noter que d'après Paul, c'est à Pierre que `ôthô Ho`ish est apparu en premier (1 Corinthiens 15:5)
B) Où cette apparition a-t-elle eu lieu ?
B) Sur la route de Jérusalem, après avoir quitté le tombeau (28:9)
B) Le récit de Marc ne spécifie pas où cette apparition a eu lieu (16:8-9)
B) A Emmaüs (24:13, 18).
B) Au tombeau même (20:1, 11-14)
Les femmes purent-elles toucher `ôthô Ho`ish après la résurrection ?
Oui-- « Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. Elles s'approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui. » (28:9)
Pas mentionné dans Marc.
Oui-- « Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi; touchez-moi et voyez: un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'ai. » (24:39)
Non-- « Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père » (20:17)
Combien de fois `ôthô Ho`ish est-il apparu après sa résurrection ?
Deux fois. 1ère fois : 28:9-10 ; 2ème fois : 28:17-20.
Trois fois. 1ère fois : 16:9 ; 2ème fois : 16:12 ; 3ème fois : 16:14-18.
Deux fois. 1ère fois : 24:13-31 ; 2ème fois : 24:36-51.
Quatre fois. 1ère fois : 20:14-17 ; 2ème fois : 20:19-23 ; 3ème fois : 20:26-29 ; 4ème fois : 21:1-23.
À noter que d'après Paul, `ôthô Ho`ish aurait fait six apparitions après sa prétendue résurrection. 1ère et 2ème : 1 Corinthiens 15:5 ; 3ème : 1 Corinthiens 15:6 ; 4ème et 5ème : 1 Corinthiens 15:7 ; 6ème : 1 Corinthiens 15:8.

Que ce soit dans les évangiles ou les lettres de Paul, aucun des auteurs n'est d'accord sur les lieux où ces apparitions auraient eu lieu. Chacun mentionne des endroits totalement différents, certains plaçant ces apparitions à Jérusalem, d'autres en Galilée, etc.

Je mentionnerai une dernière contradiction dont peu de personnes ont connaissance : d'après l'histoire classique, telle qu'elle est communément racontée, c'est au moment de Shovou´ôth (Pentecôte) que les disciples de `ôthô Ho`ish auraient reçu le Saint-Esprit (Actes 1:5, 8 ; 2:1-4). Or, d'après Jean, c'est le premier soir qui a suivi sa prétendue résurrection que `ôthô Ho`ish aurait donné le Saint-Esprit à ses disciples, et non cinquante jours après Pasah (Jean 20:22). Très peu de personnes sont même au courant ou conscient de cette contradiction terrible !

À la lumière de tous ces faits, voyant que les quatre évangélistes se contredisent sur la quasi-totalité des points composant leurs témoignages, quel juge sérieux pourrait accorder le moindre crédit à ces histoires ?

Pourquoi les récits de passion des évangiles sont-ils incompatibles et irrecevables ? S'ils sont lus de façon indépendante, les récits de résurrection présentés par l'un ou l'autre des Évangiles semblent crédibles, si toutes les autres histoires du « Nouveau Testament » sont ignorées. Cependant, lus côte à côte, comme nous l'avons fait avec le tableau ci-dessus, la diversité de ces récits devient irréalisable car il aurait été chronologiquement impossible que les quatre récits (plus celui de Paul) se soient produits, tellement ils divergent sur tous les points. En fait, les éléments cruciaux de l'histoire de la crucifixion présentés dans ces récits évangéliques sont si manifestement contradictoires que les chrétiens et toute personne croyant en `ôthô Ho`ish devraient être alarmés par ces histoires contradictoires. Mais l'expérience m'a prouvé qu'ils peuvent faire preuve d'honnêteté intellectuelle pour tout, sauf lorsqu'on touche à leur idole faux-messie et au « Nouveau Testament ». Même confronté aux preuves les plus accablantes, ils refuseront de voir l'évidence, car ne pas croire en `ôthô Ho`ish constituerait le pire des péchés, et ils ne veulent donc pas prendre le « risque » de remettre cette croyance en question. Par conséquent, ils se refusent à voir les aberrations du « Nouveau Testament » et font de la gymnastique mentale pour se trouver toute sorte d'explications et justifications toutes plus aberrantes les unes des autres !

