jeudi 5 novembre 2015

Les Lois de Niddoh : Combien de jours dure la période de Niddoh ?


ב״ה


Les Lois de Niddoh


Combien de jours dure la période de Niddoh ?


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À notre époque, le temps de la période de Niddoh varie de onze à quatorze jours, en fonction de la communauté à laquelle on appartient. Certaines communautés exigent d'attendre quatre jours avant de compter les sept jours blancs, ce qui fait onze jours de Niddoh. D'autres exigent d'attendre cinq jours avant de compter les sept jours blancs, ce qui fait douze jours de Niddoh. D'autres encore exigent d'attendre sept jours avant de compter les sept jours blancs, ce qui fait quatorze jours de Niddoh. Comment une pratique qui est d'origine biblique peut amener à de telles différences ? En réalité, la quasi-totalité des communautés se trompent dans la manière de compter et ont intégré dans le compte un paramètre n'ayant rien à voir avec les lois de Niddoh, d'où les erreurs et les différences d'une communauté à l'autre. Pour bien comprendre tout cela, nous devons refaire la genèse du compte des jours de la période de Niddoh depuis le départ.


D'après la Tôroh, une Niddoh est Tomé` pour sept jours, qu'elle ait vu du sang pendant un seul jour ou qu'elle en ait vu tout au long des sept jours. Au bout du septième jour, elle doit procéder à une Badhiqoh (inspection), et la nuit, c'est-à-dire au commencement du huitième jour, elle se rend au Miqwah pour se purifier. Ces sept jours sont appelés יְמֵי נִדָּה « Yamé Niddoh » (jours de la Niddoh).


Mais si elle voit du sang durant les onze jours qui suivent ces sept premiers jours (et sont donc mélangés à son cycle menstruel habituel), les choses se compliquent. Elle doit donc procéder de la manière suivante : si elle a vu du sang pendant un ou deux jours au-delà des Yamé Niddoh, elle doit attendre un jour pur (c'est-à-dire un jour sans voir de sang) pour chaque jour de saignement, puis elle se rendra au Miqwah après avoir procédé à une Badhiqoh. Ainsi, si après les Yamé Niddoh elle a connu des pertes de sang pendant deux jours, elle sera Niddoh pendant onze jours (les sept Yamé Niddoh + quatre jours, puisqu'elle doit ajouter un jour pur par jour de saignement). Par contre, si elle vu du sang durant trois jours consécutifs, elle doit attendre que les saignements cessent, puis procéder à une Badhiqoh, et compter sept jours purs avant de pouvoir se rendre au Miqwah la nuit qui commence le huitième jour. Une femme qui saigne trois jours consécutivement au-delà des Yamé Niddoh est ce qu'on appelle une Zovoh. D'après la Tôroh, ce n'est que dans le cas où une femme saigne au moins trois jours de plus au-delà des Yamé Niddoh qu'elle doit compter sept jours purs. Cette période de onze jours est ce qu'on appelle יְמֵי זִיבָה « Yamé Zivoh » (les jours de la Zovoh), parce que ce n'est que durant cette période-là qu'une femme peut devenir Zovoh. Après ces dix-huit jours depuis le commencement de son cycle menstruel normal, tout saignement est à nouveau considéré Niddoh et non Zovoh. C'est l'opinion de tous les Ri`shônim, sans exception. Et ceux qui attribuent au Ramba''m ז״ל une opinion divergente de celle des autres Ri`shônim se basent sur la version corrompue du Mishnéh Tôroh (comme par exemple l'édition imprécise de Vilna, notamment utilisé sur Chabad.org). Dans les manuscrits du Ramba''m et l'édition yéménite (qui est la plus précise, et celle que j'utilise), la même position que celle des autres Ri`shônim est exprimée aux Hilkôth `issouré Bi`oh 6:5.


