samedi 26 décembre 2015

Exposition rationnelle des treize principes fondamentaux de toute foi

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Exposition rationnelle des treize principes fondamentaux de toute foi


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Chapitre Un

Le but de cet exposé est de faire la lumière sur le vrai sentier menant vers Dieu. Pour réellement saisir la Vraie Voie, on doit pleinement comprendre les différences entre elle et les fausses voies. Seulement alors, on pourra la suivre avec la confiance et connaissance qu'elle nous mènera vers le but recherché. La raison à cela est assez simple. Le but et l'affirmation ultime de chaque religion et voie est qu'elle nous mène à la Vérité ultime de la réalité, à savoir, Dieu. Si tel est le cas, elle doit être établie comme étant valide, car autrement, comment pourrait-elle mener à la Vérité ? Il incombe donc à chaque chercheur de la vérité de l'investiguer, et on peut dire que c'est là le commencement de la voie qui amène à l'atteindre. Quelqu'un qui n'a pas investigué la vérité ne peut être considéré comme un vrai chercheur de la vérité, car il n'a pas pris les mesures nécessaires pour parvenir à la trouver et la distinguer de la fausseté.

Malheureusement, aujourd'hui, nous nous trouvons dans un état d'obscurité doublée ou quadruplée. De nombreuses religions et idéologies en compétition affirment être vraies. Par conséquent, notre but ici est de déterminer les principes fondamentaux qui peuvent être considérés comme des axiomes allant de soi et leurs ramifications logiques. Grâce à cela, nous serons capables d'isoler la vérité et rejeter la fausseté.

L'axiome premier, qui est le fondement de tous les autres axiomes, est notre propre existence, et bien qu'elle ne puisse être testée en laboratoire, il n'y a pas un être humain sur terre capable de nier ou échapper à la vérité basique qu'il existe. En outre, la conscience d'exister est de loin plus grande et puissante que toute autre expérience. Le seul fait que nous sommes conscients et expérimentons quelque chose, est une preuve positive que nous existons, car autrement, qui pourrait expérimenter quoi que ce soit ? Par conséquent, nous acceptons notre existence comme étant axiomatique dans tout ce que nous faisons, car autrement nous ne pourrions pas manger, boire, bouger ou même respirer. Un être non existant ne respire pas.

Deuxièmement, par rapport à notre existence, il est indéniable que nous avons des limites qu'il nous est impossible de surmonter. Peu importe à quel point je le voudrais, je suis incapable de voler comme un oiseau ou vivre sous l'eau comme un poisson. Même les capacités et qualités que je possède me limitent, aussi bien dans le temps (je vis, mais pas éternellement) que dans l'espace (je suis ici, mais pas partout). Dans tous les sens, je suis confiné par les qualités et limites qui me caractérisent, car c'est la nature même de mon existence. Cette vérité est indéniable et inévitable. La « nature de notre existence » est, de ce fait, notre second axiome et vérité allant de soi.

Chapitre Deux

Notre existence est physique. Chaque entité physique, que ce soit le corps humain, la planète Terre, ou l'univers entier, est limitée. Elle est, par définition, composée de partie et est, par conséquent, quantifiable. Si tel est le cas, elle n'est pas infinie ; elle a un commencement et une fin, aussi bien dans le temps que dans l'espace. Elle possède également, par définition, des dimensions. Elle doit exister à l'intérieur du temps et posséder une longueur, une largeur et une profondeur. Tout ce qui existe à l'intérieur du temps et possède une longueur, une largeur et une profondeur possède une mesure et est, de ce fait, limité.

Pour que l'espace existe, il doit y avoir au moins deux points de position. S'il y a deux points, la région entre les deux a une mesure. Cela étant le cas, l'espace, par définition, est fini. (Évidemment, l'espace entre deux points n'est qu'unidimensionnel et ne peut exister en tant qu'espace physique. Pour qu'un espace physique existe réellement, il doit y avoir les trois dimensions de la longueur, de largeur et de la profondeur. En tous les cas, si la totalité de l'univers était compressée en un seul point non dimensionnel ne possédant pas une longueur, une largeur et une profondeur, ni le temps ni l'espace ne pourrait exister. En outre, ce point ne pourrait exister dans le temps et l'espace.) De même, pour que le temps existe, il doit y avoir au moins deux points de séquence. La durée entre les deux points a une mesure. Par , le temps, par définition, est fini. À l'évidence, ce qui est mesurable ne peut être incommensurable. Il a un commencement et une fin. Puisque le temps et l'espace sont limités, tout ce qui se trouve à l'intérieur du temps et de l'espace est plus que certainement limité. (Mais attention, tout ce que nous avons dit sur le temps et l'espace n'implique pas nécessairement qu'une fois qu'ils existent ils ne peuvent exister infiniment ou éternellement. Néanmoins, ils tomberaient quand même dans la catégorie des infinis limités ou « définis », dont nous parlerons au Chapitre Trois de cet exposé, et leur existence continuerait à dépendre de l'existence d'un être « véritablement » infini.)