Les incohérences du tableau ci-dessus ont été sélectionnées parce qu'elles ne peuvent pas être harmonisées ou expliquées par des arguments réflexes tels que « chaque auteur de l'Évangile nous donne sa propre perspective personnelle » ou « pour comprendre les Évangiles il faut les lire ensemble, car chacun complète l'autre » ou « Les auteurs ont écrit aux quatre niveau d'interprétation juive : Marc au Peshat, Luc au Remez, Matthieu au Deroush, et Jean au Sod ». De telles défenses sont intenables parce que ces récits contradictoires de l'Évangile sont tellement inconciliables qu'aucune explication ne peut expliquer les différences marquées entre eux.

Je suis donc conscient que les chrétiens, messianiques et nazaréens sont intellectuellement malhonnêtes pour faire leur examen de conscience. Par conséquent, cet article ne s'adresse pas à eux, mais à tous ceux qui se questionnent et sont dans la confusion concernant les affirmations farfelues contenues dans le « Nouveau Testament » et aspirent vraiment à marcher entièrement et avec intégrité dans les voies de Hashshém.

Dans n'importe quelle affaire, si quatre témoins venaient défendre une personne en racontant toutes une version différente, avec des détails totalement contradictoires (sur la date, l'heure, les personnes présentes, le déroulement des événements, etc.) sur des points pourtant essentiels, tout juge honnête déclarerait leurs témoignages irrecevables, et comprendrait qu'ils ont tous inventé leurs histoires, n'étaient pas présents au moment des faits, et que les vraies informations ont donc été dissimulées et tronquées de façon à absolument blanchir l'accusé. C'est exactement ce que nous avons ici.

La question n'est donc pas de savoir quand la résurrection eut lieu, mais si elle a réellement eut lieu. Et au vue des abbérations contenues dans le « Nouveau Testament », la réponse est plus qu'évidente : tout cela est une invention de toute pièce, orchestrée dans l'unique but de présenter `ôthô Ho`ish comme le messie et une personnalité extraordinaire, alors qu'il n'était ni l'un ni l'autre !

Il convient de signaler que dans les manuscrits les plus anciens de Marc (qui serait l'évangile ayant été rédigé en premier d'après tous les spécialistes et chercheurs du « Nouveau Testament », et qui a servi de base pour les autres textes), l'histoire de la résurrection ne s'y trouvait pas ! Il est donc réaliste de penser que l'histoire de sa résurrection fut inventée beaucoup plus tard, bien après l'époque des disciples, car ceux qui ont rédigé cette partie ne pouvaient pas se satisfaire d'achever l'histoire de `ôthô Ho`ish par sa mort. Pour le grandir davantage, et le rendre éternel, il fallait rapporter quelque chose d’extraordinaire. Inspiré par la culture gréco-romaine, qui puise également beaucoup dans la mythologie égyptienne et babylonienne, les auteurs n'ont rien trouvé de mieux que d'ajouter une histoire de résurrection au bout de trois jours. Mais quand un groupe d'individus ment, et que chacun écrit son récit sans se concerter, forcément cela donne toutes les contradictions et aberrations qui ont été exposées ci-dessus.

Je tiens à signaler que j'aurai pu ajouter de nombreuses autres contradictions démontrant la supercherie de l'histoire de la résurrection. Par exemple celle-ci : Parmi les évangiles canoniques, seul Matthieu raconte l'histoire intrigante de la mise en place d'une garde au tombeau de `ôthô Ho`ish (Mt 27:62-66; 28:4, 11-1 5). L'histoire sert un but totalement apologétique : elle sert à réfuter l'allégation selon laquelle les disciples auraient eux-mêmes volé le corps de `ôthô Ho`ish et simulé ainsi sa résurrection. Aucun des autres évangiles ne mentionne la présence de gardes. Ce fait est majeur, car s'il n'y a pas eu de gardes, et au vue des mensonges que rapportent les évangiles autour de sa résurrection, il est alors effectivement plus que possible que les disciples aient volé son corps pour faire croire à sa résurrection.

En définitive, le « Nouveau Testament » est la pire arnaque de l'histoire de l'humanité. Et comme Paul lui-même l'a dit, s'il n'y a pas eu résurrection, alors toute la foi en `ôthô Ho`ish ne sert absolument à rien. Et de résurrection, il n'y en a pas eue !
11 Corinthiens 15:17

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