Tout ce que nous venons de dire est d'après la Tôroh. Mais à cause de la confusion qui pouvait exister à différencier les Yamé Niddoh des Yamé Zivoh, les Hakhomim décrétèrent que tout saignement devait être considéré comme s'étant produit durant les onze Yamé Zivoh, ce qui signifie alors qu'un saignement menstruel normal qui dure trois jours ou plus doit être suivi par sept jours purs. Le Ramba'm mentionne ce décret aux Hilkôth `issouré Bi`oh 11:3 de la manière suivante : וּבִימֵי חַכְמֵי תַּלְמוּד, נִסְתַּפַּק הַדָּבָר הַרְבֵּה בִּרְאִיּוֹת הַדָּמִים, וְנִתְקַלְקְלוּ הַוְּסָתוֹת, לְפִי שֶׁלֹּא הָיָה כּוֹחַ בְּכָל הַנָּשִׁים לִמְנוֹת יְמֵי נִדָּה וִימֵי זִיבָה; וּלְפִיכָּךְ הִחְמִירוּ חֲכָמִים בַּדָּבָר, וְגָזְרוּ שֶׁיִּהְיוּ כָּל יְמֵי הָאִשָּׁה כִּימֵי זִיבָתָהּ, וְיִהְיֶה כָּל דָּם שֶׁתִּרְאֶה סְפֵק דַּם זִיבוּת « Durant les jours des Sages du Talmoudh des doutes entourèrent le sujet concernant l'apparence du sang et le calcul des périodes menstruelles parce qu'il n'était pas du potentiel de toutes les femmes de calculer les Yamé Niddoh et les Yamé Zivoh. Par conséquent, les Hakhomim furent stricts à ce sujet, et décrétèrent que tous les jours de la femme devaient être comme les jours de sa Zivoh et que tout sang qu'elle verrait devait être considéré comme du sang de Zivoh, à cause du doute ». De quoi s'agit-il ? Il est très important de l'expliquer correctement, car la pratique qui a lieu de nos jours n'a absolument rien à voir avec ce décret. Le Talmoudh nous explique qu'à cause des doutes que de nombreuses femmes rapportèrent à Rébbi Yahoudhoh Hannosi` ז״ל concernant le fait de savoir si l'écoulement de sang qu'elles avaient vu rendait Niddoh (c'est-à-dire un écoulement durant un cycle normal) ou Zovoh (c'est-à-dire un écoulement en-dehors de la période de Niddoh), il décida que si le saignement n'avait duré qu'un seul jour, les femmes devaient compter six jours consécutifs sans écoulement avant de s'immerger au début du septième jour (à la tombée de la nuit) et pouvoir devenir pures, car ces six jours supplémentaires permettraient de respecter autant les lois de Niddoh que de Zovoh, puisque la période de Niddoh dure sept jours, et que la Zivoh doit compter sept jours depuis le jour où ses saignements ont cessé. Ainsi, dans les deux cas, attendre six jours supplémentaires après avoir expérimenté un saignement douteux d'un seul jour respecte les deux situations. Si le saignement avait duré deux jours, elles devaient attendre six jours supplémentaires pour être pures, car il est possible que le premier des deux jours était le dernier d'une période de Zovoh, alors que le deuxième jour était le premier d'une période de Niddoh. En ajoutant six jours après le deuxième jour, cela permettait, là encore, de respecter les deux situations. Mais si elles observaient du sang durant trois jours, elles devaient attendre sept jours supplémentaires avant de redevenir pures, car il est possible que les saignements aient eu lieu durant une période de Zovoh et non de Niddoh. C'est de ce décret dont on fait mention, et cela n'a rien à voir avec la pratique qui est suivie aujourd'hui, comme nous l'expliquerons plus bas.