En eux-mêmes et d'eux-mêmes, le temps et l'espace n'ont pas à exister. Si tel est le cas pour eux, ça l'est certainement également pour tout ce qui se trouve à l'intérieur d'eux. De ce fait, nous voyons que l'existence de l'univers et tout ce qui s'y trouve ne leur est pas intrinsèque.

Puisque le temps, l'espace et l'univers ont un commencement à leur existence, cela signifie qu'avant cela, ils n'existaient pas. Cela étant le cas, comment sont-ils venus à l'existence ? À l'évidence, ils ne pouvaient s'amener eux-mêmes à l'existence, car quelque chose qui n'existe pas ne peut, ni s'amener à exister, ni amener quoi que ce soit d'autre à exister. Cela signifie qu'un Être qui existe doit avoir amené toute chose à l'existence et qu'il transcende Lui-même le temps et l'espace. Par conséquent, nous devons dire que cet Être est infini. Il n'y avait pas de moment où il n'existait pas, et il n'y aura pas non plus de moment où il n'existera pas. De là, nous comprenons que cet Être est l' « Être Véritable », dont l'existence Lui est intrinsèque et non dépendante d'un quelconque autre être.

Puisque chaque être limité a un commencement et une fin, et que son existence ne lui est pas intrinsèque, il ne peut exister par lui-même, et sa nature est de ne pas exister. De ce fait, si l'Être Infini cessait d'imposer une existence à l'entité créée, cette dernière cesserait d'exister. De plus, comme cela a également été expliqué plus haut, le temps et l'espace sont aussi limités et n'ont pas d'existence intrinsèque. Leur existence doit leur avoir été imposée. Par conséquent, tout ce qui existe à l'intérieur du temps et de l'espace doit certainement avoir été contraint d'exister, tout comme le temps et l'espace.

En outre, il ne peut y avoir qu'un seul Être véritablement Infini qui existe intrinsèquement, sans commencement ni fin. Il est impossible pour deux êtres véritablement infinis de coexister. Car, s'ils étaient plus qu'un, aucun des deux ne serait véritablement infini. Il y aurait un moment où l'existence de l'un cesserait et celle de l'autre commencerait. Par conséquent, s'ils étaient deux, ils seraient, par nécessité, limités et par conséquent dépendants d'un être supérieur véritablement infini et singulier pour les faire exister. De ce fait, nous devons dire que l'Être Infini dont nous parlons est une singularité absolue. En d'autres mots, seul cet Être Infini Singulier existe véritablement, d'une façon qui est intrinsèque et indépendante de toute autre existence. Il est seul, et tous les autres êtres n'existent pas intrinsèquement, mais sont plutôt dépendants de Son existence pour leur propre existence. Cela signifie que par rapport à Son existence, ils n'ont pas d'existence, même après avoir été amenés à l'existence.

Pour résumer, nous avons conclu quelques points cruciaux :

  1. Premièrement, que notre existence, parce qu'elle est limitée, nécessite l'existence d'un Être Infini, dont l'existence est intrinsèque. Cet Être n'a ni commencement ni fin.
  2. Deuxièmement, cet Être Infini est absolument singulier et seul.
  3. Troisièmement, toute existence, hormis celle de cet Être Infini, a un commencement et une fin. Par conséquent, l'existence de quoi que ce soit, hormis celle de l'Être Infini, ne lui est pas intrinsèque. De ce fait, son existence doit lui avoir été imposée par cet Être Infini et dépend de Lui.
  4. Cet Être Infini transcende le temps et l'espace.
  5. Tous les autres êtres « dépendants » n'ont pas d'existence vis-à-vis de celle de cet Être Infini.

Il serait par conséquent inapproprié d'adorer quoi que ce soit d'autre que cet Être Infini Singulier, car autrement on serait en train d'adorer une entité limitée et créée, qui n'a pas d'existence intrinsèque et dont l'existence lui fut imposée par l'Être Infini Singulier. De ce fait, il serait coupable d'adorer un faux dieu !

Chapitre Trois

Cet Être Infini Singulier ne pet être décrit dans le sens normal du terme « infini ». La raison à cela est que l'infini est limité par le fait d'être infini. Par exemple, un nombre infini ne se transforme à aucun moment en un nombre fini. Il ne peut qu'être infini. Bien qu'il soit illimité, néanmoins, à ce degré il est limité, en ce que le commencement du fini est la limite de l'infini. Par conséquent, cette sorte d'infini est également limitée par la définition d'être infinie. Elle, aussi, a un commencement et une fin. En d'autres mots, sa fin est là où commence le fini. De ce fait, cette sorte d'infini n'existe pas non plus intrinsèquement et doit être contrainte à exister. De plus, un infini défini est limité par sa définition et n'est donc fini qu'à cet égard. Par exemple, un nombre infini est limité par la définition même d'être un nombre, ou même si l'on disait que le temps est infini, néanmoins, il est limité par la définition même d'être un temps, plutôt que quelque chose d'autre. Mais l'infinité de l'Être Infini Singulier mentionné plus haut, dépasse tout cela, car nous devons dire qu'Il n'est limité en rien, ni de quelque manière que ce soit, et qu'Il peut tout, littéralement. Il n'a absolument aucune limite Le définissant. Plutôt, Il définit à la fois le fini et l'infini, et transcende les deux.

En outre, si quelqu'un disait que cet Être Infini a un corps ou une forme, même de la manière la plus raffinée et spirituelle, il serait en train de Lui imposer des limites. Or, c'est impossible de le dire, comme expliqué plus haut. Par conséquent, il est nécessaire d'affirmer qu'Il n'a ni corps ni forme de quelque nature que ce soit, car Il ne peut être défini de quelconque manière.

À cause de tout cela, il est impossible pour ceux qui sont limités de saisir cet Être Infini par leurs propres efforts, de quelque façon que ce soit. Car, comme cela a été expliqué plus haut, le fini ne peut jamais atteindre l'infini. Il est, de ce fait, impossible pour un être humain de saisir la vérité ultime de la réalité, cet Être Infini Singulier. Cela peut se comprendre de différentes manières : premièrement, un effet ne peut jamais saisir sa cause, puisque, par définition, la cause doit toujours être au-delà de l'effet. Deuxièmement, un être limité est confiné par ses limites. Il lui est impossible de les transcender par ses propres moyens. Il est, de ce fait, impossible pour quoi que ce soit doté d'un corps ou d'une forme définie, même l' « infini défini » mentionné plus haut, de saisir l'essence de ce qui est au-delà du corps ou de la forme.

Néanmoins, il est clair que cette contrainte ne s'applique qu'aux êtres limités, et pas à l'Être Infini Singulier, puisqu'Il n'a pas de limites. En d'autres mots, bien que par leurs propres moyens, les êtres créés limités ne peuvent en aucun cas saisir l'Être Infini Singulier, toutefois, Lui peut certainement Se faire connaître à eux. C'est assez simple à comprendre, car bien qu'Il soit au-delà de nous en raison de nos limitations, nous ne sommes pas au-delà de Lui, car Il n'a pas de limitations.

Retournons donc à ce dont nous avions parlé précédemment, et comprenons quelques-unes de leurs ramifications. Nous avions expliqué plus haut que toute entité limitée doit s'être vue imposer son existence afin d'être. Si tel n'était pas le cas, elle retournerait à son état originel de non existence. En d'autres mots, toute existence créée est comme rien par rapport à l'Être Infini Singulier, dont l'existence Lui est intrinsèque. Par conséquent, il s'en suit avec certitude que toute entité créée doit être créée continuellement, car, comme expliqué plus haut, elle existe à l'intérieur du temps et de l'espace, et le temps et l'espace sont également contraints à exister par l'Être Infini. En d'autres mots, il doit y avoir une force créatrice constante de l'Être Infini Singulier, qui impose et contraint le temps et l'espace, et tout ce qu'ils contiennent, à exister.

Étant donné que toute la Création est contrainte à l'existence à partir de rien continuellement, nous devons dire que c'est intentionnel, plutôt qu'accidentel. Premièrement, quelque chose ne peut pas venir du néant accidentellement, car il n'y a alors rien pour que l'accident se produise. Par conséquent, toute existence doit avoir été provoquée intentionnellement. Deuxièmement, cela est davantage soutenu par le fait que, comme expliqué plus haut, l'Être Infini n'est pas limité ou défini par quelque nature que ce soit. Plutôt, c'est Lui qui définit la nature. De ce fait, il serait erroné de dire qu'à un certain moment, notre existence est juste venue à l'existence accidentellement (d'autant plus qu'Il est au-delà du temps). En outre, il serait erroné de dire qu'il y aurait une certaine nature qui contraint l'Être Infini à créer. Cela ne se peut pas, car, comme expliqué plus haut, Il est au-delà de la nature. Il définit la nature plutôt que d'être défini par elle. Nous sommes donc forcés de dire que l'Être Infini a fait le choix intentionnel de nous faire exister. De plus, l'intention pour la création doit être constante, car si elle devait cesser, notre existence cesserait.

S'il y a une intention à notre existence, cela signifie qu'elle a un but. Par définition, quelque chose est inutile s'il se produit accidentellement, sans intention. À l'inverse, si quelque chose est intentionnel, il y a un but. Si nous devions dire que notre existence était involontaire et accidentelle, nous serions en train de dire qu'il n'y a pas de but à notre existence. Une telle position est impossible, comme expliqué plus haut, parce que quelque chose ne peut pas venir de rien, du néant, involontairement. C'est également insensé, car clairement, même lorsqu'un être humain choisit de faire quelque chose intentionnellement, il y a un but. Si tel est le cas pour un être humain (qui est limité et n'est que l'effet), c'est que le Créateur (qui est illimité et est la cause) est certainement capable de choisir de faire ou ne pas faire. En outre, nos choix sont limités, car nous sommes limités. Cependant, Ses choix sont illimités puisqu'Il est illimité. Par conséquent, Il est l'exclusif détenteur d'un choix véritable et d'un libre-arbitre illimité.