En plus de cela, le Talmoudh nous informe que les femmes Israélites (et non les Hakhomim) s'imposèrent la Houmroh supplémentaire de compter d'office sept jours purs après avoir vu la moindre tache de sang, même de la taille d'une graine de moutarde, et se considéraient donc d'office Niddoh ou Zovoh. Pourquoi se sont-elles imposées cette Houmroh ? C'est en fait assez simple à comprendre. Du temps de la Mishnoh, nous avions le Sanhédhrin qui était composé d'experts sur toutes les questions halakhiques. Lorsqu'une femme trouvait dans ses sous-vêtements ou tissu d'inspection une tache douteuse, elle l'apportait au Sanhédhrin, et nos Sages étaient capables de déterminer, à partir de la taille et la couleur de la tache, si elle rendait Niddoh ou pas. En effet, ce n'est pas parce qu'une femme voit du sang que cela veut dire qu'elle est Niddoh. (Le Ramba''m traite en longueur des critères à remplir pour déterminer que du sang rend Niddoh ou pas.) Or, après l'abolition du Sanhédhrin, et suite à la dispersion qui fit que les femmes n'avaient pas toutes l'opportunité de consulter un expert sur le sujet dans leurs localités et que tous les Rabbins venus après la dissolution du Sanhédhrin et l'exil n'étaient pas forcément compétents et experts sur ces sujets, elles s'imposèrent la Houmroh que peu importe la couleur, la forme et la taille de la tache de sang qu'elles trouveraient sur leurs sous-vêtements ou leur tissu d'inspection, et peu importe le nombre de jours qu'avait duré le saignement, elles se considéreraient comme des Zovôth, et attendraient que sept jours consécutifs sans sang passent, comme si elles étaient réellement Zovôth. Pour les références concernant cette Houmroh que les femmes s'imposèrent, voir Barokhôth 31a, Maghilloh 28b et Niddoh 66a. Le Ramba''m la rapporte également dans les Hilkôth `isouré Bi`oh 11:4.


Que ce soit avec le décret des Sages ou la Houmroh que ce sont imposées les femmes, on n'arrive pas au chiffre de quatorze jours que beaucoup respectent. Et en fait, le Ramba''m lui-même condamne cette pratique, qui n'a rien à voir avec le décret susmentionné des Sages. Il écrit ceci dans les Hilkôth `issouré Bi`oh 11:13 : זֶה שֶׁתִּמְצָא בְּמִקְצַת מְקוֹמוֹת, שֶׁהַנִּדָּה יוֹשֶׁבֶת שִׁבְעַת יָמִים בְּנִדָּתָהּ, וְאַף עַל פִּי שֶׁלֹּא רָאָת דָּם אֵלָא יוֹם אֶחָד, וְאַחַר הַשִּׁבְעָה תֵּשֵׁב שִׁבְעַת יְמֵי נְקִיִּים--אֵין זֶה מִנְהָג, אֵלָא טְעוּת הִיא מִמִּי שֶׁהוֹרָה לָהֶם כָּךְ; וְאֵין רָאוּי לִפְנוֹת לְדָבָר זֶה כְּלָל--אֵלָא אִם רָאֲתָה יוֹם אֶחָד, סוֹפֶרֶת אַחֲרָיו שִׁבְעָה, וְטוֹבֶלֶת בְּלֵיל שְׁמִינִי שְׁהוּא לֵיל שֵׁנִי שֶׁלְּאַחַר יְמֵי נִדָּתָהּ, וּמֻתֶּרֶת לְבַעְלָהּ « On a découvert que dans certaines localités la Niddoh demeurait sept jours dans son état de Niddoh, bien qu'elle n'ai vu du sang qu'un seul jour, et après ces sept jours elle compte les jours purs. Ceci n'est pas un Minhogh ! C'est plutôt une erreur de la part de celui qui l'a enseigné, et il ne convient pas du tout d'en parler davantage ! Plutôt, si elle n'a vu du sang qu'un seul jour, elle doit compter sept jours après celui-là et s'immerger la nuit du huitième jour, qui est la deuxième nuit qui suit les jours de sa période de Niddoh. Et elle est alors permise à son mari ». De ce fait, si une femme n'a saigné qu'un seul jour, qu'elle ne saigne plus le jour suivant (ou qu'elle s'est inspectée et n'a pas trouvé de sang), à partir de ce moment elle peut immédiatement commencer à compter sept jours. Et si durant ces sept jours qu'elle a comptés elle n'a pas eu d'écoulements de sang ou n'a pas vu de sang, à la conclusion du septième jour, et donc durant la nuit qui fait commencer le huitième jour, elle peut s'immerger et est de nouveau permise à son mari. Elle aura donc été Niddoh neuf jours (le seul jour où elle saigné + les sept jours purs qui viennent après + la conclusion du septième jour qui introduit dans le huitième), car un jour qui commence est considéré comme ayant été complété). La coutume que le Ramba''m dénonce ici est précisément celle que bon nombre de `ashkanazim suivent aujourd'hui, c'est-à-dire attendre que les sept jours de Niddoh passent avant d'ajouter à nouveau les sept jours purs, ce qui fait que la femme est Niddoh quatorze jours. Or, ce n'est pas ce que HaZa''l ont décrété. L'erreur de ceux qui suivent ce Minhogh est qu'ils ont mal interprété le fait que les périodes de Niddoh et Zovoh devaient être combinées à cause du doute quant à savoir si le premier jour était du sang de Niddoh ou du sang de Zovoh. En d'autres mots, si c'était du sang pendant la période menstruel ou pas. Ils ont donc cru que cela voulait dire qu'il fallait compter sept jours de Zovoh après que les sept jours de Niddoh soient passés. Mais ce n'est pas ce que le décret stipule. Ce que le décret dit est qu'il faut combiner les deux périodes en une seule de fa!on à ce que le nombre de jours que l'on compte après que l'on ait cessé de saigner puisse couvrir les deux périodes en une fois, et non pas qu'une vienne après l'autre ! Ceux qui suivent ce Minhogh des quatorze jours de Niddoh sont dans une erreur totale ! Il n'y a pas que dans le Mishnéh Tôroh que cela est rapporté, mais dans plusieurs autres textes des Ri`shônim. Voir par exemple les Hilkôth Niddoh de Rabbénou `aharôn Halléwi (1235-1290), où cette erreur est également dénoncée ici.