Arguer qu'Il ne peut avoir de libre-arbitre, parce qu'afin qu'il y ait un choix à faire il faut qu'il y ait des « choses existantes » entre lesquelles faire un choix, est totalement insensé. Premièrement, cela reviendrait à Le limiter. Deuxièmement, notre existence elle-même est un témoignage de Son libre-arbitre. Troisièmement, Il peut intentionnellement choisir de faire exister des « choses » qui n'existaient pas avant, comme expliqué plus haut. Puisqu'Il est illimité, Il peut faire ce qu'Il désire. De toute façon, voici, nous sommes ! Cela signifie non seulement qu'Il a choisi de nous créer, mais l'a également fait de la manière et la façon que nous sommes. De l'autre côté, Il est la seule existence qui n'a pas besoin d'être pensé pour venir à l’existence, car Il existe toujours et Son existence Lui est intrinsèque.

Il s'en suit de tout cela qu'il y a une intention générale pour l'ensemble de la Création, et une intention particulière pour tous les détails de l'ensemble de la Création, même pour la plus petite particule. S'il manquait une intention derrière l'existence d'une seule particule, elle ne pourrait exister. Tout ce qui existe a une intention et un but, et chaque détail de cet ensemble remplit son intention et but spécifique et unique, pour amener à la réalisation de l'intention et but général. C'est évident, puisque les détails ne sont que des parties et parcelles de l'ensemble.

De plus, du fait que l'Être Infini Singulier a contraint toute chose à l'existence avec un but, une intention et Son libre-arbitre, il est assez clair qu'Il est un Être conscient et pas simplement une « Cause Première » qui est dénuée de toute conscience, et qu'Il est, au contraire, conscient de tout, même de la plus petite particule. Si tel n'était pas le cas, elles ne pourraient exister.

De tout cela, nous comprenons qu'à moins que la nature de l'existence change et ne soit échangée par une nature différente, le but et l'intention de l’existence reste constants.

Chapitre Quatre

Il est impossible pour un être humain limité de déterminer le but de notre existence. De même, il est impossible pour un être humain de déterminer la nature de comment notre existence s'est produite. Toute tentative d'une telle spéculation au moyen seul de la logique humaine est futile, car, comme expliqué plus haut, nous sommes limités et ne pouvons d'aucune façon que ce soit saisir ce qui est au-delà de nos limitations. De même, il est impossible pour un être humain de déterminer la voie qui atteindra le but pensé de la Création et le mènera à son accomplissement ultime. Une personne fera usage de son intelligence limitée et présentera un « but » et une « voie », tandis qu'une autre personne présentera un raisonnement totalement différent. Premièrement, comment pourrions-nous déterminer ce qui est correct ? Deuxièmement, par définition, leurs opinions sont toutes les deux fausses, parce qu'elles furent déterminées uniquement par l'intelligence humaine, qui est restreinte par ses limitations.

Nous sommes, par conséquent, contraints de dire que si une quelconque information sur le but de l'existence et la voie vers sa réalisation doit être connue, elle doit, par nécessité, provenir de ce qui est au-delà de notre existence limitée. Plus spécifiquement, cette connaissance doit nous avoir été accordée par le Créateur Lui-même, car Lui seul connait le but de Sa Création et la voie menant à sa réalisation. De ce fait, seul le Créateur peut nous informer du but réfléchi de notre existence. De même, seul le Créateur peut nous informer de la nature véritable nature de l'existence, aussi bien de la Sienne que les nôtres. Puisque nous sommes limités, il nous est impossible de le déterminer et le savoir par nos propres efforts et moyens.

Il est donc clair de ce qui vient d'être dit, que pour que cela soit connu de l'homme, l'Être Infini Singulier Lui-même aurait à le révéler. Il devrait y avoir de la prophétie, qui est la révélation qui nous est accordée de l'Être Infini Singulier, qui est au-dessus et au-delà d'une existence limitée. Si quelqu'un devait prétendre avoir atteint cette connaissance sans l'avoir reçue de l'Être Infini Singulier (c'est-à-dire, sans la prophétie), mais plutôt par ses propres moyens, nous serions, par nécessité, forcés de catégoriquement rejeter cela comme de la fausseté.

Maintenant, il est clair du fait qu'il y a un passage de temps depuis la période durant laquelle l'intention pour la Création n'a pas encore été réalisée, jusqu'au point de sa réalisation ultime, que sa réalisation n'est pas uniquement dépendante du Créateur seul. Si ce n'était pas le cas, il serait complètement superflu qu'il y ait un passage de temps. Puisque l'Être Infini Singulier est illimité et transcende les contraintes du temps, Il pourrait passer directement au résultat final, amenant l'intention et le but à s'accomplir immédiatement. Par conséquent, force est de constater que le Créateur a intentionnellement et spécifiquement remis la réalisation du but de la Création à un être créé qui, à cause de ses limitations, ne peut le réaliser que graduellement.

Cet être créé devrait s'être vu accorder une intelligence supérieure et un libre-arbitre, de façon à pouvoir être capable de recevoir la connaissance d'un objectif planifié, et le réaliser avec volonté et résolution, car si cette créature le réalisait le but par réflexe, sans pensée ni choix, tout cela équivaudrait à des efforts inutiles, car il aurait alors simplement suffit au Créateur de le réaliser Lui-même, immédiatement.