Mais ce n'est pas la seule erreur. La coutume majoritaire qui prévaut de nos jours consiste à attendre un certain nombre de jours avant de procéder à l'inspection et commencer à compter les sept jours purs. Les femmes `ashkanaziyôth et la majorité des Safaradhiyôth attendent cinq jours, puis comptent les sept jours purs, tandis qu'une minorité de femmes Safaradhiyôth attendent quatre jours avant de commencer à compter les sept jours purs. C'est cela qui explique pourquoi la période de Niddoh de certaines femmes dure onze jours, tandis que celle d'autres femmes dure douze jours. Mais d'un côté comme de l'autre, il s'agit d'une coutume erronée ! D'où provient-elle ?


Les gens ont en fait ajouté dans le compte une donnée qui n'a rien à voir avec les lois de Niddoh. Il existe une Halokhoh qui stipule qu'une femme qui expulse de son vagin du sperme est considérée Tomé`, exactement comme un Ba´al Qari (un homme qui a eu une éjaculation, comme nous l'avions expliqué dans l'article précédent), et la Halokhoh stipule que le sperme est considéré viable durant trois jours dans la vagin, mais qu'au-delà de ces trois jours le sperme n'est plus viable. C'est également scientifiquement prouvé aujourd'hui que le sperme peut effectivement survivre dans le vagin 2-3. Ainsi, il est possible que dans les trois jours qui suivent une relation sexuelle une femme expérimente un écoulement de sperme, ce qui, halakhiquement parlant, la rend Tomé`. De ce fait, pour être certain qu'aucune matière séminale ne sera expulsée durant les sept jours purs afin que cela ne rende pas impur un de ces sept jours, 72 heures doivent avoir passées depuis la dernière fois que la femme a eu une relation sexuelle jusqu'au moment où elle va commencer son compte. De plus, puisque les 72 heures pourraient commencer en plein milieu d'une journée et s'étendre au milieu du quatrième jour, elle ne peut pas commencer à compter les sept jours purs avant le cinquième jour. Par conséquent, certaines femmes ont le Minhogh d'attendre le cinquième jour avant de commencer à compter les sept jours purs, ce qui leur fait une période de Niddoh de douze jours. Mais le Minhogh dans la majorité des communautés consiste à attendre un jour supplémentaire pour éviter des problèmes au cas où la femme aurait eu un rapport sexuel peu de temps après le coucher du soleil en pensant faussement que le rapport s'était terminé avant le coucher du soleil et commettant ainsi une erreur de calcul. De ce fait, elles attendent que six jours soient passés depuis le rapport sexuel pour commencer à compter les sept jours purs, ce qui leur fait une période de Niddoh de treize jours. Une minorité de femmes Safaradhiyôth n'attendent que quatre jours après le rapport avant de commencer à compter les sept jours purs, ce qui leur fait une période de Niddoh de onze jours. Mais afin que la pratique soit uniforme, avec le temps, c'est ainsi que les femmes ont commencé à attendre que passe un certain nombre de jours, même sans avoir eu de relations sexuelles dans les trois jours qui ont précédé le début de leur cycle.


Tous ces Minhoghim sont erronés ! Le sperme qui coulerait n'a aucun rapport avec son sang menstruel. En outre, comme nous l'avions expliqué dans l'article précédent concernant l'homme qui aurait eu un écoulement séminal, le décret de ´azro` Hassôfér ע״ה relatif à l'impureté du sperme fut annulé. Il suffit simplement de se nettoyer la partie sur laquelle du sperme aurait été trouvé. C'est une combinaison de deux sujets qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre. De ce fait, il n'est pas nécessaire d'attendre quatre, cinq ou six jours avant de faire une inspection et commencer à compter les sept jours purs. Ainsi, si le sang menstruel n'a duré qu'un, deux ou trois jours et qu'elle s'est inspectée après que les saignements aient fini, elle doit compter sept jours supplémentaires, s'immerger au Miqwah, et redevient permise à son mari. Comme cela a été dit plus haut, c'est de cette façon-là que les Ri`shônim disent de compter. (Nous avons notamment cité le Ramba''m et Rabbénou `aharôn Halléwi.)


Toutes ces Houmrôth susmentionnées sont comprises par de nombreuses personnes comme étant problématiques. Elles résultent fréquemment en ce que nous appelons « l'infertilité halakhique », c'est-à-dire des femmes qui, parce qu'elles respectent ces Houmrôth et attendent de nombreux jours avant de commencer à compter leurs sept jours purs, perdent l'opportunité de tomber enceinte parce que l'ovulation se produit durant les sept jours purs, où elles sont interdites à leurs maris ! Le fait que les différentes périodes de Niddoh suivies aujourd'hui durent donc au-delà des onze jours où une femme peut potentiellement être Zovoh fait que de très nombreuses femmes se retrouvent en train d'avoir des rapports sexuels avec leurs maris dans des périodes où elles ne sont pas fécondables ! C'est pour cela qu'on appelle cela « infertilité halakhique », car bon nombre de cas d'infertilité dans les communautés religieuses sont causés par le fait de suivre ce qu'on croit être la « Halokhoh ». C'est un problème sérieux et grave à plusieurs niveaux. L'une des conséquences les plus graves, à mes yeux, de l'infertilité halakhique est que très nombreux couples religieux ont recourt à la procréation in-vitro ou à des dons de sperme pour que la femme puisse tomber enceinte. Et lorsque cela fonctionne, ils qualifient ce bébé éprouvette de « miracle » ! En outre, de nombreux Juifs très religieux (hommes ou femmes) se plaignent que la longue période d'abstinence (de douze à quatorze jours) de tout rapport intime a un impact négatif sur leur mariage. On ne peut pas jeter sous le tapis tous ces problèmes réels et faire comme s'ils n'existaient pas, tout ça pour perpétuer des Minhoghim insensés et basés sur des erreurs !
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