Puisque c'est précisément l'homme qui s'est vu accorder cette intelligence supérieure et un libre-arbitre, il est clair qu'il doit être la créature qui fut choisie pour réaliser le but ultime planifié par le Créateur dans Sa Création, et que le Créateur avait l'intention de nous faire connaître Sa volonté. Autrement, il aurait été totalement superflu que nous possédions un intellect et un libre-arbitre, et nous aurions simplement été comme n'importe laquelle des autres créatures qui réalisent leur but instinctivement, sans pensée ni choix. Plutôt, nous devons dire que nous nous sommes vus accorder un intellect et un libre-arbitre afin de pouvoir être informés de notre but et le réaliser, librement.

De tout cela, il est clair que s'il n'y avait pas eu de révélation d'en-haut (que nous appelons « prophétie »), il n'aurait pas pu y avoir la moindre relation entre nous et ce qui dépasse notre existence limitée, et encore moins avec le Créateur. En outre, il ne pourrait y avoir aucune voie de vie établie, ou norme de moralité. Plutôt, chaque personne aurait suivi, par nécessité, son propre cœur, car il n'y aurait rien d'autre à suivre. Ce qu'une personne ou société considérerait comme étant moral, une autre pourrait la considérer comme immoral, étant donné qu'il n'y aurait aucun moyen objectif d'établir des normes universelles.

De plus, si aucun but ne nous avait été révélé d'en-haut, il n'y aurait aucun impératif de nous tenir à quelque loi ou morale que ce soit, peu importe leur source, et à l'évidence, aucun ensemble de lois ou normes morales ne pourrait être considéré supérieur à un autre. Plutôt, chaque personne ou société pourrait suivre les diktats de ses caprices et plaisirs sans considération aucune à la volonté d'un Créateur, car aucune loi ou norme morale n'aurait été donnée par Lui. Même une sanction physique ou la mort pour la transgression de règles établies par convention sociale serait dénuée de sens, car au final, si aucun but ne nous avait été révélé par rapport à notre existence, il n'y aurait aucun sens à nous comporter d'une certaine manière, et il n'y aurait également aucune différence entre vivre ou mourir. On comprend, par conséquent, que sans un but et une loi Divine, c'est-à-dire, une loi reçue de l'Être Infini Singulier, il ne pourrait y avoir de bien et de mal, de récompense et de punition, ou quelque objectif que ce soit à notre existence.

Cela étant dit, nous ne pouvons pas dire que l'Être Infini Singulier est contraint de nous informer de notre but, ou de décréter des lois et des normes morales sur Ses créatures. Mais bien qu'Il ne soit pas contraint de le faire, Il pourrait faire le choix de le faire. La raison à cela est qu'afin que nous puissions être conscients du but, distinguer entre le bien et le mal, etc., l'Être Infini Singulier aurait à nous informer de ces choses. Tant que ces informations manquent, il serait impossible d’établir qu'une chose est bien ou mal, ou que quelqu'un accomplit ou pas la volonté de Dieu, puisqu'Il ne nous aurait pas fait connaître Sa volonté. De plus, tant que ces informations seraient manquantes, nous ne pourrions être capables que de suivre les caprices de nos cœurs, étant donné que sans révélation il serait futile de rechercher ce qui est au-delà de nos limites, puisque la volonté de Dieu dépasserait nos capacités.

L'inverse est également vrai. Dès l'instant où de telles informations auraient été révélées à l'homme, il ne pourrait plus se justifier en suivant simplement les caprices de son cœur. Plutôt, il aurait à suivre la volonté de Dieu et les lois dictées par l'Infini Singulier. Plus encore, une fois que ces informations nous seraient parvenues, nous pourrions être certains qu'il y a un but défini à notre existence. Si après la révélation de ces informations quelqu'un transgresse la volonté Divine, il serait un pécheur. À l'évidence, nous devons également dire qu'une fois que ces informations nous ont été accordées, il y aurait alors une définition objective et absolue du bien et du mal. C'est-à-dire que la définition du bien serait l'accomplissement de la volonté du Créateur, tandis que la définition du mal serait un acte de résistance et de transgression de Sa volonté.

Il devrait également certainement y avoir des conséquences positives qui résulteraient de l'accomplissement de Sa volonté et des conséquences négatives qui résulteraient de sa transgression. C'est-à-dire que s'il y avait des lois Divines, mais sans conséquences ou résultats, elles ne seraient rien d'autre que des actes futiles ne menant nulle part. Mais étant donné que, comme nous l'avons dit plus haut, le Créateur a investi une intention et un but dans Sa Création, nous sommes forcés de dire que des conséquences doivent en résulter. Ceux qui accompliraient la volonté Divine récolteraient des résultats positifs, tandis que ceux qui les transgresseraient en récolteraient des négatives. Si tel n'était pas le cas, il n'y aurait aucun sens à suivre la volonté du Créateur, et Il ne Se serait pas donné la peine de la faire connaître.

Chapitre Cinq

Il est impossible pour un être créé et limité de saisir son Créateur ou Son intention dans la Création. La seule façon d'accéder à cette connaissance est que le Créateur Lui-même nous en informe, comme cela vient d'être expliqué. De ce fait, pour que cette information existe dans notre monde limité, il doit y avoir une prophétie. Sans cela, il serait impossible à quelconque être humain que ce soit d'acquérir cette connaissance, et il serait également impossible de croire quiconque affirmerait l'avoir acquise sans prophétie, mais par ses propres moyens.

À cause de nos limitations en tant qu'êtres humains, il ne nous est pas possible de croire le témoignage d'un prophète solitaire. Autrement, nous serions contraints de croire n'importe qui prétendrait être un prophète parlant au nom de Dieu. Un prophète pourrait venir nous dire une chose, et un autre nous dire l'inverse. Il n'y aurait aucune façon de déterminer qui dit vrai (si même l'un d'eux dit vrai). Même d'après la méthodologie scientifique, le témoignage d'un chercheur solitaire ne peut être considéré crédible, parce que ses perceptions pourraient l'avoir trompé. De même en est-il du cas du « prophète » ; il pourrait avoir été délirant et n'avoir vu ou entendu que ce qu'il a imaginé être une prophétie. Comment donc pourrait-il nous être possible de déterminer quelles prophéties sont vraies, lesquelles sont des délires ou des mensonges ? Par quelles principes devrions-nous tester la véracité des prophéties ?

Il doit donc être clair, en raison de nos limitations, et le fait que nous n'avons aucun point de référence de notre propre expérience pour déterminer la véracité des prophéties, qu'il n'y a qu'une seule manière possible par laquelle accepter une prophétie comme étant d'une crédibilité indéniable : il doit y avoir une prophétie massive impliquant le témoignage de témoins de masse. Mais pour certaines raisons, il n'a besoin de n'avoir qu'une seule prophétie de masse. Premièrement, comme mentionné plus tôt, à moins que la nature de l'existence ne change, nous pouvons être certains que l'intention et but de la Création n'ont pas changé, de ce fait il n'y a pas besoin de plus d'une seule prophétie de masse pour exprimer cette intention. Deuxièmement, puisque cette connaissance doit avoir été reçue de l'Être Infini Singulier, elle devrait être la Vérité ultime, et donc inchangeable. Troisièmement, une fois que cette connaissance a été transmise comme un cadeau d'en-haut, nous aurions à présent une référence par laquelle toutes les prophéties antérieures et suivantes pourraient être testées et vérifiées. Si elles concordaient avec la prophétie de masse, et ne seraient en aucun cas en désaccord avec elle, elles pourraient être acceptées comme vraies.

Tout cela ne veut pas dire qu'il ne pourrait pas y avoir des prophéties ultérieures accordées et transmises par des individus après cette révélation de masse. Cela signifie juste qu'étant donné que la prophétie de masse serait une prophétie générale pour toute la Création, elle serait, par conséquent, inchangeable tant que la Création reste inchangée. De ce fait, toutes les autres prophéties, qu'elles concernent des générations spécifiques ou toutes les générations, devraient, par nécessité, être en accord avec la prophétie de masse inchangeable.

Étant donné que le Créateur est le seul Être véritablement illimité, au bout du compte, aucun être dépendant ne peut empêcher Sa volonté d'atteindre sa réalisation ultime. La raison à cela est que toutes les autres volontés dépendent de la Sienne pour exister. Par conséquent, elles sont annulées par elle. La seule raison pour laquelle elles existent est afin de créer les conditions du libre-arbitre des êtres humains, parce que le Créateur désire que l'homme accomplisse son but librement, plutôt qu'instinctivement, comme cela a été expliqué plus haut. Mais au final, la volonté de l'homme ne peut empêcher la réalisation de la volonté de Dieu.

Chapitre Six

Après tout cela, nous pouvons à présent établir les principes fondamentaux que doit suivre une religion authentique. Si quelque religion que ce soit n'adhère pas à ces principes, nous devons catégoriquement la rejeter comme fausse, et nous serions insensés de la suivre. Ces principes sont les suivants :

  1. Il y a un Être Infini qui amène toute chose à l'existence.
  2. Cet Être Infini est une singularité absolue, et il n'existe donc aucune singularité comme la Sienne. Il est unique et seul, et il n'y a rien d'autre. Il ne possède aucune limitation de quelque nature que ce soit ; ni commencement, ni fin, et Son existence Lui est intrinsèque.
  3. Il n'est doté d'aucune forme, ni corps.
  4. Il est le premier et le dernier.
  5. Toute existence, à l'exception de la Sienne, a été imposée par Lui. De ce fait, il n'est approprié d'adresser nos prières qu'à Lui.
  6. Il doit y avoir une prophétie afin que nous puissions avoir une quelconque connaissance de Lui ou Sa volonté.
  7. Il doit y avoir une prophétie de masse afin de nous permettre de croire les paroles de quelque prophète que ce soit. Cette révélation de masse est ce qui valide ou invalide toutes les prophéties antérieures et ultérieures, et est, par conséquent, considérée être le « père » de toutes les prophéties.
  8. Le sujet central de cette prophétie de masse est la Vérité absolue inchangeable provenant de l'Être absolu inchangeable. (À l'évidence, aucun être humain ne peut changer une parole de cette prophétie.) Par conséquent,
  9. Elle est vraie pour toutes les générations, et ne sera jamais substituée pour une autre.
  10. Cet Être Infini est conscient et omniscient.
  11. Il doit y avoir un ensemble de lois ayant été donné qui doit être suivi. Ceux qui accomplissent ces lois récolteront des conséquences positives, tandis que ceux qui les transgressent récolteront des conséquences négatives.
  12. L'intention et but ultime du Créateur dans la Création seront accomplis.
  13. L'accomplissement de l'intention et du but résultera, au final, en la perfection complète et éternelle du monde.

Tout chercheur de la vérité doit suivre les principes susmentionnés pour déterminer la Vraie Religion. La religion qu'il accepte doit inclure toutes ces qualifications. Autrement, nous pouvons être certains qu'elle n'est pas basée sur la réalité.

Chapitre Sept

Concernant ces vérités allant de soi et leur ramifications, non seulement le Judaïsme est la seule religion qui les remplit tous, mais en plus, ces principes sont eux-mêmes les principes fondamentaux reconnus et articulés du Judaïsme même. C'est à tel point que dans de nombreuses communautés, ces principes de foi sont récités quotidiennement, comme faisant partie de la liturgie. Et les voici :

  1. Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, est le Créateur et Guide de tout ce qui a été créé, et que Lui seul fit, fait et fera toutes choses.
  2. Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, est Unique, d'une Unicité comme il n'en existe absolument nulle autre, et Lui seul est notre Dieu, Qui Fut, Est et Sera.
  3. Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, n'est pas un corps, et qu'Il est libre de toutes les propriétés de la matière, et qu'absolument rien ne [peut] Lui ressembler.
  4. Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, est le Premier et qu'Il est le Dernier.
  5. Je crois d'une foi parfaite qu'au Créateur, béni soit Son Nom, à Lui seul il convient de prier, et qu'il ne convient pas de prier à autre [être ou occurrence] que Lui.
  6. Je crois d'une foi parfaite que toutes les paroles des prophètes sont vérité.
  7. Je crois d'une foi parfaite que la prophétie de Môshah notre Maître, sur lui soit la paix, était vraie, et qu'il était père des prophètes, de ceux qui l'ont précédé et de ceux qui l'ont suivi.
  8. Je crois d'une foi parfaite que toute la Tôroh qui se trouve maintenant dans nos mains, est celle donnée à Môshah notre Maître, sur lui soit la paix.
  9. Je crois d'une foi parfaite que cette Tôroh ne sera pas échangée, et qu'il n'y aura pas d'autre Tôroh [donnée] par le Créateur, béni soit Son Nom.
  10. Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, sait tout acte des hommes, et toutes leurs pensées ainsi qu'il est dit1 : הַיֹּצֵר יַחַד לִבָּם; הַמֵּבִין, אֶל-כָּל-מַעֲשֵׂיהֶם « Lui qui forme leur cœur à tous, Qui comprend toutes leurs actions ».
  11. Je crois d'une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, rétribue bien à ceux qui gardent Ses commandements, et punit ceux qui transgressent Ses commandements.
  12. Je crois d'une foi parfaite en la venue du Messie. Et même s'il tarde, malgré cela, j'attendrai chaque jour qu'il vienne.
  13. Je crois d'une foi parfaite qu'il y aura une résurrection des morts, au moment qui plaira au Créateur, loué soit Son Nom, et Son souvenir sera exalté pour toujours et pour l'éternité des éternités.

Chapitre Huit

À présent que nous avons posé les fondations d'une foi authentique, nous pouvons examiner toute religion et faire la différence entre le vrai et le faux sur la base de ces vérités allant de soi :

Le Christianisme :

  1. Il est basé sur les affirmations d'un individu et n'a pas de prophétie de masse sur laquelle s'appuyer.
  2. Bien qu'il reconnaisse la prophétie de masse du don de la Tôroh au Mont Sinaï, et affirme en être la continuité, cette affirmation ne tient pas la route, étant donné que le Christianisme prétend la remplacer et l'abroger. De plus, il y a de nombreux récits contradictoires dans le prétendu « Nouveau Testament », dont certains vont à l'encontre des commandements de la Tôroh. Cela contredit le principe selon lequel toutes les prophéties antérieures ou ultérieures doivent s'accorder avec la prophétie de masse.
  3. Plusieurs branches du Christianisme professent la doctrine de la trinité par rapport à Dieu (que Dieu nous préserve de cette folie). Cela contredit le principe de l'Unité et Singularité absolue de Dieu.
  4. Même les branches du Christianisme qui ne professent pas la trinité croit qu'un homme, doté d'un corps et d'une forme, était (et est) Dieu (que Dieu nous en préserve). Cela contredit le principe que Dieu n'a ni corps, ni forme.
  5. En outre, l'éternité est attribué à cet homme, certains allant jusqu'à dire qu'il fut un partenaire de Dieu dans la création. Cela contredit les principes selon lesquels Dieu est l'unique créateur de tout, et qu'Il est le seul premier et dernier. Seule l'existence de Dieu Lui est intrinsèque. Il existait avant que le monde n'existe et Il continuera à exister même après que le monde aura cessé d'exister. De même, affirmer qu'il est littéralement le fils de Dieu contredit le fait qu'il soit éternel, car s'il existait de façon intrinsèque, comment cet homme pourrait-il dire que Dieu est son père ?
  6. Les Chrétiens prient cet homme, ainsi que le « Saint-Esprit ». Ceci contredit le principe qu'il n'est approprié de ne prier et adorer que Dieu seul, et donc, prier quelqu'un ou quelque chose d'autre équivaut à de l’idolâtrie.
  7. En reconnaissant le don de la Tôroh (la prophétie de masse) au Mont Sinaï, mais en ne suivant néanmoins pas ses diktats, et en affirmant qu'elle a été remplacée et abrogée, le Christianisme contredit le principe selon lequel la prophétie de masse est la vérité inchangeable.
  8. Se faisant, elle rejette également le fait que la prophétie de masse est vraie pour toutes les générations et ne sera jamais substituée pour une autre.

L'Islam :

  1. Il est basé sur les affirmations d'un individu et n'a pas de prophétie de masse sur laquelle s'appuyer.
  2. Bien qu'il reconnaisse la prophétie de masse accordée aux Israélites au Mont Sinaï, il prétend que Mouhammad est un plus grand prophète que Môshah ע״ה dont la prophétie remplace la prophétie de masse. C'est en opposition au principe selon lequel toutes les prophéties doivent être testées par rapport à la prophétie de masse pour en déterminer la véracité.
  3. Il existe de nombreuses incohérences et contradictions dans les récits rapportés dans le Qouran, qui divergent de ceux rapportés lors de la prophétie de masse de la Tôroh donnée au Mont Sinaï. C'est en violation du principe selon lequel il ne peut y avoir d'incohérences entre n'importe quelle prophétie et la prophétie de masse.
  4. Il modifie, change, ou omet de nombreux commandements qui furent donnés lors de la prophétie de masse au Mont Sinaï, tout en prétendant en être la continuité. Cela contredit le principes selon lequel les diktats de la prophétie de masse sont inchangeables et vrais pour toutes les générations.

L'Hindouisme :

  1. Il n'a pas de prophétie de masse sur laquelle s'appuyer.
  2. Il n'a aucune prophétie. C'est une violation du principe selon lequel sans prophétie il est impossible d'avoir la moindre connaissance de Dieu ou des affaires relatives à la Divinité.
  3. Il croit que ses hommes « saints » sont des incarnations de Dieu en chair. C'est une violation du principe selon lequel Dieu ne possède ni corps, ni forme.
  4. Ces hommes « saints » sont littéralement adorés et on les prie. Ceci contredit le principe qu'il n'est approprié de ne prier et adorer que Dieu seul.
  5. Il croit en de nombreux dieux. Cela contrevient au principe selon lequel il n'y a qu'un seul Dieu, qui est une singularité absolue, et qu'il ne convient de ne prier que Lui.
  6. Ils adorent des images taillées. Ceci contrevient au principe que Dieu n'a pas de forme.

Le Bouddhisme :

  1. Il n'a pas de prophétie de masse sur laquelle s'appuyer.
  2. Il n'a aucune prophétie. C'est une violation du principe selon lequel sans prophétie il est impossible d'avoir la moindre connaissance de Dieu ou des affaires relatives à la Divinité.
  3. Il croit dans des hommes « saints » étant des incarnations de Dieu en chair. C'est une violation du principe selon lequel Dieu ne possède ni corps, ni forme.
  4. Certaines branches du Bouddhisme adorent et prient littéralement ces hommes « saints ». Ceci contredit le principe qu'il n'est approprié de ne prier et adorer que Dieu seul.
  5. Il ne croit pas en un Dieu conscient qui sait tout de ce qui existe. C'est en violation du principe selon lequel Dieu est conscient et omniscient.

Il convient à présent de signaler trois choses :

  1. Nous n'avons mis en avant ici que quelques-uns des problèmes existant dans ces religions. Néanmoins, même si elles respectaient tous les principes sauf un, cela suffirait en soi pour catégoriquement les rejeter comme fausses.
  2. Nous n'avons traité ici que des religions « majeures ». Sentez-vous libres d'examiner n'importe quelle religion que vous désirez sur base des normes établies ici. Même différentes branches du Judaïsme, comme par exemple le Hassidisme, pourraient tomber dans la catégorie des fausses religions.
  3. Bien qu'il soit une évidence que la foi israélite soit la seule vraie foi, cela ne veut pas dire que tout le monde doit devenir Juif afin de suivre la vraie religion ou être aimé de Dieu. Bien au contraire, le Judaïsme authentique basé sur la Tôroh est une foi universelle qui reconnaît la valeur et le rôle de chaque individu, Juif ou non Juif. Nous avons tous un rôle à jouer en nous rapprochant de Dieu et en accomplissant Son but dans la Création. Toutefois, nos rôles sont différents, ainsi que les diktats de la Tôroh pour les Juifs et les non Juifs. La Tôroh étant universelle, certains de ses préceptes s'appliquent à l'ensemble de l'humanité, d'autres uniquement aux Juifs/Israélites.

1Tahillim 33:15
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